Richard Décarie rejeté de la course à la direction du Parti conservateur par un comité biaisé
Richard Décarie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (côtés flous rajoutés) : MikePatton38/Wikimedia Commons
Richard Décarie est un Québécois pro-vie, conservateur impliqué de longue date dans le parti a été entre autres « directeur de cabinet adjoint au Cabinet du chef de l’opposition officielle de Stephen Harper » lorsque celui-ci « était chef de l’Alliance canadienne et du nouveau Parti conservateur. M. Décarie a également été « organisateur en chef de la campagne du Québec pour leadership gagnant du Parti conservateur du Canada », selon son site de campagne.
M. Décarie a vu sa candidature à la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada être rejetée par le comité organisateur de ladite course, selon Le Devoir :
Richard Décarie a déposé son dossier de candidature, payé les frais exigés et remis la liste de signatures d’appuis requise avant la date limite de jeudi dernier, le 27 février. Il s’était également soumis au processus d’entrevue tel que le prévoient les règles du parti. Ces mêmes règles mentionnent aussi que tout candidat peut être exclu de la course sans explication et que cette décision est sans appel.
Le porte-parole du PCC, Cory Hann, a dit ne pas pouvoir préciser la raison pour laquelle la candidature de M. Décarie a été rejetée.
Il est trop facile ainsi de rejeter un candidat que l’on ne voudrait pas voir élu, non parce qu’il ne se conforme pas aux principes du parti, mais parce qu’il déplait au comité qui a son idée bien à lui sur la direction que devrait prendre le parti, rôle qui n’est pas le sien.
Ce sont sans doute les déclarations de M. Décarie sur l’avortement et le « mariage gay » qui ont déplu au comité, outre le fait que M. Décarie connait bien ce parti et ses mécaniques pour avoir été impliqué dedans ; crainte aussi qu’il puisse gagner, ou brimade de principe ?
Toujours est-il que M. Décarie ne lâchera pas si facilement le morceau, bien qu’il ne puisse rien faire à l’interne du parti contre la décision du comité.
Il reste trois candidats pro-vie dans la course à la direction du Parti conservateur du Canada, ceux-ci ayant été acceptés ; ils se sont moins ouvertement montrés pro-vie que M. Décarie (par prudence, sinon sans doute qu’ils se seraient fait aussi mettre à la porte) ; ceux-ci sont Derek Sloan, Jim Karahalios et Leslyn Lewis.
Derek Sloan, député conservateur ontarien à la Chambres des communes a pour sa part twitté :
Laissez un commentaire Lire la suiteGrande injustice! @RichardDECARIE expulsé de la course à la direction du PCC. Décarie est pourtant membre fondateur de ce parti et il [est] conservateur de principes. Il mérite d'être dans cette course.
Le cardinal Camillo Ruini : le courage d'appeler l’avortement un meurtre
Caridinal Camillo Ruini en novembre 2016.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le cardinal Camillo Ruini, ancien cardinal-vicaire de Rome et maintenant âgé de 89 ans, a fait publier hier un livre intituler Une autre liberté ― Contre les nouveaux prophètes du paradis sur terre (Un'altra libertà — Contro i nuovi profeti del paradiso in terra) dans lequel il appelle l’avortement meurtre et montre l’inconsistance de l’appel à la liberté individuelle pour justifier l’avortement qui est manifestement une affaire qui concerne au minimum deux personnes. Plus loin dans son livre il explique que la liberté n’est pas indépendante de tout, de notre l’environnement, de nos semblables ou de la société, et encore moins de Dieu sans qui elle n’existerait pas. Extrait du livre tiré de LifeSiteNews :
Laissez un commentaire Lire la suite1. Le courage d'appeler cela un « meurtre »
Dans les cas concernant le début de la vie, la revendication de la liberté individuelle est déplacée, car on ne décide pas de soi-même mais d'un autre, l'enfant à naître, à moins de penser que l'enfant à naître fasse simplement partie du corps de la mère : une absurdité insoutenable car il possède son propre « ADN », son propre développement et interagit avec la mère, comme cela est de plus en plus évident.
