Un avortoir, le premier depuis des décennies, ouvre ses portes en Pologne, malgré les lois pro-vie strictes du pays
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Krysztof/Adobe Stock
10 mars 2025 (LifeSiteNews) — Un centre d’avortement, le premier depuis des décennies, a ouvert ses portes à Varsovie, en Pologne, samedi, dans le but d’aider les femmes à obtenir des avortements chimiques, au milieu des lois strictes de la nation contre la procédure fatale.
« Nous voulons que cet endroit soit dans TripAdvisor, disant aux gens qu’ils doivent voir cet endroit à Varsovie », a déclaré Natalia Broniarczyk, qui fait partie du groupe fondateur du centre, Abortion Dream Team. « Parce que c’est le premier centre d’avortement dans la Pologne démocratique ».
Le centre aidera les femmes à apprendre comment se procurer des pilules abortives et leur offrira un espace où elles pourront « recevoir un soutien pendant qu’elles prennent la pilule », rapporte The Guardian. Si la prise de pilules abortives n’est pas illégale en Pologne, le fait d’en fournir ou d’aider quelqu’un à s’en procurer est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison.
La Pologne applique actuellement une interdiction presque totale de l’avortement, avec des exceptions uniquement pour la vie ou la santé de la mère, ou pour les cas où une femme devient enceinte à la suite d’un acte criminel. Dans les cas d’avortements illégaux, seul le personnel médical pratiquant les avortements, et non les femmes qui les subissent, est passible de poursuites dans le pays.
Lire la suiteUn pro-vie banni d’un forum Reddit pour avoir proposé son aide à une femme poussée à avorter
Par Andrea Trudden (republié par LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : monticellllo/Adobe Stock
Vendredi 7 mars 2025 (Pregnancy Help News) — Il a suffi d’un seul message. Un message d’espoir. Une offre d’aide.
J’ai été bannie d’un forum Reddit consacré à l’avortement pour avoir simplement suggéré qu’une femme — qui a explicitement dit qu’elle s’était sentie poussée à avorter par son petit ami — s’adresse à Option Line pour trouver un logement sûr et du soutien. La réponse que j’ai reçue a été brutale : « Nous interdisons le partage de ressources anti-avortement ».
C’était comme ça. Pas de débat. Pas de discussion. Un rejet clair et net de toute alternative à l’avortement — même lorsqu’une femme a elle-même exprimé son hésitation et son inquiétude quant à sa situation.
Je me suis retrouvée sur ce forum Reddit après avoir suivi des liens d’Aid Access, une organisation qui envoie des pilules abortives par la poste, en contournant souvent le contrôle médical ordinaire. Le contraste entre les deux était frappant. Aid Access et d’autres groupes similaires prétendent défendre le « choix », mais lorsque ce choix est autre chose que l’avortement, la porte se referme.
Lire la suiteL'endroit le plus pro-avortement au monde ?
Photo : Pikist
Il existe un endroit sur Terre qui pourrait être encore plus hostile que le Canada au mouvement pro-vie et pro-famille—et dans 24 heures, je serai en route pour m'y rendre !
Demain, à cette heure-ci, accompagné d'Annick, l'une de nos bénévoles de Campagne Québec-Vie, je me rendrai au siège des Nations Unies à New York. Pour la première fois depuis de nombreuses années, Campagne Québec-Vie enverra une délégation aux Nations Unies. Nous nous joindrons à huit autres passionnés pro-vie en provenance de l'Ontario et de Terre-Neuve-et-Labrador.
Du 9 au 15 mars, nous participerons à la 69e Commission sur le statut de la femme, où plus de 5 000 personnes se rassemblent, dont beaucoup de féministes zélées qui assistent à cet événement pour discuter de la manière de promouvoir davantage les récits pro-avortement et anti-famille sur la scène internationale. Cette année est particulièrement importante, car 2025 marquera le 30e anniversaire de la Déclaration de Beijing des Nations Unies, et nous nous attendons à une forte pression pour inscrire le droit à l'avortement dans les normes internationales.
Si vous n'en avez jamais entendu parler, la Déclaration de Beijing est un document adopté à l’unanimité en 1995 par 189 pays aux Nations Unies. Il met l’accent sur les « droits reproductifs », et vise à garantir l’accès à l’avortement et aux « services de santé reproductive » pour les femmes du monde entier. Sur la base de cette déclaration, les Nations Unies travaillent depuis 30 ans à rendre l’avortement aussi accessible que possible dans tous les pays de la planète.
