Plaidoyer d’un député pour la femme et l'enfant à naître au Parlement européen lors d’une réunion dirigée contre les pro-vie
Par Olivier Bault (Présent) — Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
Le 25 mars, à l’occasion de la Journée internationale pour la vie fêtée dans de nombreux pays, le Parlement européen lançait une offensive contre les associations pro-vie, auxquelles il était reproché de recevoir des financements étrangers, notamment en provenance des milieux pro-vie américains. Un reproche surprenant quand on connaît les sommes reçues des milieux pro-mort américains (Soros, Gates et consorts) et aussi de l’Union européenne par les organisations du lobby pro-avortement. Le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) a relaté cette curieuse séance anti-associations pro-vie où n’avaient été invités que les représentants du lobby pro-avortement et Présent en parle aussi dans ses échos éthiques de cette semaine.
Le tableau idyllique du point de vue du lobby de l’avortement a toutefois été troublé par l’intervention d’une députée espagnole. Il s’agit de la députée Margarita de la Pisa qui est membre de la Commission des droits des femmes et de l’égalité des genres (sic), et qu’il n’a donc pas été possible de réduire au silence. Margarita de la Pisa est pharmacienne et neuropsychologue de formation, membre du parti Vox, mariée et mère de huit enfants. Son intervention du 25 mars, qui s’est déroulée en espagnol, mérite d’être lue de bout en bout pour ce qu’elle dévoile sur les pratiques du Parlement européen et pour les arguments qu’elle donne en faveur du droit à la vie et de l’action des associations pro-vie. C’est pourquoi nous l’avons traduite en français pour les lecteurs du journal Présent. Voici donc la traduction de l’intervention de Margarita de la Pisa en dessous de la vidéo en espagnol :
« Un tel événement ne devrait pas avoir lieu. Il est contraire aux principes de neutralité et de pluralité qui régissent les règles du Parlement européen. Aucun des intervenants ne représente un point de vue pro-vie. Leur objectif est de stigmatiser, persécuter et attaquer ceux d’entre nous qui sont engagés dans cette cause, et nous ne nous cachons pas. Il ne répond pas non plus aux valeurs démocratiques. On nous refuse le droit à la liberté de pensée, la liberté de conscience et, bien sûr, le droit à la liberté d’expression. Le Parlement a cessé d’être le garant des droits de l’homme, avec l’interprétation totalement erronée qu’il en fait. Il a cessé de remplir sa fonction de lieu de débat. Vous avez transformé cet espace en un espace de propagande pour une vision unique et totalitaire.
Quoi qu’il en soit, je vous remercie. Merci, du fond du cœur, de nous avoir donné l’occasion de défendre la vie pour la Journée de la vie. Vous avez très bien choisi la date. Et je lève la main. Pour moi-même et au nom de millions de personnes qui prennent fièrement cette grande responsabilité. Et nous pouvons être fiers de ce que nous défendons.
Il y a toujours de la lumière et de la beauté à défendre une femme enceinte, à aider à comprendre une réalité qui, bien que toute petite, existe déjà à l’intérieur de son ventre, à défendre ce bébé, cette personne, dont nous ne savons pas encore qui elle deviendra. Ça aurait pu être n’importe lequel d’entre nous. Nous avons tous été microscopiques un jour, nous avons tous été un bébé dans le ventre de notre mère un jour. En vérité, les pro-vie défendent tout le monde, toutes les vies, y compris la vôtre.
Lire la suitePlanned Parenthood tue plus d’enfants à naître que jamais, et est le second plus grand fournisseur de «transitions» aux É.-U.
Par Jonathon Van Maren ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : AdobeStock
1er mars 2021 (LifeSiteNews) ― La semaine dernière, le Family Research Council (FRC) a publié son rapport annuel The Real Planned Parenthood : Leading the Culture of Death. Il s’agit d’un regard qui donne à réfléchir sur la plus grande entreprise d’avortement d’Amérique, qui a non seulement perpétré plus de la moitié de tous les avortements signalés aux États-Unis de 2018 à 2019, mais qui s’est également développée sur le marché en pleine expansion de l’hormonothérapie transgenre. Au cours de l’année fiscale 2019-2020, Planned Parenthood a tué 354 871 bébés.
