Développement et Paix, inspecté par la CECC, ne financera plus d’organismes promouvant l’avortement dans les pays pauvres
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo : AnyRgb
Développement et Paix finançait avec l’argent des fidèles des groupes faisant la promotion de l’avortement, et de la cause première de l’avortement, la mentalité contraceptive. Combien d’enfants ont été tués, combien de législations de protection de l’enfant à naître sont tombées avec la collaboration involontaire et scandaleusement tenue dans l’ignorance des donateurs ? Il n’est pas possible de le savoir. Mais que l’argent recueilli dans l’Église au Canada fut utilisé pour soutenir ces crimes ne fait aucun doute.
Écoutant la voix des gens émus et bouleversés par ce scandale, partout au Canada, les évêques canadiens ont mené une enquête de plusieurs années qui vient de se terminer avec une déclaration commune de la Conférence des évêques catholiques du Canada et Développement et Paix. Plus d’une soixantaine d’organismes recevant le soutien de Développement et Paix furent examinés. De ce nombre, les deux tiers verront cesser toute aide, cessant ainsi la collaboration des Canadiens à leurs projets indéfendables.
Bien sûr, tout ce qui compte comme infiltrés dans l’Église pour profiter de l’argent des fidèles et des communautés religieuses leur faisant confiance s’indigne. Les amoureux de Che Guevarra, de Québec Solidaire, dont le Christ selon eux serait un disciple fulminent, grincent des dents, crient à l’injustice de ne pas avoir été consultés, réclament une indépendance complète de l’organisme pour qu’il puisse continuer de plumer les fidèles dans l’Église sans qu’ils n’aient aucun droit de regard sur l’organisme.
Mais Développement et Paix a été fondé par l’Église catholique au Canada, pour défendre la justice et les droits des plus pauvres. Il était temps que l’organisme soit rappelé à l’ordre. Partageant l’indignation normale chez toute personne de bonne volonté devant le vol des fidèles pour des politiques indéfendables, les évêques canadiens se sont assurés que cela ne se reproduirait plus. Grâce à des mesures de saine gestion, les évêques participeront aux choix des organismes et permettront ainsi que tous les pauvres soient secourus, vraiment secourus.
Lire la suiteAvortement, euthanasie : questions à propos des nouveaux membres de l’Académie pontificale pour la vie nommés par le pape François
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Wikimedia Commons
Le pape François a nommé vendredi quatre nouveaux membres ordinaires de l’Académie pontificale pour la vie (APV), parmi lesquels au moins trois soulèvent de sérieuses questions quant à l’orientation future de cette institution créée par le pape Jean-Paul II en 1993 pour la mise en œuvre d’Evangelium vitæ et de la culture de la vie. Actifs dans les domaines de la bioéthique et de la théologie morale, de l’intelligence artificielle et de la robotique ainsi que de la santé publique et des vaccins, les quatre candidats ont été clairement choisis en tenant compte des questions contemporaines allant du contrôle des naissances et de l’idéologie du genre à la « quatrième révolution industrielle » et à la réponse à la crise COVID-19.
Sœur Margarita Bofarull i Buñuel, de la Société du Sacré-Cœur de Jésus, médecin et chirurgien, enseigne la théologie morale à la faculté de théologie de Catalogne et à l’Universidad Centroamericana José Simeón Cañas au Salvador. Elle est également présidente de l’Instituto Borja de Bioética de l’Université Ramon Llull à Barcelone, connu pour sa justification de certains avortements et de l’euthanasie.
Elle était déjà membre correspondant de l’APV, tout comme le deuxième membre ordinaire nommé vendredi, Paolo Benanti, religieux italien du Tiers Ordre Régulier des Franciscains, spécialisé en théologie morale, en bioéthique et en neurotechnologies. Il enseigne à l’Université grégorienne de Rome.