L'alternative est de penser que l'enfant à naître n'est pas un être humain mais qu'il ne peut le devenir que plus tard (après la naissance, ou après la formation du système nerveux, ou après son implantation dans l'utérus...). En réalité, il s'agit toujours du même être qui progresse, comme il continue de le faire même après la naissance. Sa continuité se vérifie tout comme sa distinction par rapport à la mère. Il n'est donc jamais un « animalcule » d'une espèce non humaine. Le supprimer, c'est toujours, dès la conception ou dès la fécondation de l'ovule, supprimer un être humain. C'est pourquoi l'encyclique Evangelium Vitæ de Jean-Paul II n'hésite pas à parler de meurtre et met en garde contre les manipulations du langage qui dissimulent la réalité. Il demande au contraire d'avoir le courage d'appeler les choses par leur nom : « avortement volontaire » et non l'aseptique « interruption de grossesse ».
2. Non à l'avortement à la lumière de la raison seule
Y a-t-il un lien entre l'atteinte portée à la vie, la crise de l'Occident et de l'humanisme occidental ? Je le crois, et pour souligner le trait commun, je me réfère à l'encyclique Evangelium Vitæ... Elle a été écrite il y a vingt-cinq ans, mais en substance elle avoir été écrite aujourd'hui, à la seule différence qu'aujourd'hui la situation s'est aggravée et que les risques signalés à l'époque sont en bonne partie survenus.
4 pro-vie sur les 9 candidats de la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : ilovehz/freepik
La date limite pour présenter sa candidature à la course à la direction du Parti conservateur tombait hier, trouvant neuf candidats à posséder au moins le minimum requis pour passer la première étape : 1 000 signatures de membres du parti et un dépôt de 25 000 $.
Trois candidats pro-vie ont été admis à participer à la course, Derek Sloan, Jim Karahalios et Leslyn Lewis. Le Devoir rapporte :
Il s’agit de la députée ontarienne Marilyn Gladu, de l’homme d’affaires Rick Peterson (qui est arrivé 12e sur 14 candidats en 2017), et des candidats anti-avortement Derek Sloan (député ontarien), Leslyn Lewis (une avocate torontoise) et Jim Karahalios (un avocat et militant contre la taxe carbone fédérale).
Le quatrième candidat pro-vie (mais je dirais plutôt le premier) Richard Décarie a lui aussi rempli les conditions numériques de cette étape, il lui reste cependant à passer l'épreuve du comité organisateur qui doit (en principe) vérifier que les aspirants candidats adhèrent aux principes du parti. Depuis les propos forts conservateurs de M. Décarie sur l'avortement et le « mariage gay », plusieurs personnalités et même candidats ont réclamé qu'il soit éliminé de la course sans autre forme de procès. Espérons que le comité aura assez de jugeote pour ne pas confondre les principes du parti avec sa possible orientation actuelle, comme le semble penser le journaliste du journal Le Devoir :
Deux autres candidats ont remis leur dossier de candidature dûment rempli et leur premier versement, mais leur candidature n’est pas encore confirmée, car ils doivent d’abord subir l’entrevue prévue avec le comité organisateur afin de s’assurer qu’ils partagent et respectent les positions politiques du PCC. Il s’agit de l’adjoint politique Rudy Husny (qui a travaillé pour le chef Andrew Scheer et des ministres de Stephen Harper) et l’organisateur québécois Richard Décarie.
Comme cet article ne dit pas grand chose sur les antécédent de M. Décarie, disons en substance qu'il a été entre autres « directeur de cabinet adjoint au Cabinet du chef de l’opposition officielle de Stephen Harper » lorsque celui-ci « était chef de l’Alliance canadienne et du nouveau Parti conservateur. M. Décarie a également été « organisateur en chef de la campagne du Québec pour leadership gagnant du Parti conservateur du Canada », d'après son site de campagne.
Laissez un commentaire Lire la suiteLe monde de la pornographie encourage l’abus et l’exploitation des jeunes filles
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : jcomp/freepik
PÉTITION: Les autorités doivent fermer Pornhub après qu'il ait montré des vidéos d'une victime de traite de 15 ans
L’un des premiers sites en termes d’affluence (42 milliards de visites par an) n’est autre que PornHub de la compagnie MindGeek, compagnie basée au Canada et plus précisément à Montréal… Le PornHub en question est très présent sur les « réseaux sociaux » (que je ne trouve pas sociaux) par ses publicités qui se présentent sous des traits humanitaires, de « conscience environnementale », bref de ce qui plaît à cette jeunesse réchauffiste. Cependant, ce qu’ils trouvent sur ce site est bien loin d’être innocent (il faudrait vraiment être innocent pour ne pas se douter de ce qu’annonce un nom pareil). C’est de la pornographie que présente PornHub (le plus gros site en la matière) à ses visiteurs, et en plus de l'aspect très immoral de la chose, une partie du contenu est constitué de pornographie infantile. De plus, ce site qui fait des centaines de millions grâce à la publicité qui y est présente n’a pas de système pour contrôler le contenu que les gens y téléversent (6 millions de vidéos par an), laissant passer des vidéos d’abus de mineurs, et ne contrôle pas l’âge des visiteurs. En fait PornHub ne vérifie que par après que le contenu ait été placé sur son site (si seulement il y arrive), et encore ne semble-t-il pas toujours pressé de retirer la pornographie infantile, et ne semble pas non plus préoccupé de la signaler aux autorités.
