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Un médecin de Saskatoon fait face au conseil disciplinaire pour avoir tenté de convaincre une femme de ne pas avorter

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : ipopba/Adobe Stock

Un médecin de Saskatoon devra bientôt passer devant le conseil disciplinaire du Collège des médecins et chirurgiens de la Saskatchewan pour avoir tenté de convaincre une femme de ne pas avorter. Le médecin incriminé, le Dr Terrence David, avait été consulté par la femme pour une évaluation préparatoire pour un avortement.

Le Dr David aurait demandé à sa patiente lors de l’entretien de reconsidérer sa décision d’avorter : « Je pense que vous devriez reconsidérer votre décision », aurait-il dit, selon CTV News. Ou encore : « vous le regretterez et vous ne pourrez pas revenir en arrière ». Il aurait également fait cette déclaration quelque peu étrange par certains côtés, mais destinée à rappeler à la patiente l’existence de l’âme de son bébé et de la vie après la mort : « J’espère que vous avez des proches au paradis qui prendront soin de votre bébé là-haut ». Le Dr David aurait également demandé à sa patiente si elle croyait en « Notre Seigneur et Sauveur », ce à quoi elle aurait répondu non, le médecin disant alors « Eh bien, vous devez bien croire en quelque chose ».

Au fond, le Dr David fait face au conseil disciplinaire de son ordre pour avoir tenté, dans un esprit de charité chrétienne, de faire renoncer à sa patiente de poser un geste terrible et irréversible : tuer son enfant à naître.

Il n’est pas permis pour un médecin en Saskatchewan de dissuader une femme de se faire avorter pour des raisons morales ou religieuses. Il y a bien la possibilité pour le médecin de faire valoir son droit à l’objection de conscience afin de ne pas participer à l’avortement, mais il doit alors recommander la patiente à un collègue — ce qui fait en sorte qu’il participe de façon détournée à l’avortement.

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La Vigne de Rachel dans la région de Québec

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik

Un parcours de la Vigne de Rachel aura lieu dans la région de Québec du 3 au 5 mai 2024. Ce parcours de guérison est destiné aux femmes qui ont avorté et à tous ceux qui ont été impliqués dans l’avortement, ainsi qu’aux femmes qui ont eu une fausse couche ainsi que leur conjoint.

Pour en savoir plus et pour vous inscrire, contactez Lise Dufour au 418 456 0743, ou en lui écrivant au [email protected].

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Pas d’exemption à l’euthanasie pour la Maison St-Raphaël

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik

Le 1er mars 2024, le juge Piché de la Cour supérieure du Québec a rendu une décision, en attendant le jugement de fond, sur la demande de l’archidiocèse de Montréal d’accorder une exemption temporaire à la maison de soins palliatifs St-Raphaël quant à l’euthanasie, rapporte The Catholic Register.

Le juge a dit non.

Le bâtiment de la Maison St-Raphaël est une ancienne église louée par l’archidiocèse de Montréal par bail emphytéotique pour la symbolique somme d’un dollar, à la condition expresse que la maison ne commette jamais d’euthanasie.

Maintenant, avec la Loi 11 du Québec, toutes les maisons de soins palliatifs doivent « offrir » l’euthanasie. L’archidiocèse de Montréal ne peut accepter que des euthanasies soient perpétrées sur sa propriété déclarait-il dans un communiqué le 6 février 2024 annonçant sa poursuite contre le gouvernement du Québec :

La nouvelle Loi a pour conséquence que des actes que nous jugeons moralement inacceptables seront commis sur notre propriété. L’État détourne ainsi de facto l’intention des fondateurs et des donateurs ainsi que la mission de l’ancienne église, que nous mettons gracieusement à la disposition d’un organisme communautaire.

En résumé, ce que le Pourvoi demande est ni plus ni moins de permettre aux maisons de soins palliatifs, comme il est permis aux professionnels de la santé, « de refuser d’administrer l’aide médicale à mourir en raison de ses convictions personnelles et (de) refuser de participer à son administration pour le même motif. »

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Une messe pour une bonne mort face à la montée de l’euthanasie au Québec


Mort de saint Joseph par Michel Oster.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : © Ralph Hammann/Wikimedia Commons

Le Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille de l’archevêché de Montréal a annoncé une messe pour demander à Dieu la grâce d’une bonne mort par l’intercession de saint Joseph (dont la fête est le 19 mars). Mgr Lépine célébrera cette messe dans la Cathédrale Marie-Reine-du-monde le samedi 16 mars à 10 h 30 :

Œuvrant à promouvoir la vie, nous vous faisons part de la Messe pour demander la grâce d’une bonne mort.

