Tucker Carlson : La violence pro-avortement est motivée par la volonté « d’évincer Dieu » et de « miner le christianisme »
Tucker Carlson.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie – Photo :
10 mai 2022 (LifeSiteNews) — Tucker Carlson estime que la récente vague de violence contre les pro-vie a pour but ultime « d’évincer Dieu et d’attaquer le christianisme ».
Le populaire présentateur de Fox News a exprimé cette opinion dans son monologue d’ouverture le soir du 9 mai après qu’une vague de vandalisme et de violence ait été lancée contre les pro-vie par les partisans de l’avortement en raison de la fuite d’un projet d’avis de la Cour suprême qui semble vouloir renverser Roe v. Wade.
Carlson a commencé par faire référence à un tweet du groupe radical pro-avortement « Ruth Sent Us », dans lequel ils ont annoncé un plan pour « brûler l’Eucharistie afin de montrer notre dégoût pour les abus que les églises catholiques ont tolérés pendant des siècles ».
I'm offering my Rosaries this weekend for the protection of the clergy and Mass-goers, the police/security, and for the safety and change-of-heart of the pro-abortion protestors.❤️🔥❤️🔥❤️🔥
— Barbara Martin (@trustanddare) May 6, 2022
« Joe Biden prétend être catholique », a déclaré Carlson, « mais non, l’administration Biden n’a pas essayé d’empêcher cela ».
Joe Biden n’a pas non plus empêché qu’un cocktail Molotov soit jeté dans les bureaux d’un groupe pro-vie dans le Wisconsin dimanche, a noté Carlson. Les pro-vie « ne faisaient rien d’agressif du tout, mais parce que leurs opinions sont répugnantes pour la gauche, leur bâtiment a été incendié ».
Le présentateur de l’émission a critiqué tout aussi sévèrement l’absence de réaction de Biden concernant une manifestation pro-avortement devant la cathédrale Saint-Patrick de New York, le 7 mai dernier, alors qu’une partisane de l’avortement a crié qu’elle « tuait les bébés » et a poursuivi en simulant l’avortement de façon choquante à l’aide de bébés poupées.
« Pourriez-vous vous en tirer comme ça devant n’importe quel autre centre religieux ? N’importe quel autre groupe de croyants ? », a demandé Carlson. « Probablement pas. Ce serait intolérable ».
Lire la suiteDes milliers de Canadiens participent à la Marche pour la vie pour réclamer la fin de l’avortement
Marche nationale pour la Vie à Ottawa, 12 mai 2022.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie
12 mai 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Des milliers de Canadiens se sont rassemblés dans la capitale d’Ottawa ce jeudi pour exiger la fin de l’injustice de l’avortement en matière de droits de l’homme.
La Marche nationale pour la Vie annuelle, organisée par Campaign Life Coalition, a été un succès alors que des milliers de Canadiens ont défilé dans la ville d’Ottawa pour exprimer leur soutien à la dignité des enfants à naître et pour demander la fin de la pratique diabolique de l’avortement.
Thousands of Canadians are marching for the pre-born. Canada currently has no laws on abortion. #cdnpoli pic.twitter.com/cr7iL8eiil
— Élie Cantin-Nantel (@elie_mcn) May 12, 2022
L’événement a débuté à 12 h 30 par un rassemblement sur la colline du Parlement, suivi d’une marche à 13 h 30 dans le centre-ville d’Ottawa, et s’est terminé par des témoignages de sensibilisation Silent No More.
Bien que la majorité des personnes présentes aient été là pour soutenir la marche, il y avait également une collection de militants pro-avortement qui tenaient des pancartes en faveur du « droit » des femmes à faire tuer leur bébé dans l’utérus.
Le mouvement pro-vie au Canada a été revitalisé ces derniers jours à la lumière de la fuite de l’avis de la Cour suprême des États-Unis qui semble prête à renverser Roe v. Wade ─ l’affaire de 1973 qui a « garanti » l’avortement comme un « droit constitutionnel ».
Bien que le Canada n’ait jamais consacré l’avortement comme un « droit », le pays ne dispose d’aucune loi fédérale réglementant cette pratique horrible, ce qui signifie que les femmes au Canada peuvent faire tuer leur enfant à naître jusqu’au moment de la naissance.
