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Derek Sloan franchit la seconde étape de la course à la chefferie du Parti conservateur


Derek Sloan, député conservateur de Hastings—Lennox and Addington à la Chambre des communes et candidat à la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Mise à jour (20 mars 2020) : Jim Karahalios est bien pro-vie et pro-famille, je retire donc de l'article, « il n'est pas si pro-famille que ça ».

Le candidat pro-vie à la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada, Derek Sloan, député d’Ontario franchit l'étape lui permettant d’accéder à la liste des membres du parti. M. Sloan a remis au parti ce qu’il fallait pour atteindre 150 000 $ et 2000 signatures, selon LifeSiteNews :

Le député conservateur pro-vie Derek Sloan est devenu « candidat autorisé » dans la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada après avoir remis les 150 000 dollars requis au parti et 2000 signatures vérifiées de membres du parti.

« Avec tous les dons et les signatures qui affluent dans cette campagne, j’ai atteint une nouvelle étape dans le parcours que je suis afin de représenter les véritables idées conservatrices dans la course à la direction du PCC », déclara M. Sloan dans un courriel adressé à ses partisans.

Rappelons que Derek Sloan est soutenu par Richard Décarie, ex-candidat à la présente course. Le pro-vie Richard Décarie s’était fait mettre hors course par le comité organisateur, et ce, sans aucune explication.

L’étape finale avant le vote :

Les candidats à la direction du Parti conservateur du Canada ont jusqu’au 25 mars pour soumettre la somme de 300 000 $ et 3 000 signatures afin de rester dans la course et de se présenter au scrutin. Il reste donc à Sloan 150 000 dollars à réunir et à soumettre, ainsi que 1 000 signatures supplémentaires pour devenir un candidat officiel « vérifié».

Jusqu’à présent, il n’y a que deux candidats « vérifiés ». Six autres candidats travaillent afin de figurer sur le bulletin de vote.

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Coronavirus : le gouverneur du Kentucky préconise de suspendre les services religieux, mais pas les rassemblements publics

Par Dorothy Cummings McLean — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Daniel Jolivet/Flickr

Frankfort, Kentucky, 11 mars 2020 (LifeSiteNews) — Le gouverneur du Kentucky, Andy Beshear, a demandé aux églises « d’annuler leur service du culte cette fin de semaine » par crainte du coronavirus, ne demandant pas, par contre, la même chose aux autres institutions où les foules se rassemblent.

Selon Lexington Lex18, la filiale de la NBC au Kentucky, Beshear, un démocrate, a conseillé aux Kentuckiens de se protéger et de protéger les autres du coronavirus Covid-19.

« Le gouverneur a dit qu’il espérait que la population en général prendrait des mesures agressives pour éviter la propagation de la maladie », rapportait Melissa Ratliff.

M. Beshear a demandé aux gens d’éviter d’aller en croisières ou dans les maisons de retraite et de faire leurs courses lorsqu’ils sont le moins susceptibles de rencontrer la foule. Il a suspendu tous les déplacements non essentiels des employés du gouvernement et espère que les communautés religieuses suspendront leurs services religieux.

« J’encourage également les églises à annuler leurs services religieux cette fin de semaine », déclara-t-il.

Cependant, c’est la seule forme de rassemblement public que M. Beshear souhaite décourager. Les cinémas, théâtres, musées, écoles, stades et universités restent ouverts dans le Kentucky, dans lequel on a signalé huit cas de coronavirus COVID-19.

Toutes ces institutions sont fermées en Italie, où les évêques catholiques se sont pliés aux instructions des autorités civiles de suspendre les messes [publiques].

[Les évêques de Pologne, eux, au contraire demandent qu'un plus grand nombre de messes soit dit, pour permettre aux fidèles d'être moins nombreux à chaque messe.*]

Beshear est « diacre »** dans l’Église chrétienne protestante (Disciples du Christ).