Le professeur Gualtiero « Walter » Ricciardi dirige le département des sciences de la santé de la femme et de l’enfant ainsi que de la santé publique à l’Université catholique du Sacré-Cœur, en Italie, mais il a également été un conseiller scientifique éminent du gouvernement italien au plus fort de la crise du COVID-19 au printemps 2020. De 2016 à 2020, il représentait l’Italie au sein du Comité exécutif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En avril, il a fait la une des journaux italiens à cause d’un tweet agressif contre Donald Trump, illustré par une vidéo montrant un certain nombre de personnes frappant une marionnette du président américain.
Enfin, le professeur Maria Chiara Carrozza est professeur d’ingénierie industrielle à l’Institut de bio-robotique de l’École normale de Pise, en Italie. Elle est particulièrement active dans le domaine de la robotique de réadaptation pour les amputés, des exosquelettes portables et de la « symbiose homme-machine ». Elle est également une femme politique, membre du Parti démocrate (centre-gauche, affilié au Parti socialiste européen au Parlement européen) ; elle a été ministre de l’Instruction, des Universités et de la Recherche dans le gouvernement Letta en 2013-2014.
Lire la suiteMgr Gomez, président de l’USCCB critique Biden au sujet de l’avortement, Mgr Cupich le blâme en retour
Mgr José Horacio Gómez Velasquez, archevêque de Los Angeles et président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Mgr José H. Gómez, archevêque de Los Angeles et président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (dont l’acronyme en anglais est USCCB) a publié le 20 janvier, jour de l’investiture présidentielle du fraudeur électoral Joe Biden, une déclaration au nom de l’USCCB critiquant légèrement le nouveau président des États-Unis sur la question de l’avortement, notamment ― rien à voir avec un anathème en tout cas.
Cependant, c’était assez, d’égratigner ― que dis-je ! ― d’effleurer les positions pro-avortement du président Bidon (pardon, Biden) pour que le cardinal Blase Cupich, archevêque de Chicago étiquetât la déclaration d’« inconsidérée » sur Twitter. Catholic News Agency (CNA) rapporte :
Mercredi, le cardinal Cupich déclarait : « la Conférence des évêques catholiques des États-Unis a publié une déclaration inconsidérée le jour de l’investiture du président Biden. Outre le fait qu’il n’y a visiblement aucun précédent en la matière, cette déclaration, critique à l’égard du président Biden, a surpris de nombreux évêques, qui l’ont reçue quelques heures à peine avant sa publication ».
« La déclaration a été élaborée sans l’implication du Comité administratif, une consultation collégiale qui est une procédure normale pour les déclarations qui bénéficient de l’approbation réfléchie des évêques américains », continuait-il.
« Les défaillances institutionnelles internes que cela implique doivent être traitées, et je suis impatient de contribuer à tous les efforts allant en ce sens, afin que, inspirés par l’Évangile, nous puissions construire l’unité de l’Église et, ensemble, entreprendre le travail de guérison de notre nation en ce moment de crise », affirmait le cardinal.
C’est surtout avec une critique de forme que Mgr Cupich attaque la déclaration du président de l’USCCB, et non de fond. Qu’importe qu’il y ait un précédent ou non à ce genre de déclaration ? Si « de nombreux évêques » ont été « surpris » par ladite déclaration, cela n’empêche pas que beaucoup d’évêques américains ont soutenu la déclaration de l’USCCB, rapporte CNA. Par ailleurs, trois évêques ont affirmé à CNA que Mgr Cupich avait passé une grande partie de la journée de mercredi à rallier les évêques américains pour produire une déclaration différente, soutien qu’il n’a visiblement pas obtenu. Il a donc publié de son côté une déclaration ne critiquant pas Biden, sur son propre site, selon CNA.
Lire la suiteL’Anti-Église est là ― les fidèles catholiques ne doivent pas avoir peur
Le P. Linus F. Clovis, prêtre de l’archidiocèse de Castries, Sainte Lucia dans les Antilles.
