Le Sénat français adopte un projet de loi visant à inscrire l'accès à l'avortement dans la Constitution
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : motortion/Adobe Stock
Paris (LifeSiteNews) — Le Sénat français a voté en faveur d'un amendement constitutionnel dont le but est d’inscrire l'accès à l'avortement dans la constitution du pays.
La législation a été adoptée par 166 voix contre 152 le 1er février à la chambre haute du parlement français, rapporte le journal français Le Monde.
L'amendement a pour objet d’insérer « la liberté de la femme de mettre fin à sa grossesse » dans la Constitution française. Il s'agit d'un changement par rapport au projet de loi adopté par l'Assemblée nationale française (chambre basse du parlement français) en novembre 2022. Le texte original de la proposition de loi cherchait à introduire un « droit à l’interruption volontaire de grossesse » alors que le nouveau texte ne parle que de la « liberté » d'avorter. La proposition de loi a été adoptée par un amendement proposé par le sénateur Philippe Bas, du parti conservateur Les Républicains, qui l'a présenté comme un compromis.
En raison de la modification du texte, le projet de loi doit maintenant retourner à l'Assemblée nationale. S'il est adopté par l'Assemblée, un référendum sera organisé pour décider si la législation fera partie ou non de la Constitution française.
Les remarques de la sénatrice socialiste Laurence Rossignol ont montré que la législation était destinée à protéger le « droit à l'avortement » au cas où un gouvernement moins favorable à l'avortement arriverait au pouvoir en France.
« Ravier [membre du parti de droite Reconquête ! d'Eric Zemmour] représente un courant politique dont nous savons très bien qu'il peut un jour gouverner ce pays, et notre vote d'aujourd'hui [...] montrera à qui nous parlons, aux opposants à l'avortement ou aux promoteurs des droits des femmes », a déclaré Laurence Rossignol lors de l'audition au Sénat.
L'inscription de l'accès à l'avortement dans la Constitution est considérée par beaucoup comme un acte symbolique et une réponse à l'annulation de l'arrêt Roe v. Wade aux États-Unis d'Amérique.
Lire la suiteFrance : le Sénat rejette l’allongement temporaire des délais d’avortement
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Le Sénat de France a rejeté par une mince majorité l’allongement temporaire des délais d’avortement. L’amendement du député socialiste Laurence Rossignol au projet de loi portant sur les « dispositions urgentes face à l’épidémie de Covid-19 », visant à allonger la limite de l’avortement électif de 12 à 14 semaines durant l’« épidémie » de coronavirus et trois mois subséquents, a été refusé par 156 voix contre et 143 pour. Selon Valeurs Actuelles :
Dans le camp du « oui », on retrouve notamment les groupes PS et Communiste, Républicain, Citoyen et Ecologiste (CRCE), à majorité communiste, mais aussi la plupart des sénateurs du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) et la moitié des centristes. A majorité à droite, le Sénat a néanmoins pu s’appuyer sur les sénateurs LR et Indépendants qui ont massivement voté contre. Le groupe LREM s’est, lui, majoritairement abstenu, alors que le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fresneau avait exprimé un avis défavorable. Il n’en fallait pas plus pour que la rapporteuse de l’amendement Laurence Rossignol y voit une alliance entre le gouvernement et « l’aile la plus conservatrice du Sénat ». « C’est une demande des médecins, n’obligeons pas les médecins à se mettre hors la loi pour défendre la détresse des femmes », a plaidé l’ancienne ministre des Familles dans l’hémicycle. « C’est un amendement qui est totalement circonscrit sur la période de la crise sanitaire, plus trois mois », a-t-elle insisté, soulignant que « la crise sanitaire avait eu un effet délétère sur l’accès à l’IVG ».
La demande de quels médecins ? Ce n’est pas tous les médecins qui veulent pratiquer des avortements ; quant à la détresse des femmes, faut-il y remédier en tuant un enfant à naître ? Voilà un remède immoral bien douteux…
France : autre tentative en vue d’étendre l’accès à l’avortement
Laurence Rossignol.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : ALRPMN/Wikimedia Commons
Peu de temps après avoir essayé d’introduire un amendement à la loi sur le coronavirus, qui aurait allongé la limite d’avortement de 12 à 14 semaines, la sénatrice et ex-ministre, Laurence Rossignol reprend de plus belle son attaque contre la vie à naître. Selon CitizenGo :
Mais la sénatrice socialiste revient à la charge dans une tribune publiée dans Le Monde, accompagnée de l’ancienne ministre Roselyne Bachelot, Anne Hidalgo, Marisol Tourraine, Najat Vallaud-Belkacem ainsi que de nombreux médecins :
« Nous souhaitons que les avortements puissent être autorisés par voie médicamenteuse au domicile jusqu’à neuf semaines d’aménorrhée, soit sept semaines de grossesse.