LifeSiteNews a contacté le bureau de Beshear pour obtenir des commentaires.

À développer...


*Commentaire d'Augustin Hamilton.

**Guillemets rajoutés. — A. H.

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Canada : projet de loi libéral criminalisant la thérapie réparative (aide à sortir de l’homosexualité)


Justin Trudeau, premier Premier ministre du Canada à parader dans un défilé gay.

Par Pour une école libre au Québec

Le gouvernement de Justin Trudeau (ci-contre) a déposé un projet de loi en chambre (C-8) qui vise à criminaliser ce qu’il appelle les « thérapies de conversion » et leur publicité. Le Sénat a proposé un projet de loi similaire, mais plus bref (S-202).

Extrait de C-8 :

Thérapie de conversion
Définition de thérapie de conversion

320 101 Aux articles 320.102 à 320 106, thérapie de conversion s’entend d’une pratique, d’un traitement ou d’un service qui vise soit à rendre une personne hétérosexuelle ou cisgenre, soit à réprimer ou à réduire toute attirance ou tout comportement sexuel non hétérosexuels. Il est entendu que la présente définition ne vise pas les pratiques, les traitements ou les services qui se rapportent :
a) à la transition de genre d’une personne ;
b) à l’exploration ou à la construction de son identité.

Thérapie de conversion forcée

320.102 Quiconque, sciemment, fait suivre une thérapie de conversion à une personne contre son gré est coupable :
a) soit d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans ;
b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.

Thérapie de conversion : enfant

320.103 (1) Quiconque, sciemment, fait suivre une thérapie de conversion à une personne âgée de moins de dix-huit ans est coupable :
a) soit d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans ;
b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.

[...]

Publicité de thérapie de conversion

320.104 Quiconque fait sciemment de la publicité pour offrir de la thérapie de conversion est coupable :
a) soit d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de deux ans ;
b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.

Avantage matériel

320 105 Quiconque bénéficie d’un avantage matériel, notamment pécuniaire, qu’il sait provenir ou avoir été obtenu, directement ou indirectement, de la prestation de thérapies de conversion est coupable :
a) soit d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de deux ans ;
b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.

[Avez-vous remarquez, ce projet de loi n’interdit pas la « thérapie de conversion » pour devenir homosexuel ?*]

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Une centaine de personnes manifestent devant le siège social de PornHub à Montréal


Manifestation contre MindGeek, au 7777 boulevard Décarie à Montréal, 8 mars 2020.

Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : CQV

PÉTITION: Les autorités doivent fermer Pornhub après qu'il ait montré des vidéos d'une victime de traite de 15 ans

Une centaine de manifestants se sont rassemblés dimanche dernier devant le siège social de MindGeek, compagnie détentrice du site pornographique PornHub, situé au 7777 boulevard Décarie à Montréal. Cette manifestation, en partie organisée par Laila Mickelwait, dénonciatrice de l’incurie (si ce n’est pire) de PornHub en matière de vérification de l’âge et du consentement des personnes représentées dans les images pornographiques. C’est aussi Laila Mickelwait qui a lancé une pétition approchant des 400 000 signatures et demandant la fermeture de cette industrie de la pornographie.

Le groupe de manifestants était composé de féministes, de chrétiens et d’une sénatrice québécoise (drôle de mélange s’il en est !), Julie Miville-Dechêne, qui, elle, dénonçait l’incurie de PornHub et exigeait de MindGeek que celui-ci trouve des solutions pour éliminer efficacement la pornographie infantile et autres. Selon Le Journal de Montréal :

« Des vérifications sont faites, mais seulement pour la personne qui publie la vidéo, qui n’y apparaît pas nécessairement. Dès qu’il y a une plainte, Mindgeek dit agir vite pour retirer la vidéo, mais on peut en douter. Il faut savoir que des milliers de personnes vont avoir eu le temps de voir la vidéo », a dénoncé la sénatrice Julie Miville-Dechêne, qui participait à la manifestation, organisée à l’occasion de la Journée internationale de la femme.