Par le Père Linus F. Clovis (LifeSiteNews) ― Traduit par inquisition.ca ― Photo : Steve Jalsevac/LifeSiteNews
Le pape François ayant annoncé vouloir remettre de l’avant son exhortation apostolique Amoris Lætitia en cette année 2021, par conséquent tout ce qu’elle contient d'erroné, nous publions le présent texte du P. Linus Clovi, lu lors d’une conférence donnée au Rome Life Forum en 2017, qui, entre autres, soulignent les graves erreurs que promeut Amoris Lætitia et ses dangers pour l’Église, ainsi que pour la cause de l’enfant à naître. C’est aussi un document très pertinent au sujet de la crise actuelle que subit l’Église. ― A. H.
Note du traducteur : Le Père Clovis a donné cette conférence au Forum de la Vie de Rome, le 18 mai 2017. J’ai copié et traduit la version sur LifeSiteNews.
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Les premiers mots du Pape saint Jean-Paul II, apparaissant sur le balcon de la basilique Saint-Pierre, le jour de son élection le 16 octobre 1978, furent « n’ayez pas peur ». Maintenant, trente-neuf ans plus tard, à la lumière des événements qui ont pris le contrôle du catholicisme contemporain, ses premiers mots semblent être non seulement prophétiques, mais bien plus : un appel aux armes en préparation pour la bataille [1 Co 14:8].
Chaque fois que le pendule de l’histoire humaine et du salut passe à travers une période de ténèbres et de turbulences envahissantes, Dieu inspire souvent des prophètes pour parler, afin que la lumière puisse resplendir pour dissiper les ténèbres, et que la tourmente puisse être atténuée par l’espoir. Ces prophètes en ont appelé à plus de confiance en la sollicitude active et affectueuse de Dieu pour son peuple [Jn 3 h 16]. Ainsi, par exemple, avec des supplications pour avoir confiance en la providence aimante de Dieu, Isaïe [Is 7:10-14] a supplié le roi Achaz de demander à Dieu un signe avant d’agir, et Jérémie [Jr 38-40] a prévenu que Dieu sauverait Jérusalem de la destruction totale seulement si la ville se rendait aux Babyloniens. L’Église elle-même n’a pas été privée des bénédictions de la grâce prophétique, comme le prouve grandement Dieu en suscitant des saints tels que Bernard de Clairvaux, François d’Assise, Catherine de Sienne, Marguerite-Marie Alacoque et, plus récemment, en envoyant Sa Sainte Mère à Lourdes, à La Salette et à Fatima.
Il y a un siècle, Dieu a envoyé la Reine des Prophètes à la Cova da Iria à Fatima, au Portugal, avec un double message pour notre monde contemporain. Tout d’abord, elle a prévenu que le monde était déjà confronté à un péril beaucoup plus destructeur que celui auquel Jérusalem avait dû faire face et, deuxièmement, elle a présenté une solution céleste, plus sage et plus prudente que celle offerte à Achaz, qui avait refusé de demander à Dieu un signe « aussi profond que le Shéol ou aussi élevé que le ciel » [Is 7:11]. Cependant la Vierge, par sollicitude maternelle, a établi la gravité et la véracité de son double message avec une vision et un signe. Le 13 juillet 1917, « aussi profond que le Shéol » a été illustré par une vision perturbante de l’Enfer. Quatre mois plus tard, le 13 octobre, « aussi élevé que le ciel » a été confirmé avec un signe, le miracle étonnant de la « danse du soleil » qui a été observé par plus de soixante-dix mille personnes.
Lire la suiteLe « soldat » de l'avortement dans l'éventuel gouvernement Biden
Ron Klain.
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) ― Photo (côtés flous rajoutés) : Senator Chris Coons/Flickr/Wikimedia Commons
Les espoirs que le démocrate Joe Biden soit un président modéré des États-Unis ont été réduits à néant une fois de plus avec l’annonce de la nomination de Ron Klain, comme futur chef de cabinet de la Maison-Blanche, si l’élection présidentielle devait finalement être certifiée en faveur de Joe Biden. Ni plus ni moins le bras droit du nouveau président !
