Conséquences de la mentalité euthanasique — un homme d’Edmonton ayant tué sa femme handicapée est seulement assigné à résidence
Par Wesley J. Smith (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gecko Studio/Adobe Stock
(National Review) — L’euthanasie cause des dommages culturels considérables qui vont au-delà des conséquences directes de l’autorisation du meurtre — ou de la facilitation du suicide — des personnes malades et handicapées. La vie des personnes âgées, des handicapés, des malades mentaux et des personnes gravement malades finit par être considérée comme ayant moins de valeur que celle des personnes « saines » et valides — au point que la société fait souvent un clin d’œil à leur homicide. (Nous avons observé ce phénomène lors des nombreux suicides assistés par Jack Kevorkian dans les années 90, soutenus par une grande partie des médias et accompagnés par la réticence de plusieurs jurys à [le] condamner pendant près d’une décennie.)
Une récente affaire d’homicide au Canada illustre encore ce point. Comme les lecteurs réguliers de mon travail le savent bien, le Canada est tombé de la falaise morale de l’euthanasie en autorisant de larges catégories de personnes à être tuées par des médecins pour mettre fin à leur « souffrance ». Mais cette attitude de dénigrement à l’égard des personnes souffrant de graves problèmes de santé est en train de prendre de l’ampleur, et aujourd’hui, un homme qui a tué sa femme handicapée n’a reçu qu’une légère tape sur la main de la part d’un juge pour le crime qu’il a commis. Extrait de l’article de l’Edmonton Journal :
Lire la suiteUn comptable à la retraite qui a tué sa femme gravement handicapée sera autorisé à purger sa peine en résidence surveillée plutôt qu’en prison, un juge ayant estimé que l’état d’« épuisement de l’aidant » de l’accusé atténuait sa responsabilité morale dans le crime.
Le mois dernier, François Belzile a plaidé coupable d’homicide involontaire pour avoir injecté une dose mortelle d’insuline à Christiane Belzile — une survivante non verbale d’un accident vasculaire cérébral, âgée de 69 ans, dont François Belzile était l’unique soignant depuis sept ans — après qu’elle se soit blessée lors d’une chute en 2018. Belzile a ensuite tenté de mettre fin à ses jours.
Le pasteur canadien qui a manifesté contre les lectures drag queens pour enfant à nouveau arrêté
Derek Reitmer arrêté par la police de la VIile de Calgary le 15 mars 2023.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rebel News
15 mars 2023, Calgary, Alberta (LifeSiteNews) — Le pasteur chrétien Derek Reimer a été arrêté aujourd’hui par des membres du service de police de Calgary (CPS) après avoir semblé violer les conditions de sa libération sous caution en protestant contre un nouveau règlement qui interdit les manifestations contre l’heure du conte des drag queens ou d’autres événements LGBTQ dans les établissements publics.
Une vidéo mise en ligne aujourd’hui par Rebel News montre un membre du CPS s’approcher de Reimer, du ministère de rue Mission 7, qui semble se trouver dans un stationnement à l’écart d’une bibliothèque publique, et lui dire qu’il est en état d’arrestation pour avoir « enfreint » une condition d’interdiction [de sa mise en liberté sous caution].
« Vous êtes actuellement en état d’arrestation pour avoir enfreint votre condition d’interdiction de 200 mètres », a dit un agent à Reimer avant qu’il ne soit menotté et traîné jusqu’à une voiture de police.
Reimer n’a pas résisté à son arrestation. Cependant, il a refusé de marcher et a été traîné par des membres du CPS jusqu’à la voiture de police.
Les personnes entourant le chaos ont pu être entendues criant à la police « honte à vous », ainsi que « nazis » et « Gestapo ».
D’autres voix s’élèvent pour dire que le pasteur « respecte tous les règlements ».
Il est intéressant de noter que la vidéo montre pas moins de 10 agents de la CPS sur les lieux.
Mardi, les conseillers municipaux de Calgary ont approuvé, par un vote de 10 voix contre 5, un nouveau « Safe and Inclusive Access Bylaw » [Règlement sur l’accès sûr et inclusif] qui interdit les « manifestations spécifiées » à l’intérieur et à l’extérieur de tous les bâtiments publics appartenant à la ville ou affiliés à celle-ci.
Cela signifie que les manifestations de pasteurs ou de parents inquiets contre des événements LGBTQ radicaux dans des bâtiments publics seront interdites dans une zone tampon de 100 mètres autour des centres de loisirs et des bibliothèques de la ville.
