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France : autre tentative en vue d’étendre l’accès à l’avortement


Laurence Rossignol.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : ALRPMN/Wikimedia Commons

Peu de temps après avoir essayé d’introduire un amendement à la loi sur le coronavirus, qui aurait allongé la limite d’avortement de 12 à 14 semaines, la sénatrice et ex-ministre, Laurence Rossignol reprend de plus belle son attaque contre la vie à naître. Selon CitizenGo :

Mais la sénatrice socialiste revient à la charge dans une tribune publiée dans Le Monde, accompagnée de l’ancienne ministre Roselyne Bachelot, Anne Hidalgo, Marisol Tourraine, Najat Vallaud-Belkacem ainsi que de nombreux médecins :

« Nous souhaitons que les avortements puissent être autorisés par voie médicamenteuse au domicile jusqu’à neuf semaines d’aménorrhée, soit sept semaines de grossesse.

Nous demandons que les mineures soient dispensées du délai de quarante-huit heures qui leur est actuellement imposé avant leur IVG et puissent bénéficier d’une IVG dans la foulée de leur première consultation.

Nous souhaitons pouvoir, à titre exceptionnel pendant la durée du confinement, réaliser des aspirations jusqu’à seize semaines d’aménorrhée, soit quatorze semaines de grossesse. »

Combien pariez-vous que ces mesures une fois mises en place devront rester telles quelles une fois le confinement levé, comme droits essentiels de la femme (de tuer son enfant à naître) ? C’est ce qui s’appelle profiter de la situation.

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Les services religieux sont essentiels au Texas

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Greg Abbott, gouverneur du Texas, a publié mardi dernier une ordonnance permettant la continuité des services religieux en tant que services essentiels, selon The Daily Signal :

Abbott a publié un décret relatif à la continuité des services et activités essentiels pour tout l’État pendant la pandémie de coronavirus.

L’ordonnance impose à tous les Texans de réduire au minimum les rassemblements sociaux et les contacts directs avec d’autres personnes qui ne font pas partie du même foyer et, entre autres, a précisé que les services religieux organisés dans les églises, les congrégations et les lieux de culte doivent être considérés comme des services essentiels.

L’ordonnance recommande de prendre des précautions durant la tenue des services religieux.

Ce gouverneur paiera peut-être cher cette décision, car l’hystérie règne autour du coronavirus, mais au moins ils auront là-bas la Semaine Sainte au complet, depuis le Dimanche des Rameaux jusqu’à la messe du jour de Pâques.

Par ailleurs, l'avortement électif a été interdit au Texas.

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Coronavirus : la cour d’appel donne raison au gouverneur du Texas qui interdit les avortements électifs

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik

Les exécuteurs d’avortements semblent penser que l’avortement électif soit un « soin essentiel », alors que celui-ci était désigné dans des temps si peu lointains comme étant un « choix », d’où son caractère non essentiel (de ce point de vue là, sans compter que l’avortement est essentiellement mauvais), comme s’ils ne se souciaient pas vraiment de ce qui est censé être une pandémie. Ces avortements emploient du matériel médical et envoient, selon l'American Association of Pro-Life Obstetricians and Gynecologists, environ 5 % des patientes à l'urgence. Selon LifeSiteNews :

L’avortement continuera d’être suspendu au Texas suivant la procédure d’urgence de l’État face à la pandémie de coronavirus, la Cour d’appel du cinquième circuit ayant temporairement suspendu l’injonction d’un juge fédéral contre l’ordonnance du gouverneur qui reportait toute procédure médicale inutile, y compris l’avortement.

Précisons que l’avortement n’est surtout pas une procédure médicale (il a pour but la destruction d’un être humain) et qu’il est surtout essentiel de l’empêcher. Mais continuons. D’après LifeSiteNews :

Le procureur général du Texas, Ken Paxton, a déposé une demande d’examen immédiat en appel devant la Cour d’appel des États-Unis pour le cinquième circuit, afin de faire appliquer le décret du gouverneur Abbott, publié le 21 mars, qui reportait toute procédure médicale inutile, y compris l’avortement, afin de préserver les fournitures médicales destinées aux professionnels de la santé luttant contre la propagation du coronavirus.