Selon le FRC, Planned Parenthood a reçu 38 % de son financement — 618,1 millions de dollars — du gouvernement américain, la majeure partie par le biais du Medicaid. « Le revenu total de Planned Parenthood pour 2019-2020 était de 1,6 milliard de dollars, le plus élevé de son histoire », rapporte le FRC. « Planned Parenthood a fait état de 888,3 millions de dollars d’actifs nets non affectés, dans lesquels il peut puiser s’il venait à perdre le financement gouvernemental. »
Selon l’auteur du rapport, directrice du Center for Human Dignity du FRC, Mary Szoch : « Sur la base de l’augmentation annuelle du nombre d’avortements pratiqués par Planned Parenthood et de la diminution du nombre d’avortements pratiqués au niveau national, il appert que Planned Parenthood devient de plus en plus un monopole de l’avortement ». Dans des séquences filmées sous couverture par David Daleiden et ses collègues du Center for Medical Progress, des propriétaires de cliniques d’avortement indépendantes ont été filmés en train de se plaindre du fait que Planned Parenthood les poussait de plus en plus à la faillite.
Le rapport du FRC souligne également que la thérapie hormonale transgenre est maintenant disponible dans 200 centres de Planned Parenthood dans 31 États, faisant du géant de l’avortement le deuxième plus grand fournisseur de « traitements » transgenres (si on peut appeler ça ainsi) dans le pays.
Lire la suiteLa pro-avortement Kamalas Harris bientôt à la tête des États-Unis ?
Kamala Harris.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
Le fait est que la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, activiste forcenée de l’avortement, remplit des fonctions présidentielles dans les tous débuts de l’administration Biden, elle passe des appels auprès de chefs d’État étrangers pour traiter avec eux. Le fait est qu’il est inhabituel que le vice-président des États-Unis se chargeât d’une telle tâche, surtout au début d’une nouvelle administration. Une réponse toute simple, Joe Biden est de moins en moins apte à remplir ses fonctions et Kamala Harris est tout simplement en train de le remplacer dans la pratique… avant sans doute de s’y substituer en invoquant quelque chose comme le 25e Amendement. Selon LifeSiteNews :
Lire la suiteCela n’a pas pris beaucoup de temps. Elle n’est même pas seulement depuis quatre semaines dans l’administration Biden, et Kamala est déjà en train d’assumer l’une des fonctions clés du président : traiter avec les dirigeants étrangers.
Hier, la Maison-Blanche a publié un document intitulé « Lecture de l’appel de la vice-présidente Kamala Harris avec le président français Emmanuel Macron ». La « lecture » précise :
[...]
Harris s’est également entretenu récemment avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau sur le covid, le changement climatique et la diversité [...]
Il est étrange qu’un vice-président passe des appels, habituellement réservés au chef d’État, à des alliés clés des États-Unis et à d’autres personnes quelques semaines à peine après le début d’une nouvelle administration. Pouvez-vous imaginer Dick Cheney faisant de tels appels au cours des premières semaines de l’administration George Bush, ou Joe Biden lui-même réalisant des appels présidentiels pour son homologue Barack Obama au début de 2009 ?
Si cela s’était produit, les médias auraient rapidement commencé à remettre en question les capacités du président en question face à la tâche.
Dans le cas de Joe Biden, cependant, ses capacités — telles qu’elles sont — ne sont pas vraiment remises en question. Il est évident depuis le début de sa campagne présidentielle qu’il était en déclin cognitif et que, s’il était élu, il aurait besoin d’un « premier ministre » de facto pour l’aider à s’acquitter des tâches quotidiennes de sa fonction.