Lire la suiteLe mouvement des parents s’opposant aux spectacles de travestis destinés aux enfants est porteur de lois
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lostia/Adobe Stock
18 février 2023 (LifeSiteNews) — Le soir du 14 février, un groupe de parents a protesté contre le « Love it or Leave It Drag Show » [Spectacle de travestis « Aime ou quitte »] dans un bar sans alcool pour gens férus d’informatique et de jeux vidéo, appelé The Bronze Dragon, à La Crosse dans le Wisconsin. Le spectacle avait été annoncé spécifiquement pour les jeunes — un spectacle « tous âges » — et les parents qui se sont présentés avec des pancartes pour exprimer leur désapprobation font partie d’un mouvement de rejet croissant et plus large des divertissements sexualisés destinés aux enfants.
Le manifestant Larry Schneider a expliqué à la presse que son inquiétude concerne les jeunes. « Nous pensons simplement que les enfants sont très impressionnables et que le fait qu’ils soient influencés par des adultes dans un cadre adulte est, à notre avis, inapproprié », a-t-il déclaré. Le spectacle, pour la Saint-Valentin, faisait partie de l’inauguration du Dragon de Bronze et mettait en scène des hommes travestis.
Un autre manifestant, Jerry Hatlevig, était d’accord avec Schneider. « Les adultes peuvent faire ce qu’ils veulent »*, a-t-il dit. « Nous ne sommes pas ici pour dire aux adultes qu’ils ne peuvent pas aller à un spectacle de travestis. C’est leur privilège, mais s’il vous plaît, épargnons nos enfants. »
Les manifestants ont brandi des pancartes avec des slogans tels que « L’innocence de nos enfants est très précieuse — s’il vous plaît, ne la prenons pas » ; « Les spectacles pour adultes ne sont pas pour les enfants » ; « Gardons nos enfants en sécurité. » Un groupe qui soutenait le spectacle de drag queens pour tous âges se tenait près des portes pour s’assurer que les participants puissent entrer, ce qui s’est avéré inutile puisque tout est resté paisible.
Lire la suiteL’Alberta est la première province à s’opposer publiquement à l’élargissement de l’euthanasie au Canada
Danielle Smith, premier ministre d'Alberta.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CBC News/YouTube
31 janvier 2023, Edmonton, Alberta (LifeSiteNews) — Le premier ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a déclaré que sa province « s’oppose » à l’élargissement des lois canadiennes sur l’euthanasie aux personnes souffrant uniquement de maladie mentale et a promis que son gouvernement examinerait sur la question.
« Nous consultons des experts en droit et en santé mentale au sujet de la législation proposée et de son impact sur les personnes ayant des problèmes de santé mentale », peut-on lire dans une déclaration envoyée hier aux médias par le cabinet du premier ministre.
La déclaration de Mme Smith indique également que, compte tenu de la « responsabilité du gouvernement de l’Alberta de fournir des services de soins de santé et de réglementer la profession de la santé », la province s’oppose catégoriquement à ce que « le gouvernement fédéral aille de l’avant avec l’élargissement de l’admissibilité au programme d’AMM sans l’accord de la province ».
La déclaration du bureau de Mme Smith fait de l’Alberta la seule province canadienne à s’opposer publiquement à la nouvelle loi sur l’aide médicale à mourir (AMM), qui doit entrer en vigueur plus tard cette année.
Bien que Mme Smith elle-même ait un bilan mitigé en ce qui concerne les questions de vie telles que l’avortement, le Parti conservateur uni (PCU), sous sa direction et celle de son prédécesseur, Jason Kenney, a alloué des millions de dollars à des programmes de soins palliatifs favorables à la vie.
Au niveau national cependant, les défenseurs de la vie ont tiré la sonnette d’alarme sur le programme d’euthanasie du gouvernement Trudeau, dont la permissivité n’a cessé de croître.
Jusqu’à ce qu’un report de dernière minute soit annoncé par le ministre de la Justice de Trudeau, David Lametti, à la suite d’une vive opposition des groupes pro-vie, des associations de santé mentale et des politiciens conservateurs, les lois sur l’AMM du Canada devaient être étendues en mars 2023 pour s’appliquer aux personnes souffrant uniquement de maladie mentale et même aux enfants considérés comme des « mineurs matures ».