De la partie était aussi présente Megan Walker, directrice générale du London Abused Women’s Shelter, selon Le Devoir :

Pour Megan Walker, directrice générale du London Abused Women’s Shelter en Ontario et organisatrice du rassemblement à Montréal, Pornhub encourage la pornographie infantile et vient même banaliser les violences faites aux femmes, dans le but de générer des profits.

« [Cette situation] mène à de nombreux cas d’exploitation sexuelle, de trafic, de torture et de décès chaque année. Doit-on rappeler que l’exploitation et le trafic sexuels sont illégaux ? » a-t-elle dénoncé devant des manifestants gonflés à bloc.

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Nouvelle-Écosse : projet de loi de zones bulles contre les manifestations pro-vie


Voici quelques redoutables pro-vie de Nouvelle-Écosse !

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (côtés flous rajoutés) : Campaign Life Coalition

À l’instigation d’une étudiante de l’Université St-Mary d’Halifax, un projet de loi visant à exclure les manifestations pro-vie d'autour des avortoirs a été introduit par le député néo-démocrate Claudia Chender à la Chambre d’assemblée de la Nouvelle-Écosse (système monocaméral) et adopté en deuxième lecture ; il sera examiné par une commission.

Ladite étudiante était apparemment courroucée de ce que des pro-vie eussent eu l’audace de manifester paisiblement, dans le cadre des 40 Jours pour la Vie, devant les lieux où des avortements sont perpétrés. Rien de sérieux au préalable, Mlle Megan Boudreau se lamentait, selon Radio-Canada, que l’avortement « c’est déjà une chose très traumatisante à faire, et devoir passer à travers un groupe de manifestants tenant des pancartes antiavortement sur le chemin d’une clinique ne fait qu’empirer les choses ». « Devoir passer à travers un groupe de manifestants » me semble être une exagération quant à la position et le comportement desdits manifestants, par ailleurs fort paisibles. Mais au fait, pourquoi d’après elle l’avortement est-il traumatisant ? Je serais curieux de le savoir…

« zones d’accès », selon LifeSiteNews :

Le projet de loi 242, Loi sur la protection de l’accès aux soins de santé reproductive, a été présenté par le député néo-démocrate de Nouvelle-Écosse Claudia Chender et a reçu le soutien du Stephen McNeil Premier ministre (autrefois catholique pro-vie) de Nouvelle-Écosse. Il a été adopté en deuxième lecture mercredi et attend maintenant d’être examiné par une commission.

Le projet de loi interdirait tout type de manifestation pro-vie contre un patient ou un médecin dans une « zone d’accès » qui « s’étend sur une étendue de 50 mètres depuis les limites de toute parcelle de terrain sur laquelle l’établissement est situé ».

Il interdirait également de photographier, de réaliser des enregistrements vidéos et audios de toute personne se trouvant dans la « zone d’accès », ce qui comprend les hôpitaux qui pratiquent des avortements, mais pourrait également s’étendre aux bureaux et même aux résidences des personnes pratiquant les avortements, car « le gouverneur en conseil peut, par règlement, » décider de le faire.

L’avortement est actuellement pratiqué dans quatre hôpitaux en Nouvelle-Écosse. Si le projet de loi néo-écossais reçoit finalement la sanction royale, la province rejoindra la Colombie-Britannique, l’Alberta, l’Ontario, le Québec et Terre-Neuve en matière de zones interdites.

L’article 15 est libellé comme suit « Un agent de police peut arrêter, sans mandat, une personne sur laquelle il a des motifs raisonnables et probables de croire qu’elle a commis ou est en train de commettre une infraction à la présente loi ».

Cette partie est très préoccupante pour les libertés des personnes, selon Campaign Life Coalition (CLC), qui affirme que la façon dont cette partie est actuellement rédigée pourrait signifier qu’un simple appel téléphonique à la police suffirait pour faire arrêter quelqu’un qui manifeste, en violation de son droit à une procédure régulière.