Notre mission : tenir bon dans la lutte pour la vie et la famille lors de la 69e session de la Commission sur le statut de la femme (CSW) à New York. Plus précisément :
- Nous serons une voix pro-vie canadienne pour contrebalancer la délégation de Justin Trudeau aux Nations Unies (j’ai entendu dire que le Canada envoie habituellement une centaine de délégués féministes pour propager l’agenda pro-avortement et anti-famille de Trudeau à l’échelle mondiale).
- Nous soutiendrons les pays pro-vie qui ont très peu d’alliés aux Nations Unies.
- Nous remettrons en question le discours pro-avortement à chaque occasion qui se présentera.
- Nous observerons, rendrons compte et alerterons sur ce qui est proposé par les États délégués et les ONG.
- Nous aiderons nos collègues pro-vie canadiens à organiser un événement pro-vie aux Nations Unies intitulé « Les zones tampons autour des cliniques d’avortement et leur impact sur les droits civils, la santé des femmes et la vie des enfants à naître ».
- Et plus spécifiquement, nous assurerons une présence pro-vie francophone essentielle afin de mieux communiquer avec les nombreux pays et délégations francophones du monde entier, dont certains sont pro-vie.
Dans un monde où les récits pro-avortement et anti-famille dominent de plus en plus la scène internationale, votre soutien est essentiel pour que le droit à la vie et la protection de la famille naturelle restent au cœur des politiques internationales. Envoyer une délégation de défenseurs de la vie et organiser des événements comme celui-ci sont des actions inestimables, mais elles représentent un coût important.
Notre présence aux Nations Unies est cruciale pour influencer les débats et faire entendre les perspectives pro-vie et pro-famille. Mais cette mission nécessite des ressources financières conséquentes.
Votre don généreux aujourd’hui nous aidera à financer notre mission aux Nations Unies. Votre contribution permettra de protéger les enfants à naître ici au Québec, au Canada, mais aussi dans le monde entier.
Pour la vie,
Arpad Nagy
P.S. Merci pour votre soutien et votre engagement envers le mouvement pro-vie, et veuillez nous garder dans vos prières alors que nous finalisons nos préparatifs pour le départ.
Le « Catholic Relief Services » prévoit licencier 50 % de son personnel en raison du gel des dépenses de l’USAID
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : gpointstudio/Freepik
11 février 2025, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Catholic Relief Services (CRS) se prépare à licencier la moitié de l’ensemble de son personnel en raison de l’arrêt des dépenses de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) par l’administration Trump, selon un courriel interne obtenu par le National Catholic Reporter.
Le département d’État a récemment publié un gel de 90 jours sur l’aide étrangère versée par l’intermédiaire de l’USAID, citant des millions en gaspillage et des programmes idéologiquement biaisés. À l’exception de certains programmes alimentaires et de l’aide militaire à Israël et à l’Égypte, cette pause est censée donner à l’administration le temps de procéder à un examen plus approfondi de l’aide étrangère afin de déterminer les coupes définitives à opérer. Présentée dans les médias comme une simple source de soins de base pour les pauvres et les malades, l’USAID consacre depuis longtemps des millions au gaspillage, à la frivolité, à l’activisme LGBT, à la promotion de l’avortement et même à des groupes liés au terrorisme.
Le National Catholic Reporter a rapporté que le CRS prévoit devoir licencier jusqu’à 50 % de ses 7 000 employés actuels dans tous les départements. « Les licenciements ont déjà commencé, car le CRS a été contraint de mettre fin aux programmes financés par l’USAID, qui fournit environ la moitié du budget de 1,5 milliard de dollars de l’organisation catholique, a déclaré Sean Callahan, président et directeur général du CRS, dans un courriel envoyé à l’ensemble du personnel le 3 février », a rapporté le journal.
Lire la suiteL’enfant à naître a-t-il un « droit » au ventre de sa mère ?