Lire la suiteUn groupe pro-vie dénonce le projet de Calgary de restreindre les dépliants comportant des images de bébés avortés
Hôtel de ville de Calgary.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Stone4art/Wikimedia Commons
7 novembre 2022, Calgary, Alberta (LifeSiteNews) — La ville la plus peuplée de l’ouest du Canada a adopté une motion demandant à ses dirigeants de rédiger un règlement qui limiterait sévèrement la distribution de prospectus pro-vie aux domiciles des gens — ce qu’un groupe pro-vie de premier plan décrit comme une attaque directe contre le « discours pro-vie ».
La motion (page 1325) a été présentée par Jennifer Wyness, conseillère du quartier 2 de Calgary, et a été adoptée à l’unanimité mercredi dernier, avec le soutien total du maire de gauche de la ville, Mme Jyoti Gondek.
Plus précisément, la motion demande à l’administration municipale de rédiger un règlement qui exigerait que tous les « dépliants contenant une ou plusieurs images montrant, ou prétendant montrer, un fœtus ou toute partie d’un fœtus, doivent dissimuler ces images à la vue par des moyens tels que, mais sans s’y limiter : la fixation par des adhésifs et des enveloppes ».
Le règlement exigerait également que les dépliants contenant « une ou plusieurs images montrant, ou prétendant montrer, un fœtus ou toute partie d’un fœtus, incluent un avertissement à la discrétion du lecteur ». Une dernière disposition de la motion stipule que le règlement inclura « toute autre mesure connexe que l’administration jugera utile ».
Comme le rapporte Global News, Wyness a affirmé que la nouvelle restriction vise à « représenter la communauté et à trouver un moyen d’équilibrer le système de croyances et les droits de chacun ».
Le règlement est une attaque directe contre le « discours pro-vie »
Pete Baklinski, directeur des communications de Campaign Life Coalition (CLC), a exposé à LifeSiteNews que si les conseillers municipaux de Calgary ont « raison d’être troublés par les images de victimes d’avortement », ils devraient s’efforcer « d’interdire ce que ces images représentent, à savoir le meurtre brutal et horrible d’enfants dans le ventre de leur mère ».
Lire la suiteLa Cour d’appel d’Alberta confirme le refus de transplantation d’organe à une femme non vaccinée
Sheila Annette Lewis.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rebel News/Rumble
La Cour d’appel d’Alberta a confirmé le 8 novembre le refus de transplantation d’organe à Sheila Annette Lewis — qui souffre de fibrose pulmonaire idiopathique, une maladie progressive et débilitante, en phase terminale — en raison du fait qu’elle n’est pas vaccinée au covid. Le Justice Centre for Constitutional Freedoms a publié un communiqué sur cette affaire :
La Cour d’appel de l’Alberta a décidé que la Charte canadienne des droits et libertés ne s’applique pas à la politique de vaccination Covid-19 des Alberta Health Services et des médecins transplanteurs de l’Alberta, concernant les candidats à la transplantation. Sheila Annette Lewis a contesté la politique de vaccination Covid-19 de l’AHS et des médecins transplanteurs, qui exigeait qu’elle reçoive les vaccins Covid-19 avant de pouvoir bénéficier d’une transplantation salvatrice.
L’appel a été entendu le jeudi 20 octobre 2022, par vidéoconférence. Mme Lewis a fait valoir que la politique de vaccination Covid-19 portait atteinte à ses droits de conscience, à la vie, à la liberté et à la sécurité, ainsi qu’à ses droits à l’égalité, protégés par la Charte. Même si la Cour d’appel a convenu avec le tribunal inférieur que la Charte ne s’appliquait pas aux politiques, elle a émis des motifs selon lesquels les droits de Mme Lewis en vertu de la Charte n’avaient pas été violés.
Mme Lewis a également soutenu que le tribunal inférieur avait fait erreur en concluant que la Déclaration des droits de l’Alberta ne s’appliquait pas aux politiques de vaccination Covid-19 parce que la Charte ne s’y s’appliquait pas. La Cour d’appel n’a pas abordé ce motif d’appel ni n’a formulé de conclusion à cet égard.
En vain Mme Lewis a-t-elle fait valoir l’opinion de spécialistes dont elle a requis l’expertise, afin de démontrer le manque de preuves que le vaccin covid lui profiterait, la cour maintient l’application du règlement de l’AHS qui ne prévoit même pas d’exception pour l’immunité naturelle, bien qu’il reconnaisse les exemptions médicales.
