Le plan de dépopulation des pays en développement
Photo : Zach Vessels/Unsplash
Les puissances occidentales et de nombreuses entités internationales promeuvent depuis des années la réduction de la population mondiale, ou du moins les moyens qui y mènent, comme l’avortement et la contraception. Divers prétextes sont donnés : le climat, la pauvreté, le chômage, le « droit » de la femme (à tuer son bébé). Mais ces raisons susmentionnées sont-elles les vraies ? Un document produit par le Conseil de la sécurité nationale des États-Unis le 10 décembre 1974, et approuvé le 20 novembre 1975 par le président Ford, le NSSM 200, soulignait la concurrence émergente que représentaient pour les États-Unis les pays en développement à croissance démographique rapide. Le NSSM 200 proposait également les solutions pour contenir ces concurrents autrement inéluctables : réduire la croissance de leur population…
Depuis lors, les États-Unis ont appliqué pendant des décennies le programme du NSSM 200, donnant lieu à d’autres rapports tels que le First Progress Report - 1976, faisant état des progrès des efforts des États-Unis et des subtilités à apporter aux méthodes employées.
L’une des recommandations du NSSM 200 était de recourir à des instances internationales pour promouvoir la réduction de la population, d’où, semble-t-il, les incessants efforts des organismes onusiens à promouvoir l’avortement et la contraception auprès des pays en développement.
Un exemple récent nous rappelle l’actualité de ces manœuvres politiques et de leurs « fruits », la Conférence internationale sur la planification familiale (ICFP) qui a été tenue en Thaïlande du 14 au 17 novembre, et dont l’un des commanditaires était l’OMS, suggérait des méthodes de propagandes auprès des populations africaines afin de leur faire accepter la contraception et l’avortement. Lors de cette conférence, le ministre de la Santé publique de Thaïlande, le Dr Sathit Pitutecha, s’est vanté des « réalisations » de son pays, où la réduction de l’indice de fertilité est tombée de 6,1 en 1970 à 1,5 en 2019…
Encore récemment, les Philippines refusaient de légaliser l’avortement, face aux pressions de l’ONU en sens.
Gilles Grondin, fondateur de Campagne Québec et ancien diplomate canadien, a écrit en 1999 un résumé du document NSSM 200, de sa philosophie, de ses implications et de ses quelques applications concrètes, notamment au sein de l’ONU et de ses diverses branches.
Notez que lorsque M. Grondin emploie des guillemets, ce n’est pas forcément pour faire une citation exacte, cela peut être pour paraphraser ou résumer la pensée d’un individu ou d’un organisme. — A.H.
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Montréal, le 4 mars 1999
LE « BIRTH-CONTROL » DANS LES PAYS DU TIERS MONDE — NSSM 200
En 1991, certains amis ont porté à mon attention un document très étonnant.
On appelle ce document NSSM 200 (c’est-à-dire « National Security Study Memorandum 200 » qui pourrait être traduit en français par « Mémoire du Ministère de la sécurité nationale 200 »). Il fut élaboré par le Conseil de la sécurité nationale des États-Unis d’Amérique il y a plus de vingt-cinq ans alors que monsieur Henry Kissinger était président de cet organisme, sous l’autorité du Président Nixon.
Lire la suite« Des millions de vies sont en jeu » — l’archevêque de Détroit appelle à la pénitence à cause d’une loi en faveur de l’avortement
Mgr Allen Vigneron, archevêque de Détroit.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons/Flickr
30 novembre 2022, Détroit (LifeSiteNews) — Mgr Allen Vigneron, archevêque de Détroit, a appelé les catholiques du Michigan à se joindre à lui pour faire réparation d’une manière spéciale pendant les deux premières semaines de l’Avent, en réponse aux électeurs de l’État qui ont récemment approuvé un amendement constitutionnel légalisant l’avortement jusqu’à la naissance.
Dans une lettre adressée à tous les catholiques de l’archidiocèse de Détroit, Mgr Vigneron a déploré que des millions de vies à naître soient désormais menacées par le nouvel amendement du Michigan, la Proposition 3. Il a appelé les fidèles à implorer la miséricorde de Dieu pour « le grand péché de l’avortement ».
