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Le gouvernement du Québec dilapide 1,4 M$ pour financer 4 organismes pro-avortement

Billets de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : wirestock/Freepik

Le gouvernement du Québec a annoncé par le truchement de Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, et responsable de la Condition féminine, le financement de 1,4 million de dollars accordé à quatre organismes pro-avortement.

Les organismes en question sont SOS Grossesse, le mal nommé, SOS Grossesse Estrie, Grossesse-Secours inc. et l’immanquable Fédération du Québec pour le planning des naissances — branche québécoise de l’International Planned Parenthood Federation.

Mais à quoi va servir argent ?

Selon Radio-Canada, qui rapporte les propos de Mme Biron :

L’aide financière doit permettre, entre autres, « de renforcer la sensibilisation et d’offrir de l’information neutre et véridique, fondée sur des données probantes, en matière de grossesse non planifiée ou de prévention des grossesses non désirées, ainsi que de soutenir les personnes faisant face à une grossesse non planifiée ».

Car, explique Mme Biron, soucieuse que l’infirmation du jugement Roe c. Wade survenu aux États-Unis ne se reproduise au Canada, et donc au Québec :

« Avec l’invalidation de l’arrêt Roe c. Wade aux États-Unis, je suis préoccupée par la protection du droit des femmes de choisir l’avortement. Au Québec, c’est un droit fondamental que notre gouvernement s’engage à préserver. C’est notre devoir de le garantir ».

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Après avoir infortunément tenté de légiférer sur le « droit fondamental » à tuer les enfants à naître, et envisagé de rendre la contraception gratuite, elle finance maintenant des organismes pro-avortement. Cette obsession avec ce qui s’est passé au sud de la frontière, dans un pays tout à fait différent, me semble exagérée.

Une partie du financement servira également à lutter contre la « désinformation ».

Ces organismes gracieusement dotés par le gouvernement assurent avoir constaté une augmentation de la « désinformation » ces dernières années.

Jess Legault, coordinatrice générale de la Fédération du Québec pour le planning des naissances, en particulier, affirme :

« Nous voyons la désinformation sur l’avortement, et plus largement, sur la santé sexuelle et reproductive comme une menace importante à la santé et à l’agentivité des Québécoises et des Québécois ».

Sans doute pour illustrer cette « désinformation », l’article de Radio-Canada présente, sans dire quel organisme y était impliqué, une photo de la Chaîne de la Vie à Québec en 2022, organisée par Campagne Québec-Vie.

Le financement octroyé par le gouvernement servira à produire un rapport sur la « désinformation » au sujet de l’avortement au Québec, annonce Jess Legault :

« Le financement que nous accorde aujourd’hui le Secrétariat à la condition féminine nous permettra de brosser un portrait de la situation actuelle au Québec et des stratégies de désinformation qui nuisent au libre choix des femmes et des personnes ayant recours aux soins d’interruption de grossesse »

Je suis impatient de voir ce rapport ! Je suis curieux de voir l’ampleur du mouvement pro-vie au Québec, de comprendre son impact, de constater ses progrès, de voir ce qui marche et voir s’il y a vraiment de cette « désinformation » tant décriée. Je suis circonspect aussi. Je suggérerais à Mme Biron de financer également les quelques organismes pro-vie du Québec, par souci d’impartialité, afin qu’ils produisent eux aussi un rapport sur les efforts menés autour de la question de l’avortement — juste avec une somme correspondante à celle consacrée à l’autre rapport. Car, sur les informations de qui Mme Biron se fie-t-elle ? Si c’est sur les groupes pro-avortement susmentionnés, il faudra qu’elle s’attende à ce qu’ils confirment ce qu’ils ont prétendu — que ça soit vrai ou non.

J’espère au moins que le futur rapport contiendra des faits avérés, parce que jusqu’à maintenant, je n’ai rien vu dans cet article qui permette de constater la « désinformation » en question — J’ai l’impression qu’il s’agit de fantômes !

Cette histoire de « désinformation » me rappelle que c’était précisément l’un des thèmes du Forum économique mondial qui se préoccupe du fait que les gens accordent moins de confiance à ses politiques en raison de la « désinformation ».

L’obole gouvernementale, vous l’aurez deviné, servira à promouvoir la contraception et l’avortement. Anthé Martineau, directrice générale par intérim de SOS Grossesse, explique que l’obole gouvernementale servira en outre à ajouter un service de prescription de contraception à Montréal et un service d’« accompagnement d’interruption de grossesse » à Québec.

Et l’aide aux femmes enceintes qui veulent garder leur enfant ? C’est à croire que ce n’est pas un choix qui fait partie de ceux que les pro-choix prennent en considération...



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