La violence est au cœur même du mouvement radical pour l’avortement au Canada
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Miguel Bruna/Unsplash
16 mars 2023 (LifeSiteNews) — Si vous écoutez le premier ministre Justin Trudeau, Joyce Arthur de la Coalition pour le droit à l’avortement au Canada, ou une grande partie des médias canadiens, vous pourriez avoir l’impression que les militants de l’avortement et les cliniques d’avortement ont besoin d’être protégés contre les pro-vie pacifiques. C’est pourquoi les politiciens progressistes de tout le pays ont adopté des « zones tampons » autour des cliniques d’avortement, et pourquoi Arthur et d’autres ont accusé les pro-vie de violence simplement pour avoir souligné que l’avortement est un acte de violence qui met fin à la vie d’un enfant humain.
C’est pourquoi je félicite CTV Kitchener d’avoir rapporté une histoire qui aurait ordinairement été ignorée par les médias canadiens :
1 réaction Lire la suiteUne femme de 28 ans de Guelph a été accusée d’agression armée après avoir prétendument jeté du café sur deux manifestants anti-avortement au centre-ville. Selon la police, l’incident s’est produit mardi vers 9 h 30 près du chemin Eramosa et de la rue Woolwich.
La police indique que les deux pro-vie manifestaient silencieusement lorsque l’accusée est passée en voiture et a fait un « geste obscène » à leur égard. La police affirme que la femme s’est ensuite arrêtée à proximité et a jeté le contenu d’un thermos sur les manifestants, qui ont tous deux reçu du café. La conductrice aurait également déclaré que si les manifestants étaient toujours là dans une heure, elle reviendrait « avec des balles ». La police a retrouvé la femme un peu plus loin et l’a inculpée de deux chefs d’agression armée et de deux chefs de menaces. Elle doit comparaître devant un tribunal de Guelph le 2 mai.
Un grand-père pompier assiste la naissance de sa propre petite-fille à la caserne des pompiers
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une maman de Géorgie aura une histoire de naissance inhabituelle et inoubliable à partager avec sa fille lorsqu’elle sera assez grande — la petite fille est née dans une caserne de pompiers, avec l’aide de son grand-père pompier.
Bret Langston, pompier à Austell, a déclaré à 11 Alive News qu’il avait déjà mis au monde plusieurs bébés, puisqu’il travaille depuis 28 ans, mais qu’il ne s’attendait pas à ce que l’un d’entre eux soit sa propre petite-fille.
La fille de Bret, Hannah, était en train d’accoucher et se dirigeait vers le centre de naissance lorsqu’elle et sa mère April ont réalisé qu’elles risquaient de ne pas arriver à temps. Elles ont décidé de s’arrêter à la caserne des pompiers d’Austell, où Bret était de service. Dix minutes plus tard, la petite Adalynn est née.
« C’était inattendu, inhabituel, mais c’était une bénédiction et je ne changerais rien. Tout s’est bien passé », a déclaré April Langston, la mère d’Hannah.
« Je plaisante avec les gens en disant que c’était un bébé-surprise, qu’elle a eu une naissance surprise, que tout en elle est juste une surprise », a déclaré Hannah.
Bret a déclaré qu’il a aidé à mettre au monde une demi-douzaine de bébés et qu’il pensait toujours aux enfants après l’accouchement.
« Ce n’est pas la première fois que j’aide une mère à accoucher », dit-il, précisant qu’il a toujours aimé cette activité. « Après, on se demande toujours ce qui est arrivé à l’enfant. »
Mais il n’aura pas à se demander ce qui est arrivé à Adalynn. « Elle est belle, elle est parfaite », a déclaré Bret en la tenant dans ses bras.
Hannah a déclaré qu’elle n’oubliera jamais cette expérience. « Je suis plus forte que je ne le pense », dit-elle. « Je me sens vraiment plus forte après avoir accouché dans une caserne de pompiers. »
Le capitaine des pompiers d’Austell, Mitch Parrott, a également parlé de l’impact de la naissance d’Adalynn sur l’ensemble de la caserne. « C’était totalement inattendu », a-t-il déclaré à propos de la naissance d’Adalynn. « Ma petite fille est décédée il y a maintenant quatre ans. Et ce service m’a soutenu à 110 %, en m’aidant à surmonter cette épreuve », a-t-il ajouté. « Alors, qu’un bébé naisse dans la caserne pendant mon service — je me suis tenu dans le couloir et j’ai pleuré un peu. C’était un événement important pour moi », a-t-il ajouté.