Le juge fédéral Lee Yeakel avait décidé que l’industrie de l’avortement devait être autorisée à poursuivre ses activités au Texas.

Remarque judicieuse au milieu d’un contentieux judiciaire :

« Pendant des années, l’avortement a été présenté comme un “choix” par les mêmes groupes qui prétendent maintenant qu’il s’agit d’une procédure essentielle », ajoute le juge Paxton [de la Cour d’appel].

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Où en est la course à la direction du Parti conservateur du Canada ?

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : taniadimas/Pixabay

Où en est rendue la course à la chefferie du Parti conservateur, seul grand parti canadien à tolérer (plus ou moins bien) les pro-vie et pro-famille en son sein ?

Si on remonte un peu dans le temps, vers le début de la course, Jean Charest, ex-premier ministre libéral et ex-chef du Parti progressiste-conservateur du Canada (PPCC—qui s’est fondu avec l’Alliance canadienne pour devenir le Parti conservateur du Canada—PCC), avait fait l’annonce de son intention d’embarquer dans la course à la chefferie. Du coup, le Québécois pro-vie Richard Décarie, qui a été impliqué pendant un certain temps dans les mécanismes du Parti, s’était lancé dans la course pour faire obstacle à M. Charest. Bien que ce dernier se soit désisté parce que le parti contenait, disait-il, trop de gens opposés à l’avortement et au « mariage gay », M. Décarie a continué dans la course.

À un point crucial de la course, la remise de 25 000 $ et 1000 signatures de membres du parti, conditions que M. Décarie remplissait, le comité organisateur l’a exclu sans explication, rejetant ainsi le pro-vie le plus expressif de la piste. Par la suite, ce même comité a exclu un autre candidat qui avait de quoi satisfaire aux exigences du parti lors de la dernière étape d’admission de la course, 300 000 $ et 3000 signatures : Jim Karahalios, dont on disait qu’il était pro-vie.

Maintenant, il ne reste plus dans la course que le député pro-vie Derek Sloan, l’avocate pro-vie Leslyn Lewis, le pro-avortement Erin O’Toole, et pro-avortement Peter MacKay (ex-chef du Parti progressiste conservateur du Canada). Tous ont rempli les exigences du parti et seront les seuls à paraître sur le bulletin de vote (à moins que les démarches de Jim Karahalios en cour pour se faire restituer sa place dans le course ne portent fruit, ou qu’il n’y ait d’autres exclusions surprises…).

Le comité organisateur de la course a pris plusieurs décisions pour faire face aux difficultés du dérangement coronaviresque. Il a tout suspendu, interdisant par exemple aux candidats de recevoir des dons jusqu’au 1er mai, date à laquelle il se penchera à nouveau sur la question de la course, afin de déterminer de nouvelles dates, reportant la date limite d’admission de membres électeurs du parti au 15 mai. Par contre, il n’a pas précisé si le vote (par la poste) serait reporté et si l’annonce de l’élection du chef ne serait pas tout simplement reportée à une date ultérieure au 27 juin, c’est-à-dire, en attendant que les bulletins de vote puissent être compilés, vérifiés, contrôlés, etc., ce qui fait dire à Derek Sloan, dans l’un de ses courriels aux membres du parti :

Si le parti s’attend à ce que les candidats cessent leur campagne et si le parti va empêcher les candidats de lever des fonds, eh bien le parti doit s’engager fermement par écrit que le vote sera vraiment retardé ! Jusqu’à maintenant, il n’y a pas d’engagement de leur part à retarder le vote. 

Toutes ces manœuvres n’amèneront-elles pas Peter MacKay au pouvoir ?