Blogue de Philippe Letellier-Martel — Photo : valeria Aksakova/Freepik
Le débat sur l’avortement semble sans cesse réitérer une opposition fondamentale entre pro-vie et pro-choix : celle du droit à la vie de l’enfant à naître ainsi que du droit de la femme à disposer de son corps. Dans son célèbre article, Judith Jarvis Thomson utilise le droit à l’autonomie corporelle comme élément central de ce qui deviendra un des arguments philosophiques pro-choix les plus utilisés : l’analogie du violoniste. Dans cette analogie, vous vous retrouvez un matin connecté à un violoniste de renommée mondiale, dans un hôpital. Pour cause ? vous vous êtes fait kidnapper par la Société des amateurs de musique (« Society of Music Lovers ») qui cherchait à tout prix à sauver le violoniste, qui était atteint d’une maladie mortelle et qui devait, pour survivre, être connecté avec le corps de quelqu’un d’autre. Étant le seul corps compatible avec celui du violoniste, vous avez été capturé, et voilà que vous devrez rester connecté avec le violoniste pour les 9 prochains mois, sinon, le violoniste va mourir de sa maladie. On vous annonce que le fait de vous kidnapper était bel et bien illégal, mais, malheureusement, maintenant que vous êtes connecté, vous ne pouvez plus tirer la plug, car ça reviendrait à tuer le violoniste, qui est une personne et qui a un droit à la vie.
Par cette mise en situation, Thomson entend prouver que le droit à l’avortement est moralement justifié, puisqu’il serait moralement justifié pour le lecteur de se débrancher du violoniste. En effet, l’obligation de rester connecté au violoniste (ce qui est, selon Thomson, manifestement injuste) semble moralement équivalente à forcer une femme à garder un enfant dans son ventre à cause du droit à la vie de ce dernier.
Mais cette analogie tient-elle vraiment la route ?
Les pro-vie ont trouvé plusieurs failles dans cet argument. D’emblée, on remarque que celui-ci ne s’applique que dans les cas de viols, puisque le lecteur se fait capturer dans la mise en situation. Et même pour ce qui est des cas de viols, il y a une différence entre retirer un soin médical (ce qui se produit lorsque le lecteur se débranche du violoniste) et le fait de directement, intentionnellement tuer un humain en santé (ce qui se produit lors d’un avortement). Enfin, on remarque également la différence de relation entre le connecté et le violoniste, deux étrangers, et celle entre une mère et son enfant, celle-ci ayant des devoirs particuliers envers celui-là. Dans cet article, je souhaite étoffer, préciser cette dernière différence. Montrer que si l’on envisage le droit à la vie selon la théorie du droit naturel, il y a une différence entre le droit naturel que le très jeune enfant a de vivre dans son milieu naturel (le sein de sa mère), et le droit inexistant du violoniste au corps du lecteur. Dans le raisonnement qui va suivre, je vais tenir pour acquis que l’on considère le fœtus comme une personne humaine, doté en principe des mêmes droits que n’importe qui d’autre, car c’est précisément la prémisse de l’article de Thomson.
Lire la suiteL’affaire Beatriz : une victoire historique pour le mouvement pro-vie latino-américain
Par Carlos Polo (Population Research Institute) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : beeboy/Adobe Stock
La Cour interaméricaine des droits de l’homme vient de rejeter la tentative des groupes de pression pro-avortement d’établir un « droit à l’avortement » dans toute l’Amérique latine. Cette décision crée un précédent juridique qui aidera le Population Research Institute (PRI) et d’autres groupes pro-vie à défendre la vie innocente des enfants à naître dès la conception dans les 25 pays membres, y compris dans la région dans son ensemble.
Les groupes de pression en faveur de l’avortement espéraient que l’arrêt de la Cour dans l’affaire Beatriz irait dans l’autre sens, c’est-à-dire qu’il autoriserait l’avortement sur demande dans toute l’Amérique latine, de la même manière que l’arrêt de la Cour suprême des États-Unis dans l’affaire Roe v. Wade a ouvert la voie à l’avortement sans restriction.
Tout comme dans l’affaire Roe, les partisans de l’avortement ont fondé leur argumentation sur un mensonge.
Ils ont affirmé qu’un « avortement thérapeutique » aurait permis de sauver la vie d’une jeune femme salvadorienne, Beatriz, dont la grossesse était à haut risque. Ils ont affirmé que les lois du Salvador, qui reconnaissent le droit à la vie des enfants à naître et interdisent l’avortement, empêchaient les médecins de lui sauver la vie.