La petite Adalynn est déjà revenue rendre visite à son grand-père à la caserne, ce qu’Hannah a l’intention de continuer à faire.
« Elle aura toujours une place à table », a déclaré Bret à propos d’Adalynn. « D’habitude, la recrue est la dernière à manger, mais je pense qu’elle aura sa place au début de la file. »
1 réactionUne éminente chercheuse sur les « transgenres » fait volte-face et soutient désormais les « détransitionneurs »
Par Mary Zwicker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pormezz/Adobe Stock
16 mars 2023 (LifeSiteNews) — Une éminente chercheuse pro-LGBT et professeur « trans » dans une université canadienne a déclaré qu’elle avait changé de position et qu’elle appelait à plus de soutien pour ceux qui cherchent à inverser les effets de leurs prétendues procédures de « réassignation de genre ».
« Kinnon » MacKinnon, professeur adjoint de travail social à l’université York de Toronto et femme biologique* qui a « transité » en homme, est une chercheuse bien connue sur la question des « détransitionneurs ». Bien qu’elle ait nié par le passé la pertinence d’une telle question, MacKinnon plaide aujourd’hui en faveur d’une meilleure prise en charge des personnes en détransition et appelle les experts à prendre la question plus au sérieux.
« Il est très important de comprendre cette expérience », a déclaré MacKinnon lors d’un symposium sur la détransition organisé par l’Université York le 21 novembre. « Le modèle actuel de soins liés au genre doit vraiment s’adapter afin de reconnaître et de répondre aux besoins des personnes qui “détransitionnent” ».
Au cours du symposium, MacKinnon a déclaré que les professionnels de la santé doivent commencer à se pencher sérieusement à la question des détransitionnistes, que le nombre de ceux qui cherchent à obtenir des soins soit grand ou petit.
« La détransition est complexe et souvent source d’isolement », a-t-elle déclaré. « Les gens peuvent perdre le soutien de leur communauté. Certains peuvent éprouver de la méfiance à l’égard des prestataires de soins de santé... et aussi de la peine ou du deuil pour les changements permanents apportés à leur corps par les interventions d’affirmation du genre ».
Si MacKinnon défend aujourd’hui la cause des personnes qui inversent leur processus de « réassignation sexuelle », elle n’a pas toujours eu les mêmes convictions.
Dans un entretien avec Reuters, Mme MacKinnon a déclaré qu’elle n’avait pas toujours pensé que la détransition était un problème. Elle a déclaré qu’elle croyait auparavant que ceux qui choisissaient d’inverser le processus de « transition » le faisaient uniquement en raison d’un manque de soutien, et qu’en écoutant une présentation universitaire sur les détransitionnistes en 2017, elle s’était dit « Cela n’arrive même pas vraiment » et « nous ne sommes pas censés en parler ».
Cependant, depuis ce temps, MacKinnon a connu un changement de cœur, réalisant que les détransitionneurs ont besoin d’aide, mais que beaucoup de gens ont peur de les soutenir.
1 réaction Lire la suiteLa Cour suprême des États-Unis rend nulle une décision concernant le veto parental à l’avortement des mineurs
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Sono Creative/Adobe Stock
La Cour suprême a rendu lundi un arrêt qui, pour l’essentiel, soutient les lois sur l’implication des parents dans l’avortement.
L’affaire portée devant la plus haute juridiction du pays concernait une jeune fille de 17 ans du Missouri qui souhaitait se soustraire à la loi sur le consentement parental de l’État et avorter secrètement à l’insu de ses parents. L’État, qui interdit désormais les avortements, disposait d’une loi sur le consentement parental qui permettait de ne pas informer les parents et de ne pas recevoir leur autorisation pour un avortement que si un juge acceptait de passer outre, ce qui est généralement le cas lorsqu’il y a maltraitance à la maison.
