C’est l’avortement qui devrait choquer, pas un autocollant pro-vie sur un vélo
Les autocollants pro-vie sur les vélos parisiens de velib font scandale
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info)
Il aura suffi d’autocollants portant le message « Et si vous l’aviez laissé vivre ? » placés sur les vélos Vélib’ de Paris pour créer un séisme parmi les bobos pro-avortement.
C’est une campagne de sensibilisation réussie qui s’est déclenchée dans la nuit de mercredi à jeudi à l’initiative du collectif les Survivants. Sur l’arrière d’un nombre conséquent de bicyclettes de location dans le tout Paris, des militants pro-vie ont placé un autocollant sympa avec le slogan « Et si vous l’aviez laissé vivre ? » assorti du dessin d’un fœtus grandissant, puis devenant un bébé et enfin… un cycliste joyeux.
Il n’en fallait pas plus pour choquer des hommes et des femmes par ailleurs insensibles au sort des centaines de milliers de fœtus avortés chaque année, bébés tués dans le ventre de leur mère.
La direction de Vélib’ a condamné cette action et a annoncé déposer une plainte. Quant à Anne Hidalgo, maire de Paris, elle a plastronné qu’elle va « prendre toutes les mesures pour que cela ne se reproduise pas ». En plaçant un policier ou une caméra derrière chaque vélo ?
Lire la suiteLes libéraux de Trudeau publient une vidéo vantant les mérites de l’avortement à l’occasion de la Marche pour la vie à Ottawa
Marco Mendicino, ministre de la Sécurité publique du Canada.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jenna Sudds/Twitter
12 mai 2023, Ottawa (LifeSiteNews) — Un certain nombre de députés du Parti libéral du premier ministre Justin Trudeau ont publié jeudi une vidéo faisant l’apologie de l’avortement, le jour même où des milliers de Canadiens se sont rassemblés à Ottawa pour la Marche pour la vie annuelle.
La vidéo, publiée sur Twitter par la députée libérale Jenna Sudds, était accompagnée d’une déclaration écrite expliquant que « Notre caucus est fièrement #prochoix — et le sera toujours », et commençait par la députée Patty Hajdu disant qu’elle est en faveur de l’avortement parce qu’il « sauve des vies ».
Les créateurs de la promotion pro-avortement ont ensuite expliqué qu’ils ont « demandé aux députés libéraux de nous dire pourquoi ils sont fièrement pro-choix », la vidéo montrant ensuite plus d’une douzaine de membres du Parti libéral apparaissant à l’écran pour expliquer pourquoi ils soutiennent la mise à mort dans l’utérus.
« Je suis pro-choix parce que les interdictions d’avortement mettent en danger la vie des femmes », a déclaré la députée Joanne Thompson.
« Je suis pro-choix parce que la santé reproductive est la santé », a ajouté le député Brenden Hanley.
« Parce que nos filles méritent d’avoir le choix », a ajouté Mme Sudds.
Le reste de la vidéo contient des déclarations similaires, les politiciens libéraux qualifiant continuellement de « pro-choix » leur soutien à la mise à mort des enfants dans l’utérus — ce qui, au Canada, inclut l’autorisation du meurtre et du démembrement des bébés tout au long des neuf mois de grossesse — sans jamais définir ni décrire la réalité de la procédure d’avortement.
Lire la suiteEn 1977, une jeune fille de 12 ans demandait à Pierre, le père de Justin Trudeau, de mettre fin à l'avortement
Lori Mallett (à gauche), Pierre Elliott Trudeau (à droite).
Par Pete Baklinski (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 14 mars 2023 — En 1977, une jeune fille des Prairies, âgée de 12 ans, a écrit une lettre puissante au premier ministre de l'époque, Pierre Elliott Trudeau, le suppliant de faire quelque chose, n'importe quoi, pour mettre fin au meurtre d'enfants dans l'utérus par l'avortement.
La lettre, datée du 16 mars 1977, commence ainsi : « Cher Monsieur le Premier ministre. J'ai 12 ans et je suis en 7e année. J'ai deux frères qui ont 9 et 11 ans. »
« Mes frères et moi sommes très inquiets et préoccupés, et nous aimerions attirer votre attention sur le nombre de bébés à naître qui ont été tués et qui sont en train d'être tués. »
« Vous ne devez pas le savoir, sinon vous auriez fait quelque chose à ce sujet ! »
Cette lettre a été écrite par Lori Mallett de Swift Current, en Saskatchewan.