Pour empêcher cela, il faut devenir membre du parti Conservateur du Canada avant le 15 mai. Si ce n'est pas déjà le cas, faites-le dès aujourd'hui.

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Gordon Brown, envoyé spécial de l’ONU, prône le gouvernement global face au coronavirus


Gordon Brown.

Par Jeanne Smits (Reinformation.TV) ― Photo : World Economic Forum/Flickr

« Rien ne sera jamais plus comme avant. » Ces mots résonnent comme un leitmotiv dans les grands médias français depuis le début de la « crise du coronavirus ». Nous allons vers un « nouveau paradigme », clament les analystes, annonçant le changement de tout : manière de vivre en société, de travailler, de soigner, de rémunérer… Gordon Brown, ancien Premier ministre travailliste du Royaume-Uni, envoyé spécial de l’ONU, vient de le dire de manière encore plus crue, puisqu’il appelle de ses vœux un « exécutif provisoire » au niveau mondial pour répondre aux besoins créés par la crise. Selon le journal de gauche britannique The Guardian qui rapporte ses propos, Gordon Brown réclame « un gouvernement global », ni plus ni moins, pour contrer le COVID-19, ennemi invisible de l’humanité.

Gordon Brown a déclaré, selon The Guardian, qu’il faut un groupe de travail composé des leaders mondiaux, d’experts sanitaires et des chefs des organisations internationales, doté de pouvoirs exécutifs pour coordonner la réponse à la crise. Il aurait d’ailleurs souhaité que le Conseil de sécurité de l’ONU participât au sommet virtuel du G20 présidé par l’Arabie saoudite, jeudi, le même qui a annoncé l’injection collective de 5.000 milliards de dollars dans l’économie mondiale pour compenser la crise économique entraînée par le confinement d’un milliard d’hommes sur la planète.

Gordon Brown : on ne réglera rien au niveau des nations

« Cette affaire ne veut pas être réglée au niveau d’un seul pays. Il faut une réponse globale coordonnée », a déclaré Gordon Brown. Et cela pourra se faire malgré la politique « Amérique d’abord » de Donald Trump, a-t-il ajouté. Cet exécutif mondial qu’il appelle de ses vœux s’attellerait à la recherche d’un vaccin, à sa production et à son achat, tout en empêchant que certains en tirent profit.

Le gouvernement mondial selon Gordon Brown se chargerait aussi de questions économiques, en s’assurant de ce que les efforts des banques centrales soient coordonnés, en empêchant des fuites de capitaux des économies de marché émergentes, et en se mettant d’accord sur les dépenses publiques en vue de soutenir la croissance. Autrement dit, en mettant en place un système unique au niveau mondial pour diriger l’économie. Vous avez dit socialisme mondial ?

Gordon Brown n’a pas oublié de dire que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) devrait obtenir une puissance de feu financière accrue à fin d’atténuer les effets de la crise dans les pays à bas et moyens revenus. Traduit en termes réels, cela signifie demander au pays les plus riches d’abonder les comptes de ces institutions supranationales afin de remplir les caisses des plus pauvres. Vous avez dit redistribution des biens ?

Envoyé spécial de l’ONU, Gordon Brown évoque ouvertement le gouvernement global

Gordon Brown n’est pas un simple ancien Premier ministre et ancien chancelier de l’Echiquier britannique s’exprimant comme tant d’autres sur les bienfaits supposés de la gouvernance globale. Il est l’envoyé spécial des Nations unies pour l’éducation globale, voix officielle et actuelle, donc, de l’ONU – en même temps qu’il est sur la même longueur d’onde que le Pacte mondial pour l’Education qui devait être lancé à Rome par le pape François le 14 mai prochain avant d’être retardé par le coronavirus chinois.

Est-ce la première fois qu’un responsable de l’ONU réclame explicitement la mise en place d’un exécutif global pour régler un problème global ? Cela se pourrait bien. Jusqu’à présent, on parlait de réseaux, de « plus de multilatéralisme » et de « solidarité internationale » : tel était le sens du discours du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lors du forum de Paris sur la paix en novembre dernier, axé sur « les questions de gouvernance mondiale et de multilatéralisme ».