Au cours de la procédure de demande de dérogation judiciaire de l’adolescente, Michelle Chapman, le greffier du tribunal de circuit du comté de Randolph, où vivait la jeune fille, a informé ses parents de la décision potentielle d’avorter. La jeune fille a intenté une action en justice en tant que « Jane Doe » devant le tribunal fédéral, arguant que Mme Chapman avait violé son droit à un avortement secret en informant ses parents.
Mme Chapman a fait valoir que ses actions étaient couvertes par une « immunité quasi judiciaire » et qu’elle ne pouvait pas être poursuivie, mais un tribunal fédéral inférieur et une cour d’appel fédérale n’ont pas été de cet avis.
Avant que la Cour suprême ne puisse examiner son appel, les deux parties ont demandé le rejet de l’affaire.
Aujourd’hui, la majorité de la Cour suprême a utilisé une procédure connue sous le nom de « Munsingwear vacatur » pour rejeter la décision d’une juridiction inférieure contre l’implication des parents, de sorte que l’affaire ne puisse pas servir de précédent à l’avenir — ce qui est important pour les autres États dotés de lois sur l’implication des parents. L’ordonnance rendue aujourd’hui par la Haute Cour ordonne à la cour d’appel d’annuler le jugement rendu dans l’affaire du Missouri et de le déclarer sans objet.
Le juge Ketanji Brown Jackson a exprimé son désaccord et a publié un avis dissident dans lequel il affirme que la Cour suprême a trop souvent recours à cette procédure.
« Notre système de common law part du principe que les décisions judiciaires sont précieuses et ne doivent pas être rejetées à la légère », a-t-elle déclaré.
« Quoi que les parties aient pu juger bon de convenir, nous reconnaissons depuis longtemps que l’équité ne favorise généralement pas l’emploi du Munsingwear vacatur [l’annulation de la décision] lorsque la partie qui la demande a joué un rôle dans le fait que l’affaire est devenue sans objet », a-t-elle déclaré.
Toutefois, cette décision d’une juridiction inférieure, rendue en avril dernier par la 8e cour d’appel du circuit de Saint-Louis, semble être devenue sans objet à la suite de l’arrêt Dobbs de la Cour suprême, rendu en juin dernier, qui a annulé l’arrêt Roe v. Wade.
Aucun autre juge ne s’est joint à sa dissidence, y compris les autres libéraux de la Cour. La Cour suprême n’a pas émis d’avis ou d’explication détaillée de son action.
1 réactionAssauts contre le secret de la confession aux États-Unis — les évêques résistent : « C’est non-négociable »
Par Jeanne Smits (reinformation.tv)
Plusieurs Etats américains sont actuellement frappés par les assauts d’élus du Parti démocrate qui cherchent à obliger, sous peine d’amende ou de prison, les prêtres catholiques à révéler le secret de la confession s’ils apprennent des faits d’abus sexuels sur mineurs et plus largement les cas de « maltraitance et néglicence » à l’égard des enfants, ainsi qu’on les dénomme aux Etats-Unis. Sont concernés les Etats de Washington, Delaware, Vermont, tandis que les législateurs de l’Etat d’Utah sont revenus à la charge avec un texte similaire après une tentative avortée en 2020. La hiérarchie catholique américaine résiste et répond avec vigueur, tel Mgr William Kœnig, évêque de Wilmington, seul diocèse catholique du Delaware, qui a fait publier un communiqué ferme : « Le sacrement de la confession avec son sceau de la confession constitue un aspect fondamental de la théologie et de la pratique sacramentelles de l’Eglise. C’est non-négociable. »
L’évêque de Spokane, Washington, réagissant à un projet similaire début mars, utilisait ce même mot, « non-négociable ». Mgr Thomas Daly déclarait alors : « Prêtres et évêques préféreront aller en prison plutôt que de briser le sceau de la confession. J’ai toute confiance que les prêtres [du diocèse] et mes frères évêques agiraient ainsi, tant cette obligation est sacrée. »
Aux Etats-Unis, des démocrates veulent en finir avec le secret de la confession
De fait, le droit canonique prévoit l’excommunication automatique pour le confesseur qui révélerait quelque élément que ce soit d’une confession, depuis les premiers mots du pénitent — « Bénissez-moi, mon père » — jusqu’à l’absolution. Une peine que seul le pape, en l’occurrence, est habilité à lever… Ce devoir d’oubli est d’une telle importance que si un pénitent veut demander conseil à un prêtre en dehors de la confession, et fait allusion à ce qu’il lui a dit précédemment en recevant le sacrement, le prêtre ne réagira pas comme s’il en avait le souvenir, mais demandera à son interlocuteur de lui rafraîchir la mémoire.