Précisons que le projet de loi empêcherait toute forme de manifestation, pro-vie ou non.

Amende salée et prison :

Un premier délit est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 dollars ou d’une peine de prison de six mois, ou des deux, allant jusqu’à une amende maximale de 10 000 dollars, ou d’un an de prison, ou des deux, pour un deuxième délit.

Si un organisme est reconnu coupable d’avoir enfreint la loi, il est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 25 000 dollars pour un premier délit, puis de 100 000 dollars pour un deuxième délit.

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Un professeur dit à sa classe : « les filles ne sont pas réelles, et les garçons ne sont pas réels » (suite)

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : freepik

Le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF) avait déposé en 2019 une requête auprès du Tribunal des droits de l’homme d’Ontario, pour le compte d’une petite fille et de sa mère, à l’encontre de la Commission scolaire du district d’Ottawa-Carleton. Le professeur de la petite fille, qui avait 6 ans (nommée NB dans l’article du JCCF), avait entre autres dit à sa classe « les filles ne sont pas réelles, et les garçons ne sont pas réels », ce qui a fortement troublé la petite fille.

Le tribunal a depuis accepté d’entendre la plainte, ce qui devrait permettre un procès en bonne et due forme. Selon le JCCF :

Le Tribunal des droits de l'homme de l'Ontario a ordonné que l'affaire, concernant une jeune fille (« NB ») et sa mère contre le Conseil scolaire du district d'Ottawa-Carleton, l'ancien professeur de l'enfant et le directeur de l'école, fasse l'objet d'une audience complète. Le Tribunal a rejeté une demande du conseil scolaire qu'une d'audience sommaire fût tenue du processus. Le conseil scolaire a fait valoir sans succès que le procès intenté pour le compte de l'enfant n'avait aucune chance raisonnable de succès et qu'il ne devrait pas être poursuivit.

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Un candidat à la chefferie du PQ demande des règlementations à la pornographie

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : freepik

PÉTITION: Les autorités doivent fermer Pornhub après qu'il ait montré des vidéos d'une victime de traite de 15 ans

Paul St-Pierre Plamondon, candidat à la direction du Parti québécois, préoccupé par la place de plus en plus importante que la pornographie occupe dans la vie des Québécois, propose de taxer cette industrie (dite du X) afin de financer un Éduc’alcool de la pornographie, ou un organisme qui serait chargé d’éduquer la population, et spécialement les jeunes sur la question.

M. St-Pierre Plamondon affirme, selon La Presse :

« [La pornographie] crée une conception des relations hommes-femmes qui se transforme dans la vie de plusieurs femmes en harcèlement ou en situations dangereuses pour leur santé et leur sécurité », déplore l’avocat.

Avec des géants numériques comme MindGeek, établi à Montréal et décrit comme « le YouTube de la porno », le X est « une industrie d’un milliard » au Québec, explique-t-il. Cela est comparable au secteur des jeux vidéo, ajoute M. St-Pierre Plamondon. Il propose donc de taxer leurs revenus à hauteur de 0,5 % (ce qui générerait 5 millions par année) pour lancer l’Éduc’alcool du porno.

Première erreur de M. St-Pierre Plamondon, qui a par ailleurs une intention louable, il demande la taxation de l’industrie de la pornographie. Or, si l’État commençait à recevoir des bénéfices de la pornographie, essentiellement mauvaise, fût-ce pour financer une bonne œuvre, ce serait profiter du fruit d’une mauvaise action, cela pourrait même le pousser à fermer un peu plus les yeux sur la question, ayant un intérêt que cela continue.

On ne peut comparer la taxation (d’ailleurs discutable) de l’alcool qui n’est pas mauvais en soi, mais qui peut facilement devenir d’un mauvais usage, taxation qui vise à décourager la consommation, à une taxation de la pornographie, qui est absolument mauvaise. Ce n’est pas de taxation que nous avons besoin, mais d’abolition.

