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Avortement : le Sénat français rejette l’allongement du délai légal

Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) ― Photo : Freepik

Un drame concernant la vie à naître a failli avoir lieu il y a quelques jours : lors de la discussion en séance au Sénat du projet de loi Urgence Covid-19, le 19 mars dernier, la sénatrice socialiste Laurence Rossignol a défendu un amendement prévoyant d’allonger de deux semaines le délai légal (c’est-à-dire de 12 à 14) pour avoir recours à un avortement !

Il est complètement inadmissible d’utiliser la crise du coronavirus, à un moment où l’opinion a d’autres préoccupations, pour créer des lois favorisant encore plus l’avortement !

L’amendement prétendait s’appuyer les recommandations du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF). Celui-ci avait adressé, le 17 mars, une circulaire à ses membres concernant les avortements en période de Covid-19. Mais l’analyse de ce document montre, au contraire, que la réelle inquiétude sur les délais concerne une pression pour leur raccourcissement, pas le contraire.

Dans ledit document, le CNGOF préconise également de « favoriser l’avortement à domicile » pour éviter le plus possible des soins à l’hôpital. Cependant, cette position est aussi un sujet de préoccupation, car en période de confinement, promouvoir cette méthode d’avortement a une incidence sur la précipitation de la décision d’avorter, dans la mesure où l’avortement doit être pratiqué avant 5 semaines de grossesse. Or, ces avortements nécessitent un suivi précis, en raison des risques psychologiques et médicaux. Sans compter que cette pratique pourrait se banaliser par la suite, les défenseurs de l’avortement insistant sur les bienfaits d’avorter dans le confort de son « chez-soi » !

Discours totalement aberrant quand on connaît les séquelles post-traumatiques d’un tel acte.

Bien heureusement, cette fois-ci le gouvernement n’a pas cédé à la pression et il a, ainsi que la Commission des lois du Sénat, émis des avis défavorables : l’amendement a finalement été rejeté.

L’Association Droit de Naître approuve totalement la décision du Sénat et proteste fermement contre la proposition de loi de Madame Rossignol, révoltée que l’on puisse ainsi, de manière indigne et sournoise, profiter de la situation actuelle pour faire passer des lois mortifères !

La crise du coronavirus ne doit pas nous faire oublier les fléaux, autrement plus redoutables, qui menacent notre pays ! Restons attentifs !

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