Avortement, euthanasie : questions à propos des nouveaux membres de l’Académie pontificale pour la vie nommés par le pape François
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Wikimedia Commons
Le pape François a nommé vendredi quatre nouveaux membres ordinaires de l’Académie pontificale pour la vie (APV), parmi lesquels au moins trois soulèvent de sérieuses questions quant à l’orientation future de cette institution créée par le pape Jean-Paul II en 1993 pour la mise en œuvre d’Evangelium vitæ et de la culture de la vie. Actifs dans les domaines de la bioéthique et de la théologie morale, de l’intelligence artificielle et de la robotique ainsi que de la santé publique et des vaccins, les quatre candidats ont été clairement choisis en tenant compte des questions contemporaines allant du contrôle des naissances et de l’idéologie du genre à la « quatrième révolution industrielle » et à la réponse à la crise COVID-19.
Sœur Margarita Bofarull i Buñuel, de la Société du Sacré-Cœur de Jésus, médecin et chirurgien, enseigne la théologie morale à la faculté de théologie de Catalogne et à l’Universidad Centroamericana José Simeón Cañas au Salvador. Elle est également présidente de l’Instituto Borja de Bioética de l’Université Ramon Llull à Barcelone, connu pour sa justification de certains avortements et de l’euthanasie.
Elle était déjà membre correspondant de l’APV, tout comme le deuxième membre ordinaire nommé vendredi, Paolo Benanti, religieux italien du Tiers Ordre Régulier des Franciscains, spécialisé en théologie morale, en bioéthique et en neurotechnologies. Il enseigne à l’Université grégorienne de Rome.
Le professeur Gualtiero « Walter » Ricciardi dirige le département des sciences de la santé de la femme et de l’enfant ainsi que de la santé publique à l’Université catholique du Sacré-Cœur, en Italie, mais il a également été un conseiller scientifique éminent du gouvernement italien au plus fort de la crise du COVID-19 au printemps 2020. De 2016 à 2020, il représentait l’Italie au sein du Comité exécutif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En avril, il a fait la une des journaux italiens à cause d’un tweet agressif contre Donald Trump, illustré par une vidéo montrant un certain nombre de personnes frappant une marionnette du président américain.
Enfin, le professeur Maria Chiara Carrozza est professeur d’ingénierie industrielle à l’Institut de bio-robotique de l’École normale de Pise, en Italie. Elle est particulièrement active dans le domaine de la robotique de réadaptation pour les amputés, des exosquelettes portables et de la « symbiose homme-machine ». Elle est également une femme politique, membre du Parti démocrate (centre-gauche, affilié au Parti socialiste européen au Parlement européen) ; elle a été ministre de l’Instruction, des Universités et de la Recherche dans le gouvernement Letta en 2013-2014.
Lire la suiteLa Pologne met aujourd’hui en vigueur le jugement interdisant les avortements eugéniques !
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le gouvernement polonais s’est enfin décidé à mettre en vigueur la décision de la Cour constitutionnelle, rendue en octobre dernier, déclarant les avortements eugéniques inconstitutionnels, donc interdits — ces derniers représentent la plupart des avortements dans le pays.
Il faut dire, pour excuser quelque peu mais non totalement la lenteur du gouvernement, que de grosses manifestations féministes pro-avortement ont succédé à l’annonce du jugement interdisant l’avortement des bébés handicapés, avant de s’étioler comme peau de chagrin. Selon LifeNews :
Le gouvernement polonais prévoit commencer à appliquer un nouveau jugement anti-discrimination qui interdit les avortements des bébés à naître handicapés.
Le gouvernement a annoncé qu’il appliquerait à partir de mercredi la décision rendue en octobre par sa Cour constitutionnelle, rapporte Reuters.
La Pologne est l’un des rares pays européens protégeant les enfants à naître contre l’avortement quasiment en toutes circonstances. Le 22 octobre, sa Cour constitutionnelle a annulé l’une des rares exceptions autorisées dans sa loi de 1993 sur l’avortement : les avortements sur les bébés à naître handicapés. Les juges ont estimé que cette exception violait la constitution car elle était discriminatoire à l’égard des êtres humains handicapés.
