Les pro-vie avertissent que la FIV tue plus de bébés que l’avortement et reprochent à Ted Cruz de la soutenir
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Standard/Adobe Stock
1er août 2024 (LifeSiteNews) — L’industrie même qui prétend aider à créer la vie humaine tue en fait plus de bébés que les avorteurs, souligne un nouveau reportage.
Une vidéo publiée par l’American Life League (ALL) critique les « républicains pro-vie autoproclamés » qui prônent un accès généralisé à la fécondation in vitro (FIV), pointant du doigt le sénateur du Texas Ted Cruz et la sénatrice de l’Alabama Katie Britt.
Tous deux veulent créer un « droit » fédéral à cette procédure destructrice d’embryons, le sénateur Cruz la qualifiant de « technologie miraculeuse ». Cependant, comme LifeSiteNews l’a déjà noté, « la fécondation in vitro est pleine de dangers éthiques, notamment parce qu’elle implique la création consciente de dizaines d’embryons humains “en surnombre” qui seront tués par la suite et que les vies humaines sont traitées comme des commodités que l’on peut marchander ».
Cruz et Britt ont proposé une législation en faveur de la FIV en réponse à un arrêt de la Cour suprême de l’Alabama rendu en février, qui affirmait que les embryons humains, même conservés au froid, étaient des êtres humains. Cet arrêt a été rendu après que des embryons aient été détruits lorsqu’un client d’un centre de fécondation in vitro a accidentellement fait tomber des embryons et les a tués. Le projet de loi Cruz-Britt supprimerait le financement fédéral de Medicaid pour les États qui interdisent la FIV.
« Cette technologie est incroyablement mortelle pour les enfants embryonnaires dans leur état le plus vulnérable de développement humain », déclare Dwain Currier, de l’ALL, dans la vidéo.
« L’industrie de la FIV est tout aussi mortelle que l’autre industrie connue pour tuer chirurgicalement et chimiquement les enfants à naître », note l’American Life League.
Lire la suiteLa séparation de l’Église et de l’État est un péché : voici pourquoi
Le baptème de Clovis par François Louis Dejuinne.
Par Matthew McCusker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : G. Garitan/Wikimedia Commons
Voici la sixième partie d’une série consacrée à la véritable nature de la liberté humaine.
La première partie traitait de la liberté naturelle de l’homme, en vertu de laquelle il est libre de choisir sa manière d’agir. La deuxième partie a examiné la liberté morale, par laquelle l’homme agit librement en accord avec sa propre nature. La troisième partie a exploré les façons dont Dieu nous assiste, afin que nous puissions atteindre la liberté morale. La quatrième partie explique comment les lois de l’État peuvent aider l’homme à atteindre la vraie liberté. La cinquième partie traite de la nature du libéralisme et de son incompatibilité avec la foi catholique.
22 juillet 2024 (LifeSiteNews) — Ce titre peut sembler choquant pour certains lecteurs. Beaucoup d’entre nous ont grandi sous des systèmes politiques qui consacrent la séparation de l’Église et de l’État dans la loi constitutionnelle, ou qui la considèrent comme positive pour la société.
Cependant, ce titre reflète l’enseignement de l’Église catholique tel qu’il nous a été transmis par les pontifes romains. Cet enseignement a été expliqué avec une clarté et une précision particulières par le pape Léon XIII dans sa lettre encyclique Immortale Dei, « De la constitution chrétienne des États », et dans Libertas, « De la liberté humaine ».
La redécouverte de cette doctrine nous aidera à comprendre bon nombre des problèmes auxquels l’Occident moderne est confronté. Nous savons que quelque chose a mal tourné dans notre société : l’avortement, la redéfinition du mariage, le transgenrisme, la montée en flèche de la criminalité, l’augmentation du taux de suicide, les guerres sans fin et bien d’autres symptômes d’une civilisation en plein effondrement.
Selon les papes, c’est ce qui arrive inévitablement à une société qui tente de vivre sans Dieu et sans la révélation divine qu’il a confiée à son Église.