Depuis plusieurs années, Ron Klain accumule les postes de confiance dans la sphère démocrate : chef de cabinet de deux vice-présidents américains : Al Gore (1995–1999) et Joe Biden (2009–2011), coordinateur de la réponse à Ebola à la Maison-Blanche sous l’administration Obama et enfin conseiller principal de la campagne Biden.
À plusieurs reprises, sur son compte Twitter, Ron Klain a exprimé très clairement son point de vue en faveur de l’avortement, se nommant lui-même le « soldat » de l’avortement.
Le Sénat restant probablement sous contrôle républicain (sous réserve du résultat des élections de Géorgie en janvier), le gouvernement Biden serait empêché de signer une loi pro-avortement.
Mais il aurait cependant encore la possibilité de mettre en œuvre d’autres aspects de son programme, tel que le rétablissement de l’aide étrangère aux groupes d’avortement, permettre aux agences fédérales de se montrer plus fermes sur les questions de l’avortement et de la contraception, et ordonner au ministère de la Justice de « faire tout ce qui est en son pouvoir » pour bloquer les lois pro-vie des États.
En tant que chef de cabinet, Ron Klain serait en mesure de s’assurer que l’administration Biden priorise tous ces éléments…
De très mauvaises perspectives pour la défense des bébés à naître sont donc à craindre, la mobilisation pro-vie est plus que jamais nécessaire !
Une gynécologue : la souffrance engendrée par l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : wirestock/Freepik
Contrairement à ce que racontent les organismes en avortement, et les médias à leur suite, l’avortement est réellement source de souffrances psychologiques pour la femme. Le Dr Frédérique Mardon-Lerolle, gynécologue-obstétricienne de son état, répond aux questions de Padreblog dans le cadre d’une entrevue sur le film Unplanned, dont la version française était sortie en séances sur internet en octobre :
Padreblog : Pourquoi est-il si difficile pour des femmes de se confier à quelqu’un avant ou après un avortement ?
Dr F. M.-L. : On leur dit « ce n’est rien » ou bien « tu as le choix ». Comment peuvent-elles être libres de leur choix ? Et si c’est leur choix, de quoi se plaignent-elles ? N’est-ce pas « un droit » acquis de haute lutte ? Elles retournent alors souvent cette culpabilité contre elles, une culpabilité pourtant partagée entre le conjoint, l’entourage et le corps médical. Elles ont peur du jugement aussi. D’un côté, cela, cet acte soi-disant anodin et banal, et puis la réalité de ce qui se passe vraiment, entretenue par la prodigieuse mémoire du corps et par la richesse de la psychologie. Moi-même, lors d’une consultation, je devine qu’il s’est passé quelque chose et ce n’est pas une simple intuition féminine, croyez-moi ! Par exemple, une femme qui a subi un avortement a plus de difficultés à se laisser examiner. Figurez-vous qu’en Ehpad, l’une des plus fréquentes souffrances évoquées est la non-venue au monde de ces enfants avortés parfois quarante ans auparavant.
Plus loin, répondant à une autre question, elle affirme que l’avortement et la pilule ne profitent pas à la femme, mais à l’homme hédoniste :
Lire la suiteOn a dit que la pilule et l’avortement avaient libéré les femmes, c’est profondément faux. Ils ont surtout libéré les hommes, afin qu’ils puissent fuir leurs responsabilités.
Les États-Unis, le Brésil et 30 autres pays signent une déclaration contre l’imposition de l’avortement à l’international
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Freepik
Aujourd’hui, de hauts représentants des États-Unis, du Brésil, de la Pologne, de la Hongrie, de la Biélorussie et 27 autres pays ont signé un document déclarant un engagement à « réaffirmer qu’il n’existe pas de droit international à l’avortement, ni d’obligation de la part des États de financer ou de faciliter l’avortement », entre autres.