En vue de la fête de saint Joseph, patron de la bonne mort, S.E. Mgr Christian Lépine invite les fidèles du diocèse de Montréal à une messe où l’on pourra confier à Dieu le moment de sa mort par l’intercession de saint Joseph, patron de la bonne mort.

Nous vous invitons venir prier saint Joseph avec nous pour que le moment de notre mort ainsi que celui de ceux et celles que nous aimons, soient vécus dans l’espérance comme une offrande à Dieu le Père, et que ceux et celles qui approchent de la mort soient accompagnés avec espérance et charité.

Le message du centre diocésain met en perspective cette messe prochaine sur fond de montée de l’euthanasie, qui menace bien des âmes au Québec :

Face à la montée de l’euthanasie, promue au Québec sous le nom « Aide médicale à mourir » (AMM), laissons-nous guider par notre Seigneur Dieu qui a dit : « Je suis la résurrection et la vie » (Jn 11,25). Choisissons la vie et l’espérance !

Il faut noter que l’archidiocèse n’a pu obtenir le 1er mars une exemption à l’euthanasie pour la maison de soins palliatifs St-Raphaël, dans le cadre de son procès en cours contre le gouvernement du Québec.

Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter le Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille au 514 925 4300 poste 206 ou à [email protected]. La messe sera transmise en direct en direct sur la chaîne YouTube du Diocèse.

Petite note. L’« euthanasie », qui est le fait de donner délibérément la mort à un malade, prétendument pour abréger ses souffrances, signifie « bonne mort ». On aura compris que c’est un euphémisme qui cherche à cacher le fait qu’il s’agit d’un meurtre. La véritable nature de l’acte euthanasique ayant bien été comprise, les promoteurs actuels de cette pratique ont préféré remplacer l’ancien euphémisme par un nouveau, ou « aide médicale à mourir » ! La « bonne mort » catholique est tout autre, c’est le fait de mourir en état de grâce.

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Préparer la société chrétienne de demain


Georges Buscemi, président de CQV, Lévis, école de la Sainte-Famille, 2 mars 2024.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : Paul Lauzon

Campagne Québec-Vie (CQV) a tenu un colloque à Lévis, le samedi 2 mars 2024, sur la nécessité de préparer la société chrétienne de demain.

Lors de cette conférence, qui a eu lieu à l’école Sainte-Famille, l’historien Jean-Claude Dupuis, le directeur des opérations politiques de CQV Arpad Nagy et le président de CQV Georges Buscemi ont respectivement abordé les questions de l’économie, des politiques et des actions menant à une société pro-vie et chrétienne.

En introduction, Georges Buscemi explique ce qu’est la société chrétienne ou chrétienté : une société où l’autorité de l’Église en matière de foi et de morale est reconnue par les autorités civiles, ainsi que toute organisation, et où les principes établis par la première sont mis en pratique par les secondes.

Jean-Claude Dupuis souligne la difficulté à vivre en chrétien dans notre société actuelle, notamment à cause de la situation économique. Comme remède, il présente la pensée de François-Albert Angers, économiste québécois du 20e siècle. François-Albert Angers, économiste nationaliste reconnu à son époque, rejetait aussi bien le capitalisme que le socialisme, prônant à la place la doctrine sociale de l’Église, résumée dans l’encyclique Rerum Novarum de Léon XIII. François-Albert Angers recommandait le coopératisme, le corporatisme, la subsidiarité (c’est-à-dire que ce qui peut être fait localement devrait être fait localement) et la nationalisation des moyens de productions (non pas l’étatisation des ressources, mais leur contrôle par les Canadiens français).


L’historien Jean-Claude Dupuis, 2 mars 2024.