Le combat de Laila Mickelwait contre la pornographie, selon The Post Millenial :
L’activiste Laila Mickelwait, directrice d’Abolition à Exodus Cry, a documenté le contenu illégal, violent et déshumanisant de PornHub, et est convaincue que PornHub est complice du « trafic sexuel ». Elle en est tellement convaincue qu’elle a lancé une pétition demandant au ministère de la Justice de tenir les dirigeants de PornHub pour responsables.
À la date de publication de cet article, plus de 110 000 personnes ont signé leur accord [300 000 actuellement].
« Le contenu des vidéos qu’il diffuse en continu est principalement constitué d’actes sexuels agressifs, violents, dégradants et abusifs. En fait, une recherche contrôlée a révélé que 88 % des vidéos pornographiques sur internet présentent des agressions », déclare Mickelwait au Post Millenium.
Le 10 février, Mickelwait a dénoncé PornHub pour avoir « vérifié » une jeune fille de 15 ans qui avait été victime d’un kidnapping. Plus de 50 vidéos d’agressions sexuelles ont été téléversées. La jeune fille a été identifiée après que les vidéos aient été trouvées par sa propre mère.
PornHub est apparemment pressé d’effacer les preuves qui suggèrent qu’ils auraient eu connaissance de l’existence de la jeune fille sur leur plateforme.
Le 16 février, Mickelwait a attiré l’attention sur l’histoire poignante d’une autre femme dont l’agression sexuelle s’est également retrouvée sur la plateforme de PornHub. Rose Kalemba affirme qu’elle avait 14 ans lorsque des vidéos de son agression sexuelle ont été postées sur PornHub, et que les courriels envoyés au site pour demander leur retrait sont restés sans réponse.
Association de PornHub avec un producteur de pornographie infantile :
Ces révélations choquantes surviennent quelques mois seulement après que PornHub ait été fustigé pour son partenariat avec Girls Do Porn, une société de production qui s’est avérée manipuler, exploiter et abuser des dizaines de femmes. Même après que des femmes se soient exprimées et aient raconté les épreuves horribles qu’ont subies plus de 100 actrices, PornHub n’a retiré que certaines vidéos appartenant à la société de production, continuant à tirer profit du contenu des autres.
Ce n’est que lorsque le gouvernement américain inculpa les producteurs de Girls Do Porn pour trafic sexuel que PornHub supprima finalement l’intégralité du contenu [provenant de cette compagnie]. L’un des propriétaires a également été inculpé pour pornographie infantile en relation avec les actrices utilisées pour Girls Do Porn.
Mais le phénomène de la pornographie infantile, des abus qui en sont las base et leur dissimulation n’est pas limité au plus gros site de pornographie, c’est, pour ainsi dire, intrinsèquement lié à ce domaine. Au fait, au passage, le monde de la pornographie ne vise pas que les petites filles mais aussi les petits garçons…
Laissez un commentaireUn député conservateur présente un projet de loi contre l’avortement sélectif selon le sexe
Cathay Wagantall, député de Yorkton—Melville à la Chambre des communes.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrew Scheer/Flickr — Mise à jour (18 mars 2020)
Cathay Wagantall, député conservateur de Yorkton—Melville à la Chambre des communes, a présenté hier le projet de loi C-233 intitulé Loi sur l’avortement en fonction du sexe, qui a pour but de modifier le « Code criminel afin d’ériger en infraction le fait, pour un médecin, de pratiquer un avortement sachant que l’avortement est fondé uniquement sur le sexe génétique de l’enfant. En outre, il prévoit l’obligation pour le ministre de la Santé d’établir, après consultation des représentants des provinces responsables de la santé, des lignes directrices sur tout renseignement fourni par un médecin saisi d’une demande d’avortement. »
Mme Wagantall déclare, entre autres, sur sa page Facebook :
L’avortement sélectif selon le sexe est mal, et il se produit parce que nous n’avons pas de loi contre lui. Mon projet de loi créerait une nouvelle peine pour le médecin qui pratiquerait sciemment un avortement lorsque la raison en est le sexe de l’enfant à naître.
