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Le médecin néerlandais, qui a euthanasié de force une patiente atteinte de démence, poursuivi en justice

Par Cassy-Fiano Chesser (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Comfort home Care

L’année dernière, un médecin néerlandais avait fait la une des journaux internationaux après avoir euthanasié une femme âgée contre son gré. La patiente, une femme de 74 ans atteinte de démence, avait exprimé auparavant le désir d’être euthanasiée « au bon moment », mais dans les jours qui ont précédé sa mort, la femme a dit à plusieurs reprises qu’elle ne voulait pas mourir. Passant outre, les médecins de sa maison de retraite ont déclaré qu’elle « souffrait intolérablement », et malgré le fait qu’elle n’était plus capable de donner son consentement*, un médecin a été appelé pour euthanasier la femme. On lui a d’abord donné un café contenant un sédatif, mais elle a refusé de le boire, puis elle s’était tellement débattue que le médecin a ordonné à sa famille de la tenir physiquement pendant qu’il la tuerait, ce qu’ils ont fait.

Au début, un groupe d’experts néerlandais a blanchi le médecin de tout blâme — mais cette année, des mesures ont été finalement prises pour considérer le médecin responsable. Le Comité régional d’examen de l’euthanasie a déclaré que les actes du médecin étaient contraires à l’éthique et que le testament exprimant le prétendu désir de la patiente d’être euthanasiée était obscur et contradictoire. Plus troublant encore, le comité a trouvé cinq autres cas comportant des fautes à l’éthique similaires, mais c’était la première fois qu’un médecin faisait l’objet d’un blâme officiel dans ce domaine.

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Vendredi, les procureurs néerlandais ont lancé une procédure pénale contre le médecin. « Dans son testament, la femme a écrit qu’elle voulait être euthanasiée “quand je pense que le moment est venu”. Mais après qu’on lui ait demandé à plusieurs reprises dans la maison de retraite si elle voulait mourir, elle a répondu : “Pas maintenant, ce n’est pas encore si mal”, a écrit le comité au sujet de l’affaire. “Même si la patiente avait dit à ce moment-là : ‘Je ne veux pas mourir’, le médecin aurait continué [l’euthanasie],” » citant le témoignage du médecin.

Les médecins qui pratiquent l’euthanasie, cependant, semblent mécontents de la direction que prend cette affaire. “Enfin, la situation est claire”, a déclaré Bert Keizer, un médecin qui travaille dans un centre d’euthanasie aux Pays-Bas. “Mais pour les personnes qui ont un testament indiquant qu’ils veulent mourir si elles sont atteintes de démence avancée, il s’agit d’une décision négative. S’ils ne peuvent plus indiquer qu’ils veulent encore mourir, ils auront à boire la tasse [de sédatif] sinon ils ne recevront pas l’euthanasie**.”

Les personnes atteintes de troubles psychiatriques et de démence sont de plus en plus ciblées par l’euthanasie ; aux Pays-Bas, 83 personnes atteintes de maladies mentales ont été euthanasiées aux Pays-Bas seulement.


*Quel sinistre personnage. — CQV

**Avec ou sans le consentement de la personne concernée, l'euthanasie reste un acte abominable. — CQV



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