Le socialiste portugais évoquait les « risques globaux » pour prôner « un système universel, respectueux du droit international et organisé autour d’institutions multilatérales fortes », un « multilatéralisme en réseaux, au plus près des populations ».

Mais Guterres n’avait pas pensé à citer une éventuelle crise sanitaire parmi les « cinq risques globaux » qu’il s’agissait de prendre en compte. Il y a aujourd’hui un « ennemi invisible » et surtout commun, contre lequel nous sommes – dixit Macron, six fois en un même discours – « en guerre ». Tous ensemble, forcément. Et quelles que soient nos différences, nos divergences, voire nos inimitiés personnelles et nationales. Quelle aubaine pour un mondialiste !

Le coronavirus, l’« ennemi invisible commun » qui facilite le changement de paradigme

Gordon Brown a donc ouvertement enfourché le cheval de bataille en allant plus loin dans l’exigence d’une réponse commune, qui aurait pour première caractéristique d’écraser par le haut les pouvoirs et les souverainetés des nations. Un exécutif commun au niveau mondial, fût-il provisoire comme l’a déclaré l’envoyé spécial de l’ONU, serait un organisme de pouvoir à part entière, et non de coopération.

Face à « l’ennemi invisible » et commun qu’est le coronavirus, que les populations du monde entier ont appris à craindre comme on craint l’Apocalypse, une telle instance aurait l’avantage d’emporter l’adhésion des hommes. Et ce d’autant que, nolens volens, tant de gouvernements nationaux ont précisément apporté la preuve de leur incohérence et de leurs retournements incessants face au COVID-19. Une incohérence à laquelle a largement participé l’Organisation mondiale de la santé, le bras armé sanitaire de l’ONU… On passe évidemment sous silence la réponse réussie de nations comme Taiwan ou la Corée du Sud qui ont, seules, réussi à juguler ou à éviter l’épidémie dont la principale gravité consiste en l’arrivée simultanée de nombreux cas graves dans des hôpitaux mal préparés, en prenant souverainement des mesures appropriées.

Soulignons pour terminer que l’OMS n’a pas tari d’éloges vis-à-vis du gouvernement communiste chinois pour sa gestion de la crise, quand il n’a pas d’ailleurs couvert les incohérences ou les mensonges de ce dernier. Dans un rapport daté du 28 février, mis à jour le 11 mars, une équipe de l’OMS rend hommage à Xi Jinping en particulier et à l’ensemble du pouvoir chinois (communiste) pour sa gestion de la crise, tant pour la prévention, la mise en place de mesures légales de confinement et de traitement des malades, et le retour à la normale. Le recours aux « big data » et à l’intelligence artificielle, et donc de la surveillance généralisée, pour le traçage des populations et des contaminations potentielles y reçoit une approbation explicite.

« La Chine a certainement déployé l’effort d’endiguement d’une maladie le plus ambitieux, agile et offensif de l’histoire », affirmait l’OMS le 28 février.

Avons-nous un candidat pour diriger l’exécutif global provisoire préconisé par Gordon Brown ? Ça y ressemble.

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25 mars, 25e anniversaire d'Evangelium Vitæ


Le Pape Jean-Paul II.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :

Il y a à peine quelques jours c’était le 25 mars 2020, fête de l’Annonciation, mais aussi le 25e anniversaire d’Evangelium Vitæ (Évangile de la vie), cette encyclique dans laquelle Jean-Paul II explique l’importance du respect de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle. Cette encyclique a beaucoup inspiré les défenseurs de la vie, à l’instar d’Humanæ Vitæ, l’encyclique de Paul VI.