Mme Wagantall avait déjà tenté en 2016 de présenter un projet de loi visant à condamner le meurtre des enfants à naître lorsque leur mère fait l’objet d’une agression, selon LifeSiteNews :
Laissez un commentaireLe projet de loi C-225 érige en infraction le fait « de blesser un enfant à naître ou de causer sa mort en perpétrant ou en tentant de perpétrer une infraction contre une femme enceinte ». Il ajoute également la grossesse comme facteur aggravant pour la condamnation.
Le député conservateur de Saskatchewan Cathay Wagantall a donné à ce projet de loi le nom de Cassie Kraake, une femme de 31 ans de Windsor qui était enceinte de sept mois, elle avait déjà nommé son bébé Molly, lorsqu’elle a été retrouvée morte chez elle en 2014.
Où commencer le bon combat ? — Dans le champ de bataille pro-vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Shutterstock
Dans une lettre adressée aux bienfaiteurs de la FSSPX, sur le site de la FSSPX, le Père Daniel Couture, supérieur du district du Canada énonce une pensée intéressante sur l’importance du mouvement pro-vie à travers le monde, par rapport au rétablissement du règne social du Christ-Roi.
Il rappelle au début de sa lettre l’un des principales préoccupations de Mgr Lefebvre, qui s’appuyait sur l’enseignement des papes, la séparation de l’Église et de l’État, la pire conséquence sociale du libéralisme, qui au Québec s’appelle bêtement la Révolution tranquille.
Par ailleurs, le P. Couture montre qu’il est mauvais qu’un homme soit catholique chez lui et non dans sa vie publique, ce qui dénote d’un manque de logique. On ne peut être contre l’avortement à la maison et être pour publiquement. C’est une marque du libéralisme.
Si un homme a tort de se conforter dans son for intérieur du rejet de l’avortement mais proclame le droit à celui-ci, tombant par là dans le libéralisme, ce nous serait une autre forme de libéralisme pour nous catholiques « que de refuser de nous engager dans la politique, de nous contenter de notre vie catholique quotidienne, de notre petit monde, et de ne pas nous impliquer, selon notre devoir d’État et nos responsabilités, dans la vie sociale et politique de notre nation. Nous disons dans notre vie privée : “Que votre règne arrive”, mais dans notre vie publique, nous ne faisons rien pour que ce règne arrive. Cela aussi est illogique, incohérent. En agissant de la sorte, nous refusons de couronner Notre-Seigneur Jésus-Christ, de Le faire régner dans la sphère publique », note le P. Couture.
Puisqu’il est donc mauvais d’enterrer ses talents reçus, et qu’il faut s’impliquer dans les fonctions publiques, et même dans la politique, par où donc commencer ? Selon le P. Couture :
Laissez un commentaire Lire la suiteNotre Seigneur a souvent soigné les corps en vue de guérir les âmes. La loi naturelle est clairement une condition préalable à l’ensemble de la religion catholique. À l’heure actuelle, lorsque nous regardons autour de nous ceux qui travaillent avec succès pour renverser la tendance libérale — voyez la Pologne, la Hongrie et les États-Unis — le premier champ de bataille politique est clairement la bataille pour la vie, la bataille pour sauver les enfants, la famille, les personnes âgées.
Le processus de légalisation de l’euthanasie en marche au Portugal
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : drobotdean/freepik
Le Parlement portugais a approuvé la semaine dernière cinq projets de loi sur l’euthanasie. Ceux-ci passeront par une commission qui y apportera ou non des amendements, avant de retourner au parlement pour un dernier vote. Dans ce régime semi-présidentiel unicaméral, le président ne peut opposer un veto (si seulement il le faisait) définitif aux lois votées. Selon LifeSiteNews :
Selon l’Associated Press, le Parlement a approuvé la semaine dernière cinq projets de loi « droit de mourir », chacun avec une confortable avance de 28 à 41 voix.
Le mouvement pro-vie au Portugal s’est battu contre la tentative gouvernementale visant à légaliser rapidement l’euthanasie dans le pays, et en a appelé à un référendum qui permettrait aux citoyens de décider eux-mêmes si les médecins doivent tuer les malades.
Des centaines de pro-vie ont manifesté contre ces projets de loi infâmes devant le parlement. Les mouvements pro-vie portugais ont lancé une pétition pour obtenir un référendum :
Les pro-vie au Portugal ont déclaré à LifeSiteNews qu’ils espéraient toujours obtenir les 60 000 signatures nécessaires pour demander la tenue d’un référendum sur cette question.
