Georges Buscemi, président de CQV, Lévis, école de la Sainte-Famille, 2 mars 2024.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : Paul Lauzon
Campagne Québec-Vie (CQV) a tenu un colloque à Lévis, le samedi 2 mars 2024, sur la nécessité de préparer la société chrétienne de demain.
Lors de cette conférence, qui a eu lieu à l’école Sainte-Famille, l’historien Jean-Claude Dupuis, le directeur des opérations politiques de CQV Arpad Nagy et le président de CQV Georges Buscemi ont respectivement abordé les questions de l’économie, des politiques et des actions menant à une société pro-vie et chrétienne.
En introduction, Georges Buscemi explique ce qu’est la société chrétienne ou chrétienté : une société où l’autorité de l’Église en matière de foi et de morale est reconnue par les autorités civiles, ainsi que toute organisation, et où les principes établis par la première sont mis en pratique par les secondes.
Jean-Claude Dupuis souligne la difficulté à vivre en chrétien dans notre société actuelle, notamment à cause de la situation économique. Comme remède, il présente la pensée de François-Albert Angers, économiste québécois du 20e siècle. François-Albert Angers, économiste nationaliste reconnu à son époque, rejetait aussi bien le capitalisme que le socialisme, prônant à la place la doctrine sociale de l’Église, résumée dans l’encyclique Rerum Novarum de Léon XIII. François-Albert Angers recommandait le coopératisme, le corporatisme, la subsidiarité (c’est-à-dire que ce qui peut être fait localement devrait être fait localement) et la nationalisation des moyens de productions (non pas l’étatisation des ressources, mais leur contrôle par les Canadiens français).
L’historien Jean-Claude Dupuis, 2 mars 2024.
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Arpad Nagy, de retour de Hongrie, explique les diverses mesures par lesquelles la Hongrie cherche à redresser sa natalité. Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie a mis en place de nombreuses politiques familiales. Il a également mis en œuvre plusieurs politiques protégeant la société des atteintes de l’idéologie LGBT, comme l’arrêt des cours sur la théorie du genre dans les universités, le retrait du changement de sexe sur les documents de naissance, l’interdiction de l’adoption par des couples de même sexe, le bannissement de l’idéologie LGBT dans les écoles, les livres et les films pour mineurs, et bien d’autres choses. La Hongrie, à travers ces divers efforts se veut d’esprit chrétien ou du moins adhérer aux « valeurs chrétiennes ». Les groupes pro-vie sont très actifs en Hongrie et à l’instar de ceux du Québec, il tiendront leur première marche pour la vie !
Arpad Nagy, directeur des opérations politiques, 2 mars 2024.
Georges Buscemi, citant un vétéran du mouvement pro-vie britannique, John Smeaton, explique que l’instauration d’une culture de vie où la vie de l’enfant à naître et celle des personnes vulnérables sera respectée s’inscrit dans le cadre plus vaste de la rechristianisation de la société. Il explique également la nécessité d’une marche pour la vie annuelle au Québec afin que, par la manifestation des pro-vie, des familles nombreuses et chrétiennes, les citoyens du Québec soient inspirés et appelés à embrasser l’esprit pro-vie. Une marche pour la vie a en effet pour but de montrer au monde ce qu’est la société pro-vie. Cet événement a aussi pour but d’affermir l’esprit pro-vie et chrétien des participants.
La Marche pour la Vie du Québec aura lieu le 1er juin 2024 à partir de 11h, devant l'Assemblée nationale à Québec. Venez nombreux !
Georges Buscemi, président de CQV, 2 mars 2024.