Dans son encyclique, Jean-Paul II dénonce la pilule abortive, l'avortement, la contraception, qui procède de la même mentalité que l’avortement, les techniques de fécondation artificielle, l’infanticide des nouveau-nés handicapés : 

Pour favoriser une pratique plus étendue de l’avortement, on a investi et on continue à investir des sommes considérables pour la mise au point de préparations pharmaceutiques qui rendent possible le meurtre du fœtus dans le sein maternel sans qu’il soit nécessaire de recourir au service du médecin. Sur ce point, la recherche scientifique elle-même semble presque exclusivement préoccupée d’obtenir des produits toujours plus simples et plus efficaces contre la vie et, en même temps, de nature à soustraire l’avortement à toute forme de contrôle et de responsabilité sociale.

Il est fréquemment affirmé que la contraception, rendue sûre et accessible à tous, est le remède le plus efficace contre l’avortement. On accuse aussi l’Eglise catholique de favoriser de fait l’avortement parce qu’elle continue obstinément à enseigner l’illicéité morale de la contraception. A bien la considérer, l’objection se révèle en réalité spécieuse. Il peut se faire, en effet, que beaucoup de ceux qui recourent aux moyens contraceptifs le fassent aussi dans l’intention d’éviter ultérieurement la tentation de l’avortement. Mais les contrevaleurs présentes dans la « mentalité contraceptive » — bien différentes de l’exercice responsable de la paternité et de la maternité, réalisé dans le respect de la pleine vérité de l’acte conjugal — sont telles qu’elles rendent précisément plus forte cette tentation, face à la conception éventuelle d’une vie non désirée. De fait, la culture qui pousse à l’avortement est particulièrement développée dans les milieux qui refusent l’enseignement de l’Eglise sur la contraception. Certes, du point de vue moral, la contraception et l’avortement sont des maux spécifiquement différents : l’une contredit la vérité intégrale de l’acte sexuel comme expression propre de l’amour conjugal, l’autre détruit la vie d’un être humain ; la première s’oppose à la vertu de chasteté conjugale, le second s’oppose à la vertu de justice et viole directement le précepte divin « tu ne tueras pas ».

Mais, même avec cette nature et ce poids moral différents, la contraception et l’avortement sont très souvent étroitement liés, comme des fruits d’une même plante. Il est vrai qu’il existe même des cas dans lesquels on arrive à la contraception et à l’avortement lui-même sous la pression de multiples difficultés existentielles, qui cependant ne peuvent jamais dispenser de l’effort d’observer pleinement la loi de Dieu. Mais, dans de très nombreux autres cas, ces pratiques s’enracinent dans une mentalité hédoniste et de déresponsabilisation en ce qui concerne la sexualité et elles supposent une conception égoïste de la liberté, qui voit dans la procréation un obstacle à l’épanouissement de la personnalité de chacun. La vie qui pourrait naître de la relation sexuelle devient ainsi l’ennemi à éviter absolument, et l’avortement devient l’unique réponse possible et la solution en cas d’échec de la contraception.

Malheureusement, l’étroite connexion que l’on rencontre dans les mentalités entre la pratique de la contraception et celle de l’avortement se manifeste toujours plus ; et cela est aussi confirmé de manière alarmante par la mise au point de préparations chimiques, de dispositifs intra-utérins et de vaccins qui, distribués avec la même facilité que les moyens contraceptifs, agissent en réalité comme des moyens abortifs aux tout premiers stades du développement de la vie du nouvel individu.

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Trudeau après le pouvoir


Justin Trudeau, Premier ministre du Canada.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Presidencia de la República Mexicana, Attribution 2.0 Générique (CC BY 2.0), Wikimedia Commons

Le député fédéral Derek Sloan, candidat pro-vie dans la course à la direction du Parti conservateur du Canada, écrivait dans un courriel adressé aux membres du parti :

J’étais à Ottawa hier [24 mars] pour faire mon devoir de député.

Nous avons vu Justin Trudeau essayer de tirer parti de cette crise sanitaire et économique nationale sans précédent [celle sanitaire c’est moins sûr*] pour s’emparer de pouvoirs considérables pour son gouvernement.