M. St-Pierre Plamondon mentionne l’avertissement lancé en 2018 par un collectif de professionnels de la santé en France disant que 9 % des jeunes de moins de 18 disaient visionner de la pornographie. M. St-Pierre Plamondon cite un sondage qui a révélé que 40 % des jeunes du secondaire regardaient cette chose abominable.

M. St-Pierre Plamondon propose entre autre d’interdire la production de films pornographiques violents, d’imposer aux fournisseurs sévissant au Québec de bloquer la pornographie à moins que le client n’en fasse la demande. Selon lui, son Éduc’porno devrait travailler avec le système d’éducation (qui est plutôt un système de formatage et d’endoctrinement) pour avertir les enfants sur les effets néfastes de la pornographie « malsaine ». Euh ! Vu ce qui est déjà fait en matière d’« éducation sexuelle » au Québec, je m’abstiendrais de rajouter cet aspect-là ; deuxième erreur. Si j’ai mis « malsaine » entre guillemets, c’est que M. St-Pierre Plamondon considère qu’il y a de la bonne pornographie et de la mauvaise. La mauvaise selon lui est celle qui comporte de la violence et des gestes dégradants, rapporte La Presse : « Parce que ce qui est hautement problématique, c’est la porno qui dégrade les femmes et qui met dans la tête des hommes une conception dégradante des femmes […] C’est comme ça qu’on crée des hommes prédateurs dangereux ».

M. St-Pierre Plamondon a raison de dire que cette sorte pornographie là est mauvaise, je dirais pour ma part qu’elle est encore plus mauvaise, tandis qu’il semble croire à l’existence de la « bonne » pornographie (qui est mauvaise). Apparemment, pour lui la « bonne » pornographie met en scène des relations sexuelles consensuelles et respectueuses, ce qui est une erreur, les chose intimes ne devant pas être étalées devant autrui ; troisième erreur.

Entre autres choses, l’industrie de la pornographie (dont Mindgeek est le plus gros représentant) laisse mettre sur ses sites par les usagers de la pornographie infantile, mettant en scène des viols et autres sortes d’abus. Mentionnons aussi que la pornographie ne met pas en scène que des hommes et des femmes, mais aussi des personnes de même sexe, et qu’il n’y aura donc pas que des hommes à devenir des prédateurs envers les femmes, mais envers des proies masculines à leur portée (et il doit aussi y avoir des femmes à devenir dangereuses pour les enfants à cause de cette consommation maléfique).

Dimanche prochain aura lieu une manifestation, de 13h à 15h, au 7777 Boulevard Décarie, dirigée contre Mindgeek, dont je donnerai de plus amples détails demain.

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Libéralisation du suicide assisté par la Cour constitutionnelle d’Allemagne

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Apparemment, la façon usuelle dont les lois de la culture de mort avancent dans les pays occidentaux est à coup de décisions de cours suprêmes, qui, imbues de leur pouvoir, font avancer l’avortement, le « mariage gay », l’euthanasie, etc., interprétant la constitution de leur pays, comme si les juges précédents et les fondateurs ne l’avaient jamais compris (notons qu’au Canada, il faut bien l’avouer, la constitution a subi un récent changement en 1962).

En Allemagne, la Cour constitutionnelle a invalidé une loi datant de cinq ans qui interdisait le « suicide assisté » commercial. Bien plus, la cour, par la même occasion, a changé le critère qui autorisait l’euthanasie, ce ne sera plus la « souffrance intolérable » ou un état de vie final, mais un pur et simple droit constitutionnel de « liberté de mourir » à tout moment de la vie ! L'article de Fist Things qui annonce la nouvelle ne précise pas si les enfants, les personnes inconscientes et les personnes démentes pourront joyeusement se faire piquer.