Jusqu’à maintenant, une pétition demandant un référendum sur l’euthanasie a été signée en ligne par environ 22 000 personnes. Les militants portugais ont déclaré à LifeSite qu’ils avaient maintenant plus de 40 000 pétitionnaires au total grâce aux efforts simultanés, déployés dans les rues du Portugal pour recueillir des signatures. Seuls les citoyens peuvent signer la pétition. Toutefois, si le nombre de signatures nécessaires est recueilli, le parlement devra encore approuver le référendum.
Un président sans pouvoir :
Laissez un commentaire Lire la suiteLe président Marcelo Rebelo de Sousa, qui serait « réticent » sur la question de l’euthanasie, pourrait « opposer son veto » aux nouvelles lois, mais le parlement pourrait passer outre en votant à nouveau en leur faveur [...]
Le projet de loi va maintenant être discuté par la commission des affaires constitutionnelles du parlement, qui a le pouvoir de l’amender. Il sera ensuite présenté comme un unique projet de loi au Parlement pour le vote final.
L’étape des 1000 signatures et des 25 000$ de la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : raulmorales/Pixabay
Le Parti conservateur du Canada est en effervescence depuis la démission de son chef Andrew Scheer, qui le remplacera ? Bientôt l’une des dates limites cruciales sera atteinte : le 27 février au plus tard, les aspirants candidats à la course à la chefferie devront avoir remis au parti 1000 signatures de membres du parti et un dépôt de 25 000 $.
Précisons que les 1000 signataires doivent en plus ou avoir renouvelé leur adhésion au parti depuis 21 jours avant la date butoir, ou être devenus membres depuis 21 jours avant la même date, soit le 6 février. On peut aider plusieurs candidats par les signatures, et il est important d’avoir plusieurs candidats pro-vie dans la course.
Jusqu’à maintenant, seulement 4 candidats ont vu leur candidature acceptée : Leslyn Lewis, Marilyn Gladu, Erin O’Toole et Peter MacKay.
Des 4 candidats approuvés jusqu’à ce point (car il y a d’autres étapes), Leslyn Lewis est le meilleur. Leslyn Lewis est avocate et directrice associée d’un cabinet d’avocats de services exhaustifs (Lewis Law professional corporation). Par ailleurs Mme Lewis est appuyée par Campaign Life Coalition (CLC), organisme pro-vie aux définitions sévères sur la question de l’avortement, on peut donc être sûr qu’elle a un bon fond moral. Cependant, elle essaierait de tenir une position centrale afin d’attirer le plus de votes possible au sein du parti, ce qui veut sans doute dire qu’elle serait favorable à des projets de loi contre l’avortement, le « mariage gay », ou du moins neutre sur ses questions. Jusqu’à maintenant, elle a décliné toute entrevue avec un des gros médias canadiens. Si vous voulez aider Mme Lewis, allez ici.
De Marylin Gladu, il ne sera pas nécessaire de dire plus que ceci : elle est pro-avortement, pro-LGBT et elle marchera à la parade gay du 28 juin, jour suivant celui de l’élection du chef du parti. Autrement, selon LifeSiteNews, « Mme Gladu a également déclaré qu’elle soutiendrait les projets de loi d’initiative parlementaire qui “restreindraient l’avortement” ».
Quant à Erin O’Toole (qui a copié le slogan « Vrai bleu » de Richard Décarie, pro-vie et aspirant candidat, en affichant un « True Blue Leadership » sur son site de campagne), lui aussi est pro-avortement, pro-LGBT, et marcherait bien à la parade gay, si ce n’était que les policiers en uniformes ne sont pas autorisés à parader avec le reste de la bande !
Et Peter MacKay, qui a siégé à plusieurs ministères et qui a été promu meilleur candidat par les médias et les potentats, est pro-avortement et pro-etc., et mènerait la course d’après un récent sondage. Avoir Peter MacKay à la tête du parti en ferait un autre Parti libéral d’après Richard Décarie, ainsi que de l’avis du pourtant « progressiste » Erin O’Toole, qui estime que M. Mackay transformerait le Parti conservateur en « Parti libéral rose » (Liberal-party lite). M. MacKay d’ailleurs dénigre les convictions dites conservatrices, selon LifesiteNews : « Le candidat MacKay a déclaré après l’élection [fédérale 2019] que les opinions socialement conservatrices du chef Andrew Scheer pendaient au cou de celui-ci comme un “albatros puant”. »
D’autres candidats ne s’étant pas encore qualifiés pour entrer officiellement dans la course se sont annoncés, travaillant cette tâche colossale que de ramasser les 1000 premières signatures et les premiers 25 000 $, ayant affiché ou non un site internet de campagne. Je ne retiendrais des divers concurrents que les 3 suivants : Richard Décarie, Derek Sloan et Jim Karahalios.