Jack Mallett, le père de Lori, a récemment envoyé une copie de la lettre à Campaign Life Coalition, racontant à l'organisation pro-vie l'histoire de la vie courte mais marquante de sa fille.
La lettre écrite en 1977 par Lori Mallett au premier ministre Pierre Elliott Trudeau.
Lori avait quatre ans lorsque, en 1969, le dirigeant libéral Pierre Trudeau a décriminalisé l'avortement, ce que les défenseurs de la vie appellent le « jour d'infamie » du Canada. Auparavant, toute personne, y compris la mère, qui avait délibérément l'intention de « provoquer une fausse couche chez une personne de sexe féminin » était « coupable d'un acte criminel » et « passible d'une peine d'emprisonnement à perpétuité ». Pierre Trudeau a supervisé l'adoption d'un projet de loi qui prévoyait des exceptions à la loi, autorisant un médecin à tuer l'enfant à naître d'une femme dans un « hôpital agréé » avec l'approbation préalable d'un « comité d'avortement thérapeutique ».
Lire la suiteLes promoteurs de l’avortement mentent sur la mort d’une femme pour faire condamner le Salvador
Palais présidentiel à San Salvador au Salvador.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les groupes pro-avortement font pression sur la Cour interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) pour qu’elle condamne le Salvador pour n’avoir pas autorisé une femme à se faire avorter en 2013 après que l’anencéphalie de sa fille à naître ait été diagnostiquée.
Les médias ont rapporté que l’avortement était médicalement nécessaire en raison du diagnostic de lupus de la femme et ont affirmé que la femme était décédée quatre ans plus tard après que son état de santé se soit dégradé. Cependant, son médecin n’a jamais déclaré qu’elle avait besoin d’un avortement et la mort de la femme a été causée par un accident de voiture. Le tribunal devrait se prononcer sur cette affaire d’ici le 23 mars.
Dans un communiqué de presse, le collectif pro-vie « Femmes libres et souveraines » a déclaré que l’affaire Beatriz v. El Salvador était utilisée par les groupes pro-avortement CEJIL, IPAS et Citizen Association for the Decriminalization of Therapeutic, Ethical, and Eugenic Abortion, pour faire pression sur le Salvador afin qu’il légalise le meurtre d’êtres humains à naître. Le collectif Femmes libres et souveraines a déclaré que « le document fondateur du système interaméricain ne reconnaît pas l’avortement comme un droit, puisqu’il ne l’est pas. En revanche, il reconnaît le droit à la vie dès la conception (art. 4) et le droit à la santé (art. 10 du protocole additionnel) ».
En outre, l’organisation pro-vie demande « que les juges de la CIDH n’utilisent pas la vie de deux Salvadoriennes décédées, Beatriz Garcia et sa fille Leilani, pour promouvoir et imposer l’avortement comme un droit sur le continent américain ».
Mme Garcia a demandé un avortement en 2013, déclarant qu’elle n’était « pas gravement malade, mais je me sens mal, parce que je suis très fatiguée et que j’ai le souffle court », ajoutant : « J’aimerais interrompre la grossesse maintenant ». Les enfants à naître sont protégés contre l’avortement au Salvador, mais Mme Garcia a enregistré une vidéo dans laquelle elle demande au président d’autoriser l’avortement dans son cas. Bien que le ministère de la Santé, les Nations unies et la Commission interaméricaine des droits de l’homme aient tous soutenu son désir d’avorter, les médecins avaient déclaré que sa vie n’était pas immédiatement en danger. La Cour suprême de justice a rejeté sa demande d’avortement.
Lire la suiteMark Houck acquitté des deux chefs d’accusation dans une grande victoire pro-vie
La famille Houck.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
30 janvier 2023, Philadelphie (LifeSiteNews) — Le jury du procès de Mark Houck, conseiller catholique de trottoir et père de sept enfants, qui avait fait l’objet d’une descente du FBI et était inculpé de deux délits pour avoir poussé un membre d’« escorte » d’avortoir qui, selon les avocats, harcelait le fils de Houck âgé de 12 ans, a rendu son verdict lundi, déclarant Houck non coupable des deux chefs d’accusation — une grande victoire pro-vie.
S’il avait été reconnu coupable, M. Houck aurait été passible de onze ans de prison et d’une amende de 350 000 dollars.
Dans un communiqué de presse publié lundi, Peter Breen, vice-président général et responsable des litiges de la Thomas More Society, a déclaré que l’équipe de défense était « bien sûr, ravie du résultat ».