Lire la suiteTrudeau promeut l’avortement dans un discours prononcé devant des collégiens du Nouveau-Brunswick
Justin Trudeau s'adressant à des élèves du Nouveau-Brunswick.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : X
15 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Le premier ministre canadien Justin Trudeau a utilisé son temps, aux frais des contribuables, pour promouvoir le meurtre des enfants à naître devant un auditorium rempli d’élèves du secondaire, en déclarant que les femmes devraient avoir un accès total et illimité à l’avortement.
« C’est très simple : c’est à une femme de choisir ce qu’elle veut faire avec son corps », a déclaré Trudeau devant l’auditorium rempli de collégiens du Nouveau-Brunswick mardi.
Trudeau a ajouté qu’un parti libéral « progressiste » qui reconnaît la « Charte des droits et libertés, la liberté de faire ses propres choix dans la vie », doit exiger que « toute personne qui voudrait se présenter pour le parti libéral du Canada devait être accord qu'ils allaient défendre le droit des femmes de choisir ».
Lire la suiteRéaction au documentaire « La peur au ventre » sur l’avortement
Contre-manifestant à la 1ère Marche pour la Vie de Québec, 1er juin 2024.
Lettre d’une lectrice de Campagne Québec-Vie en réaction au documentaire « La peur au ventre ». — Image : capture d'écran de la bande-annonce de Télé-Québec sur le documentaire « La peur au ventre ».
Bonjour Monsieur Buscemi, j’ai vu le documentaire hier soir sur Télé-Québec. J’ai été profondément peinée par la tournure de ce documentaire, même si je savais de quel sujet ça parlerait. Je dois vous dire, qu’à mon avis, vous avez été la personne la plus convaincante de ce documentaire.
Je suis contente que Mme Clermont-Dion vous ait laissé assez de place dans ce documentaire pour que nous puissions entendre vos propos, pour partager vos convictions en regardant vers nous, le spectateur. En affichant votre échange avec la ministre.* Vos propos étaient tellement limpides, fermes, mais avec beaucoup de compassion.
La vérité dans l’amour ! C’était d’aplomb ! Je vous lève mon chapeau Monsieur. Je trouve qu’il y avait une évidence indiscutable dans ce documentaire. Le côté pro-vie a clairement montré son souci des petits bébés sans voix, du bien-être des femmes, de la valorisation de la vie, mais surtout de l’ouverture à l’autre, de la compassion et de l’amour.
J’ai beaucoup aimé quand vous vous êtes adressé aux contre-manifestants malgré leur vacarme. C’était vraiment l’amour et la compassion qui ressortaient. L’autre côté, ce qui a été montré des pro-choix à mon avis, c’était l’intolérance, l’égoïsme, la haine, le ressentiment, la violence, l’oppression, la fermeture d’esprit, le manque de sens critique et surtout l’irrespect de la vie, de la femme et de l’enfant à naître. 😢 Je ne peux tout simplement pas croire que nous sommes rendus là en tant que société. Que chaque jour des centaines d’enfants innocents meurent dans des circonstances horribles.
Je viens d’avoir un petit bébé. C’est impossible qu’une femme qui se fait arracher son bébé de ses entrailles n’en ressorte avec aucune meurtrissure profonde. C’est véritablement une culture de mort que le monde est prêt à défendre avec acharnement. Ça me rend malade. 😔 Je ne me reconnais pas dans cette société québécoise.
Pourtant j’étais vraiment pro-choix, pro-lgbt, féministe et militante avant que Jésus-Christ me montre la Vérité et change complètement mon cœur. Je sais qu’Il peut le faire avec chaque personne. J’ai la conviction qu’il faut continuer de prier avec persévérance pour les médecins, les infirmières des cliniques d’avortement et tous ceux qui croient que tuer est un droit humain et une bonne chose. Dieu le dit clairement : Tu ne tueras point. La vie et la mort sont entre les mains de Dieu. On ne peut pas se faire Dieu.
Avez-vous une ligne de prière dans votre organisation ? Je suis à Montréal. J’aimerais bien m’impliquer, même si je suis assez occupé avec mon nourrisson, j’aimerais aider d’une quelconque façon.
Je vous souhaite une merveilleuse journée bénie cher Monsieur Buscemi.
*Il s'agit de Ruba Ghazal de Québec Solidaire, elle n'est cependant que député. — A.H.
Un démocrate du New Jersey propose des « avis de voyage » défavorables concernant les États pro-vie
John Burzichelli.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/YouTube
4 octobre 2024, Trenton (LifeSiteNews) — Les démocrates du New Jersey veulent établir un système d’avis de voyage avertissant les résidents de leurs possibilités d’avorter leurs enfants lorsqu’ils visitent d’autres États sur la base de leurs lois pro-vie.
