Les politiciens canadiens commencent à prendre position en faveur des droits parentaux en matière d’éducation
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :gpointstudio/Adobe Stock
13 novembre 2023 (LifeSiteNews) — L’un des aspects les plus encourageants de la conversation publique sur les droits parentaux au Canada est le fait que les politiciens, qui sont principalement libertaires dans leurs perspectives — tels que le chef conservateur fédéral Pierre Poilievre et le premier ministre de l’Alberta Danielle Smith — expriment également leur soutien aux droits parentaux dans l’éducation. Lors du récent congrès du Parti conservateur uni à Calgary, par exemple, Mme Smith a rendu ce soutien explicite, ce qui lui a valu des applaudissements nourris de la part des députés.
« Je veux que tous les parents qui m’écoutent aujourd’hui m’entendent haut et fort : les parents sont les premiers responsables et éducateurs de leurs enfants », a déclaré Mme Smith. « Nous ne pouvons pas avoir une province ou une société prospère sans des familles fortes et épanouies. Et même si l’extrême gauche sape souvent le rôle des parents, je veux que vous sachiez que les droits parentaux et le choix de l’éducation de votre enfant sont et resteront un principe fondamental de notre parti et de notre gouvernement, et nous ne nous excuserons jamais pour cela. »
Lire la suiteDeux hommes de Calgary inculpés pour une conversation privée alors qu’ils se rendaient à la Marche un million de personnes
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : HoustondwiPhotos mp/Flickr
25 octobre 2023, Calgary, Alberta (LifeSiteNews) — Deux hommes de Calgary font face à des accusations après que quelqu’un ait rapporté leur conversation privée dans les transports en commun de la ville alors qu’ils se rendaient, le mois dernier, à la Marche d’un million de personnes de la province.
Le 24 octobre, The Democracy Fund (TDF) a annoncé qu’il représenterait les deux hommes, qui ont été verbalisés à la suite de leur conversation.
« Les hommes, qui n’ont pas été informés de ce qu’ils ont fait pour enfreindre le règlement, déclarent avoir eu une conversation privée dans le train C avec un passager partageant les mêmes idées qu’eux, en route pour la marche », a déclaré TDF dans un communiqué de presse.
Les deux hommes ont été accusés d’avoir enfreint le règlement municipal qui interdit aux usagers des transports publics de se livrer à des activités susceptibles de « nuire au confort, à la commodité ou à l’utilisation et à la jouissance paisibles du système de transport par toute personne raisonnable ».
Lire la suitePlusieurs villes canadiennes adoptent des mesures pro-LGBT anti-liberté d’expression
Par Jeff Gunnarson (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : motortion/Adobe Stock
Une tendance inquiétante se répand à travers le pays, une tendance qui menace directement les droits à la liberté d'expression des partisans de la Coalition nationale pour la Vie (CNV) et, en fait, les droits de tous les Canadiens et Canadiennes épris de liberté.
Au cours des deux dernières années, trois villes canadiennes différentes ont adopté des règlements municipaux de censure pro-LGBT, avec des formulations étrangement similaires, et d'autres ont pris des mesures pour faire de même.
En 2021, le conseil municipal d'Edmonton a adopté un règlement controversé « contre le harcèlement » qui donne aux agents municipaux le pouvoir de mettre fin aux manifestations légales et à la liberté d'expression sur les propriétés publiques appartenant aux contribuables, dans le cas où une personne qui s'identifie comme LGBT « se sent » harcelée.
Cela est totalement inconstitutionnel.
Les personnes inculpées peuvent être expulsées de force de la propriété de la ville et se voir infliger une amende de 250 dollars pour avoir offensé des personnes sur la base de leur « identité de genre », de leur « expression de genre » et de leur « orientation sexuelle ».
La définition du harcèlement dans le règlement est si subjective qu'elle peut être facilement utilisée comme arme par les activistes LGBT ou le personnel municipal « éveillé » (woke) pour mettre fin à toute manifestation pacifique critiquant la théorie du genre ou la propagande homosexuelle sur la propriété publique.
Voici la définition du harcèlement telle qu'elle a été adoptée à Edmonton :
Lire la suite« Dans le présent article, “harcelé” s'entend notamment de ce qui suit :
(a) le fait de se sentir tourmenté, troublé, inquiet, poursuivi ou harcelé ; » (c'est nous qui soulignons)
Un constitutionnaliste canadien dénonce la loi de Calgary interdisant les manifestations contre les drag-queens conteurs
John Carpay.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
28 mars 2023 (LifeSiteNews) — L’avocat constitutionnel John Carpay a reproché au conseil municipal de Calgary de partir en « guerre » contre les libertés des Canadiens en utilisant des règlements pour cibler la capacité des gens à protester contre des événements dans des installations publiques, y compris les spectacles de drag-queens destinés aux enfants.
