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Mis en demeure, le gouvernement Legault refuse de rétablir un événement qu’il juge « antiavortement »

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Tony Webster/Flickr

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Le gouvernement Legault, mis en demeure par Harvest Ministries International (HMI), refuse de lever l’interdiction faite à cet organisme de tenir un événement au Centre des congrès de Québec.

À l’origine, le ministre du Tourisme, Caroline Proulx, avait enjoint le directeur général du centre d’annuler le contrat avec HMI parce qu’elle soupçonnait l’événement d’être pro-vie et donc d’aller à l’encontre des « principes fondamentaux du Québec ». Selon les propres mots de Mme Proulx : « Parce que c’est contre les principes fondamentaux du Québec... ce type d’événement-là n’aura pas lieu chez nous ».

Mme Proulx se serait basée sur un site pro-vie dont HMI est le propriétaire, bien que le site en question ne parle pas de l’événement, pour considérer l’événement comme étant pro-vie.

La mise en demeure de HMI, représentée par Me Samuel Bachand, demande au directeur général du Centre des congrès de rétablir le contrat signé avec HMI et met en cause le ministre Proulx pour les pressions exercées sur le centre.

« Même si la thématique du Rallye était “anti-avortement” (nous le nions), votre décision de bannir ma cliente du Centre des congrès — et de toutes les propriétés similaires de la Couronne provinciale — serait abusive, discriminatoire, attentatoire aux libertés fondamentales d’expression et de religion, sans l’ombre d’une justification raisonnable », écrit Me Bachand dans la lettre, rapporte Radio-Canada.

Cette annulation représente un préjudice pour HMI à cause, entre autres, de la difficulté à trouver un emplacement de rechange en pleine haute saison : « La résiliation unilatérale du contrat causera un préjudice matériel considérable à ma cliente qui doit maintenant, en pleine haute saison, trouver un lieu de remplacement pour le Rallye, à proximité d’hôtels et de restaurants où des réservations et des dépôts ont déjà été faits. De façon préliminaire et sous toutes réserves, ma cliente estime son préjudice matériel probable à plus de quatre cent cinquante mille dollars (450 000 $). »

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Faut-il le préciser ? Mme Proulx a même défendu au Centre des congrès d’aider HMI à trouver un autre lieu pour son événement qui devait accueillir 1000 personnes par jour pendant une dizaine : « j’ai avisé le PDG (du Centre des congrès de Québec) ce matin qu’il n’y aura pas d’accompagnement de l’entreprise qui doit se relocaliser. Elle devra le faire toute seule. »

« On a été clair »

Comme précédemment indiqué, le gouvernement Legault refuse de se plier à la mise en demeure de HMI. Selon Radio-Canada :

Jeudi matin, Mme Proulx a refusé de commenter le dossier sous prétexte qu’il est « judiciarisé ».

Sa collègue ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, a indiqué, elle, que le gouvernement maintient sa décision d’interdire l’événement.

« On a été clairs, je pense, qu’on ne tergiverse pas sur cet enjeu-là. On a pris notre décision, puis on va y tenir », a-t-elle déclaré.

« On a été clair », en effet, il est tout à fait clair que le gouvernement Legault ne cédera pas d’un pouce. Ce qui n’est toujours pas clair, ce sont les fameux « principes fondamentaux du Québec » sur lesquels il s’appuie.

Reculades

Le Parti québécois et Québec solidaire, auparavant unanimement d’accord avec le gouvernement Legault sur sa décision, mettent de l’eau dans leur vin.

Le chef du PQ s’interroge maintenant sur le pouvoir que s’octroie le gouvernement pour décider arbitrairement qui peut se réunir et qui ne peut pas se réunir, déplorant que l’affaire se dirige vers les tribunaux, rapporte Radio-Canada :

« Ce débat-là se transfère du côté des tribunaux, qui risquent de faire le travail qui aurait dû être fait par le gouvernement, à savoir établir les critères d’intervention du gouvernement », a déclaré Paul St-Pierre Plamondon.

De son côté, le chef parlementaire de QS, Alexandre Leduc, affirme que son parti se pose maintenant des questions et affirme qu’il faut établir des balises, selon Radio-Canada :

« Il faut qu’il y ait des balises, il faut qu’on les détermine ensemble, de manière transpartisane, avec des experts, des éthiciens, des philosophes », a-t-il dit.

Le chef intérimaire du Parti libéral du Québec, Marc Tanguay, lui, réitère son appui à la décision du gouvernement Legault d’ainsi chasser un groupe pro-vie. Le gouvernement, selon M. Tanguay, se serait prévalu d’une « mesure d’exception ».

Il s’agit dans cette affaire pas moins que de la liberté des pro-vie québécois à s’exprimer avec la même latitude que tout autre citoyen, pour la défense de l’enfant à naître et l’établissement d’une Culture de Vie.

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