Et rien, aucune excuse ne peut être invoquée pour rompre le secret, comme l’indique le canon 983.1 du droit canonique en vigueur, reprenant une tradition immémoriale de l’Eglise : ni le danger de mort, ni la volonté du prêtre de préserver sa propre réputation, ni même le propos de sauver la vie d’un tiers ou d’empêcher quelque calamité. Même le serment de dire la vérité devant une cour de justice ne peut contraindre le confesseur à révéler ce qu’il a pu apprendre d’un crime en confession. Alfred Hitchcock consacra jadis au sujet un beau film : La loi du silence.
1 réaction Lire la suiteUn procès majeur qui pourrait interdire la pilule abortive aux États-Unis
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : torwaitphoto/Adobe Stock
15 mars 2023 Amarillo, Texas (LifeSiteNews) — Un juge fédéral nommé par Trump a déclaré qu’il prévoyait rendre une décision « dès que possible » après avoir entendu les arguments oraux mercredi dans une affaire pro-vie majeure qui aurait amené certains établissements d’avortement à se préparer à l’interdiction nationale imminente d’un médicament provoquant l’avortement, la mifépristone.
Une décision interdisant la mifépristone est néanmoins susceptible de faire l’objet d’un appel et les avorteurs sont prêts à se tourner vers d’autres options si la mifépristone est retirée du marché.
Le juge de district Matthew Kacsmaryk a déclaré son intention de rendre une décision « bientôt » lors d’une audience tenue mercredi à Amarillo, au Texas, au cours de laquelle il a entendu les arguments des avocats de l’administration Biden et des plaignants pro-vie, dont Alliance for Hippocratic Medicine [Alliance pour la médecine hippocratique], a rapporté Reuters.
LifeSiteNews avait déjà signalé que l’affaire ne portait pas sur l’éthique du médicament abortif ou sur la nature même de l’avortement, mais plutôt sur le processus réglementaire qui a conduit à la mise sur le marché du médicament il y a plus de vingt ans.
La mifépristone, qui prive l’enfant en pleine croissance de la progestérone dont il a besoin, le faisant ainsi mourir de faim, est souvent associée au misoprostol, qui induit le travail pour mettre au monde l’enfant décédé.
En novembre, l’Alliance Defending Freedom (ADF) [Alliance pour défendre la liberté] a intenté une action en justice au nom de quatre organisations médicales et de quatre médecins contre la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, arguant que l’agence avait indûment accéléré l’approbation de la mifépristone en 2000.
1 réaction Lire la suiteQuébec — avortement à 38 semaines de grossesse confirmé
Par Pour une école libre au Québec — Photo : jcomp/Freepik
Selon l’Institut national de santé publique du Québec, « Votre bébé sera considéré comme à terme à partir de 37 semaines et pourrait naître n’importe quel jour dans la période qui va de 37 à 42 semaines après votre dernière menstruation. »
Les partisans pro-avortements aiment à dire que, malgré l’absence de limite à l’avortement au Canada, les avortements tardifs ne s’y pratiquent pas et que la question morale entourant ces avortements tardifs ne se pose pas. En effet, avant la Covid-19, le Québec envoyait les femmes enceintes au troisième trimestre aux États-Unis, puisqu’aucun médecin québécois ne voulait pratiquer ces avortements. Depuis, au Québec, une vingtaine de femmes se feraient avorter au troisième trimestre chaque année, soit après 23 semaines.
On vient d’apprendre par la bande qu’une grossesse de 38 semaines a été avortée à Montréal. C’est en effet ce qui nous apprend un article du Journal de Montréal qui prétend que des partisans pro-choix auraient été « agressifs » au téléphone alors qu’ils appelaient l’hôpital où se pratiquait cet avortement, le mal nommé hôpital du Sacré-Cœur de Montréal.