Signée par 32 pays, selon le site du Department of Health and Human Services (HHS) :
Le jeudi 22 octobre, le secrétaire d’État Michael R. Pompeo et le secrétaire du HHS Alex Azar ont participé à la signature virtuelle de la Déclaration du Consensus de Genève […] Le document a été coparrainé par les États-Unis, le Brésil, l’Égypte, la Hongrie, l’Indonésie et l’Ouganda, et signé par 32 pays au total, représentant plus de 1,6 milliard de personnes.
Le secrétaire d’État Azar a déclaré lors de l’événement : « La déclaration est bien plus qu’une déclaration de convictions — c’est un outil essentiel et utile pour défendre ces principes dans tous les organes des Nations unies et dans chaque cadre multilatéral, utilisant un langage préalablement accepté par les États membres de ces organes ».
Bien sûr, cette Déclaration de consensus de Genève n’est pas parfaite, et même contient de gros défauts. Par exemple, si elle reconnaît le droit aux pays de légiférer contre l’avortement, elle le leur reconnaît également pour. Le document déclare, selon le HHS :
Lire la suite3. Réaffirmons l’importance fondamentale « de la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine », le fait que « le droit à la vie est inhérent à la personne humaine » et l’engagement « [de permettre] aux femmes de mener à bien grossesse et accouchement et [de donner] aux couples toutes les chances d’avoir un enfant en bonne santé » ;
4. Soulignons que « l’avortement ne devrait, en aucun cas, être promu comme méthode de planification familiale » et que « toute mesure ou toute modification relatives à l’avortement au sein du système de santé ne peuvent être arrêtées qu’à l’échelon national ou local conformément aux procédures législatives nationales » ; Réaffirmons que « l’enfant… a besoin de protection spéciale et de soins spéciaux… avant comme après la naissance » et que « des mesures spéciales de protection et d’assistance doivent être prises en faveur de tous les enfants », sur la base du principe de l’intérêt supérieur de l’enfant ;
5. Réaffirmons que « la famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’État », que « la maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales », que « les femmes jouent un rôle critique dans la famille » et qu’il faut souligner « toute l’importance de la contribution que les femmes apportent au bien-être de la famille et au développement de la société » ;
Mettre des masques pour s’embrasser… les conseils du Dr Tam pour les relations sexuelles avec un étranger
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Le Dr Theresa Tam, administratrice de la santé publique du Canada, embarque à son tour dans la promotion de l’immoralité. Il faut, paraît-il, réduire les « risques » que les gens se passent covid-19 dans le cadre de relations sexuelles, et notamment extraconjugales, mais il serait bien sûr hors de question d’en interdire la pratique avec des étrangers (il faut empêcher la propagation du virus à tout prix, non ?), car il s’agit de l’imprescriptible « santé sexuelle » n’est-ce pas (comme si l’abstinence pouvait faire un tort quelconque…). La Presse rapporte :
La masturbation est l’activité sexuelle la moins risquée en temps de pandémie. Et si cela ne suffit plus, évitez les baisers ou faites en sorte que vos visages ne se touchent pas.
Voilà quelques-unes des recommandations publiées mercredi par les autorités canadiennes de santé publique sur les façons de veiller à sa santé sexuelle tout en limitant le risque d’infection et de propagation du coronavirus.
« Les activités sexuelles les moins risquées pendant que sévit la COVID-19 sont celles où vous êtes seul », rappelle la Dre Theresa Tam […]
La masturbation… cela ne fait-il pas non plus la promotion de la pornographie, puisqu’il s’agit de pratique solitaire ?... Le Dr Tam met en garde doctement, selon La Presse :
Il est également recommandé de limiter la consommation d’alcool et de toutes autres substances qui pourraient altérer le jugement des partenaires afin que ceux-ci puissent « prendre de sages décisions ».
Au moment de passer à l’acte, « évitez de vous donner des baisers et faites en sorte que vos visages ne se touchent pas ou ne soient pas près l’un de l’autre ». Pour faciliter la tâche, les partenaires pourraient envisager de porter un masque couvrant le nez et la bouche.