Cette prise de pouvoir anticonstitutionnelle, qui aurait donné à son gouvernement minoritaire une capacité illimitée de taxation et de dépenses pour les 18 prochains mois, a heureusement été contrecarrée par l’opposition.

Néanmoins, cet épisode illustre une fois de plus que Trudeau convoite la domination absolue sur nous tous, et que lui et son équipe considèrent les garanties de la démocratie parlementaire comme de simples pierres d’achoppement gênantes sur la route du pouvoir.

Rien de tout cela ne devrait nous surprendre. Trudeau est un homme qui, en 2013, a célèbrement manifesté son admiration pour la « dictature de base » de la Chine, très sérieusement.

Trudeau nous montre qui il est en tout temps. Pour vous convaincre des desseins despotiques de Trudeau, regardez les actes récents de son gouvernement en la matière du projet de loi C-8.

Qu’est-ce que le projet de loi C-8 ? Le 9 mars, alors que nous commencions tous à peine à saisir la gravité de la menace du COVID-19 et de l’effet sinistre qu’il aurait sur nos vies [comme les réactions disproportionnées*], les libéraux ont déposé le projet de loi C-8, qui vise à criminaliser ce qu’ils définissent comme « thérapie de conversion ».

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Églises fermées et avortoirs ouverts au Québec et en Ontario

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo par David Iliff, license : CC BY-SA 3.0 — Wikimedia Commons

Quand les gouvernements d’Ontario et du Québec ont ordonné simultanément (le 24 mars) l’arrêt des services non essentiels, les avortoirs, ou une bonne partie d’entre eux, sont restés ouverts, comme quoi ils considèrent que l’avortement est un service essentiel, quelle qu’en soit la raison, et qu’il ne saurait souffrir aucun empêchement, dût-il être effectué sans vergogne durant un temps de pandémie coronaviresque (encore faut-il voir si c’est aussi sérieux qu’on le dit, si les moyens employés pour arrêter cette « pandémie » sont adéquats et non excessifs, et surtout si ce sont les bons, d’autres pays se passant merveilleusement bien du confinement général, par exemple), alors que ce n’est surtout pas un « soin essentiel ». Ainsi, du matériel médical est gaspillé, les avortoirs et leurs clientes brisent la règle du confinement, risquant ainsi un peu plus de propager le sinistre virus (si tel est le risque). Mais il semble que l’avortement fasse partie de l’antireligion de certains, ils le placent au-dessus de tout.

D’un autre côté, les églises catholiques, bien qu’au Québec elles eussent été fermées avant que le gouvernement n’eût décrété l’arrêt des services non essentiels, doivent forcément rester fermées, ne faisant pas partie de la liste des services « essentiels ». Voici la marque d’un gouvernement matérialiste et athée, laïciste jusqu’au bout des ongles. La messe et les sacrements, ces secours essentiels, ne sont pas considérés comme étant primordiaux. À Ottawa, la fermeture des églises a été spécifiquement ordonnée par les autorités.

L’accès à l’avortement maintenu, selon LifeSiteNews :

« L’accès à l’avortement est maintenu pour toute femme qui en fait la demande. Il n’a pas été prévu d’interrompre ces services », a déclaré Robert Maranda, porte-parole de Santé Québec, dans un courriel à LifeSiteNews.

De même, l’Ontario inclut les « institutions de santé indépendantes » dans sa liste des 74 services essentiels, ce qui inclut les centres d’avortement, le ministère de la Santé n’a cependant pas répondu aux questions de LifeSiteNews pour le confirmer.

La coalition pour le droit à l’avortement au Canada affirme également que les centres d’avortement restent ouverts pendant la pandémie, et ce fait se vérifie sur plusieurs sites internet d’établissements en avortement de l’Ontario.