« Mark et sa famille sont maintenant libérés du nuage que l’administration Biden a jeté sur eux. Nous avons affronté le Goliath — toute la puissance du gouvernement des États-Unis — et nous avons gagné. Le jury a vu clair et a rejeté le dossier discriminatoire de la poursuite, qui consistait en du harcèlement dès le premier jour. La tentative d’intimidation du ministère de la Justice de Biden contre les pro-vie et les personnes de foi a été rembarrée. »
Dans une déclaration à LifeSiteNews, Ashley Garecht, porte-parole de la Pro-Life Coalition of Pennsylvania et amie de la famille Houck, a déclaré : « Nous nous réjouissons de ce que Mark Houck ait été déclaré non coupable de tous les chefs d’accusation. »
« Cette affaire a toujours porté sur le droit d’un père à protéger son fils, et n’a jamais rien eu à voir avec la loi FACE », a-t-elle ajouté. « Nous sommes reconnaissants envers le juge pour son intégrité, et aux jurés pour leurs délibérations réfléchies. Nous sommes reconnaissants envers les avocats de Mark qui ont travaillé si assidûment à sa défense. Et nous sommes reconnaissants envers tous ceux qui ont entouré et soutenu Mark et sa famille dans la prière tout au long de cette épreuve difficile. »
Lire la suiteProcès du pro-vie Mark Houck — le jury n’est pas encore parvenu à rendre le verdict
Mark Houck et deux de ses enfants.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Houck Family
27 janvier 2023, Philadelphie (LifeSiteNews) — Le procès retentissant de Mark Houck a été ajourné jusqu’à lundi après que le jury soit arrivé à une impasse aujourd’hui après 2 heures et demie de délibération à huis clos.
Cette nouvelle survient après une journée intense et émouvante de contre-interrogatoires, au cours de laquelle le procureur du gouvernement américain a cuisiné Houck sur ses croyances religieuses et a affirmé que le père catholique de sept enfants avait délibérément agressé Bruce Love, un « accompagnateur » d’avortements, parce qu’il « était un accompagnateur de clinique pour les services de santé génésique ».
La Société Thomas More a publié une mise à jour vidéo récapitulant les procédures judiciaires de vendredi. La vidéo peut être visionnée (ici).
Comme le rapportait initialement LifeSiteNews, Houck a fait l’objet d’une descente à l’aube du FBI du président Joe Biden l’année dernière. Le DOJ a accusé Houck de deux crimes pour avoir prétendument violé la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques (FACE) lorsqu’il a poussé Love, 73 ans, lors d’altercations sur le trottoir à deux occasions distinctes en 2021.
Le procès de Houck, United States v. Mark Houck, a commencé mardi et devait initialement se terminer vendredi.
Dans une déclaration à LifeSiteNews après la nouvelle de l’impasse du jury, Ashley Garecht, porte-parole de la Pro-Life Coalition of Pennsylvania et amie de la famille Houck, a déclaré que son groupe allait « passer cette fin de semaine dans la prière et dans l’espoir d’un acquittement complet pour Mark lorsque le tribunal se réunira à nouveau la semaine prochaine ».
« L’équipe juridique de Mark Houck a fait un travail formidable en démontrant que Mark n’avait agi qu’en tant que père défendant son fils d’une escorte connue pour son hostilité et son agressivité — en fait, Planned Parenthood était tellement préoccupé par les frasques de M. Love qu’il l’a retiré comme bénévole pendant plusieurs mois, indépendamment de l’incident avec Mark l’année dernière », souligne Garecht.
Lire la suiteTrudeau affirme le « droit de choisir » de la femme face à des photos de victimes de l’avortement
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
25 janvier 2023 Hamilton, Ontario — Hier soir, alors qu’il était confronté à des pro-vie montrant des photos d’enfants avortés, le premier ministre canadien Justin Trudeau a décidé de réaffirmer sa position sur la question, en disant aux militants : « Je crois au droit de la femme de choisir. »
Dans une vidéo enregistrée mardi soir par le principal groupe pro-vie canadien Campaign Life Coalition (CLC), on peut voir et entendre Trudeau défendre sa position sur l’avortement alors qu’il marche à l’extérieur d’un bar du centre-ville de Hamilton, en Ontario, avec des membres de son personnel, tandis que des militants pro-vie de CLC, Hamilton Against Abortion (HAH) et Canadian Centre for Bio-Ethical Reform (CCBR) tiennent des pancartes affichant des photos de victimes d’avortement dans le cadre d’une manifestation de la « chaîne du choix » visant à « dévoiler aux yeux du public l’injustice de l’avortement ».