La tempérance, ou modération, est certes une vertu à maintenir en tout temps en ce qui concerne l’alcool, mais pensez-vous vraiment que les gens vont penser aux détails (comme le port du masque) énoncés par le Dr Tam dans le feu de la passion ? Pas de baisés ou le masque ? Allons donc !
Pour finir, le Dr Tam recommande évidemment le port du condom pour éviter les maladies sexuellement transmissibles. Voilà un vieux sapin que l’on tente encore de nous passer, car le condom n’est pas redoutablement efficace pour empêcher la transmission des maladies vénériennes. C’est une chose, comme l’avortement et maintenant le masque, que les disciples d’Esculape ayant une fonction dans le gouvernement veulent nous faire avaler. Ce n’est pas d’hier que les autorités sanitaires mentent ou se trompent en matière de santé, surtout quand il s’agit d’un enjeu politique. Franchement, à croire que le préservatif est sécuritaire, les gens s’adonnent tout simplement à plus de relations, donc augmentent davantage les risques, alors qu’il serait bien plus simple d’éviter la cause des maux, ou le libertinage, et de s’en tenir au simple mariage.
Hystérie médiatique (chez ces mêmes qui sont pour le masque) en faveur de l’immodestie
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Freepik
Le soutien officiel du ministre de l’Intérieur, Gerald Darmanin, aux trois femmes à qui des gendarmes avaient poliment demandé de se rhabiller à Sainte-Marie-la-Mer près de Perpignan le 20 août, alors qu’elles bronzaient seins nus sur la plage, est significatif des temps que nous vivons. La liberté est descendue d’un cran de plus d’une façon : le masque est obligatoire mais se dorer « topless » au soleil est un droit, tandis que sur le plan moral, la liberté a cédé le pas au libertinage. Et ce n’est pas un hasard si cette histoire fait gloser la presse nationale et internationale au moment où la contraception est devenue totalement gratuite en France… pour les adolescentes de quatorze ans et moins. A propos de l’incident, Darmanin tweetait mardi : « C’est sans fondement qu’il a été reproché à deux femmes leur tenue sur la plage. La liberté est un bien précieux. Et il est normal que l’administration reconnaisse ses erreurs. »
Il a osé écrire cela au moment où de plus en plus de localités en France rendent le port du masque obligatoire en raison de la crise du COVID-19, alors même qu’à l’aune de la population et des chiffres des mois de mars et avril les réanimations et les décès restent très faibles. Dès ce vendredi il faudra le porter dans tout Paris, ainsi que dans les écoles et les universités lors de leur réouverture en septembre — même en vélo ou en faisant du sport, ce qui va encore davantage contre le bon sens.
Au moins les choses sont-elles claires : ordonner aux citoyens de se couvrir le visage en dépit des nombreuses questions sur l’efficacité d’un masque par rapport une épidémie qui cause aujourd’hui très peu de décès par rapport à une population de 68 millions d’habitants peut être obligatoire, et ne constitue pas une atteinte à la « liberté, ce bien précieux », mais demander aux femmes de s’abstenir de prendre des bains de soleil seins nus est une mesure tyrannique.
La liberté pour une femme d’être à moitié nue sur la plage s’avère être ainsi une affaire d’importance nationale. Et il y a des méchants que toute la presse dénonce : cette famille qui à Sainte-Marie-la-Mer, s’est plainte de voir une sexagénaire topless à côté d’elle sur la plage. Les enfants en étaient « choqués »… Est-ce un crime ?