Cette décision pourrait sauver la vie de milliers de bébés. Les autorités sanitaires polonaises ont signalé 1 100 avortements en 2019. Le pays autorise toujours les avortements en cas de viol, d’inceste ou de menaces à la vie de la mère.
Le député pro-vie Derek Sloan en voie d’expulsion du Parti conservateur sous un prétexte futile
Le député pro-vie Derek Sloan.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : @DerekSloanCPC/Twitter
Le député ontarien du Parti conservateur du Canada (PCC), le pro-vie Derek Sloan, a été mis sur la voie de sortie par le nouveau chef, le pro-avortement Erin O’Toole, sous le prétexte futile que le député avait reçu lors de sa campagne pour la course à la chefferie de l’année dernière un don de 131 $ de la part d’un certain Paul Fromm, qui serait un néonazi notoire. Erin O’Toole prête certains gestes et sentiments à Derek Sloan, selon ce qu’on lit sur TVA Nouvelles :
« L’acceptation par Derek Sloan du don d’un suprémaciste blanc bien connu est bien pire qu’une grossière erreur de jugement ou qu’un manque de diligence raisonnable », a-t-il expliqué par communiqué en fin d’après-midi lundi.
Derek Sloan, et c’est compréhensible, n’avait pas eu vent de ce donateur. Il affirmait sur Twitter, selon TVA Nouvelles :
« Ma campagne a levé bien plus de 1,3 M$ et a reçu plus de 13 000 dons séparés. Chaque jour, nous avons reçu plus de centaines de dons différents, et mon équipe, qui était dirigée dans de nombreux cas par des bénévoles, traitait des chèques, entre autres choses. À aucun moment je n’ai eu connaissance de ce don » [...]
C’est un journal américain de gauche, le Press Progress, qui a déniché le fait que le certain Paul Fromm, néonazi « notoire » selon plusieurs organisations (gauchistes ?), avait donné 131 $ au Parti conservateur l’été dernier. Après enquête, le parti a déterminé que le don provenait de la campagne de financement de M. Sloan.
Cependant, comment voulez-vous que ce dernier ait forcément eu connaissance d’un don parmi 13 000 autres qu’il ne traitait pas lui-même, et des idées politiques du donateur ? Et combien même ce serait…
Lire la suiteL’Ohio interdit la prescription des pilules abortives à distance
Par LifeSiteNews ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : prostooleh/Freepik
Le samedi 9 janvier, le gouverneur d’Ohio, Mike DeWine, a signé le projet de loi 260 du Sénat qui interdit aux médecins d’Ohio de prescrire par le biais de la télémédecine des produits induisant l’avortement.
« Les produits induisant l’avortement tuent des êtres humains innocents et à naître, et sont très dangereux pour les mères », déclarait Mark Harrington, président du groupe pro-vie Created Equal en Ohio. « Ces produits ont entraîné la mort de centaines de milliers d’êtres humains, dont deux douzaines de mères. Permettre aux avorteurs de prescrire ces produits mortels par le biais de la télécommunication, au lieu de voir les patientes en personne, ne fera qu’augmenter les complications »*.
Selon la FDA, les 22 femmes sont mortes de toute une série de complications induites par les produits abortifs pour un total de 2 740 cas de complications signalées, associées aux produits abortifs. L’utilisation de la télémédecine va probablement favoriser la vente non supervisée et dangereuse de produits abortifs. Les partisans de l’avortement font volontiers la promotion de pharmacies en ligne non réglementées qui vendent et expédient des produits abortifs dangereux à des femmes du monde entier, même dans des pays où l’avortement est illégal. La majorité de ces sites internet ne sont pas supervisés par des médecins. Le seul site internet géré par des médecins dont le groupe pro-avortement « Plan C » fait la promotion est en violation directe de l’autorité de la FDA.