Il ne restera plus à l’État que la prévention du suicide (cherchez la logique…) et l’encadrement du « suicide assisté ». Les gens n’ont pas le droit de se tuer eux-mêmes, il faut que ce soit l’État qui procède à leur demande. Je ne vois pas de grandes différences entre le suicide et le « suicide assisté ».

Toujours est-il que pour l’instant les médecins ne seront pas forcés à pratiquer l’euthanasie, euthanasie contre laquelle il y avait déjà une forte résistance au sein du monde médical à l’exécution des patients la requérant (le « suicide assisté » privé avait déjà été décriminalisé), mais pour combien de temps ?

Comme le fait remarquer First Things qui rapporte la nouvelle, l’État ne devra-t-il pas assurer ce nouveau droit constitutionnel à tout un chacun qui inclue le droit d’être secondé professionnellement dans son suicide, donc possiblement forcer les médecins récalcitrants à peser sur le piston de la seringue ? Quels régulations, règlements, lois et autres cadres l’État ne mettra-t-il pas en place pour faire respecter le nouveau « droit » ?

First Thing montre par ailleurs l’inconsistance, le manque de pertinence et l’illogisme qui réside dans ce jugement :

La cour a décidé que les interdictions antérieures aux suicides assistés reposent sur une incompréhension radicale des principes de droit les plus fondamentaux, inscrits dans la constitution. Elle a déclaré, en d’autres termes, que des générations de citoyens, de politiciens et de juges allemands n’ont pas pleinement réalisé à quel point l’individu est réellement libre, responsable et souverain, bien qu’ils aient formulé la constitution sur laquelle se fonde cette nouvelle décision. Ce n’est qu’en 2020, apparemment, que nous pouvons voir maintenant que tout être humain, à tout moment, doit avoir le droit de mettre fin à sa vie. Il est seulement tenu de suivre les procédures appropriées, d’écouter les conseils et peut-être d’attendre un petit peu. Ce n’est que maintenant, dans sa présente composition, que la Cour constitutionnelle a pu voir cette logique très profonde dans la Constitution.

Nous devrions tous avoir peur d’un monde dans lequel une telle chose est sanctionnée sous le manteau de l’État de droit. Aussi bien intentionnée et professionnelle a-t-on pu faire paraître cette décision, il y a un véritable mal à l’œuvre. Nous devrons réfléchir sérieusement aux formes de résistance qui peuvent et doivent être prises. Et nous devrions ouvrir les yeux sur la tyrannie de la philosophie lacunaire qui règne ici. L’individualisme totalitaire n’est pas meilleur que tout autre totalitarisme, même s’il apparaît plus humain. Il laisse l’individu complètement seul tout en faisant semblant d’« être là » au moment de la mort volontaire. L’indépendance et la liberté qu’impliquent de telles décisions n’existent tout simplement pas : ils n’existent pas lorsqu’un individu prend la décision (comme le prétend le tribunal), tout comme ils n’existent pas lorsqu’un individu l’exécute (comme le reconnaît et l’exige le tribunal).

Cette décision contredit les auteurs de la constitution tout en s’y référant ; elle contredit la législation et la jurisprudence antérieures, ainsi que l’expérience médicale et pratique ; et elle contredit la dignité de la personne humaine, tout en prétendant la protéger à l’extrême. L’arrêt se contredit également lui-même. D’une part, il déclare l’individu seul maître de sa vie ; d’autre part, il construit un cadre juridique qui fait nécessairement de toute autre personne un complice indirect du processus de suicide, puisque la loi touche tout le monde et que chacun contribuera financièrement au nouveau système d’assistance professionnelle au suicide.