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L'entrée en vigueur de l'euthanasie pour personnes uniquement atteintes de maladie mentale reportée à 2027


Le Dr Paul Saba s'exprimant lors du rassemblement contre l'euthanasie, le 27 février 2024, sur la Colline du Parlement.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : CampaignLifeTV/YouTube

L’entrée en vigueur de l’euthanasie aux personnes uniquement atteintes de maladie mentale a été reportée jusqu’en 2027. Le projet de loi C-62, introduisant ce report, a été présenté à la Chambre des communes le 1er février 2024 par le gouvernement du Canada et a rapidement suivi les étapes parlementaires pour être adopté par le Sénat le 29 février et recevoir la sanction royale le même jour.

Ce report est un grand soulagement pour de nombreuses personnes, en effet, l’entrée en vigueur de cette extension devait avoir lieu le 17 mars 2024.

Ce report cependant n’est pas suffisant, il est même scandaleux que le gouvernement n’ait tout simplement pas abrogé cette extension, comptant sans doute sur le temps pour apaiser le tollé soulevé par l’idée de tuer des malades mentaux. Mais les motifs de s’opposer à cette pratique barbare resteront toujours les mêmes !

Plusieurs groupes pro-vie du Canada ont tenu une manifestation sur la Colline du Parlement le 27 février pour encourager le Sénat à adopter C-62 et pour appeler à l’abolition de l’euthanasie, non seulement des personnes atteintes de maladie mentale, mais de toutes personnes.

Le premier des orateurs, Alex Schadenberg de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie, indiquait la nécessité d’empêcher définitivement l’extension de l’euthanasie aux personnes atteintes de maladie mentale. Il mentionnait que déjà des personnes vivant dans la pauvreté ou n’ayant pas accès aux soins dont ils ont besoin ont recours à l’euthanasie.

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Remise du prix Gilles Grondin au Dr Saba, pro-vie québécois d'exception


Remise du prix Gilles Grondin au Dr Paul Saba.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos de Paul Lauzon

Le 24 février 2024, nous avons fêté, lors de notre souper bénéfice à l’église Saint-Ambroise de Montréal, les 35 ans de Campagne Québec-Vie (CQV), organisme voué à la protection de l’enfant à naître depuis 1989.

70 personnes, environ, sympathisants et bénévoles se sont réunies dans une atmosphère chaleureuse, nous avons remis à cette occasion le prix « Gilles Grondin » au Dr Paul Saba, pro-vie québécois d'exception.

Parmi les orateurs, Mario Richard, vice-président de CQV, a évoqué la mémoire de Gilles Grondin, fondateur et premier président de CQV, qui s’attachait à souligner le lien entre l’avortement et le grave problème de dénatalité du Québec, n’hésitant pas à qualifier la pratique abortive d'autogénocide.


Mario Richard, vice-président de CQV.

Joseph Blain, sympathisant de longue date de CQV, a rappelé les premières années de Campagne Québec-Vie et ses péripéties.


Joseph Blain.

Georges Buscemi, président actuel de CQV, a présenté ses débuts dans le mouvement pro-vie, les débuts des 40 Jours pour la Vie à Montréal, expérience durant laquelle il a vu combien l’indifférence est pire que l’hostilité ouverte.


Georges Buscemi, président de CQV.

Jeff Gunnarson, président de la Coalition nationale pour la vie, a expliqué le principe de subsidiarité, l’importance d’agir localement et d’interpeller ses élus locaux (conseillers municipaux, députés à leurs bureaux locaux), ainsi que l’importance d’une société chrétienne, hors de laquelle les lois que nous votons ne « colleront pas » et seront rapidement rejetées.


Jeff Gunnarson, président de la Coalition nationale pour la Vie.

Le Dr Paul Saba a souligné l’importance d’une l’éthique basée sur celle du Bon Samaritain et la nécessité d’une société chrétienne. Il a présenté son livre « Fait pour vivre ».


Le Dr Paul Saba.

Brian Jenkins, vice-président de CQV et actuel organisateur des 40 Jours pour la Vie (qui ont lieu en ce moment) s’est occupé de l’animation.


Brian Jenkins, vice-président de CQV.