Outre le vide juridique concernant l’avortement, six des dix provinces ─ la Colombie-Britannique, l’Alberta, l’Ontario, le Québec, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador ─ sont allées jusqu’à interdire aux défenseurs de la vie de témoigner à l’extérieur des centres d’avortement en adoptant une législation sur les « zones-bulles ».
Selon le site Internet de Campaign Life Coalition, l’avortement a tué plus de 4 millions de bébés à naître au Canada depuis sa légalisation en 1969, ce qui correspond à peu près à la population de la province de l’Alberta.
Bien que les statistiques officielles soient difficiles à établir, pour quatre bébés nés vivants au Canada, un est tué dans le ventre de sa mère par un avortement intentionnel.
Les démocrates échouent à faire adopter au Sénat un projet de loi imposant l’avortement illimité dans tout le pays
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Chr. Offenberg/Adobe Stock
11 mai 2022, Washington D.C. (LifeSiteNews) — Ce 11 mai 2022, le Sénat américain a voté, avec 49 voix pour et 51 voix contre, sur un projet de loi démocrate visant à inscrire l’avortement à la demande dans la loi fédérale ; ce projet de loi cherchait à forcer les États à laisser la pratique de l’avortement se poursuivre pratiquement sans réglementation, en réponse à la fuite d’un projet d’avis indiquant que la Cour suprême pourrait finalement être prête à renverser Roe v. Wade.
La semaine dernière, Politico a publié une ébauche de l’opinion majoritaire du juge conservateur Samuel Alito dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, qui concerne l’interdiction de l’avortement à 15 semaines dans le Mississippi. Le projet déclare que « Roe était une erreur flagrante dès le départ » et qu’il est donc « temps de tenir compte de la Constitution et de renvoyer la question de l’avortement aux représentants élus du peuple ». En réponse, la Cour a annoncé que le projet était authentique mais « ne représente pas une décision définitive de la Cour ou la position finale d’un membre sur les questions de l’affaire ».
On ne sait toujours pas si le projet d’Alito représente une décision finale d’annuler Roe, s’il s’agit d’une décision provisoire susceptible d’être modifiée, s’il a été préparé en prévision d’une majorité portée à l’annulation ou s’il a été rédigé dans l’espoir de persuader les collègues d’Alito de signer. Quoi qu’il en soit, la fuite a provoqué une onde de choc à travers le spectre politique, les partisans de la vie se réjouissant provisoirement, les politiciens et les militants pro-avortement manifestant leur colère, et beaucoup spéculant que la fuite pourrait avoir été destinée à faire pression sur les juges pour qu’ils changent leur vote, ou à inciter à la haine et aux menaces contre eux.
En réponse, les dirigeants démocrates du Sénat ont prévu un autre vote sur le projet de loi dit de protection de la santé des femmes (WHPA), qui a été introduit à plusieurs reprises au fil des ans, sans succès, mais que le chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer, a présenté comme une occasion de mettre les positions des républicains sur le tapis.
Le projet de loi, qui a été adopté par la Chambre des représentants en septembre et qui a le soutien du président Joe Biden, établit un droit statutaire fédéral de pratiquer et d’obtenir des avortements, y compris après l’âge de viabilité du fœtus (sous la large couverture de la « santé »), et interdit spécifiquement aux États de soumettre l’avortement à des exigences d’échographie (même si celles-ci sont standard pour discerner l’âge du fœtus), à des périodes d’attente obligatoires, à des exigences de consentement éclairé et à d’autres règlements de santé et de sécurité, tel que le privilège d’admission.
Lire la suiteBombes incendiaires, menaces, intimidations : le visage ignoble des États-Unis pro-avortement
Manifestants pro-avortement portant le costume du Handmaid's Tale dans la cathédrale de Los Angeles.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 mai 2022 (LifeSiteNews) — Nous sommes maintenant face au Roe de Schrodinger : nous ne savons pas encore si Roe v. Wade est vivant ou mort. Mais ce que nous savons, grâce à la fuite de Politico, c'est comment les partisans du sacrement sanglant de la révolution sexuelle vont réagir. Les militants de l'avortement partent en guerre pour le droit de tuer, et le masque est tombé.
