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Une étude montre qu’un nombre croissant de personnes quittent les religions pour l’idéologie LGBT

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Circe Denyer/PublicDomainPictures

28 mars 2024 (LifeSiteNews) — C’est à l’université que j’ai commencé à m’intéresser à l’apologétique chrétienne. Mon professeur de philosophie de première année était un athée narquois qui utilisait beaucoup de temps en classe pour faire des remarques désobligeantes sur le théisme ; et l’athéisme, à l’époque, était du genre triomphaliste.

Richard Dawkins a publié The God Delusion (L’illusion de Dieu) en 2006 ; Christopher Hitchens a publié God is Not Great (Dieu n’est pas grand) en 2007 ; Bill Maher a sorti le documentaire Religulous, qui se moque des croyants, en 2008. Sur le campus, le mouvement Nouvel Athéisme a prospéré et nous avons eu de nombreux débats sur le problème du mal, l’historicité de la résurrection et la véracité de la Bible.

Aujourd’hui, cependant, le mouvement du Nouvel Athéisme est mort, et ses principaux partisans se sont retrouvé la cible de divers mouvements « woke » — Dawkins, Maher et Sam Harris ont tous découvert qu’une civilisation post-chrétienne n’est pas le paradis libéral éclairé qu’ils espéraient. Mais le mouvement apologétique chrétien fait également face à des défis. L’un des plus importants est que la plupart des jeunes ne rejettent plus le christianisme parce qu’ils ont des doutes sur l’historicité des Écritures ou la nature de Dieu. Aujourd’hui, c’est souvent parce que l’idéologie LGBT est la nouvelle orthodoxie.

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Une nouvelle enquête du Public Religion Research Institute (PRRI) le confirme. L’enquête révèle que 26 % des Américains s’identifient désormais comme « non affiliés à une religion », ce qui constitue le groupe le plus important aux États-Unis ; ceux qui se disent explicitement athées ont doublé, passant de 2 % à 4 % ; ceux qui s’identifient comme agnostiques sont passés de 2 % à 5 %. L’Amérique post-chrétienne n’est pas l’Amérique post-spirituelle ; la plupart des gens affirment encore avoir de vagues croyances spirituelles d’une sorte ou d’une autre, mais rejettent la « religion organisée ». L’Église catholique, par exemple, perd plus de membres qu’elle n’en gagne, tandis que les protestants noirs et les juifs religieux sont les moins susceptibles de partir.

Melissa Deckman, directrice générale du PRRI, a analysé le groupe croissant des « non affiliés à une religion » lors d’une entrevue : « Trente-cinq pour cent étaient d’anciens catholiques, 35 % d’anciens protestants, et seulement 16 % d’anciens évangéliques. Et peu de ces Américains sont en fait à la recherche d’une religion organisée qui leur conviendrait. Nous avons simplement constaté qu’ils étaient 9 %. Pourquoi les gens quittent-ils leurs églises ou, comme le dit le PRRI, leurs “traditions religieuses” ? » Parce que, selon l’enquête, « deux tiers (67 %) des personnes... disent qu’elles l’ont fait parce qu’elles ont simplement cessé de croire aux enseignements de cette religion ».

Pas moins de 47 % des personnes interrogées ont spécifiquement cité les enseignements religieux sur les « personnes LGBTQ », c’est-à-dire la sexualité et les interdictions relatives à certains comportements et modes de vie sexuels. Selon M. Deckman, « les enseignements négatifs de la religion sur les personnes LGBTQ poussent les jeunes Américains à quitter l’église. Nous avons constaté qu’environ 60 % des Américains de moins de 30 ans qui ont quitté la religion disent l’avoir fait à cause des enseignements de leurs traditions religieuses, ce qui est un taux beaucoup plus élevé que pour les Américains plus âgés ». En fait, un tiers des Américains « non affiliés à une religion » disent avoir quitté la foi de leur enfance parce qu’elle était « mauvaise pour leur santé mentale », une réponse particulièrement fréquente chez ceux qui s’identifient comme LGBT.

Cette enquête met à nouveau l’accent sur un défi pour les Églises de l’Occident post-chrétien : comment atteindre les gens et défendre avec compassion, mais sans compromis les vérités fondamentales sur le dessein de Dieu, la sexualité et ce que cela signifie d’être humain ? Comment atteindre les personnes qui ne sont plus sceptiques à l’égard du christianisme pour des raisons plus « traditionnelles » (si je peux m’exprimer ainsi) — des questions de philosophie et de théologie ? Lorsque les questions ne seront plus « comment puis-je savoir que Jésus est ressuscité des morts ? », mais plutôt « pourquoi refusez-vous de reconnaître la relation de Steve et Tom comme un “mariage” ? »

Une chose est sûre : si nous ne faisons pas mieux, les jeunes continueront à quitter les églises et de nombreux apologistes chrétiens devront changer de cap.



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