Lire la suiteLe cardinal Burke condamne l’idéologie du genre comme une « attaque contre la raison et la nature »
Le Cardinal Burke.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Our Lady of Guadalupe Shrine/YouTube
21 août 2024, Northfield, Massachusetts (LifeSiteNews) — Le cardinal Raymond Burke a décrit l’idéologie du genre et le changement de sexe comme « une attaque contre la raison » et « contre la nature ».
S’adressant au Thomas Aquinas College, une institution catholique d’arts libéraux avec laquelle le cardinal Burke entretient de bonnes relations, le cardinal américain s’est exprimé sur l’idéologie du genre et les attaques contre la vie familiale.
« Aujourd’hui, l’attaque porte sur la nature elle-même ainsi que sur la raison », a-t-il déclaré. « Par exemple, dire que je peux changer ma nature, que je suis né homme et que je peux, par le biais de divers produits chimiques et de mutilations, devenir une femme — c’est une attaque contre la raison, contre la nature ».
Le cardinal Burke, qui a occupé des fonctions clés au sein de la Curie romaine pendant une trentaine d’années, a appelé les catholiques à proclamer les enseignements de la foi. « L’Église doit donc continuer à enseigner les doctrines de la foi dans toute leur clarté, ce qui nous amènera à nous poser des questions sur la loi naturelle, sur le bon ordre qui est inscrit dans notre nature humaine et que nous devons respecter », a-t-il expliqué.
Un tel rôle, a noté le cardinal Burke, permet de souligner « l’importance de l’éducation telle qu’elle est dispensée au Thomas Aquinas College », cet établissement d’enseignement supérieur catholique qui existe depuis 53 ans et dont le programme d’études est centré sur les chefs-d’œuvre des grands auteurs.
Cette étude de la foi catholique et de la civilisation occidentale « nous permet de voir ces questions les plus fondamentales, qui ont trait à la loi naturelle, qui ont trait à ce que nous sommes en tant qu’êtres humains », a indiqué le cardinal Burke.
Lire la suiteDes centaines de bébés survivent à l’avortement et sont abandonnés à la mort au Canada, mais personne ne semble s’en soucier
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : standret/Adobe Stock
23 août 2024 (LifeSiteNews) — Au Canada, pas un seul dirigeant fédéral ne discutera de l’avortement — sauf pour affirmer leur soutien au fœticide sous toutes ses formes. Ainsi, il n’y a pas eu de réponse à une nouvelle étude déchirante menée par des statisticiens médicaux de l’Université de Montréal qui a révélé qu’un bébé sur quatre avorté à 23 semaines de gestation au Québec naît vivant. L’une des « complications » des avortements tardifs est connue sous le nom de « naissance vivante », et les « taux de naissance vivante » après un avortement ont augmenté au Québec, surtout pour les avortements entre 20 et 24 semaines.
L’étude québécoise a révélé que plus de 11 % des bébés avortés au cours du deuxième trimestre entre 1989 et 2020 sont nés vivants après la tentative d’avortement, sur la base d’une étude portant sur 13 777 avortements pratiqués entre 15 et 29 semaines. L’étude a révélé que 90 % de ces bébés sont morts dans les trois heures, et LSN a rapporté le 6 août que « seuls 24,5 % des bébés nés vivants ont été admis à l’unité de soins intensifs néonatals (USIN), tandis que 5,5 % seulement ont reçu des soins palliatifs ». Notamment, le taux de bébés nés vivants après un avortement est passé à plus de 20 % entre 2011 et 2021.
Selon les auteurs de l’étude : « Au Québec, la naissance vivante est définie comme la présence de tout signe de vie, y compris la respiration, les battements de cœur, la pulsation du cordon ombilical ou les mouvements musculaires, chez un fœtus retiré de sa mère, que le cordon soit coupé ou non ou que le placenta soit attaché ou non. » Ils ont conclu que les taux de naissance vivante après des tentatives d’avortement « étaient les plus élevés à 23 semaines de gestation (27,0 pour 100 avortements), suivis par 22 semaines (26,7 pour 100 avortements) et 21 semaines (22,9 pour 100 avortements) ». Les auteurs ont noté une tendance étrange, rapportant que la probabilité qu’un bébé survive à un avortement a en fait augmenté entre 1989-2000, où elle était de 4,1 %, et 2011-2021, où elle était de 20,8 %.