Le bureau de Wisconsin Family Action a été attaqué au cocktail Molotov le jour de la fête des mères, les incendiaires ayant peint à la bombe sur le mur « Si l'avortement n'est pas sûr, alors vous n'êtes pas en sûreté non plus ». Dimanche, des militants en faveur de l'avortement ont manifesté devant des églises ; certaines églises, dont des bâtiments au Colorado et à Houston, ont vu leurs portes couvertes de graffitis en faveur de l'avortement. La cathédrale St. James de Seattle a été prise pour cible ; des militants déguisés en personnages de The Handmaid's Tale ont été expulsés d'une église catholique de Los Angeles.
L’attaque à la bombe incendiaire aurait été perpétrée par un groupe radical pro-avortement appelé Jane's Revenge, qui a averti que d'autres sont à venir : « Le Wisconsin est le premier point chaud, mais nous sommes partout aux États-Unis, et nous ne lancerons pas d'autres avertissements. » Selon le journaliste européen Robert Evans de Bellingcat, Jane's Revenge « lance un ultimatum de 30 jours à toutes les organisations anti-choix et aux fausses cliniques [centres d’aide aux femmes enceintes] pour qu'elles se dissolvent. Ils affirment avoir la capacité d'atteindre plusieurs États et répètent que l'attaque dans le Wisconsin n'était qu'un « avertissement ». Ils concluent en précisant qu'ils sont constitués de plusieurs organisations : « Nous sommes dans votre ville. Nous sommes dans toutes les villes. Votre répression ne fait que renforcer notre complicité [sic] et notre détermination. »
Lire la suite«Je tue les bébés»: Des militants pro-avortement se déchaînent devant la cathédrale de New York alors que des pro-vie prient le chapelet
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 mai 2022, New York (LifeSiteNews) — Samedi, des militants pro-avortement se sont rassemblés devant l’ancienne cathédrale historique Saint-Patrick de New York pour dénoncer les restrictions à l’avortement et harceler les catholiques participant à la procession mensuelle du chapelet pro-vie de cette église.
Dans un clip, devenu viral, une partisane de l’avortement a crié qu’elle « tuait les bébés » et a ensuite simulé de façon choquante un avortement à l’aide de poupées.
Les dizaines de militants qui se sont rassemblés à l’extérieur de la basilique de l’ancienne cathédrale Saint-Patrick, vieille de 143 ans, dans le sud de Manhattan, ont affronté un groupe de pro-vie qui s’étaient rassemblés pour participer à un événement « Witness For Life » du premier samedi du mois, consistant en une messe et une récitation du chapelet devant le centre d’avortement Planned Parenthood situé à proximité, rapporte Fox News.
Des vidéos et des photos montrent les pro-vie debout sur les marches de l’église en train de réciter le chapelet et de chanter l’« Ave Maria » tandis que les contre-manifestants scandent des slogans et tiennent des pancartes.
Pendant la manifestation, les pro-avortement ont crié et brandi des banderoles portant des phrases telles que « l’avortement est un soin de santé » et « l’avortement est un cadeau ».
Dans un clip vidéo devenu viral, on peut voir une femme vêtue d’un maillot de bain une pièce brandir des poupées en plastique attachées de bandes de tissu rose et crier : « Je vais tuer les bébés ! », avant de simuler un avortement dans une pantomime choquante et horrible.
Alors que la plupart des pro-vie auraient été empêchés de se rendre en face du Planned Parenthood pour prier comme prévu initialement, la journaliste de National Review Kathryn Jean Lopez a noté que la prière « était tout aussi intense à l’intérieur de l’église ».
Lire la suiteLe pape François s’adresse aux « catholiques LGBT » par l’intermédiaire James Martin : une Église « sélective » est une « secte »…
Le père James Martin et le pape François.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 mai 2022, Citée du Vatican (LifeSiteNews) — Le pape François a écrit une lettre aux « catholiques LGBT », par l’intermédiaire du père James Martin, prêtre jésuite dissident, déclarant qu’une Église « sélective » est « une secte », et décriant ce qu’il appelle le « rejet » par l’Église des « catholiques LGBT ».
La lettre a été annoncée le 8 mai, et publiée le 9 mai dans un article écrit par Martin pour Outreach, qui est « une nouvelle ressource catholique LGBTQ » qu’il a récemment créée.
Le P. Martin a indiqué qu’il avait lui-même écrit au pape François le 5 mai, lui demandant « s’il accepterait de répondre à quelques-unes des questions les plus courantes que me posent les catholiques LGBTQ et leurs familles ».