Le 1er février, des informations au sujet d’une femme enceinte de 38 semaines sur le point de subir un avortement à l’hôpital du Sacré-Cœur ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Le groupe pro-vie Campagne Québec-Vie (CQV) a donc envoyé un courriel à ses membres pour leur demander de prier pour que cet avortement n’ait pas lieu, a confirmé son président Georges Buscemi. En soirée, plusieurs appels ont été reçus à l’hôpital. Selon les sources de la journaliste, des gens téléphonaient pour connaître le nom de la patiente, d’autres disaient vouloir adopter l’enfant.
Le Journal de Montréal tente de justifier cet avortement au terme de la grossesse, alors que l’enfant est pleinement formé : « Ces histoires sont des drames humains. Toutes sortes de raisons poussent les patientes à faire ce choix (maladies, toxicomanie, violence, pauvreté, etc.). »
1 réaction Lire la suiteTexas : un père intente une poursuite contre les femmes qui ont contribué à l'avortement de son enfant à naître
LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : kwanchaift/Adobe Stock
13 mars 2023 (Thomas More Society) — Les avocats de la Thomas More Society ont déposé la toute première poursuite pour responsabilité civile dans un décès, intentée par le père d'un enfant à naître qui a été tué lors d'un avortement illégal. Le plaignant, Marcus Silva, poursuit trois femmes — Jackie Noyola, Amy Symmank Carpenter et Aracely Garcia — qui ont aidé sa femme à avorter illégalement en lui fournissant des pilules abortives obtenues illégalement et en conspirant avec elle pour dissimuler la grossesse et l'avortement à son mari. Silva poursuivra également le fabricant de la mifepristone utilisée pour l'avortement, une fois qu'il aura été identifié dans le cadre de la procédure d'enquête. La plainte a été déposée devant le tribunal de district du comté de Galveston le 9 mars 2023.
« L'avortement nuit non seulement aux enfants à naître qui sont tués, mais aussi aux pères qui se sont vu voler leur paternité », a déclaré Peter Breen, vice-président exécutif et responsable du contentieux à la Thomas More Society. « Nous félicitons M. Silva de s'être manifesté et nous aiderons tout père qui demande justice au nom de son enfant à naître tué lors d'un avortement illégal ».
La loi texane sur les homicides impose une responsabilité civile à toute personne qui aide lors d’un avortement illégal, et l'avortement est interdit au Texas depuis le 24 juin 2022, date à laquelle la Cour suprême des États-Unis a annoncé sa décision dans l'affaire Dobbs v. Jackson Women's Health Organization. L'avortement de l'enfant de Silva a eu lieu en juillet 2022, après l'arrêt Dobbs. L'avortement autogéré était illégal au Texas même avant l'arrêt Dobbs. Les femmes qui ont participé à cet avortement illégal risquent également d'être accusées de meurtre, car la loi texane définit le crime de meurtre comme incluant le meurtre intentionnel d'un enfant à naître et le fait de participer à un avortement autogéré, conformément aux articles 1.07, 19.02 et 19.06 du code pénal du Texas. Silva ne porte pas plainte contre son ex-épouse, qui bénéficie d'une immunité civile et pénale en vertu de la loi texane.
1 réaction Lire la suiteLe Journal de Montréal confirme que l’avortement de « bébé Daniel » a eu lieu
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Pétition : Non à l’avortement tardif au Québec
Hier, le 16 mars 2023, Le Journal de Montréal a publié un article écrit par Héloïse Archambault, avec la collaboration de Frédérique Giguère, rapportant qu’un hôpital s’est senti « obligé d’appeler la police en raison de militants anti-choix agressifs », confirmant en substance que l’avortement du bébé, que nous avons surnommé « Daniel », avait bien eu lieu.
Ceci confirme, s’il en était besoin, que lorsque nous annoncions l’avortement tardif prochain de « bébé Daniel » nous ne répandions pas de fausses nouvelles, n’en déplaise à certains…
Pour reprendre l’affaire à ses débuts, avant d’aborder l’article de Mme Archambault, voyons d’abord la chronologie des événements tels que nous en avons pris connaissance.
Le matin du 1er février 2023, une lanceuse d’alerte contacta un organisme pro-vie autre que le nôtre, par le biais des réseaux sociaux, pour lui communiquer son désarroi. Elle était au fait d’une réunion exceptionnelle du personnel médical de l’hôpital Sacré-Cœur de Montréal portant sur la façon dont devait être effectué un avortement à 38 semaines de grossesse le lendemain matin.
