Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Max Pixel — Mises à jour : 26 mars 2019, 13 janvier 2021
Mise au point : les « lignées de cellules » tirées des enfants à naître ne sont pas à notre connaissance utilisées en tant qu’ingrédient desdits vaccins, mais dans le processus d’élaboration de ces derniers, p. ex., en tant que matériel fertile pour la culture de certains virus.
SIGNEZ LA PÉTITION : Non à un vaccin contre le Covid 19 cultivé sur une lignée cellulaire de fœtus avorté >>
Les vaccins ont une triste histoire derrière, actuellement et devant eux, à leur origine des centaines d’avortements forcés ont été perpétrés sur des femmes considérées à l’époque (environ cent ans, aux États-Unis) comme inadaptées, dans la mouvance du mouvement eugénique dont Margaret Sanger, cofondatrice de Planned Parenthood, était l’un des propagateurs. Des cœurs de fœtus palpitants encore étaient utilisés dans les laboratoires qui travaillaient à l’élaboration de « lignées de cellules », employées dans le processus de fabrication du vaccin contre la polio. Et on pratique toujours des avortements pour créer de nouvelles « lignées de cellules » qui sont employées dans la production de ces « médicaments ». Planned Parenthood fait partie de ces gros profiteurs d’un marché de plusieurs milliards de dollars. Extrait de LifeSiteNews :
Le 13 mars dernier, Debi Vinnedge a révélé à une salle comble dans la ville de Rome cette « histoire horrible », qui remonte aux eugénistes comme Margaret Sanger, fondatrice de Planned Parenthood. Vinnedge a séparé le mythe du fait grâce à la documentation des scientifiques impliqués dans cette recherche, et a expliqué pourquoi les bébés avortés sont encore utilisés dans la production des vaccins aujourd’hui.
LifeSite s’est entretenu avec Vinnedge, fondateur de « Children of God for Life », avant la conférence de Rome parrainée par Renovatio 21. Dans notre entrevue, Vinnedge décrit brièvement l’histoire de la recherche sur les vaccins utilisant des fœtus avortés, y compris la pratique « barbare » de s’assurer que les bébés sont avortés vivants afin que leurs organes puissent être prélevés sans anesthésie.
Entrevue de LifeSiteNews avec Debi Vinnedge, fondateur de Children of God for Life :
LSN : Les vaccins font l’objet d’un débat considérable. Certaines personnes sont tout à fait contre les vaccins, d’autres sont tout à fait pour, d’autres encore sont quelque part entre les deux. Quelle est votre position générale sur les vaccins ?
DB : Je crois que la décision de vacciner ou non appartient uniquement aux parents. Les enfants sont un don de Dieu aux parents. Ils ne sont pas la propriété de l’État, et l’État ne devrait pas non plus tenter de prendre leurs décisions médicales. Une chose que j’ai apprise au cours des 20 dernières années, c’est que les enfants ne sont pas comme le bétail. Chaque enfant se développe différemment et a des besoins différents. Il ne fait aucun doute que les vaccins peuvent avoir causé des réactions indésirables graves et des décès, comme en témoigne le versement de près de 4 milliards de dollars aux familles des enfants vaccinés par notre propre gouvernement. Ce ne sont certainement pas tous les enfants qui ont ces réactions, mais on ne peut nier le fait qu’elles existent. Je trouve tout à fait dégoûtant que des parents soient ridiculisés et persécutés simplement parce qu’ils ne veulent pas risquer les vaccins — que ce soit pour des raisons médicales ou morales.
|
|
LSN : Dans votre présentation, vous discutez de certains antécédents d’expérimentation avec des fœtus avortés et de la façon dont cela a mené à l’utilisation de lignées de cellules de fœtus avortés dans des vaccins. Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs les principaux points de cette histoire ?
DB : C’est probablement l’une des périodes les plus honteuses de l’histoire de notre pays, qui remonte à plus de 100 ans, à l’époque où le mouvement eugénique s’est répandu avec des gens comme Harry Laughlin et Margaret Sanger. Les personnes handicapées de toutes sortes et, malheureusement, les femmes mères-célibataires étaient considérées comme « faibles d’esprit » et « inaptes à la reproduction ». Ils ont stérilisé de force ces femmes et ils ont aussi avorté de force les bébés de beaucoup d’entre d’elles. Dans le même temps, une épidémie mondiale de poliomyélite s’était déclarée et les scientifiques ont commencé à travailler à la production d’un vaccin contre la polio. Dans les années 1930, ils ont ouvertement admis avoir utilisé ces fœtus avortés dans leurs recherches sur le vaccin contre la polio.