Pourtant, il y aurait bien des raisons pour appuyer l’objection de Mme Lewis à ne pas se faire vacciner au covid. Par exemple, la plupart des vaccins covid disponibles au Canada ont employé dans leur élaboration, leur développement ou leur testage des lignées cellulaires issues de bébés avortés. En outre, il est surprenant que l’AHS ne propose pas une solution de remplacement au vaccin covid.
Lire la suiteUn Canadien demande l’euthanasie après s’être fait retirer sa prestation d’invalidité
Les Landry.
Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Un Canadien a annoncé qu’il envisageait de recourir à l’euthanasie par l’entremise du programme d’assistance médicale à mourir (AMM) à cause de l’insuffisance de l’aide financière qu’il reçoit afin de payer ses dépenses en lien avec son handicap.
Lors d’une entrevue par vidéo-conférence avec Bridge City News, Les Landry de Medicine Hat en l’Alberta a expliqué qu’à son 65e anniversaire, ses prestations d’invalidité ont été remplacées par des prestations de vieillesse. En revanche, la pension étant insuffisante, il n’était plus capable de couvrir ses transports médicaux, prescriptions ou les frais de son chien de service. Il estime que ses dépenses ont augmenté de 300 %.
En raison de ses difficultés financières, des douleurs chroniques ainsi que leurs effets sur sa qualité de vie, Landry envisage le suicide assisté. « Si je décide de le faire, je veux que le monde sache à quel point la situation est mauvaise », a déclaré Landry. « Je ne savais pas que la vie s’arrêtait à 65 ans ».
« Mon futur semble sombre », a-t-il ajouté. « Ce processus, en plus de la douleur et la souffrance émotionnelle que j’endure, rend cette décision difficile ».
Landry croit que si sa demande est approuvée, il est sûr à 90 % qu’il ira jusqu’au bout. « Êtes-vous prêt à mourir avec l’aide de docteurs ? » a demandé le journaliste. « Oui, je le suis », a-t-il répondu.
Lire la suiteUn documentaire de Rebel News sur les pensionnats autochtones met à mal le récit des « fosses communes »
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : BiblioArchives/Flickr
22 septembre 2022 (LifeSiteNews) — Rebel News a produit un documentaire intitulé « Kamloops : The Buried Truth » qui présente une enquête sur les allégations faites en 2021 de « fosses communes » et de « génocide » dans un pensionnat administré par l’Église catholique.
Rebel News a fait connaître son film à LifeSiteNews lors d’une projection anticipée. Le film sera projeté en public pour la première fois le 28 septembre au Canyon Meadows Cinemas à Calgary.
En mai 2021, l’histoire de ce qui aurait été 215 tombes non marquées d’enfants autochtones morts pendant qu’ils étaient élèves d’un pensionnat catholique a fait la une des journaux internationaux, entraînant une escalade de la haine et d’animosité envers l’Église catholique. Il s’en est suivi un été d’incendies d’églises en représailles, qui, selon certains, ont été encouragés par la rhétorique du premier ministre Justin Trudeau sur la question.
Depuis lors, les allégations de Kamloops, en Colombie-Britannique, ainsi que d’autres découvertes présumées de fosses communes non marquées ont été démenties de manière convaincante. Cependant, des questions sur les événements présumés subsistent.
L’une des affirmations les plus curieuses concernant la prétendue découverte des tombes de Kamloops concernait la découverte d’une côte d’enfant. Depuis mai 2021, il n’y a pas eu d’enquête policière officielle sur la situation, ce que la journaliste d’investigation Drea Humphrey et le producteur Matt Brevner trouvaient étrange, compte tenu de la gravité des allégations.
La curiosité à l’égard de l’os présumé d’un enfant autochtone enterré sans cérémonie a incité Humphrey et Brevner à creuser davantage les déclarations au sujet de ce qui a été enterré sous le sol de Kamloops.
Lire la suiteDiscours du Trône du gouvernement d’Alberta: «Nous veillerons à ce que cette province défende la valeur et la dignité de toute vie»
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : RS Photography/Adobe Stock
La dignité et le respect de la personne humaine sont-ils encore défendus par les têtes dirigeantes du Canada ? Bien que l’avortement soit légal au Canada, le combat pour la vie n’est pas éteint semble indiquer le discours du Trône donné le 22 février par la lieutenante-gouverneure de l’Alberta.
Soins palliatifs
« Le gouvernement mettra en œuvre les recommandations d’un rapport du député de Peace River sur l’amélioration de l’accès aux soins palliatifs.