Les dangers de commander un avortement en ligne ont déjà conduit à des cas choquants dans l’Ohio. Kalina Gillum, 21 ans, et Braden Mull, 25 ans, ont comparu devant le tribunal du comté de Licking, accusés d’avoir commandé en ligne des médicaments pour que Kalina se fît avorter de leur bébé de 28 semaines, laissé dans un sac poubelle.
*Remarquez bien que ce qui est le plus immoral dans l’avortement n’est pas qu’il soit dangereux, mais qu’il tue un innocent. ― A. H.
Le « soldat » de l'avortement dans l'éventuel gouvernement Biden
Ron Klain.
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) ― Photo (côtés flous rajoutés) : Senator Chris Coons/Flickr/Wikimedia Commons
Les espoirs que le démocrate Joe Biden soit un président modéré des États-Unis ont été réduits à néant une fois de plus avec l’annonce de la nomination de Ron Klain, comme futur chef de cabinet de la Maison-Blanche, si l’élection présidentielle devait finalement être certifiée en faveur de Joe Biden. Ni plus ni moins le bras droit du nouveau président !
Depuis plusieurs années, Ron Klain accumule les postes de confiance dans la sphère démocrate : chef de cabinet de deux vice-présidents américains : Al Gore (1995–1999) et Joe Biden (2009–2011), coordinateur de la réponse à Ebola à la Maison-Blanche sous l’administration Obama et enfin conseiller principal de la campagne Biden.
À plusieurs reprises, sur son compte Twitter, Ron Klain a exprimé très clairement son point de vue en faveur de l’avortement, se nommant lui-même le « soldat » de l’avortement.
Le Sénat restant probablement sous contrôle républicain (sous réserve du résultat des élections de Géorgie en janvier), le gouvernement Biden serait empêché de signer une loi pro-avortement.
Mais il aurait cependant encore la possibilité de mettre en œuvre d’autres aspects de son programme, tel que le rétablissement de l’aide étrangère aux groupes d’avortement, permettre aux agences fédérales de se montrer plus fermes sur les questions de l’avortement et de la contraception, et ordonner au ministère de la Justice de « faire tout ce qui est en son pouvoir » pour bloquer les lois pro-vie des États.
En tant que chef de cabinet, Ron Klain serait en mesure de s’assurer que l’administration Biden priorise tous ces éléments…
De très mauvaises perspectives pour la défense des bébés à naître sont donc à craindre, la mobilisation pro-vie est plus que jamais nécessaire !
Le site de l’Assemblée des évêques catholique du Québec fait l’éloge d’un site pro-avortement…
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Décembre 1973. Jérôme Lejeune, découvreur du gène de la trisomie 21 et généticien de réputation mondiale, reçoit un appel des sœurs de l’hôpital Notre-Dame du Bon-Secours. Les sœurs sont bouleversées. Elles ont découvert que des avortements sont pratiqués dans leur hôpital. La supérieure de la communauté demande au scientifique d’intervenir. Jérôme Lejeune demande un rendez-vous au cardinal Marty, puisque l’hôpital a une dénomination catholique. C’est l’auxiliaire de l’archevêque parisien qui le recevra. Le généticien expose alors la situation et reçoit cette réponse : « Laissez faire, la loi va bientôt être votée. » On parle bien sûr de la loi Veil. Devant l’expression du visage du scientifique, l’évêque auxiliaire reprend : « Vous êtes aussi intolérant que Louis Veuillot, aussi implacable que Bergson, et aussi coriace que Mauria. » Et, lui assénant le coup de grâce : « Je vous dis, devant Dieu, que vous êtes un mauvais chrétien. » Lejeune ne répondra pas un mot. « On m’a toujours dit qu’il fallait respecter les évêques », dira-t-il à sa femme (DUGAST, Aude. Jérôme Lejeune, la liberté du savant, Éditions Artège, Paris, 2019, p. 235).
