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La ministre fédérale de la Santé demande aux provinces de financer entièrement les frais de l’avortement

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Nouveau-Brunswick/Flickr

La ministre fédérale de la Santé exige des provinces, dans une lettre destinée aux législateurs, qu’elles payent rubis sur l’ongle les frais liés à l’avortement. L’Ontario et le Nouveau-Brunswick se rebifferaient. Extrait du The Globe and Mail :

La ministre fédérale de la Santé, Ginette Petitpas Taylor, demande à toutes les provinces d'éliminer les obstacles à l'accès à l'avortement, se disant préoccupée par les politiques et les frais qui sont « en décalage » avec la loi fédérale. 

Cependant, ses homologues provinciaux de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick, où certaines patientes doivent payer pour avoir accès à des services d'avortement […] ont promptement rejeté la demande de Mme Petitpas Taylor.

Devant la réaction de certaines provinces, le gouvernement fédéral ne dédaignerait pas de les obliger à suivre ses désirs en les menaçant de retenues fiscales dans le domaine de la santé (comme il l’a déjà fait pour l’Île-du-Prince-Édouard, pour l’obliger à fournir des avortements), d’après The Globe and Mail :

Le cabinet de Mme Petitpas Taylor a dit qu'il était trop tôt pour préciser les mesures qu'il prendrait si les provinces continuaient de faire fi de la loi fédérale sur la santé. Par le passé, le gouvernement fédéral a eu recours à la retenue des paiements de transfert en matière de santé pour réagir aux infractions à la Loi canadienne sur la santé.

Le Nouveau-Brunswick semble décidé à ne pas céder, d’après The Globe and Mail :

Dans une déclaration, un porte-parole du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick a rejeté la demande de Mme Petitpas Taylor de modifier la politique.

"Il n'y a aucune intention de notre part de changer le statu quo, a écrit Bruce Macfarlane.

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Seuls les hôpitaux se font rembourser les frais de l’avortement dans cette province, ce qui fait que les femmes se retrouvent donc (heureusement) à plusieurs heures de l’avortement gratuit, selon The Globe and Mail :

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick ne paie pas pour les avortements chirurgicaux pratiqués en dehors des hôpitaux […]

En Ontario, les médecins travaillant dans les avortoirs peuvent faire rembourser leurs prestations, seuls les frais relatifs à la clinique doivent être payés par la patiente, d’après The Globe and Mail :

Plusieurs cliniques d'avortement en Ontario ne sont pas financées par le gouvernement, ce qui signifie que les femmes qui cherchent une procédure dans cette province paient des frais [...]

Cela signifie que de nombreuses femmes qui vivent à l'extérieur de ces villes doivent parcourir des centaines de kilomètres pour obtenir une ordonnance que n'importe quel médecin de famille pourrait rédiger. Encore que certains médecins aient une objection d'ordre éthique, de nombreux directeurs de cliniques ont dit au Globe que la principale raison pour laquelle beaucoup ne prescrivent pas [la pilule abortive] est qu'ils ne veulent pas être considérés comme des fournisseurs d'avortement et que certains croient que les soins impliqués dans la prescription de la pilule sont trop complexes.

Tant mieux si un certain nombre de médecins ont encore une conscience et refusent de prescrire la pilule abortive, ce dangereux pesticide humain qui non seulement tue un enfant à naître, mais met en danger la vie et la santé de la femme enceinte. Et précisément, si l’on se penche sur le seul aspect de la sécurité, ce n’est pas tout simplement n’importe quel médecin de famille qui serait « qualifié » pour administrer ce poison, qui n’en demeurera pas moins dangereux (si tant est que l’on puisse parler de personne qualifiée quand il s’agit de meurtre, autant parler d’assassin qualifié).



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