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Le Canada réduit les restrictions pour la prescription de pilules abortives dangereuses

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Par Lianne Laurence — traduit par Campagne Québec-Vie 

Ottawa, le 7 novembre 2017 (LifeSiteNews) — Le gouvernement canadien étend l’accès à la pilule abortive, permettant son utilisation pour avorter des enfants à naître jusqu’à 9 semaines après la fécondation. De plus, il sera dorénavant possible aux pharmaciens de la distribuer directement, sans l’avis d’un médecin.

La décision de Santé Canada était basée sur de l’information fournie par Linepharma, commanditaire du médicament, selon une information du département, mise à jour et publiée jeudi [7 novembre].

Linepharma est représentée au Canada par la compagnie Celopharma.

Santé Canada a dit avoir effectué « une étude approfondie des publications scientifiques nouvelles et actuelles sur l’innocuité et l’efficacité de Mifegymiso. »

Elle a donc autorisé ce qui suit :

  • Mifegymiso peut maintenant être administré jusqu’à la 9e semaine (63 jours) de grossesse, au lieu de la limite précédente allant jusqu’à la 7e semaine (49 jours).
  • Mifegymiso peut maintenant être distribué directement aux patients par le pharmacien, ou par tout professionnel de la santé pouvant prescrire des médicaments.
  • Les professionnels n’ont plus besoin de compléter un programme d’éducation avant de prescrire Mifegymiso.
  • L’obligation du consentement écrit du patient pour l’utilisation de Mifegymiso a été retirée.
  • Les professionnels de la santé n’ont plus besoin de s’enregistrer chez Celopharma pour pouvoir prescrire ou distribuer Mifegymiso.
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L’organisation Action Canada for Sexual Health and Rights (Action Canada pour la santé et les droits sexuels), un regroupement récent de plusieurs groupes pro-avortement incluant Planned Parenthood ont applaudi le changement, déclarant que c’était là le résultat d’activisme et de démarches.

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Les infatigables efforts des professionnels des soins de santé et des défenseurs de l’avortement ont mené à un changement majeur en matière de soins de santé

Mais l’organisme Campaign Life Coalition (CLC), le groupe pro-vie de tête au Canada, a rapidement dénoncé la décision :

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Nouvelles de dernière heures : Santé Canada a rendu mifegymiso mortellement plus accessible. Les pharmacies pourront en distribuer, pas de formation pour les médecins, pas de consentement écrit du patient.

 « Ceci est une réponse cavalière à la santé des femmes. Les questions d’accessibilité et de coût ne devraient jamais être plus importantes que la santé des Canadiennes » a déclaré Marie-Claire Bissonnette, la coordinatrice des jeunes chez CLC.

« Ces groupes de pression qui poussent pour réduire les mesures existantes ne se préoccupent pas des conséquences de leurs requêtes » a-t-elle dit à LifeSiteNews.

« Mifegymiso n’est pas une pilule magique qui libère les femmes d’une société patriarcale. C’est un médicament actuel avec des effets secondaires actuels, et beaucoup de femmes en sont mortes. »

Santé Canada a approuvé Mifegymiso, connu également sous le nom de RU-486, en août 2015, et il a été disponible depuis janvier 2017.

Il s'agit d'une combinaison de Mifépristone, qui bloque la progestérone, affamant principalement l’enfant à mort dans l’utérus, et de Misoprostol, lequel est pris 24 à 48 heures plus tard, pour induire le travail dans le but de rejeter le bébé mort.

Les provinces d’Alberta, du Nouveau Brunswick, d’Ontario, du Québec, et de Nouvelle-Écosse ont annoncé depuis qu’elles offriraient la pilule gratuitement.

Les groupes pro-vie ont averti depuis longtemps que la pilule abortive n’était pas seulement mortelle pour l’enfant à naître, mais qu’elle était également dangereuse pour la mère.

En effet, quand Santé Canada a approuvé le RU-486, en août 2015, pour des avortements jusqu’à la 7e semaine, celui-ci avait déclaré que la combinaison des deux médicaments était un risque pour les femmes, notant que des « cas rares de décès avaient été rapportés ».

En mars 2017, LifeSiteNews a rapporté qu’à cause des pressions de groupes pro-avortement, de groupes de pharmacies et de certains médecins, Santé Canada n’exige plus qu’un médecin supervise les femmes qui prennent la pilule abortive, malgré le risque d’hémorragie interne.

Bissonnette, qui a lancé une campagne d’éducation #RU486RUCrazy en avril 2017, pour documenter sur les dangers associés à la pilule RU-486, avertit que la baisse des normes de Santé Canada signifie une augmentation des risques pour les femmes.

« En ne demandant plus aux professionnels de la santé de s’enregistrer chez Celopharma, le gouvernement abandonne des données statistiques qui peuvent être utilisées pour suivre les effets [du médicament abortif] sur les femmes, et abandonne par conséquent les outils pour les protéger correctement » a-t-elle dit à LifeSiteNews.

« Ce produit remplace une procédure chirurgical. Ce sont là des produits chimiques assez puissants pour tuer un enfant dans le sein de sa mère. Ce n’est pas de l’aspirine » a-t-elle ajouté.

« Santé Canada n’avait pas exigé ces précautions pour rien. [Et] ils n’avaient pas d’agenda anti-avortement » a ajouté Bissonnette.

« Ils voulaient minimiser les dommages que ce produit pourrait causer aux femmes. À présent, les protections au Canada sont considérées comme étant parmi les plus faibles au monde. »

Aux Etats-Unis, un rapport d’évaluation des risques de la Food and Drugs Administration (FDA) (Administration des aliments et drogues) a collecté les données de 1,5 millions de femmes ayant utilisé le Myfépristone, ou RU-486, de septembre 2000 à avril 2011.

La FDA a noté 2207 cas d’effets nocifs, incluant 14 morts, 612 hospitalisations, 58 grossesses extra-utérines, 339 cas de pertes de sang nécessitant des transfusions, 256 cas d’infection dont 48 étaient considérées comme graves.



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