Dans un article d’opinion publié le 17 mars dans le Western Standard, Me Carpay, qui est président du Justice Centre for Constitutional Freedoms [Centre de justice pour les libertés constitutionnelles], a déclaré que « la liberté d’expression n’a pas de sens si les citoyens ne sont autorisés à dire que ce qui est approuvé par le gouvernement, ou si l’expression est bannie des espaces publics ».
Il existe déjà des lois pour « empêcher les gens d’obstruer une propriété », a écrit Carpay, notant que « lorsque les politiciens municipaux votent des règlements contre un comportement qui est déjà criminel, ils ne font qu’adopter une pose vertueuse ».
En juin 2022, le conseil municipal de Calgary, sous la houlette de sa mairesse de gauche Jyoti Gondek, a modifié les règlements de la ville pour « interdire spécifiquement les comportements insultants ou dégradants, y compris les avances sexuelles non désirées, ou le harcèlement de quiconque sur la base de l’âge, de la race, de l’orientation sexuelle, du handicap, du sexe, de l’identité de genre ou de l’expression de genre, parmi d’autres ».
Il y a environ un mois, Mme Gondek a promis d’utiliser le règlement pour s’en prendre aux manifestants de l’heure du conte des drag-queens, après que certains événements aient été reportés grâce aux opposants pro-famille.
Lire la suiteConséquences de la mentalité euthanasique — un homme d’Edmonton ayant tué sa femme handicapée est seulement assigné à résidence
Par Wesley J. Smith (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gecko Studio/Adobe Stock
(National Review) — L’euthanasie cause des dommages culturels considérables qui vont au-delà des conséquences directes de l’autorisation du meurtre — ou de la facilitation du suicide — des personnes malades et handicapées. La vie des personnes âgées, des handicapés, des malades mentaux et des personnes gravement malades finit par être considérée comme ayant moins de valeur que celle des personnes « saines » et valides — au point que la société fait souvent un clin d’œil à leur homicide. (Nous avons observé ce phénomène lors des nombreux suicides assistés par Jack Kevorkian dans les années 90, soutenus par une grande partie des médias et accompagnés par la réticence de plusieurs jurys à [le] condamner pendant près d’une décennie.)
Une récente affaire d’homicide au Canada illustre encore ce point. Comme les lecteurs réguliers de mon travail le savent bien, le Canada est tombé de la falaise morale de l’euthanasie en autorisant de larges catégories de personnes à être tuées par des médecins pour mettre fin à leur « souffrance ». Mais cette attitude de dénigrement à l’égard des personnes souffrant de graves problèmes de santé est en train de prendre de l’ampleur, et aujourd’hui, un homme qui a tué sa femme handicapée n’a reçu qu’une légère tape sur la main de la part d’un juge pour le crime qu’il a commis. Extrait de l’article de l’Edmonton Journal :
Lire la suiteUn comptable à la retraite qui a tué sa femme gravement handicapée sera autorisé à purger sa peine en résidence surveillée plutôt qu’en prison, un juge ayant estimé que l’état d’« épuisement de l’aidant » de l’accusé atténuait sa responsabilité morale dans le crime.
Le mois dernier, François Belzile a plaidé coupable d’homicide involontaire pour avoir injecté une dose mortelle d’insuline à Christiane Belzile — une survivante non verbale d’un accident vasculaire cérébral, âgée de 69 ans, dont François Belzile était l’unique soignant depuis sept ans — après qu’elle se soit blessée lors d’une chute en 2018. Belzile a ensuite tenté de mettre fin à ses jours.
Le pasteur canadien qui a manifesté contre les lectures drag queens pour enfant à nouveau arrêté
Derek Reitmer arrêté par la police de la VIile de Calgary le 15 mars 2023.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rebel News
15 mars 2023, Calgary, Alberta (LifeSiteNews) — Le pasteur chrétien Derek Reimer a été arrêté aujourd’hui par des membres du service de police de Calgary (CPS) après avoir semblé violer les conditions de sa libération sous caution en protestant contre un nouveau règlement qui interdit les manifestations contre l’heure du conte des drag queens ou d’autres événements LGBTQ dans les établissements publics.
Une vidéo mise en ligne aujourd’hui par Rebel News montre un membre du CPS s’approcher de Reimer, du ministère de rue Mission 7, qui semble se trouver dans un stationnement à l’écart d’une bibliothèque publique, et lui dire qu’il est en état d’arrestation pour avoir « enfreint » une condition d’interdiction [de sa mise en liberté sous caution].