Laissez un commentaire Lire la suiteGrande-Bretagne : les patients risquent d’être privés de soins non indispensables s’ils profèrent des propos «homophobes»
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : luis molinero/freepik
Ce sont de nouvelles directives du NHS, entrant en vigueur au mois d’avril, qui feront des propos « homophobes », « transphobes », « sexistes » ou « racistes » des actes répréhensibles et passibles de refus de soins non indispensables. Ce n’est pas comme si le personnel médical avait été sans défense depuis l’existence du NHS jusqu’au radieux avenir du mois d’avril, le personnel pouvait déjà refuser cette sorte de soins aux individus irrévérencieux ou violents. C’est donc que quelque chose sera rajouté à la liste des délits, mais quoi ? Est-ce qu’une personne au franc-parler émettant une remarque désapprobatrice sur la couleur rose des cheveux d’un infirmier (mettons qu’il soit homosexuel) sera coupable d’« homophobie » ? Est-ce que le patient refusant d’employer des titres et pronoms féminins à l’égard d’un homme « transgenre » du personnel sera repoussé pour « transphobie » ? On sait qu’en Grande-Bretagne le seul fait de critiquer l’idéologie transgenre sur Twitter peut vous valoir des ennuis avec la police. Selon LifeSiteNews :
[...] En vertu de nouvelles règles qui seront appliquées dès le mois d’avril, le personnel médical au Royaume-Uni pourra refuser des soins non indispensables aux patients des établissements médicaux financés par l’État, s’ils sont considérés comme ayant tenu des propos homophobes, sexistes ou racistes, selon un reportage de Sky News.
Le personnel médical était déjà autorisé à refuser de traiter des patients, dont l’état n’était pas critique, et que l’on considérait avoir fait preuve d’agressivité verbale ou de violence physique à l’égard du personnel.
Précisons cependant qu’il ne s’agira que des propos et non des convictions du patient, et que l’on tiendra compte de l’état mental de celui-ci avant de le mettre à la porte. Mais au fait, si, par exemple, l’on imputait le crime de « transphobie » à un quidam qui eut le malheur de laisser échapper un commentaire sur la barbe d’une femme du personnel médical, ne devrait-on pas aussitôt l’excuser de ce crime abominable vu que la phobie est une névrose obsessionnelle ? Mais je ne pense pas qu’il faille chercher beaucoup de cohérence dans la conduite de ces règlements LGBT… Selon LifeSiteNews :
Laissez un commentaireCatholic News Agency (CNA) rapporte avoir demander au NHS de « clarifier les critères sur la base desquels un patient serait considéré comme raciste ou homophobe, et s’il pouvait se voir refuser des soins en raison de ce qu’un membre du personnel présumerait ou déduirait de ses croyances religieuses » [...]
Un porte-parole du NHS a répondu que « les croyances personnelles d’une personne ou ses opinions historiques ne sont absolument pas concernées par cette politique — une personne ne se verrait refuser des traitements que si elle faisait des remarques ouvertement discriminatoires à l’égard d’un membre du personnel à ce moment-là ».
Le porte-parole a également déclaré que « les conditions médicales qui peuvent avoir un impact sur les capacités de volonté d’une personne ou sur la réserve verbale seraient prises en compte lors de la décision de refuser des soins ».
Floride : Les mineures devront obtenir l’autorisation des parents pour un avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Ake/rawpixel
Le veto parental sur l’avortement des mineures peut être facteur qui sauvera plusieurs enfants à naître, quoique ce sont parfois les parents qui poussent leur fille à avorter. D’après Gènéthique :
Laissez un commentaireDésormais, le consentement écrit d’au moins un parent sera obligatoire lorsqu’une fille de moins de 18 ans demandera un avortement en Floride. C’est ce qu’exige le projet de loi qui vient d’être adopté par le gouvernement de Floride. La loi devrait prendre effet le 1er juillet prochain.
La Floride est le vingt-septième état américain à rendre obligatoire le consentement parental pour l’avortement des mineures.