Lire la suiteLa Marche un million pour les enfants a vu son soutien quadrupler depuis l’année dernière
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Coalition nationale pour la vie
22 août 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — La marche canadienne un million pour les enfants cet automne devrait être encore plus importante que celle de l’année dernière qui a vu plus d’un million de Canadiens marcher pour les droits parentaux.
Au cours d’une entrevue exclusive avec LifeSiteNews, l’activiste musulman pro-famille Kamel El-Cheikh a révélé que le mouvement Hands Off Our Kids contre l’endoctrinement LGBT dans les écoles a quadruplé en taille dans les mois précédant la deuxième Marche un million.
Des Canadiens d’un bout à l’autre du pays se joignaient au mouvement et disaient : « J’ai participé à la Marche un million l’année dernière, je n’ai pas travaillé directement avec vous, mais nous avons essayé d’aider et de combler ce vide, et nous avons fait du bon travail. Nous avons eu une participation massive. J’aimerais travailler avec vous officiellement », a déclaré M. El-Cheikh, qui a organisé la marche d’un océan à l’autre pour les droits parentaux en septembre dernier.
« Et il s’agit de Canadiens chrétiens », a-t-il ajouté. « Il s’agit de gens des Premières nations, de sikhs, de musulmans. »
M. El-Cheikh a également révélé que le mouvement a « quadruplé en taille » par rapport à septembre 2023, tant en termes de sympathisants que de personnel. Le groupe a désormais des responsables en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan, au Nouveau-Brunswick, en Ontario et au Québec.
« Nous sommes 75 % plus importants que l’année dernière en termes de personnel et de personnes », a déclaré M. El-Cheikh.
Lire la suiteArrêtée à tort pour avoir prié en silence devant un avortoir, une femme pro-vie obtient 13 000 £ d’indemnité
Isabel Vaughan-Spruce.
Publié sur LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ADF UK
19 août 2024, Birmingham, Angleterre (Alliance Defending Freedom) — Dans une victoire contre la censure au Royaume-Uni, Isabel Vaughan-Spruce — cette bénévole chrétienne que l’on voit, dans des vidéos devenues virales, être arrêtée deux fois pour avoir prié silencieusement — a reçu un dédommagement de 13 000 £ (23 000 $ CAN) de la part de la police des West Midlands en reconnaissance de son traitement injuste et de la violation de ses droits humains.
Avec le soutien d’ADF UK, Mme Vaughan-Spruce a porté plainte contre la police des West Midlands pour deux arrestations et emprisonnements injustifiés, pour voies de fait liées à une fouille intrusive de sa personne et pour violation de ses droits fondamentaux, tant en ce qui concerne les arrestations que les conditions onéreuses de mise en liberté sous caution qui lui ont été imposées.
Une nouvelle répression de la prière silencieuse est attendue
Cette nouvelle survient quelques jours après des informations selon lesquelles le ministère de l’Intérieur renforcera la répression de la prière silencieuse à proximité des centres d’avortement en la criminalisant expressément dans la future Loi sur les « zones tampons », qui devrait entrer en vigueur sous peu.
Les ministres s’apprêtent à revoir les orientations initiales publiées par le gouvernement précédent, qui protégeaient le droit à la liberté de pensée et de lecture :
Lire la suiteLa prière silencieuse, c’est-à-dire l’engagement de l’esprit et de la pensée dans la prière vers Dieu, est protégée en tant que droit absolu en vertu de la loi sur les droits de l’homme de 1998 et ne doit en aucun cas être considérée comme une infraction.
Le système de santé britannique demandera désormais aux hommes s’ils sont « enceints » avant les radiographies
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (montage) : Freepik/Canva
13 août 2024 (LifeSiteNews) — Le Service national de santé britannique (NHS) a demandé aux opérateurs de radiologie de demander aux hommes s’ils sont « enceints » avant d’effectuer des radiographies, ce qui aurait incité les patients à « quitter » leurs rendez-vous en colère face à l’absurdité de la question.