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Interdiction d'avortements et de « transitions » en temps de coronavirus

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (modifiée) : creativert/freepik

The Post Millenial rapporte que les opérations de « transition » d’homme à « femme » ou de femme à « homme » sont annulées et reportées pour cause d’engorgement (ou prévision d’engorgement) des systèmes de santé dû au coronavirus :

Laissez le Vice Magazine souligner le gros problème que le coronavirus COVID-19 pose aux personnes trans. Ce n’est pas qu’ils soient plus sensibles à la maladie, comme les asthmatiques et les personnes dont le système immunitaire est déjà affaibli. Mais comme pour la plupart des patients qui avaient envisagé des opérations non urgentes, ces procédures sont reportées à un temps propice, quand le flux de patients atteints du virus aura cessé d’engorger notre infrastructure médicale.

Reportées aux calendes grecques :

Des opérations ont été reportées dans tout le Royaume-Uni, ainsi qu’aux États-Unis.

Cette situation ne manque pas de mécontenter les mouvements LGBT, qui prétend que ces opérations (à prohiber), selon lui nécessaires, sauvent des vies en prévenant le suicide des personnes dites « transgenres ». Il reste encore à prouver que c’est parce que ces personnes ne « transitent » pas qu’elles se suicident.

Par ailleurs, les avortements non « nécessaires » pour la santé ou la vie de la mère, étant jugés non urgents, ont été interdits en Ohio et au Texas. 

Mettons les choses au clair au passage, l’avortement n’est vraiment pas une pratique indiquée pour sauver la santé ou la vie de la mère, d’autres procédures existent pour soigner celle-ci sans chercher à tuer l’enfant à naître. D’ailleurs, dire que l’avortement est « nécessaire » pour sauver la vie de la mère, c’est affirmer que la fin justifie les moyens (c’est machiavélique). 

Ceci étant dit, plusieurs avortoirs n’ont pas l’air de vouloir obtempérer aux prescriptions des gouverneurs, selon CBS News :

Mais au moins cinq des six prestataires de services chirurgicaux de l’Ohio affirment que l’avortement est essentiel et qu’il n’est réalisable que dans une période de temps limitée (time-sensitive). De ce fait, ils affirment qu’il n’y aura pas d’interruption de services.

Vous comprenez bien que pour ces avorteurs, l’avortement est « essentiel », même s’il n’est pas question de « sauver la vie de la mère ». Cela révèle le penchant idéologique du mouvement proavortement pour qui l’avortement doit être opéré, même en période supposément d’urgence, que cela prenne du matériel médical ou non, et que cela, semblerait-il, mette des vies en danger ou non.

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L'Annonciation, le jour où Dieu s'est fait enfant à naître

Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Joconde database/Wikimedia Commons

En ce jour de la fête de l'Annonciation, souvenons-nous de Dieu qui s'est fait homme dans le ventre d'une vierge, devenant ainsi un petit enfant à naître dépendant d'une femme. Divine humilité ! Le Tout-puissant se fait tout-petit et vulnérable pour nous racheter du péché et de l'enfer, combien devrions-nous nous rappeler qu'Il a voulu devenir semblable à nous afin que nous devenions semblables à Lui (dans nos limites, bien sûr) ?

En souvenir de l'incarnation du Christ, aimons, secourons et protégeons les enfants à naître, qui sont la proie de Hérodes modernes.

Souvenons-nous aussi de la Très Sainte Vierge Marie, qui a acceptez en toute humilité la demande que Dieu lui adressait par l'un de ses ministre céleste, « Je suis la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon votre parole ». Quel contraste avec le « mon corps, mon choix » des féministes pro-avortement qui réclament le droit de verser le sang des enfants à naître au nom de la possession de leur corps, qu'elles doivent pourtant à leurs parents et à Dieu.

C'est en se soumettant à Dieu que la Sainte Vierge a accédé à l'une des positions les plus hautes : Mère de Dieu dans Son humanité !

Souvenons-nous également de l'archange Gabriel, qui était le messager de Dieu, afin de nous souvenir (en bon Québécois : « Je me souviens ») de porter la vérité au monde.

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