Les patients confrontés à des décisions de fin de vie doivent savoir qu’il existe des options soutenant la vie (life-affirming) au suicide assisté par un médecin. Les améliorations porteront sur l’accès aux soins palliatifs le plus tôt possible et sur le maintien des personnes chez elles et dans leur communauté avec le soutien de ceux qu’elles connaissent et aiment, le plus longtemps possible. »
Même si l’euthanasie n’est pas condamnée, des alternatives sont proposées — de vraies alternatives qui respectent la dignité humaine plutôt que des moyens qui réduisent le patient à un animal indigne de la vie.
Enfant à naître
« De nombreuses femmes et filles vulnérables bénéficient d’un soutien inadéquat pendant la grossesse, ce qui peut affecter la santé et les chances de leur enfant. Pour aider les mères à faible revenu et améliorer la santé de leurs bébés, le gouvernement augmentera et étendra considérablement les prestations prénatales aux mères bénéficiant de l’AISH et du soutien du revenu.
Le gouvernement assurera la pleine mise en œuvre de la loi sur l’amélioration de l’enfance, de la jeunesse et de la famille et de la motion 501, afin de simplifier et d’accélérer le processus d’adoption, en mettant les enfants en contact avec des parents aimants désireux d’être leur famille pour toujours…
Le congé de deuil de trois jours actuellement offert lors du décès d’un membre de la famille sera étendu aux employés victimes d’une fausse couche ou d’un mort-né, reconnaissant la douleur et le chagrin vécus par les parents qui perdent un enfant à naître. »
Non seulement l’humanité de l’enfant à naître (terme utilisé, étonnamment !) est reconnue, mais les femmes sont encouragées à choisir la vie tout en recevant le soutien nécessaire.
Conclusion pro-vie, et pro-famille
« Grâce à votre soutien continu, nous veillerons à ce que cette province défende la valeur et la dignité de toute vie et continue à être le meilleur endroit où vivre, travailler et élever une famille. »
Pas tout à fait une déclaration pro-vie, pas tout à fait une victoire pro-vie, mais certainement un rayon d’espoir pour les vulnérables dont la vie est menacée !
L’archevêque d’Edmonton suggère que le Convoi de la Liberté enfreindrait les « directives divines » de Justin Trudeau…
Mgr Richard Smith, archevêque d'Edmonton.
Par Celeste McGovern — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 février 2022, Edmonton, Alberta (LifeSiteNews) — S’il nous restait une once d’espoir envers notre hiérarchie catholique, une homélie récente de l’archevêque d’Edmonton l’a annihilée. Nos dirigeants catholiques canadiens sont complètement déconnectés de la réalité. Ils ne connaissent pas les gens qu’ils sont censés guider. Ils ne semblent même pas essayer de comprendre la classe ouvrière. Ce sont des élitistes, aussi dogmatiques et hypocrites que les pharisiens.
La lecture de la messe dominicale du 30 janvier était Luc 4,21-30. Jésus était dans la synagogue au milieu de son propre peuple. Il a dénoncé la dureté de leur cœur, raison pour laquelle il n’a pas pu faire de miracles parmi eux. « En vérité je vous le dis », dit-il, « aucun prophète n’est accepté dans sa ville natale ». Enragés, ils « le chassèrent de la ville, et l’emmenèrent au sommet de la colline sur laquelle la ville était bâtie, afin de le jeter du haut de la falaise. Mais il traversa la foule et continua son chemin ».
Mgr Richard Smith a commencé son homélie en évoquant le convoi de la liberté, à Ottawa, des camionneurs qui s’opposent au mandat de vaccination. « Je ne soulève pas cette question dans le but de faire un commentaire public sur cette manifestation particulière », a-t-il commencé. Mais il a ensuite commenté, politiquement et théologiquement, pendant toute son homélie, le convoi des camionneurs.
Dans son analogie, l’archevêque a présenté les camionneurs et les manifestants qui s’opposent aux mandats de vaccination comme la foule en colère, rebelle et au cœur dur, les deux groupes formant « un convoi de résistance » rejetant les « directives divines » de Dieu.
Si l’on suit cette ligne de pensée, bien que Smith ne l’ait pas dit explicitement, c’est le premier ministre honni Justin Trudeau qui, s’étant éclipsé de la ville, est le Christ persécuté, et les injections accélérées des sociétés pharmaceutiques qui sont mandatées par le ciel où... enfin, celui où vivent ces deux types, Klaus Schwab et Bill Gates ?
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