Cette directive dite « inclusive » a été inspirée par un incident au cours duquel une femme qui se présentait comme un homme a passé une radiographie alors qu’elle était enceinte sans le savoir, exposant ainsi son bébé à des radiations dangereuses, a rapporté The Telegraph.
Toutefois, le personnel du NHS a souligné que les nouvelles lignes directrices posaient un risque pour la sécurité des patients en décourageant les rendez-vous en raison de la détresse suscitée chez les hommes et les femmes par les nouvelles questions de rendez-vous, qui demandent leur « sexe à la naissance » et leurs « nom et pronoms préférés » et font des affirmations « ridicules » sur les « personnes qui sont nées avec des variations dans les caractéristiques sexuelles », selon The Telegraph.
Un homme bénéficiant d’un « parcours urgent de cancérologie » « a été tellement agacé par les questions du formulaire qu’il a crié, a quitté le service et n’a pas passé de radiographie », a déclaré un radiographe au Telegraph.
« Il y a un risque inutile pour ces patients s’ils sont tellement ennuyés qu’ils ne passent pas la radiographie », a déclaré le radiographe.
Des femmes auraient également pleuré à cause des questions « invasives » sur la fertilité, qui les invitent désormais à préciser les raisons de leur infertilité, ce qui leur rappelle des souvenirs traumatisants de fausses couches et de grossesses extra-utérines, qu’elles sont tenues de mentionner dans les formulaires de demande d’information.
Le personnel affirme que des patients des deux sexes ont été insultés ou gênés par la suggestion que leur sexe n’est pas nécessairement évident et que les formulaires « endoctrinent » les mineurs en leur demandant leurs noms et pronoms préférés, tandis que les parents sont « furieux » à ce sujet.
Lire la suiteUne ex-trans poursuit Planned Parenthood pour lui avoir administré de la testostérone après une consultation de 30 minutes
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lightfield studios/Adobe Stock
12 août 2024, Hudson, New York (LifeSiteNews) — Bien qu’il soit surtout connu pour ses avortements, Planned Parenthood est également très impliqué dans le secteur de la « transition » de genre, ce qui lui a récemment valu un procès de la part d’une jeune femme autiste à qui PP a donné de la testostérone après seulement une demi-heure de consultation.
Le 7 août, The Free Press a publié l’histoire de Cristina Hineman, qui, à l’âge de 18 ans en novembre 2021, s’est rendue dans un centre de Planned Parenthood à New York pour obtenir la thérapie à la testostérone qu’elle recherchait sans le consentement de ses parents.
Elle était confrontée à divers problèmes, notamment l’automutilation, la dépression, l’anxiété et l’autisme, dont beaucoup avaient été exacerbés par l’isolement social dû aux confinements du COVID-19. Et elle se souvient avoir été attirée par la possibilité que le genre en soit la source par des vidéos YouTube qui l’ont amenée à conclure : « le terme “trans” inclut toutes les choses que j’ai ressenties : mon inconfort avec ma poitrine, mon inconfort d’être appelée “jeune femme”, le fait de ne pas être sûre de qui je suis ou de ce que je voudrais être ».
Après avoir rempli un formulaire de consentement, répondu à quelques questions et passé en revue les « changements attendus » de l’hormone — un processus prenant moins de 30 minutes — Hineman a reçu une prescription de gel de testostérone. Mais après un an de traitement hormonal ainsi que l’ablation de ses seins sains à l’âge de 19 ans, Hineman regrette sa transition.