Face à la révélation de la tenue prochaine de cet acte barbare, répugnant, qui plus est à 38 semaines, nous envoyâmes le jour même un courriel à nos abonnés, leur demandant de prier afin que l’avortement n’ait pas lieu, afin qu’un bébé soit sauvé.
Plus tard dans la journée, une Montréalaise pro-vie, Marie-Josée Rivest, nous contacta pour nous dire qu’elle avait appelé l’hôpital du Sacré-Cœur et qu’une employée de l’établissement lui avait confirmé que cet avortement tardif allait réellement avoir lieu le lendemain. Notez par ailleurs qu’une centaine de personnes a réagi à notre courriel, mais qu’à part Mme Rivest, personne ne nous a informés si elle avait contacté d’une manière ou d’une autre l’hôpital.
Le lendemain, le 2 février 2023, notre première source nous informa que l’avortement avait eu lieu comme prévu.
Le vendredi 10 février 2023 à 12 h, Campagne Québec-Vie a tenu une conférence de presse au coin de la rue Fréchette et du boulevard Gouin Ouest, non loin de l’hôpital du Sacré-Cœur. Notez que le rassemblement a eu lieu à plus de 50 mètres de l’hôpital, afin de se conformer à la zone d’exclusion imposée par la loi 92 autour des lieux pratiquant des avortements.
Cliquez ici pour visionner la conférence de presse.
Une femme accuse Planned Parenthood de lui avoir prescrit la pilule abortive, provoquant l’accouchement dans les toilettes d’un bébé de 30 semaines « complètement formé »
Par Carole Novielli (LiveActionNews) 24 octobre 2022 — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une poursuite intentée contre Planned Parenthood accuse l’organisation d’avoir mal calculé la grossesse d’une femme au point qu’elle a douloureusement accouché dans les toilettes d’un petit garçon de 30 à 36 semaines « entièrement formé ».
La poursuite affirme que l’avorteur a calculé la grossesse de la femme à seulement six (6) semaines, puis lui a prescrit des pilules abortives. Les « accusés » nommés sont Meera Shah, médecin avorteur de Planned Parenthood, ainsi que l’infirmière praticienne Abigail Mensah, qui travaillaient pour Planned Parenthood Hudson Peconic (PPHP) et ont participé aux soins et au traitement de la cliente avortée aux centres de Planned Parenthood de White Plains et de Spring Valley.
Les documents judiciaires obtenus par Live Action News révèlent que la femme a demandé à rester anonyme, se désignant elle-même comme « Jane Doe ». Dans son dossier, elle accuse Planned Parenthood et les autres accusés d’avoir pratiqué un « avortement illégal » sur elle alors qu’elle était une « étudiante adolescente » âgée de 18 ans. Elle a qualifié cette épreuve d’« extrêmement bouleversante ».
L’action en justice, initialement déposée le 20 janvier 2021 devant la Cour suprême du comté de Kings de l’État de New York, ne fait l’objet d’aucune autre décision et semble (selon Trellis) avoir été mise sous scellés.
Pilules abortives prescrites pour une grossesse de six semaines
Selon le document du tribunal, le 4 mai 2020, Jane Doe « a obtenu des informations sur l’avortement de la part des défendeurs par le biais d’une conférence de télésanté de quinze minutes et deux secondes » sans aucun examen physique. En conséquence, lorsque Jane Doe a informé Planned Parenthood que ses dernières règles remontaient au 23 mars 2020, ils ont déterminé qu’elle était enceinte de six semaines, avant de lui indiquer qu’elle pouvait obtenir des pilules abortives au Spring Valley Center de PP, et, selon le procès, Jane Doe « ne s’est pas vu poser d’autres questions sur la grossesse, et n’a pas signé de formulaire de consentement ».
La poursuite affirme également que Planned Parenthood « n’a effectué aucun type d’échographie ni d’autre examen de la plaignante pendant qu’elle se trouvait au Spring Valley Center afin de confirmer avec précision l’âge gestationnel du fœtus ». L’action en justice affirme également qu’après que le Dr Shah ait prescrit la pilule abortive à Jane Doe, elle « a commencé à prendre le médicament le 4 mai 2020 pour procéder à l’avortement de ce qu’elle croyait être un fœtus de six semaines ».
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