Dans l’une de ces publications scientifiques, le chercheur a noté que « dans de nombreux cas, les cœurs (de fœtus) battaient encore au moment de leur réception dans les laboratoires de recherche sur la polio ». C’est absolument inadmissible ! Ce qu’ils essayaient de faire, c’était de créer ce qu’on appelle une « lignée de cellule » pour cultiver le virus de la polio. Pour vous expliquer, les virus se développent bien sur divers types de tissus — à la fois humains et animaux ainsi que sur dans d’autres milieux de culture. Ainsi, afin de produire des milliers de doses, les scientifiques ont établi des lignées cellulaires prélevées dans divers tissus de plusieurs organes tels que le cœur, le thymus, la rétine et les poumons. Ils cultivent les cellules des tissus dans les laboratoires et une fois qu’il y a une croissance saine et stable, il s’agit maintenant d’une lignée cellulaire qui peut être congelée, puis reconstituée et utilisée encore et encore à l’avenir. Mais, comme tous les humains ont une durée de vie limitée, il en va de même pour les cellules humaines normales utilisées dans les vaccins. La plupart des vaccins actuels qui utilisent des lignées de cellules de fœtus avortés proviennent des tissus pulmonaires des bébés avortés.
LSN : Quelle est l’ampleur actuelle des recherches sur les fœtus avortés ? Et comment les lignées de cellules de fœtus avortées sont-elles utilisées aujourd’hui ? Sont-ce des vaccins particuliers qui en contiennent ? Comment les parents peuvent-ils s’informer sur les vaccins qui sont sûrs et éthiques et ceux qui ne le sont pas ?
DB : En raison de la durée de vie limitée de ces lignées cellulaires que Leonard Hayflick a découvertes dans ses recherches sur la sénescence cellulaire, les scientifiques ont développé de plus en plus de lignées de cellules de fœtus avortés pour remplacer les actuelles WI-38 (Wistar Institute, spécimen numéro 38) et MRC-5 (Medical Research Council, spécimen numéro 5) qui ont été créées il y a plus de 50 ans. La dernière lignée introduite par la Chine est le WALVAX 2 — provenant d’un tissu pulmonaire de bébé fille de 3 mois de grossesse, le 9e avortement qui faisait partie de leurs recherches. Elle est destiné à remplacer ces deux lignées cellulaires. En outre, il existe plusieurs vaccins et médicaments utilisant d'autres lignées cellulaires de fœtus avortés comme PER C6, HEK-293, IMR-90, IMR-91, WI-26 et lambda hE.1. Mais si l'on ne lit pas la notice d'emballage ou, dans certains cas, les brevets en vigueur, on ne peut en avoir connaissance et les médecins ne donnent pas cette information avant la vaccination. Children of God for Life tient à jour une liste sur son site internet qui peut être consultée ici [...]
La recherche sur les fœtus avortés est financée par le gouvernement fédéral américain depuis 1993, date à laquelle le président Clinton l’a promulguée après d’intenses pressions de l’industrie pharmaceutique [...]
... Malheureusement, la désinformation est très répandue. Mais voici les idées fausses les plus courantes et les faits réels :
Mythe : « Les avortements n’ont pas été faits pour les vaccins... »
Fait : La documentation des chercheurs eux-mêmes montre clairement leur implication directe et leur intention depuis plus de 100 ans.
Mythe : « Les cellules descendantes ne font pas partie du fœtus avorté d’origine... »
Fait : L’ADN est intact et identique aux premières cellules prélevées. Sinon, la FDA et l’OMS exigeraient un test chaque fois que des cellules seraient utilisées. Par sa définition même, ce sont des cellules diploïdes humaines qui contiennent l’ADN des deux parents — elles ne se transforment en rien d’autre avec le temps.
Mythe : « Ce n’était que quelques avortements du passé... »
Fait : Des centaines d’avortements ont été pratiqués avant la mise au point des lignées cellulaires.
Mythe : « Aucun autre avortement n’est nécessaire maintenant ou à l’avenir... »
Fait : Nouvelles lignées de cellules de fœtus avortés — des milliers de nouveaux avortements
SIGNEZ LA PÉTITION : Non à un vaccin contre le Covid 19 cultivé sur une lignée cellulaire de fœtus avorté >>