« L’avortement est maintenant légal dans l’État du Michigan à un niveau sans précédent », a écrit l’archevêque, « et des millions de vies sont en jeu. Nous devons prier et demander à Dieu de répandre sa miséricorde sur nous, car nous avons permis à ce mal de se produire dans notre État. »
« C’est pourquoi je veux inviter tous les fidèles à se joindre à moi au cours des deux premières semaines de l’Avent, du 27 novembre au 9 décembre, pour faire pénitence, prier, jeûner et faire l’aumône. Nous devons utiliser ces pratiques spirituelles pour réparer le grand péché qu’est l’avortement chez nous. »
L’amendement a été adopté le jour de l’élection après que Planned Parenthood et le milliardaire George Soros aient versé des millions de dollars dans la campagne en faveur de l’amendement sur l’avortement.
Comme LifeSiteNews l’a rapporté précédemment, Mgr Vigneron avait envoyé une lettre pastorale à tous les catholiques de l’archidiocèse, exhortant les fidèles à voter contre l’amendement, car celui-ci « autoriserait l’avortement non réglementé à la demande pendant les neuf mois de la grossesse ». En septembre, l’évêque de Lansing, Mgr Earl Boyea, a appelé son diocèse à se joindre à lui pour une neuvaine de 54 jours, se terminant la veille des élections, dans le but de faire échouer la proposition 3.
Lire la suiteLa réalité choquante de l'ICFP 2022 : du contrôle de la population au spectacle démoniaque.
Les jeunes Africains influents sur les réseaux sociaux sont encouragés à réduire leur propre population lors de la Conférence internationale sur la planification familiale. — Photo : Pexels.com
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie)
La Conférence internationale sur la planification familiale (ICFP) est un événement de 4 jours qui s’est déroulé en Thaïlande cette année.
L’ICFP a eu lieu cette année du 14 au 17 novembre à Pattaya City, en Thaïlande, au Pathaway Exhibition & Convention Hall (PEACH). Il s’agit de la « plus grande conférence scientifique sur la planification familiale » au monde. Elle est organisée par « l’Université de Johns Hopkins (JHU) au nom de l’Institut Bill & Melinda Gates pour la Population et la Santé de la Reproduction (“Institut”) de l’École de Santé Publique Bloomberg. »
Bien que les mineurs ne puissent pas y assister en personne, tous ceux qui le souhaitent peuvent y participer virtuellement, car il n’y a pas de restriction d’âge pour la participation en ligne si un parent ou un tuteur signe une décharge. Sur leur site web, l’événement est présenté comme étant plus qu’une conférence, mais une « plateforme, un mouvement et une communauté ». Selon leur site, plus de 125 pays ont participé et leur communauté compte plus de 40 000 membres actifs.
Parmi les principaux commanditaires de l’ICFP, on peut trouver la Fondation Bill & Melinda Gates, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’IPPF, Pathfinder, Women Deliver, les Nations Unies et le gouvernement du Canada.
La cérémonie d’ouverture a débuté par un spectacle de danse mettant en scène des démons, au sens propre du terme. L’hôte de la session d’ouverture de l’ICFP 2022 était Dr Tlaleng Mofokeng, Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à la santé. Elle a expliqué que cette « performance incroyable » était « un épisode de la pièce de théâtre sur l’épopée de Ramekin. Il dépeint la bataille royale entre Rama et Laksman d’une part et la Tosca et le démon du roi Lanka d’autre part ». Elle a expliqué une courte histoire sur la bataille et a conclu « Tosca se retire à Lanka avec son armée de démons » et a proposé une salve d’applaudissements pour cette pièce.
Cette représentation a été suivie d’une vidéo promotionnelle qui vantait l’avènement d’un « autre monde » où « les femmes et les hommes peuvent choisir d’avoir ou non des enfants », « les adolescents et les jeunes ont accès aux contraceptifs », « l’accouchement est plus sûr pour les femmes et les bébés » et « tout le monde mérite d’avoir accès aux services et produits de planification familiale », autrement dit à l’avortement et à la contraception. L’idée sur laquelle ils ont insisté tout au long de leur vidéo promotionnelle de la cérémonie d’ouverture et de l’ensemble de la conférence soutenait que « sans planification familiale, il n’y a pas de soins de santé universels ». Car leur thème pour cette année est la réunion de la planification familiale et de la couverture sanitaire universelle en tant que « droits de l’homme ».
Lire la suiteLe Conseil de médecine de Floride vote l'interdiction des opérations et produits de « transition » aux mineurs
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Minerva Studio/Adobe Stock
28 octobre 2022, Orlando, Floride (LifeSiteNews) — Le comité législatif du Conseil de médecine de Floride a voté aujourd’hui pour interdire les médicaments et les opérations transgenres pour les mineurs. La mesure sera soumise à l’ensemble du Conseil la semaine prochaine pour décider de sa date d’entrée en vigueur.