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Un patient psychiatrique jugé incurable, demandant l’euthanasie, guéri par le médecin dont l’avis était requis

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Piqsels

C’est au début de l’année 2019 que le Dr en psychiatrie Albert Batalla reçoit une demande de second avis médical pour une euthanasie, procédure requise dans le processus d’euthanasie aux Pays-Bas. Le patient en question souffrait, d’après son dossier médical, d’hallucinations psychotiques incessantes. Les traitements qui lui avaient été procurés ne l’avaient en rien soulagé, situation qui l’a poussé à demander l’euthanasie, selon l’Institut Européen de Bioéthique :

Les traitements mis en œuvre jusqu’ici n’ont produit aucune amélioration, à tel point que le patient demande l’euthanasie pour s’en délivrer.

Pour cela, l’homme fait appel à la Levenseindekliniek (Clinique de fin de vie, désormais appelée « Centre d’expertise pour l’euthanasie »), qui après un an de prise en charge conclut que ses souffrances sont insupportables et sans issue. Autrement dit, il se trouve dans les conditions pour être euthanasié s’il le souhaite. Un second avis médical est toutefois nécessaire, et c’est au sein du Centre Médical Universitaire d’Utrecht, spécialisé en traitement des psychoses, que le cours de sa vie va totalement changer.

Pour comprendre au mieux ce qui se passe chez son patient, le Dr Batalla va l’observer pendant une semaine entière. Il comprend vite qu’il ne s’agit aucunement d’hallucinations, mais bien d’obsessions. Et de prescrire un nouveau traitement (Citalopram), dont les effets positifs se font déjà ressentir après deux jours. « Je veux vivre », déclare son patient, libéré d’un poids qu’il traînait depuis tant d’années.

« Pourquoi a-t-il dû attendre 8 ans pour obtenir le bon traitement ? », se demande le psychiatre. La conclusion tirée par Batalla et son confrère Sisco van Veen, dans la revue américaine Psychiatric Services, est « qu’il faut toujours rester critique et prudent par rapport au diagnostic établi par les confrères… »

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N’avoir qu’un ou aucun enfant pour sauver la planète ? Une fausse solution…

Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Martin Vorel/Libreshot

Une idée incongrue circule ces temps-ci, n’avoir qu’un enfant, mieux, n’en avoir aucun pour sauver le climat et la planète. L’homme occidental doit avoir moins d’enfants, ce riche pollueur ne doit plus en avoir. C’est dans un texte paru sur Valeurs Actuelles que le philosophe Olivier Rey démonte cette proposition, qui est aussi un argument (bidon), en faveur d’un néo-malthusianisme.

Ce sont deux chercheurs qui démontrèrent, dans une étude sur les moyens de réduire son « empreinte carbone », qu’avoir un enfant de moins était le facteur possible, de loin le plus important, dans la réduction de « l’empreinte carbone ».

Cette étude, et l’idée qu’elle véhiculait, fut reprise et annoncée à renfort de tambours et de trompettes par l’AFP, et proclamée sur tous les toits par le monde médiatique : un enfant de moins est égal à 58,6 tonnes de carbone en moins dans l’atmosphère !

Évidemment, comme beaucoup sont convaincus que la théorie du « changement climatique » est vraie, véritable et véridique, et que la culture de mort règne en maître dans la société occidentale, une telle assertion ne pouvait trouver que des échos favorables, tiens-je à souligner.

Olivier Rey souligne dans son texte le manque de pertinence de mettre sur le même pied le fait d’avoir des enfants et des modes de consommations :

D’abord, il y a quelque chose de profondément malsain à mettre sur le même plan, dans un graphique, d’une part des modes de consommation et d’autre part le fait d’avoir des enfants — comme si cela relevait du même ordre.

Et il est entendu que l’enfant en question est supposé être éduqué dans un complet consumérisme, dans un luxe antiéducatif, regardant la télévision sur un écran se mesurant en pieds, recevant le dernier modèle de téléphone [in]intelligent, roulant en VUS, et voyageant en avion plusieurs fois par an.

Remarquez que ce n’est pas en faisant venir des millions d’étrangers en Occident que l’on réglera le problème, tant de la démographie que du « climat », ceux-ci venant chez nous précisément pour vivre d’une façon plus aisée et adoptant le train de vie local.

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