Le New York Post rapporte que le sénateur démocrate de l’État, John Burzichelli, a déposé un projet de loi créant le « Reproductive Health Travel Advisory » (Conseils aux voyageuses en matière de santé reproductive), qui indiquerait en bleu les États favorables à l’avortement, en jaune les États appliquant certaines restrictions et en rouge les États où l’avortement est largement ou totalement interdit.
« Si vous êtes une personne, une femme, qui voyage à travers le pays pour des raisons professionnelles — ou si vous envisagez d’aller étudier dans le Mississippi — il vous sera utile de savoir quels types de services médicaux sont à votre disposition au cas où vous auriez besoin de soins d’urgence », a déclaré Burzichelli, suggérant à tort que les États qui imposent des restrictions à l’avortement ne permettent pas aux femmes de recevoir les soins médicaux dont elles ont besoin, ce qui est l’argument démocrate habituel. L’avortement direct — la destruction d’un enfant innocent à naître — est toujours gravement immoral et n’est jamais nécessaire ni justifiable pour de prétendues raisons de « santé ».
Depuis que la Cour suprême des États-Unis a annulé l’arrêt Roe v. Wade en 2022, permettant ainsi aux instances élues du gouvernement de décider de la politique en matière d’avortement, le New Jersey s’est efforcé de devenir l’un des États les plus favorables à l’avortement de l’Union. En prévision de cette décision, le gouverneur démocrate Phil Murphy a signé une loi proclamant un « droit fondamental » à la « liberté de choix en matière de procréation », y compris pour l’obtention de contraceptifs et d’avortements, protégeant ainsi les avortements jusqu’à la naissance.
L’année suivante, l’État a annoncé qu’il accordait à Planned Parenthood et à d’autres centres d’avortement 15 millions de dollars de fonds publics pour la modernisation de leurs installations et a imposé une règle obligeant les régimes d’assurance contrôlés par l’État à couvrir l’avortement. Depuis des années, le procureur général démocrate du New Jersey, Matt Platkin, tente d’étiqueter les centres de grossesse favorables à la vie avec des « alertes aux consommateurs » afin de saper leur travail qui consiste à proposer des alternatives à l’avortement.
Les lois pro-vie ont considérablement réduit le nombre d’avortements chirurgicaux au cours des deux années qui ont suivi l’annulation de l’arrêt Roe, mais la clique de l’avortement a également travaillé fébrilement pour annuler ces effets dissuasifs par le biais de diverses stratégies. Parmi celles-ci, on peut citer la distribution de pilules abortives au-delà des frontières des États, la protection juridique et le soutien financier des voyages entre États pour avorter, l’installation de centres d’avortement près des frontières communes aux États pro-vie et pro-avortement, la transformation des États libéraux en sanctuaires pour ceux qui veulent contourner ou violer les lois de leurs voisins plus pro-vie, et l’inscription du « droit » à l’avortement dans les constitutions des États.
La carte des lois sur l’avortement des États établie par LifeSite est disponible ici.
Trudeau se vante à nouveau de l’engagement inébranlable de son gouvernement en faveur de l’avortement
Justin Trudeau.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pete Baklinski/LifeSiteNews
1er octobre 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le principal groupe pro-vie du Canada critique sévèrement le premier ministre Justin Trudeau d’avoir à nouveau défendu l’avortement lors de la « Journée internationale de l’avortement sans risque », dont le nom relève de l’oxymoron.
Le 28 septembre, Trudeau — en contradiction avec son baptême catholique — a publié une déclaration célébrant la soi-disant « Journée internationale de l’avortement sans risque », proclamant son soutien inébranlable à l’avortement et celui de son parti libéral.
« Notre gouvernement est fièrement pro-choix et le sera toujours. C’est pourquoi nous prenons des mesures pour étendre les soins de santé sexuelle et reproductive (SSR) à l’ensemble du pays », a déclaré M. Trudeau.
« En cette Journée internationale de l’avortement sans risque, nous réaffirmons sans équivoque le droit de chaque femme à prendre des décisions concernant son corps, sa vie et son avenir », a-t-il ajouté, en utilisant le langage typique des partisans de l’avortement, qui présentent le meurtre des enfants à naître comme un « droit des femmes » concernant « leur corps ».
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