« La règle interdirait aux professionnels de la santé de prescrire aux mineurs des bloqueurs de puberté, des hormones transsexuelles et de les orienter pour fin d'opérations d’affirmation du genre », rapporte le Daily Wire.
[Malheureusement]*« Toutefois, les adolescents qui suivent actuellement un traitement à base de bloqueurs de puberté et d’hormones transsexuelles seraient autorisés à le poursuivre s’ils acceptent de prendre part à un essai clinique approuvé par un comité d’examen institutionnel (IRB) dans un centre affilié à une université, selon les membres du conseil présents à la réunion. »
Chloe Cole, qui regrette aujourd’hui d’avoir subi des procédures d’« affirmation de genre » à un jeune âge, a publié une vidéo de son témoignage déchirant devant le comité.
« À seize ans, après des années de transition médicale, je me suis rendu compte que je regrettais profondément ma transition », cite Cole de son audition devant le comité.
« Pourquoi une épidémie de santé mentale n’est-elle pas abordée avec un traitement de santé mentale pour s’attaquer aux causes profondes pour lesquelles des adolescentes comme moi veulent rejeter leur corps ? », a demandé Cole.
Lire la suiteUne avalanche de règlements municipaux vise les centres de grossesse pro-vie
Par Carole Novielli (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
Les ordonnances des conseils municipaux de plusieurs États ciblent les centres de ressources de grossesse (CRG) pro-vie, prétendant à tort que les CRG sont « trompeurs » et n’offrent que des « services limités » simplement parce qu’ils ne pratiquent pas d’avortements. En réalité, de nombreux établissements pratiquant l’avortement offrent uniquement ou principalement le « service limité » de l’avortement, mais ces ordonnances municipales exemptent commodément les établissements pratiquant l’avortement et Planned Parenthood du même examen minutieux qu’elles appliquent aux CRG.
En fait, certains membres du conseil municipal ont admis qu’ils avaient proposé ces mesures à l’instigation de groupes pro-avortement (Reproductive Equity Now et Planned Parenthood) et qu’ils travaillaient avec Planned Parenthood pour tenter d’écraser les CRG que l’industrie considère comme ses « concurrents ».
Ordonnances d’État déjà adoptées
Amhurst, MA : « Pratiques publicitaires trompeuses des centres de grossesse à services limités », un arrêté présenté par le conseiller Devlin Gauthier en avril, assorti d’une amende de 300 dollars, a été envoyé pour examen complémentaire. Mais en mai, la conseillère municipale Ana Devlin Gauthier a proposé un règlement pour « empêcher la publicité trompeuse à Amherst par les Crisis Pregnancy Centers (CPC) » affirmant faussement que « les femmes sont poussées à poursuivre la grossesse et que les services médicaux ne sont pas offerts ». Le Conseil a ensuite voté à 4-0 en faveur de la rédaction d’une lettre de soutien à la proposition.
Pendant la période de commentaires, le Conseil a entendu Carrie N. Baker, une prétendue experte qui s’est présentée comme étant simplement professeur au Smith College de Northampton, MA. Ce que Baker a omis de dire, c’est que, selon son site Internet, elle est également « ancienne présidente de l’Abortion Rights Fund of Western Massachusetts et membre actuel du conseil consultatif ». En outre, le site Internet indique que Mme Baker « travaille également à l’expansion du droit à l’avortement dans le Massachusetts en tant que membre du conseil d’administration de Planned Parenthood Advocacy Fund of Massachusetts ». Et selon Commonwealth Magazine, Baker est une « résidente de Northampton et journaliste de magazine qui a contribué à l’élaboration d’ordonnances à Northampton et Easthampton ».
Cambridge, MA : En juin, Quinton Zondervan, conseiller municipal de Cambridge, qui a déjà écrit sur Twitter qu’il était « le champion NARAL de sa ville » du Massachusetts, ainsi que la vice-maire Alanna Mallon ont parrainé une ordonnance qui interdirait au directeur municipal de Cambridge de délivrer des permis ou des licences pour les « Limited Services Pregnancy Centers », selon NBCBoston.com.
Le 27 juin 2022, le conseil municipal a reconnu qu’« il ne semble pas y avoir de centres de grossesse à services limités en activité à Cambridge », mais il a ordonné que le directeur municipal soit prié de demander au conseiller juridique de la ville d’examiner la proposition anti centre de grossesse et d’en rendre compte au conseil. La proposition a été transférée à un comité le 2 août.