La demande a pris la forme de « trois questions », auxquelles le pape a répondu en espagnol, s’adressant à Martin en tant que « frère » dans la note manuscrite qui a été livrée à peine trois jours plus tard. (Texte intégral en français au bas de cet article)
L’Église « sélective » est une « secte »
En réponse à la première question de Martin — « Quelle est, selon vous, la chose la plus importante que les personnes LGBT doivent savoir sur Dieu ? » ─ François a écrit que « Dieu est père et il ne renie aucun de ses enfants ».
En tant que tel, « “le style” de Dieu est “proximité, miséricorde et tendresse” », a déclaré François. « C’est sur ce chemin que vous trouverez Dieu ».
Lire la suiteDes pro-avortement manifestent devant la maison du juge Alito
Pro-avortement défilant devant la demeure du juge de la Cour suprême Samuel Alito — 9 mai 2022.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
10 mai 2022, Alexandria, Virginie (LifeSiteNews) — Des militants pro-avortement sont descendus hier soir au domicile du juge Alito de la Cour suprême, scandant des slogans et prononçant des discours.
Lundi en début de soirée, une foule d’environ 200 personnes a défilé dans la rue en direction de la maison du juge de la Cour suprême Samuel Alito. Certains ont utilisé des mégaphones pour entraîner la foule à crier des slogans comme « Vous ne vous souciez pas de la mort des gens » et « Mon corps, mon choix ». Cette manifestation s’inscrivait dans le cadre d’une vague de protestations publiques contre une éventuelle annulation de l’arrêt Roe v. Wade, un événement suscité par une fuite du projet d’opinion majoritaire de la Cour suprême.
Criant « justice », la foule a menacé : « Si nous ne l’obtenons pas, brûlez tout ». Les manifestants pro-avortement se sont rassemblés en réponse à la fuite d’un projet d’opinion du juge Alito, qui indique qu’une majorité de juges la Cour suprême pourrait être prête à annuler la décision Roe v. Wade, vieille de près de 50 ans, qui a imposé l’avortement sur demande dans les 50 États.
« Lorsque le droit à l’avortement est attaqué, que faisons-nous ? Levez-vous, ripostez », a scandé la foule, dont la plupart portaient des masques. La manifestation était menée par le groupe anti-établissement « ShutDownDC », qui a accusé Alito de vouloir « supprimer nos droits. Mais nos droits sont à nous, fondamentalement. Nous nous montrons pour le lui dire en personne ».
Après avoir demandé à Alito de « garder l’avortement sûr et légal », la foule s’est rassemblée devant sa maison pour prononcer des discours préparés. Un orateur a affirmé que « forcer les gens à mener à terme des grossesses non désirées causera des morts inutiles et des blessures à vie, tant physiques que mentales ».
Margaret Mary Olahan, du Daily Wire, a enregistré de brèves images de quelques manifestants entièrement vêtus de noir, portant des cagoules et des casquettes de baseball, qui dénonçaient ce qu’ils décrivaient comme de la « torture » fournie par les centres de grossesse pro-vie.
Lire la suiteUne Canadienne handicapée demande l’euthanasie, n’ayant pu trouver un logement abordable et adapté
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : wernerimages/Adobe Stock
Toronto (LifeSiteNews) — Une femme de 31 ans de Toronto se rapproche de « l’approbation finale » pour la mort médicalement assistée qu’elle a demandée après avoir été incapable de trouver un appartement abordable adapté à ses handicaps.
Selon CTV News, la femme handicapée, qui est appelée Denise dans l'article, dit qu’elle a fait une demande d’« aide médicale à mourir » (AMM) parce qu’elle n’a pas réussi à trouver un appartement adapté à sa condition et à son budget.
Denise se dit « soulagée », car il semble qu’elle obtiendra l’autorisation, ajoutant qu’elle « avait peur qu’ils ne disent pas “oui” ».
L’article explique que Denise souffre de sensibilités chimiques multiples (MCS), ce qui lui fait courir le risque de faire un choc anaphylactique potentiellement mortel à cause d’une variété de produits chimiques couramment utilisés, en plus d’avoir une lésion de la moelle épinière qui la confine dans un fauteuil roulant.
Bien que toutes les réactions aux irritants chimiques ne provoquent pas de choc anaphylactique, Denise affirme que même une exposition légère à des produits comme la fumée de cigarette, les produits chimiques de blanchisserie et les désodorisants d’ambiance déclenchent « des éruptions cutanées, des difficultés respiratoires et des maux de tête aveuglants appelés migraines hémiplégiques qui entraînent une paralysie temporaire ».