PM Trudeau confronted by abortion victim photography on way to dinner in Hamilton. Watch what he says pic.twitter.com/IeBgTXuzOz
— Campaign Life Coalition (@CampaignLife) January 25, 2023
« Monsieur le premier ministre, croyez-vous en l’égalité des droits pour tous les êtres humains ? » a demandé l’une des femmes pro-vie présentes à la manifestation.
« Je crois au droit de la femme de choisir », a répondu Trudeau.
« Qu’en est-il de cet humain qui a été tué ? » a rebondi la militante pro-vie.
« Je défendrai les droits des femmes tous les jours », a répondu Trudeau à la femme.
La femme a crié « Pour tuer des êtres humains ? », alors que Trudeau et les personnes qui l’accompagnaient commençaient à entrer dans le restaurant.
À ce moment de la vidéo, Myles Vosylius, de CLC, qui enregistrait l’événement, a crié : « Vous êtes catholique ! Vous ne pouvez pas soutenir l’avortement ! »
On peut entendre un autre homme s’exclamer peu après : « Ce massacre se déroule sous vos yeux », avant d’ajouter sarcastiquement : « Profitez bien de votre dîner ! »
Lire la suiteDeux militants de l’avortement arrêtés pour attaques contre des centres de grossesse pro-vie
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : andranik123/Adobe Stock
Le ministère de la Justice a finalement arrêté et inculpé des militants de l’avortement en relation avec 250 autres cas de violence contre des églises et des centres de grossesse.
Deux résidents de Floride ont été inculpés par un grand jury fédéral [le « grand jury », à ne pas confondre avec le jury, est un trait particulier de la justice américaine, il est composé de juristes qui décident s’il y a assez de preuves réunies pour qu’il y ait un procès] pour avoir écrit des menaces au jet de peinture sur des centres de grossesse pro-vie qui offrent aux femmes des alternatives à l’avortement. L’acte de mise en examen, rendu par un grand jury fédéral dans le Middle District of Florida, allègue que Caleb Freestone, 27 ans, et Amber Smith-Stewart, 23 ans, ont attaqué plusieurs centres de grossesse pro-vie en Floride.
Freestone et Smith-Stewart ont ciblé des centres de ressources pour la grossesse et les ont vandalisés avec des menaces peintes au jet, notamment « Si les avortements ne sont pas sûrs, vous ne l’êtes pas non plus », « VOTRE TEMPS EST ÉCOULÉ », « NOUS VENONS POUR VOUS » et « Nous sommes partout », sur un centre de santé reproductive à Winter Haven, en Floride. L’acte de mise en examen allègue également que des installations à Hollywood et à Hialeah, en Floride, ont également été visées.
Ces incidents ont eu lieu après une marche pro-avortement organisée par des antifas et d’autres gauchistes radicaux.
Selon le site du Département de la Justice des États-Unis :
Lire la suiteL’acte de mise en examen allègue également que Freestone et Smith-Stewart ont enfreint le FACE Act en menaçant d’employer la force pour intimider et perturber les employés d’un établissement de services de santé reproductive à Winter Haven parce que ces employés fournissaient ou cherchaient à fournir des services de santé reproductive. L’acte de mise en examen allègue également que Freestone et Smith-Stewart ont enfreint le FACE Act en endommageant et en détruisant intentionnellement les biens de l’établissement parce que celui-ci fournit des services de santé génésique.
S’ils sont reconnus coupables de ces délits, Freestone et Smith-Stewart risquent chacun un maximum de 12 ans de prison, trois ans de liberté surveillée et des amendes pouvant atteindre 350 000 dollars.
Hillary Clinton compare le mouvement pro-vie aux régimes brutaux du Moyen-Orient
Hillary Clinton.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Slidmore/Flickr
2 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Hillary Clinton, deux fois candidate ratée à la présidence et militante véhémente de l’avortement, a bizarrement comparé le 1er décembre les efforts pro-vie visant à protéger les bébés à naître aux crimes de guerre* commis par les troupes russes et aux contrôles totalitaires mis en place par les régimes du Moyen-Orient.
Mme Clinton, 75 ans, qui a occupé le poste de secrétaire d’État américaine sous l’administration Obama de 2009 à 2013 après avoir été la première dame du présisdent Bill Clinton de 1992 à 2000, a tenu ces propos lors d’une interview jeudi avec Christiane Amanpour sur PBS.