Lire la suiteUne université admet implicitement avoir prélevé des reins sur des bébés à naître dont le cœur battait encore
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lenets tan/Adobe Stock
Selon le Center for Medical Progress, l’Université de Pittsburgh a peut-être fourni cette semaine, par inadvertance, de nouvelles preuves que des bébés avortés naissent vivants et sont laissés à mourir afin que leurs organes puissent être utilisés pour la recherche scientifique.
Comme LifeNews.com l’a largement rapporté, Judicial Watch et le Center for Medical Progress ont révélé en début de semaine des preuves que des bébés sont potentiellement nés vivants lors d’avortements et d’autres pratiques inquiétantes dans des documents qu’ils ont obtenus suite à une demande en vertu de la loi sur la liberté d’information auprès du ministère américain de la Santé et des Services sociaux.
Les documents montrent que le gouvernement fédéral a versé à l’Université de Pittsburgh au moins 2,7 millions de dollars de l’argent des contribuables fédéraux au cours des cinq dernières années afin qu’elle devienne une « plaque tournante de tissus » de parties du corps de bébés avortés destinés à la recherche scientifique.
Mercredi, un porte-parole de l’université de Pittsburgh a défendu ses pratiques dans une interview accordée à Fox News. Cependant, le Center for Medical Progress a déclaré que les déclarations de l’université confirment que le cœur des bébés avortés bat toujours alors que leurs reins sont prélevés pour la recherche scientifique.
« Pitt admet maintenant aux médias que les bébés avortés sont encore en vie au moment où leurs reins sont prélevés pour obtenir des subventions [du National Institutes of Health] », a déclaré David Daleiden, fondateur et président du Center for Medical Progress.
Daleiden poursuit : « La demande de subvention de Pitt pour le GUDMAP annonçait au gouvernement fédéral et indiquait que des avortements par induction, où le bébé est expulsé entier de la mère, seraient “utilisés pour obtenir les tissus”. Le sens évident de la demande de subvention GUDMAP, et de la déclaration de l’Université de Pittsburgh l’expliquant, est que Pitt et les prestataires d’avortement de Planned Parenthood, responsables de ces avortements de “recherche”, font en sorte que les bébés, dont certains ont atteint l’âge de la viabilité, soient mis au monde vivants, puis ils les tuent ensuite en leur sectionnant les reins. »
La base de cette interprétation provient d’une déclaration du porte-parole de l’université, David Seldin, à Fox News, concernant le « temps d’ischémie », qui, selon lui, « fait référence au temps qui suit la procédure de collecte des tissus ».
Lire la suiteL’avortement, c’est comme l’esclavage : les gens sont traités comme biens mobiliers et non comme personnes humaines
Par Ryan Bomberger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Joseph Kirsch/Adobe Stock
Depuis que la décision Dobbs a été rendue, corrigeant suprêmement une décision Roe suprêmement erronée, la gauche est devenue encore plus déséquilibrée.
Malheureusement, pas désarçonnée.
La quantité de contorsions mentales et rhétoriques par lesquelles il faut passer pour justifier le massacre commercial de millions d’êtres humains est stupéfiante. Et Planned Parenthood mène la charge. Sans surprise, la branche militante du parti démocrate lance toutes les accusations absurdes de racisme qu’elle peut contre le mouvement pro-vie. Vous savez, le même mouvement qui se bat pour sauver chaque vie humaine quelle que soit sa couleur ? Le simple fait que Planned Parenthood s’appelle désormais une organisation antiraciste alors qu’il est le principal tueur de vies noires serait drôle s’il n’était pas si fatal.
Pendant des années, la principale plantation — je veux dire, fédération — d’avortements du pays a prétendu que l’abolition de l’avortement était de l’esclavage. Non. L’avortement est de l’esclavage.
Si l’Amérique a été « construite sur le dos des esclaves », alors Planned Parenthood a été construit sur le dos, les poumons, les cerveaux, les foies et les parties de corps découpées des enfants à naître. Il a été construit sur l’exploitation incessante des femmes... attendez, des femmes enceintes... attendez, des femmes qui ont leurs règles... attendez, des femmes qui accouchent. Ahhh, des gens qui n’ont pas de prostate ? Quoi qu’il en soit, la mère et l’enfant avorté ont fait du mastodonte de l’avortement une entreprise de 2,3 milliards de dollars, que Planned Parenthood veuille bien le reconnaître ou non.