En raison du revenu restrictif d’environ 1 200 $ qui lui est fourni chaque mois par le Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH), elle n’a pas été en mesure de trouver un appartement abordable qui répondrait à ses besoins complexes, ce qui l’a amenée à penser que le programme d’AMM était la seule solution.
« J’ai fait une demande d’AMM essentiellement [...] en raison de ma pauvreté abjecte », a déclaré la femme à CTV News.
Il s’agit du second cas en un mois où une femme d’Ontario a demandé l’AMM parce qu’elle n’avait pas les moyens de vivre avec un handicap complexe.
Lire la suiteUn évêque portoricain destitué a demandé au pape François et au Vatican de pouvoir se défendre
Mgr Daniel Fernández Torres.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Diocèse d'Arecibo
2 mai 2022, Arecibo, Porto Rico (LifeSiteNews) — Mgr Daniel Fernández Torres, l’évêque d’Arecibo au Porto Rico, récemment démis de ses fonctions, a contacté le Vatican à plusieurs reprises avant sa destitution, demandant une chance de se défendre — mais il ne l’a jamais obtenue.
Une correspondance rapportée la semaine dernière par The Pillar jette un nouvel éclairage sur l’éviction controversée de l’évêque Fernández Torres. Après avoir appris la demande de démission à la fin de l’année dernière, le populaire prélat portoricain a écrit plusieurs lettres au Vatican, dont une directement au pape François, pour contester la décision, rapporte The Pillar. Et bien que le Saint-Siège ait annoncé sa révocation en mars, il n’a toujours pas reçu de décret le démettant officiellement de son poste.
Dans une lettre adressée en décembre 2021 au cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, Mgr Fernández Torres s’est dit choqué par la demande de démission, qu’il a critiquée comme manquant de « toute formalité » et dont il a dit douter qu’elle vienne du pape lui-même.
« Je demande la remise par écrit de ce qui m’a été demandé verbalement et de manière générale, avec les raisons qui l’expliquent, au cas où de fausses informations seraient parvenues au Saint-Siège et conduiraient à une décision d’une telle ampleur », a déclaré l’évêque d’Arecibo. « Je suis très surpris que cette demande, effectuée sans respecter aucune formalité et qui manque de véritable justice, puisse venir directement du pape ».
Il a souligné au cardinal Ouellet que le Vatican ne lui avait pas accordé de processus formel ni permis de réfuter les allégations selon lesquelles il aurait rompu la communion avec ses confrères évêques de Porto Rico et fait preuve de « désobéissance » envers le pape François, selon The Pillar.
La position de l’évêque Fernández Torres sur la vaccination COVID-19, note-t-il, est apparemment « la pierre de touche qui déclenche toute cette controverse ».
Lire la suiteUne fuite de l’opinion majoritaire montre que la Cour suprême pourrait renverser Roe v. Wade
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
2 mai 2022, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Selon un premier projet d’opinion majoritaire qui a fait l’objet d’une fuite et qui aurait été rédigé par le juge Samuel Alito et obtenu par Politico, la Cour suprême des États-Unis a voté à 5 contre 4 pour annuler sa décision Roe v. Wade, vieille de près de 50 ans, qui a imposé l’avortement sur demande dans tout le pays.
Comme le rapporte Politico, l’avis est « une répudiation totale et sans faille de la décision de 1973 qui garantissait les protections constitutionnelles fédérales du droit à l’avortement [sic] », marquant une victoire gigantesque pour le mouvement pro-vie. La fuite d’un projet d’avis est sans précédent dans l’histoire de la Cour suprême et envoie des ondes de choc dans le monde juridique ce soir.
Il est impossible de surestimer le séisme que cela va provoquer au sein de la Cour, en termes de destruction de la confiance entre les juges et le personnel. Cette fuite est le péché le plus grave, le plus impardonnable.
— SCOTUSblog (@SCOTUSblog) 3 mai 2022
« Roe était une erreur flagrante dès le départ », écrit Alito dans le document qui, s’il était officiellement publié par la Cour, constituerait une victoire monumentale pour le mouvement pro-vie. « Nous soutenons que Roe et Casey doivent être annulés », ajoute l’opinion majoritaire.
« Il est temps de tenir compte de la Constitution et de renvoyer la question de l’avortement aux représentants élus du peuple », a souligné Alito.
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