Pire ! C’est de la « pudibonderie », selon les journaux et la majorité des commentateurs sur les réseaux sociaux. Cette famille aurait les idées mal tournées. A croire que personne n’a jamais entendu un homme commenter grassement l’anatomie des femmes… D’ailleurs, le bronzage seins nus était une revendication féministe dans les années 1960, alors qu’aujourd’hui, il séduit de moins en moins les femmes de moins de 50 ans, notamment par lassitude des remarques de ces messieurs. Mais la France se veut libertine. Sur la plage, et à Sainte-Marie-la-Mer en particulier, la pratique n’est pas considérée comme de « l’exhibitionnisme sexuel », comme c’est le cas partout ailleurs. Certes les municipalités peuvent l’interdire sur leur littoral, le fait étant alors passible d’une amende de 38 euros. Mais dans le principe, le bronzage seins nus est donc un droit. Aux plus gênés… d’aller se rhabiller.
Lire la suiteLa Chine recourt-elle à l’avortement et à la stérilisation forcés pour exterminer une minorité ethnique ?
Par Steven Mosher (LifeSiteNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Pikist
En tant que seul témoin occidental de la brutale politique de l’enfant unique du parti communiste chinois (PCC), j’applaudis lorsqu’elle prit fin en 2016.
Mais ce que fait le PCC maintenant pour réduire la natalité des minorités ouïghoure et kazakhe dans la partie occidentale de la Chine est sans doute pire. Bien que l’application de cette politique sociale soit identique à celle de 1979, dont les mesures comprenaient l’avortement et la stérilisation forcés, pratiques horrifiantes que je décrivis pour la première fois en 1980 (pratiques que le Tribunal de Nuremberg avait qualifiées de crimes contre l’humanité), il y a ici une différence saisissante : ces pratiques ne sont imposées qu’aux minorités ethniques, à savoir les Ouïghours turcophones de la province du Xinjiang.
Oui, vous avez bien lu. Ces dernières années, alors que les dirigeants chinois encouragent les femmes chinoises de l’ethnie majoritaire han à avoir plus d’enfants, ils ordonnent aux femmes ouïghoures d’en avoir moins. Des centaines de milliers de femmes ouïghoures ont été contraintes à avorter, à se faire stériliser, ou à porter un stérilet, afin de réduire la natalité ouïghoure. Celles qui résistent sont stérilisées de force et condamnées à des camps de concentration.
Cette nouvelle politique du parti communiste chinois est en fait un génocide, bien que d’une façon plus lente : la Chine n’extermine pas le peuple ouïghour du jour au lendemain, par exemple en l’enfermant dans des chambres à gaz. Mais, en empêchant la prochaine génération de naître, elle parviendra à la même fin : une réduction considérable de cette population ancienne, qui pourra être alors plus facilement dispersée et assimilée.
Jusqu’à récemment, nous n’avions que des comptes rendus anecdotiques de cette nouvelle campagne de régulation des naissances. Par exemple, une femme ouïghoure nommée Mihrigul Tursun témoigna en 2018 qu’elle et d’autres femmes dans un camp de concentration chinois furent chimiquement stérilisées. Une autre ancienne détenue, Rakhima Senbay, déclara s’être fait poser un stérilet contre sa volonté (Washington Post, 5 octobre 2019). Une troisième, Zumrat Dawut, dut payer une lourde amende et se faire stériliser après avoir eu un troisième enfant (Washington Post, 17 novembre 2019).
Jusqu’à présent, nous ne connaissions pas avec certitude l’étendue et l’ampleur de l’application de cette nouvelle politique menée par le gouvernement central — le chercheur Adrian Zenz vient de publier une enquête qui répond à ces questions.
Maintenant, nous savons maintenant que la campagne de régulation des naissances en cours dans le Xinjiang est encore plus coercitive que celle imposée depuis des décennies à la majorité de la population chinoise han. Les documents du gouvernement chinois obtenus par Dr Zenz indiquent que la sanction pour infraction au règlement sur la régulation des naissances est l’internement dans l’archipel des camps de concentration du Xinjiang. Aussi sévère que fût la campagne précédente, les contrevenants étaient soumis à de fortes amendes voire à la stérilisation, mais pas à de longues peines de prison. Les femmes ouïghoures le sont.
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