Heureusement, la décision Dobbs a remis les pendules à l’heure avec le 14e amendement, lequel avait enfin reconnu que les personnes de mon teint étaient des citoyens et ne pouvaient être privées de « vie, liberté ou propriété ». Cette semaine, nous célébrons la ratification de l’amendement le plus maltraité de l’histoire.
Les esprits troublés font les mêmes raisonnements
L’affaire Planned Parenthood versus Casey a fait appel à un autre droit : la dépendance. L’opinion majoritaire a estimé qu’au cours des décennies qui ont suivi l’arrêt Roe, les femmes ont acquis une « dépendance à l’égard de la disponibilité de l’avortement en cas d’échec de la contraception ». Les trois juges dissidents dans Dobbs (Breyer, Kagan et Sotomayor) se sont exclamés : « Lorsque Roe et Casey disparaîtront, la perte de pouvoir, de contrôle et de dignité sera immense ». La secrétaire au Trésor Janet Yellen a prétendu, sans preuve, que mettre fin à Roe « aurait des effets très dommageables sur l’économie et ramènerait les femmes des décennies en arrière ».
Les politiciens pro-esclavagistes pensaient exactement la même chose, craignant la fin de l’esclavage. John C. Calhoun, un sénateur démocrate de Caroline du Sud, avait déclaré : « Qu’il soit bon ou mauvais, [l’esclavage] a grandi avec notre société, nos institutions et y est tellement imbriqué que le détruire reviendrait à nous détruire en tant que peuple. »
Lire la suitePlanned Parenthood révèle 4 stratégies de lutte pour l’avortement
Manifestation pro-avortement contre le 8e Amendement en Irlande.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Planned Parenthood, le plus grand organisme pro-avortement aux États-Unis, l’organisme qui a 17 millions de partisans à travers le monde, et plus de 600 emplacements cliniques a publié ses « 4 manières de lutter pour l’avortement ».
Des stratégies révélatrices. Des stratégies plus basées sur l’émotion et l’argent que sur le respect des femmes. Des stratégies qui se moquent entièrement du caractère sacré de la vie humaine dès la conception.
Étape n° 1 : crier
Oui, vous avez bien lu. Le plus grand organisme pro-avortement américain conseille à ses adhérents ou admirateurs en premier lieu de « crier votre soutien pour l’accès à l’avortement. » En effet, un trait typique d’une manifestation ou une contre-manifestation pro-mort est le bruit strident produit, les cris hystériques des femmes réclamant le « droit » de contrer ce qui leur est le plus naturel : la protection de la vie, et surtout la vie des plus vulnérables. L’émotion et le volume : voilà les 2 clés essentielles à la réussite selon Planned Parenthood.
Étape n° 2 : investir son argent dans le meurtre des enfants à naître
En ordonnant à ses admirateurs de « soutenir les fonds d’avortement » Planned Parenthood révèle l’autre côté de l’industrie de l’avortement : un marché prometteur. Entre 2019 et 2020, l’organisme a eu 1 641,4 millions de revenus selon son rapport : un montant qui n’est pas négligeable étant donné que l’un des arguments pro-mort est d’affirmer que certaines femmes doivent avorter pour des raisons financières...
Étape n° 3 : soutenir les organisations de justice reproductivefff
Par « justice reproductive » ils entendent « le droit humain de décider quand et si avoir des enfants, et le droit d’élever sa famille dans un environnement sûr et sain. » Les parents deviennent ainsi des enfants, déresponsabilisés, et incapables d’assumer les conséquences de leurs actions. Et les enfants deviennent des jouets que les parents peuvent décider d’avoir selon le vent de leurs caprices.
Étape n° 4 : toujours revenir à Planned Parenthood
Pour un organisme qui prône l’égoïsme de l’avortement, il n’est pas surprenant qu’il revienne toujours à lui-même, qu’il conseille à ses lecteurs de « suivre Planned Parenthood ».
Aucune mention de dignité humaine, de compassion, de responsabilité, d’objectivité n’est faite dans ces 4 points. Mais pendant que la lutte pour l’avortement avec ses cris et ses tas d’argent continue, la lutte pour le respect de la vie humaine et la reconnaissance du droit légitime à la vie des enfants à naître continue et n’abandonne pas.
Le budget 2022 de Trudeau favorise des maux qui minent la famille
Justin Trudeau.
Par Campaign Life Coalition — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lovers Lounge/Flickr
Le budget 2022 de Justin Trudeau consacre des millions de dollars à la promotion de nombreux maux qui sont anti-vie et anti-famille.