Nous demandons que les mineures soient dispensées du délai de quarante-huit heures qui leur est actuellement imposé avant leur IVG et puissent bénéficier d’une IVG dans la foulée de leur première consultation.
Nous souhaitons pouvoir, à titre exceptionnel pendant la durée du confinement, réaliser des aspirations jusqu’à seize semaines d’aménorrhée, soit quatorze semaines de grossesse. »
Combien pariez-vous que ces mesures une fois mises en place devront rester telles quelles une fois le confinement levé, comme droits essentiels de la femme (de tuer son enfant à naître) ? C’est ce qui s’appelle profiter de la situation.
Avortement : le Sénat français rejette l’allongement du délai légal
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) ― Photo : Freepik
Un drame concernant la vie à naître a failli avoir lieu il y a quelques jours : lors de la discussion en séance au Sénat du projet de loi Urgence Covid-19, le 19 mars dernier, la sénatrice socialiste Laurence Rossignol a défendu un amendement prévoyant d’allonger de deux semaines le délai légal (c’est-à-dire de 12 à 14) pour avoir recours à un avortement !
Il est complètement inadmissible d’utiliser la crise du coronavirus, à un moment où l’opinion a d’autres préoccupations, pour créer des lois favorisant encore plus l’avortement !
L’amendement prétendait s’appuyer les recommandations du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF). Celui-ci avait adressé, le 17 mars, une circulaire à ses membres concernant les avortements en période de Covid-19. Mais l’analyse de ce document montre, au contraire, que la réelle inquiétude sur les délais concerne une pression pour leur raccourcissement, pas le contraire.
Dans ledit document, le CNGOF préconise également de « favoriser l’avortement à domicile » pour éviter le plus possible des soins à l’hôpital. Cependant, cette position est aussi un sujet de préoccupation, car en période de confinement, promouvoir cette méthode d’avortement a une incidence sur la précipitation de la décision d’avorter, dans la mesure où l’avortement doit être pratiqué avant 5 semaines de grossesse. Or, ces avortements nécessitent un suivi précis, en raison des risques psychologiques et médicaux. Sans compter que cette pratique pourrait se banaliser par la suite, les défenseurs de l’avortement insistant sur les bienfaits d’avorter dans le confort de son « chez-soi » !
Discours totalement aberrant quand on connaît les séquelles post-traumatiques d’un tel acte.
Bien heureusement, cette fois-ci le gouvernement n’a pas cédé à la pression et il a, ainsi que la Commission des lois du Sénat, émis des avis défavorables : l’amendement a finalement été rejeté.
L’Association Droit de Naître approuve totalement la décision du Sénat et proteste fermement contre la proposition de loi de Madame Rossignol, révoltée que l’on puisse ainsi, de manière indigne et sournoise, profiter de la situation actuelle pour faire passer des lois mortifères !
La crise du coronavirus ne doit pas nous faire oublier les fléaux, autrement plus redoutables, qui menacent notre pays ! Restons attentifs !
France : Le ministre de la Santé s’inquiète de la restriction de l’accès à l’avortement pendant le confinement
Olivier Veran.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) ― Photo (rognée) : © Matthieu Riegler CC-BY 3.0, Wikimedias Commons
Pendant ce confinement dicté aussi, et peut-être surtout, à cause de la peur de la mort qui paralyse la raison de millions d’occidentaux déconnectés de l’au-delà, sans aucune espérance d’éternité, n’ayant plus que le nihilisme matérialiste et la jouissance permissive comme but ultime de leur vie, la mort artificielle des faibles d’entre les faibles, l’enfant dans le sein de sa mère, ne doit pas s’arrêter en France. Voilà tout le paradoxe de ce gouvernement progressiste libéral macronien, qui met en quarantaine quelque 60 millions de Français, adultes, jeunes, enfants confondus, pour leur éviter une mort par le Covid-19 par ailleurs hypothétique pour l’immense majorité d’entre eux mais qui s’inquiète que pas assez d’enfants ne meurent « grâce » à l’avortement.
L’abjection de la chose laisse sans voix.
Mais il faut écouter le ministre de la Santé Olivier Veran se pencher sur ce problème existentiel, dans tous les sens du terme, devant les sénateurs et la sinistre Laurence Rossignol, et l’entendre, sans trémolo dans la voix, affirmer, fièrement, « qu’il est hors de question que l’épidémie de Covid-19 restreigne le droit à l’IVG dans notre pays ». Et envisager, lors de la sortie du confinement, pour toutes celles qui n’auront pas pu avorter en temps et en heure « dans les conditions classiques », la possibilité « d’un recours tardif » à l’IVG en faisant jouer la clause de « détresse psychosociale ».
La culture de mort avant tout et en avant toute !