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Justin Trudeau réitère pour la énième fois son soutien indéfectible à l’avortement


Justin Trudeau.

Billet de bogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Twitter

Ce serait aujourd’hui, apparemment, la « Journée internationale pour le droit à l’avortement ». J’eusse sans doute vécu une autre année tout en continuant avec bonheur à ignorer qu’une telle absurdité tombait un 28 septembre, si ce n’avait été un message officiel de Justin Trudeau publié pour l’occasion.

Selon le site du Premier ministre du Canada Justin Trudeau :

Le premier ministre Justin Trudeau a fait aujourd’hui la déclaration suivante à l’occasion de la Journée internationale pour le droit à l’avortement :

« Aujourd’hui, en cette Journée internationale pour le droit à l’avortement, le gouvernement du Canada réitère son engagement indéfectible à veiller à ce que les femmes et les filles au pays et ailleurs dans le monde aient accès à l’avortement. Nous ne remettrons jamais en question le libre choix des femmes.

En 1988, la Cour suprême du Canada a invalidé les restrictions du Code criminel entourant l’avortement et, grâce au travail infatigable de militantes et militants et de fournisseurs de soins de santé, l’avortement est depuis cette époque un service sûr et légal dans notre réseau de la santé. Pour que les femmes et les filles, et en particulier celles des communautés marginalisées et vivant en région rurale et éloignée, aient accès aux soins de santé reproductifs dont elles ont besoin et qu’elles méritent, nous réalisons des investissements permettant d’éliminer les obstacles et d’améliorer l’accès à l’avortement d’un océan à l’autre.

De plus, nous améliorons l’accès à l’avortement au-delà de nos frontières en nous engageant à financer la santé à l’échelle mondiale. Les droits des femmes sont malmenés partout dans le monde en ce moment, mais nous savons qu’on ne peut prévenir les avortements en les interdisant. Au contraire, les avortements deviennent ainsi plus dangereux. Nous continuerons donc de bâtir un monde où toutes les femmes peuvent exercer leur droit fondamental qui consiste à faire leurs propres choix en matière de santé reproductive, peu importe où elles vivent.

En cette Journée internationale pour le droit à l’avortement, nous renouvelons notre engagement à créer un monde où tout le monde peut faire ses propres choix, de façon à bâtir son propre avenir sans crainte. »

Si vous avez eu la sublime patiente de lire cette déclaration jusqu’au bout, vous aurez sans doute remarqué que le message serait anodin si l’on remplaçait « avortement » par, mettons, « accouchement ». Qui en effet pourrait être contre le droit des femmes à accoucher ?

Mais voilà, qu’est-ce qu’un avortement, et plus précisément, puisque c’est de cela dont il s’agit, un avortement provoqué ?

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L’avortement provoqué consiste à faire mourir et à expulser (ou simplement l’expulser au stade non viable, ce qui le fait mourir) le fruit non né de la conception, que l’on appelle, selon ses stades, zygote, embryon, fœtus — il s’agit de l’enfant à naître. L’on voudrait nous faire croire, en l’assimilant au nom de son stade de développement qu’il s’agit d’une entité différente de ce qu’il deviendra une fois né (ou un bébé), or il s’agit toujours du même être (de la même essence pour ainsi dire) qui passe par des stades de développement successifs, sur les bases établies de la première cellule, dont le bébé est l’aboutissement... momentané, puisqu’il lui faut encore progresser jusqu’à l’adulte.

M. Trudeau prétend défendre le « droit » à l’avortement en tant que soin de santé et, plus précisément, de « soins de santé reproductifs ». L’avortement étant la destruction du fruit de la reproduction, l’appeler « soins de santé reproductifs » est un contresens total. Par ailleurs, la reproduction étant une fonction normale d’un corps sain, en détruire le fruit n’est pas un soin puisque les soins sont destinés au bon fonctionnement du corps.

M. Trudeau éprouve le besoin d’étayer le « droit » à l’avortement en parlant des dangers de l’interdiction de ce dernier — ce qui, à mes yeux, est un aveu de sa part que l’avortement n’est pas aussi légitime que, par exemple, l’accouchement. Il affirme qu’on ne peut empêcher les avortements en les interdisant et qu’ils deviennent au contraire plus dangereux.

C’est faux. Non seulement n’y a-t-il pas autant d’avortements que s’ils étaient légaux, mais la majorité encore de ceux qui sont pratiqués malgré tout l’est par des médecins. Ce qui ne change rien pour ces derniers par rapport à la sécurité de la femme. Et puis, entre nous, c’est faire injure à l’intelligence des femmes que de prétendre qu’elles iraient se faire avorter à coup de cintres par un obscur soigneur dans une sordide arrière-boutique... La plupart d’entre elles ont plus de bon sens que ça.

Ce qui me sidère chez Trudeau, c’est son soutien enthousiaste à l’avortement jusqu’à la naissance ! Il semble absurde, même pour des pro-avortement comme Richard Martineau, de tuer un bébé proche de naître. Pourquoi donc Trudeau ne propose-t-il donc pas des limites à l’avortement ? (Soit dit en passant, si tuer un bébé à terme est absurde, le tuer quelque part dans son développement préalable l’est aussi, puisque l’on ne saurait délimiter avec précision à quel moment il « deviendrait » un bébé. De ce dilemme, il y a deux solutions, soit l’on peut tuer le bébé dès la conception, jusqu’à la naissance, et au-delà, ce qui est inhumain, soit l’on ne peut pas tuer le bébé, dès la conception, et ce, jusqu’à la mort naturelle.)

Rappelez-vous que c’est le même personnage qui veut légaliser l’euthanasie pour les personnes souffrant uniquement de maladie mentale...



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