Selon Mme Clinton, les victoires en faveur de la vie, comme le recul historique de Roe v. Wade par la Cour suprême des États-Unis en juin, sont la preuve que « le progrès… a été considéré comme acquis ».
« Nous avons parcouru un long chemin sur tant de fronts, mais nous sommes également dans une période où il y a beaucoup de repoussoir et une grande partie des progrès qui ont été tenus pour acquis par trop de gens sont attaqués : littéralement attaqués dans des endroits comme l’Iran ou l’Afghanistan ou l’Ukraine — où le viol est une tactique de guerre — ou attaqués par des forces politiques et culturelles dans un pays comme le nôtre quand il s’agit de soins de santé et d’autonomie corporelle des femmes », a déclaré Clinton.
On ne voit pas très bien en quoi les mesures visant à protéger les bébés à naître contre le démembrement et le meurtre sont similaires aux agressions sexuelles brutales commises par des soldats, ou aux règles draconiennes des gouvernements du Moyen-Orient qui interdisent aux femmes de travailler à l’extérieur de la maison, de faire des études ou de sortir sans se couvrir la tête.
Aucune loi pro-vie n’impose de sanctions pénales ou civiles aux femmes souhaitant avorter, et la décision de la Cour suprême d’annuler 49 ans de précédents nationaux en matière d’avortement a simplement renvoyé la question aux États. Au contraire, les lois visent simplement à sauver la vie des êtres humains à naître, dont beaucoup sont des femmes.
Quoi qu’il en soit, Mme Clinton a soutenu que « nous avons du travail à faire pour essayer de sauvegarder nos droits, pour les défendre ».
« Et ce que nous avons vu, en particulier depuis la décision Dobbs dans tout le pays, c’est que lorsque les électeurs — hommes et femmes, mais surtout les femmes — ont la possibilité de se prononcer sur ces restrictions draconiennes en matière d’avortement, ils ne les acceptent pas », a-t-elle dit.
Lire la suiteAprès 160 attaques contre des églises et des centres de grossesse, le FBI n’a pas arrêté une seule personne
Par Mary Margaret Olohan (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
L’administration de Joe Biden refuse d’expliquer pourquoi elle concentre ses efforts sur l’arrestation de militants pro-vie, alors que des dizaines d’attaques contre des églises et des centres pro-vie suscitent un tollé national.
Au moins 86 églises catholiques et 74 centres de ressources pour la grossesse et organisations pro-vie ont été attaqués depuis la fuite, en mai, du projet de décision de la Cour suprême renversant Roe v. Wade, selon un outil de suivi du vote catholique. Beaucoup de ces bâtiments ont été vandalisés avec des menaces telles que « Si les avortements ne sont pas sécuritaires, vous n’êtes pas non plus en sécurité ».
Le FBI a déclaré qu’il enquêtait sur les attaques visant « les centres de ressources sur la grossesse, les organisations confessionnelles et les cliniques de santé génésique à travers le pays » comme « des actes potentiels d’extrémisme domestique violent, des violations de la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques ou des crimes violents », mais le bureau n’a apparemment arrêté personne en relation avec les attaques contre les centres pro-vie et les églises.
Entre-temps, le ministère de la Justice a inculpé au moins 13 personnes pour violation de la loi FACE [Freedom of Access to Clinic Entrance Act ou Loi sur la liberté d’accès à l’entrée des cliniques] depuis le début du mois d’octobre. Parmi ces personnes figure Mark Houck, un catholique, militant pro-vie et père de 7 enfants, accusé d’avoir poussé un bénévole pro-avortement alors qu’il priait devant une clinique d’avortement. M. Houck a déclaré que le bénévole harcelait son fils de 12 ans.
Bien que la Maison-Blanche ait condamné « la violence, les menaces ou le vandalisme » lors des manifestations en faveur de l’avortement cet été, le secrétaire de presse adjoint de la Maison-Blanche, Andrew Bates, n’a pas voulu répondre au refus du ministère de la Justice et du FBI de dire si des arrestations avaient été effectuées pour les nombreuses attaques et a renvoyé The Daily Signal au ministère de la Justice.
M. Bates a également rappelé les précédentes remarques de Karine Jean-Pierre, porte-parole de la Maison-Blanche, qui a souligné la « totale indépendance » du ministère de la Justice par rapport à la Maison-Blanche : « Elle a dit à plusieurs reprises que le Département de la justice (DOJ) est indépendant lorsqu’il s’agit d’enquêtes ».
Lire la suite