Montréal, 2002 : Un groupe de jeunes se postent plusieurs jours par semaine devant la clinique d’avortement « L’alternative » située sur la rue St-Hubert à Montréal. Ils ont préparé un dépliant avec des ressources mentionnées pour les femmes en difficultés avec enfants, des groupes qui ont accepté d’y figurer. Parmi ces ressources, l’une est l’œuvre des sœurs de la Miséricorde fondée par Rosalie Cadron Jetté. Elles ont une maison pour accueillir les filles-mères qui veulent poursuivre leurs études. Les jeunes du groupe Jeunesse-Vie ont pensé que les femmes enceintes en difficultés y trouveraient donc un soutien, des ressources pour le temps de la grossesse et après, bien sûr. Ainsi, au fil des semaines, les jeunes proposent parmi les maisons de soutien, celle des sœurs de la Miséricorde qui est située tout près, sur le Plateau Mont-Royal. Le fondateur de ce groupe de jeunes nommé « Jeunesse-Vie » rend bientôt visite à la sœur supérieure de la maison pour prendre des nouvelles. Lui aussi, il demeurera silencieux, brisé, devant la réponse de la directrice de la maison, pourtant religieuse… « Nous avons reçu trois jeunes filles cette semaine qui sont venues demander de l’aide et nous les avons retournées. Nos employées laïques les ont accompagnées pour qu’elles aillent se faire avorter. » L’évêque auxiliaire de Montréal, choqué par l’histoire que lui racontera le fondateur de Jeunesse-Vie, montrera une figure de dégoût devant cet abandon de jeunes mères appelant à l’aide et de la collaboration à tuer leurs enfants. Mais rien ne sera fait.
Lire la suiteUn député canadien diffuse un beau message sur la famille, les pro-avortement se confondent de rage
L'affiche créée par le député Garnett Genuis, novembre 2020.
Par Jonathon Van Maren ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Garnett Genuis/Twitter
11 novembre 2020 (LifeSiteNews) — Dans l’étrange monde où les progressistes vivent, il y a beaucoup d’enfants non désirés, mais pas d’avortements non désirés. L’avortement, selon eux, est un bien intrinsèque qui doit être célébré par tous. Cela est particulièrement vrai pour les libéraux du Canada, qui ne cessent d’évoquer l’avortement tout en refusant de condamner le fœticide, même lorsqu’il vise l’élimination des petites filles. Lors des dernières élections, Justin Trudeau a même tenté de faire entrer l’avortement dans le cycle de l’actualité en annonçant que s’il était auparavant personnellement opposé à l’avortement mais politiquement favorable à celui-ci, il le soutenait désormais à la fois personnellement et politiquement. Quel que soit son niveau de soutien, il s’avère que les bébés avortés restent morts.
Nous avons récemment eu droit à un autre exemple de l’enthousiasme des libéraux pour l’avortement. Une organisation appelée One Child One Planet avait lancé une campagne publicitaire à Vancouver, se présentant sous la forme d’un panneau d’affichage comportant la photo d’un enfant noir et le slogan « Le cadeau le plus affectueux que vous puissiez offrir à votre premier enfant est de ne pas en avoir un autre ». Le député Garnett Genuis riposta à cette campagne dans un éditorial dans The Post Millennial, en qualifiant la publicité de raciste. Il lança alors une campagne publicitaire de son cru dans les transports en commun de Vancouver. Les publicités présentent une photo de trois enfants souriants et une citation de Mère Teresa : « Comment pourrait-il y avoir trop d’enfants ? C’est comme dire qu’il y a trop de fleurs ».
Lire la suiteCertaines personnes ont affiché une annonce raciste à Vancouver, disant à tout le monde de n’avoir qu’un seul enfant ou pas d’enfant du tout. J’y ai répondu avec une annonce dépeignant mes enfants, disant essentiellement que les enfants sont merveilleux. Hedy Fry s’est plainte de la deuxième annonce, mais pas de la première.
– Garnett Genuis (@GarnettGenuis) 3 novembre 2020