« J’ai subi un lavage de cerveau », a-t-elle déclaré. « Beaucoup de gens disent que les adultes devraient pouvoir faire ce qu’ils veulent. Mais si vous souffrez d’une maladie mentale qui obscurcit votre vision, ou si vous êtes mal informé sur ce que signifie la dysphorie de genre, alors vous ne pouvez pas consentir à des traitements aussi invasifs. »
Lire la suiteL'interdiction d’avorter en Iowa quand les battements de cœur sont détectés, entre en vigueur — des milliers de bébés pourraient être sauvés
Par Peter Martin — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : user18526052/Freepik
29 juillet 2024, Des Moines, Iowa (LifeSiteNews) — Des milliers de bébés à naître seront probablement sauvés dans l'Iowa maintenant que la loi sur les battements de cœur de l'État est finalement entrée en vigueur aujourd'hui après des années de batailles juridiques.
La loi, que la gouverneure de l'Iowa Kim Reynolds a signée en juillet 2023, interdit l'avortement dès que les battements de cœur d'un bébé peuvent être détectés, c'est-à-dire dès la cinquième semaine de grossesse.
La gouverneure avait signé une interdiction similaire en 2018, mais la Cour suprême de l'Iowa ne l'a pas confirmée l'année dernière dans une décision bloquée sur un 3-3 pour des raisons de procédure, et elle n'est jamais entrée en vigueur.
Cependant, la Cour a statué en faveur de la nouvelle loi sur les battements de cœur dans une décision de 4-3 ce mois-ci, une victoire pour les pro-vie.
La semaine dernière, le juge de district de l'Iowa Jeffrey Farrell a ordonné que la loi entre en vigueur aujourd'hui à 8 heures du matin, heure centrale, a rapporté LifeSiteNews.
La Cour suprême de l'Iowa, à majorité républicaine (7-0), avait déclaré en 2022 que la Constitution de l'Iowa n'incluait pas de « droit fondamental » à l'avortement, renversant ainsi un précédent favorable à l'avortement.
Lire la suiteLe Parlement bulgare adopte une loi interdisant la propagande LGBT dans les écoles
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressfoto/Freepik
8 août 2024 (LifeSiteNews) — Le 7 août, le Parlement bulgare a adopté un amendement à la loi sur l’éducation préscolaire et scolaire interdisant la « propagande » LGBT dans les écoles par une majorité massive de 159 voix pour, 22 contre et 12 abstentions.
L’amendement a été proposé par le parti Vazrazhdane (Renouveau) et a reçu un large soutien de la part de tous les partis politiques, les députés citant des brochures et des livres d’éducation sexuelle inappropriés fournis aux enfants et aux adolescents.
L’amendement interdit « la propagande, la promotion ou l’incitation de quelque manière que ce soit, directement ou indirectement, dans le système éducatif, d’idées et de points de vue liés à l’orientation sexuelle non traditionnelle ou à l’identité de genre autre que biologique ». Les parlementaires ont également voté un texte qui définit spécifiquement « l’orientation sexuelle non traditionnelle » comme « différente des notions généralement acceptées et établies dans la tradition juridique bulgare de l’attirance émotionnelle, romantique, sexuelle ou sensuelle entre personnes de sexes opposés ».
Kornelia Ninova, chef du parti socialiste, a déclaré que des familles bulgares expatriées l’avaient contactée pour la mettre en garde contre l’influence de « l’idéologie du genre » qui, selon elle, « s’insinue et s’empare des écoles bulgares » ainsi que de la société européenne en général, citant le spectacle blasphématoire des « transgenres » lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Paris ainsi que le récent vainqueur du concours Eurovision de la chanson, Nemo Mettler, qui s’identifie comme « non binaire ».
Mme Ninova a également déclaré que l’idéologie du genre était poussée par des personnes qui s’identifient comme « une chose le matin, une deuxième l’après-midi, une troisième le soir », et a affirmé sans équivoque : « Je répète ce que je dis depuis sept ans : ne touchez pas aux enfants bulgares ». Zvezdelina Karavelova, du parti Vazrazhdane, a abondé dans ce sens, déclarant dans un discours que la sexualisation des enfants et la « pédérastie » devaient être combattues, ajoutant qu’elle espérait que son fils, actuellement âgé d’un an, épouserait un jour une femme plutôt qu’un homme. La Bulgarie ne reconnaît en droit que le mariage naturel.
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