Voici quelques éléments que Campaign Life Coalition a trouvés particulièrement inquiétants.
« Aide pour les Canadiens qui veulent devenir parents »
Un élément troublant du budget est le projet des libéraux d’offrir un crédit d’impôt pour la maternité de substitution et la fécondation in vitro afin que les homosexuels et d’autres personnes puissent « bâtir la famille dont ils rêvent ».
« Partout au Canada, il y a ceux qui font face à des défis dans leur parcours pour devenir parents. Qu’ils soient confrontés à des problèmes de fertilité, qu’ils fassent partie d’un couple de même sexe ou qu’ils veuillent simplement pouvoir être une mère ou un père à leurs propres conditions, certains Canadiens ont recours à la maternité de substitution et à des procédures coûteuses afin de construire la famille dont ils rêvent. Mais actuellement, le crédit d’impôt pour frais médicaux n’est pas disponible pour ceux qui doivent payer les frais médicaux d’autres personnes afin de devenir un parent », indique le budget.
« Le budget 2022 propose de permettre de réclamer les frais médicaux liés à une mère porteuse ou à un donneur de sperme, d’ovules ou d’embryons qui sont engagés au Canada pour les années d’imposition 2022 et les suivantes. Cela comprendrait les coûts qui ont été remboursés à une mère porteuse pour les frais de fécondation in vitro. »
« Le budget 2022 propose également de permettre que les frais payés aux cliniques de fertilité et aux banques de donneurs au Canada afin d’obtenir du sperme et des ovules de donneurs soient admissibles au crédit d’impôt pour frais médicaux pour 2022 et les années d’imposition suivantes », ajoute le document.
Les traitements de fertilité qui impliquent de séparer l’étreinte conjugale de la procréation sont gravement immoraux. Les enfants ont le droit d’être conçus par l’union amoureuse d’un homme et d’une femme engagés l’un envers l’autre dans un mariage stable. Le bon sens, appuyé par les sciences sociales, montre clairement que les enfants s’épanouissent mieux dans le contexte d’une relation stable et aimante entre une mère et un père. Un tel traitement de la fertilité transforme la vie humaine en marchandise, la dégradant en un « objet » qui peut être acheté et vendu. Il s’agit d’une attaque contre la vie humaine, et en particulier contre les enfants qui sont mis au monde de cette manière.
Lire la suiteNombre de grandes entreprises soutiennent depuis longtemps l’avortement et le contrôle de la population
Par Sam Dorman — Traduit par Campagne Québec-Vie
24 mars 2022 (LifeSiteNews) — Les récents projets de loi pro-vie se sont tacitement appuyés sur les tracas que rencontrent les femmes lorsqu’elles traversent les frontières d’un État pour obtenir un avortement. Les délais, les coûts et d’autres facteurs peuvent les empêcher d’obtenir la procédure, car elles ne peuvent plus avoir recours à l’avortement dans leur propre État.
C’est ce qui s’est produit au Texas, où la loi controversée sur le battement de cœur a apparemment provoqué un exode de femmes cherchant à se faire avorter dans l’Oklahoma, le Colorado et la Louisiane. Bien que le Texas ait publié des données sur la chute vertigineuse du nombre d’avortements depuis l’entrée en vigueur de la loi, on ne sait pas exactement combien de femmes ont accouché alors qu’autrement elles ne l’auraient pas fait. Heureusement pour la gauche, ses alliés du monde des affaires parviennent à garantir un accès [à l’avortement] là où le mouvement pro-choix ne parvient pas à le faire.
L’une des plus grandes banques d’investissement du monde, Citigroup, a annoncé cette semaine qu’elle financerait les déplacements (billets d’avion, etc.) des employées souhaitant avorter.
Dans un document public, la banque a déclaré que « les changements dans les lois sur les soins de santé génésique dans certains États » l’avaient incitée à « fournir des prestations de voyage pour faciliter l’accès à des ressources adéquates ». Citigroup compterait plus de 8 500 employés au Texas, où un tribunal a effectivement laissé en vigueur la loi [limitant] l’avortement.
On pourrait penser que le financement des voyages liés à l’avortement permet avant tout aux entreprises de diffuser une image de justice sociale dans la presse et d’éviter le boycottage de « wokistes ». Mais la fin de la vie d’un autre être humain offre bien plus de gains potentiels pour les entreprises. C’est du moins ce qu’indique le RHIA Group, une société d’investissement pro-choix qui a fait « l’analyse de rentabilité » de l’avortement et d’autres formes de « santé reproductive » en 2020.
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