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Le pasteur Art Lucier en médiation avec le gouvernement du Québec pour annulation d’un événement jugé pro-vie


Art Lucier.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Thévox Actualités/YouTube

Dans l’émission de Jean-François Denis sur ThéoVox Actualités du 2 février 2024, le pasteur Art Lucier explique les tenants et aboutissants de l’affaire qui l’oppose au gouvernement du Québec.

Pour rappel, le ministre Caroline Proulx avait enjoint le président du Centre des congrès de Québec d’annuler un contrat passé entre la société d’État et Harvest Ministries International (HMI) pour un événement de dix jours parce que jugé pro-vie. Après acte — après que HMI eût fait remarquer que, bien que les membres de HMI fussent pro-vie, l’événement de nature religieuse n’avait pas pour but de parler de l’avortement mais, comme l’explique Art Lucier, d’apporter la « réconciliation entre les premières nations les Anglais et les Français » —, le gouvernement a refusé de reconnaître ses torts, Mme Proulx ajoutant qu’on ne pouvait laisser des pro-vie produire un événement dans une institution d’État.

HMI a engagé une poursuite contre le gouvernement du Québec et devait avoir une séance de médiation avec ce dernier le 6 février. Art Lucier a révélé lors de l’émission que le gouvernement avait précédemment proposé 100 000 $ pour que HMI cesse ses poursuites. Art Lucier a refusé, ce qu’il demande surtout c’est que le gouvernement reconnaisse avoir enfreint la loi et est prêt, si son protagoniste s’y refuse lors de la médiation, à aller en cour.

Art Lucier tiendra un point de presse aujourd’hui à 14 h pour rendre comptes des résultats des médiations et des actions à suivre.

À la demande de Jean-François Denis s’il viendrait à la première Marche pour la Vie à Québec, Art Lucier a répondu qu’il viendrait volontiers et qu’il inviterait certainement des Canadiens à se joindre aux Québécois pro-vie.

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Le gouvernement du Québec dilapide 1,4 M$ pour financer 4 organismes pro-avortement

Billets de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : wirestock/Freepik

Le gouvernement du Québec a annoncé par le truchement de Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, et responsable de la Condition féminine, le financement de 1,4 million de dollars accordé à quatre organismes pro-avortement.

Les organismes en question sont SOS Grossesse, le mal nommé, SOS Grossesse Estrie, Grossesse-Secours inc. et l’immanquable Fédération du Québec pour le planning des naissances — branche québécoise de l’International Planned Parenthood Federation.

Mais à quoi va servir argent ?

Selon Radio-Canada, qui rapporte les propos de Mme Biron :

L’aide financière doit permettre, entre autres, « de renforcer la sensibilisation et d’offrir de l’information neutre et véridique, fondée sur des données probantes, en matière de grossesse non planifiée ou de prévention des grossesses non désirées, ainsi que de soutenir les personnes faisant face à une grossesse non planifiée ».

Car, explique Mme Biron, soucieuse que l’infirmation du jugement Roe c. Wade survenu aux États-Unis ne se reproduise au Canada, et donc au Québec :

« Avec l’invalidation de l’arrêt Roe c. Wade aux États-Unis, je suis préoccupée par la protection du droit des femmes de choisir l’avortement. Au Québec, c’est un droit fondamental que notre gouvernement s’engage à préserver. C’est notre devoir de le garantir ».

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Notre événement Étudiants pour la Vie Montréal


L'événement Étudiants pour la Vie Montréal du 26 janvier 2024.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Nous avons tenu cette année notre deuxième événement Étudiants pour la Vie Montréal le 26 janvier 2024, aux bureaux de Campagne Québec-Vie.

Une vingtaine de participants étaient présents, avec pour conférenciers Blaise Alleyne du Canadian Centre for Bio-Ethical Reform, Katie Somers du Toronto Right to Life et Johanne de Verteuil d’Accueil Grossesse, et avec la présence de Julia Bissonnette de la Coalition nationale pour la Vie.

Divers aspects du mouvement pro-vie ont été abordés lors des allocutions, dont l’apologétique pro-vie et l’aide aux femmes enceintes.

Cet événement était également destiné à rassembler les étudiants pro-vie pour qu’ils puissent établir des liens entre eux — objectifs que nous pouvons estimer remplis !

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