« Vous êtes actuellement en état d’arrestation pour avoir enfreint votre condition d’interdiction de 200 mètres », a dit un agent à Reimer avant qu’il ne soit menotté et traîné jusqu’à une voiture de police.
Reimer n’a pas résisté à son arrestation. Cependant, il a refusé de marcher et a été traîné par des membres du CPS jusqu’à la voiture de police.
Les personnes entourant le chaos ont pu être entendues criant à la police « honte à vous », ainsi que « nazis » et « Gestapo ».
D’autres voix s’élèvent pour dire que le pasteur « respecte tous les règlements ».
Il est intéressant de noter que la vidéo montre pas moins de 10 agents de la CPS sur les lieux.
Mardi, les conseillers municipaux de Calgary ont approuvé, par un vote de 10 voix contre 5, un nouveau « Safe and Inclusive Access Bylaw » [Règlement sur l’accès sûr et inclusif] qui interdit les « manifestations spécifiées » à l’intérieur et à l’extérieur de tous les bâtiments publics appartenant à la ville ou affiliés à celle-ci.
Cela signifie que les manifestations de pasteurs ou de parents inquiets contre des événements LGBTQ radicaux dans des bâtiments publics seront interdites dans une zone tampon de 100 mètres autour des centres de loisirs et des bibliothèques de la ville.
Lire la suiteLe mouvement des parents s’opposant aux spectacles de travestis destinés aux enfants est porteur de lois
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lostia/Adobe Stock
18 février 2023 (LifeSiteNews) — Le soir du 14 février, un groupe de parents a protesté contre le « Love it or Leave It Drag Show » [Spectacle de travestis « Aime ou quitte »] dans un bar sans alcool pour gens férus d’informatique et de jeux vidéo, appelé The Bronze Dragon, à La Crosse dans le Wisconsin. Le spectacle avait été annoncé spécifiquement pour les jeunes — un spectacle « tous âges » — et les parents qui se sont présentés avec des pancartes pour exprimer leur désapprobation font partie d’un mouvement de rejet croissant et plus large des divertissements sexualisés destinés aux enfants.
Le manifestant Larry Schneider a expliqué à la presse que son inquiétude concerne les jeunes. « Nous pensons simplement que les enfants sont très impressionnables et que le fait qu’ils soient influencés par des adultes dans un cadre adulte est, à notre avis, inapproprié », a-t-il déclaré. Le spectacle, pour la Saint-Valentin, faisait partie de l’inauguration du Dragon de Bronze et mettait en scène des hommes travestis.
Un autre manifestant, Jerry Hatlevig, était d’accord avec Schneider. « Les adultes peuvent faire ce qu’ils veulent »*, a-t-il dit. « Nous ne sommes pas ici pour dire aux adultes qu’ils ne peuvent pas aller à un spectacle de travestis. C’est leur privilège, mais s’il vous plaît, épargnons nos enfants. »
Les manifestants ont brandi des pancartes avec des slogans tels que « L’innocence de nos enfants est très précieuse — s’il vous plaît, ne la prenons pas » ; « Les spectacles pour adultes ne sont pas pour les enfants » ; « Gardons nos enfants en sécurité. » Un groupe qui soutenait le spectacle de drag queens pour tous âges se tenait près des portes pour s’assurer que les participants puissent entrer, ce qui s’est avéré inutile puisque tout est resté paisible.
Lire la suiteL’Alberta est la première province à s’opposer publiquement à l’élargissement de l’euthanasie au Canada
Danielle Smith, premier ministre d'Alberta.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CBC News/YouTube
31 janvier 2023, Edmonton, Alberta (LifeSiteNews) — Le premier ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a déclaré que sa province « s’oppose » à l’élargissement des lois canadiennes sur l’euthanasie aux personnes souffrant uniquement de maladie mentale et a promis que son gouvernement examinerait sur la question.
« Nous consultons des experts en droit et en santé mentale au sujet de la législation proposée et de son impact sur les personnes ayant des problèmes de santé mentale », peut-on lire dans une déclaration envoyée hier aux médias par le cabinet du premier ministre.
La déclaration de Mme Smith indique également que, compte tenu de la « responsabilité du gouvernement de l’Alberta de fournir des services de soins de santé et de réglementer la profession de la santé », la province s’oppose catégoriquement à ce que « le gouvernement fédéral aille de l’avant avec l’élargissement de l’admissibilité au programme d’AMM sans l’accord de la province ».
La déclaration du bureau de Mme Smith fait de l’Alberta la seule province canadienne à s’opposer publiquement à la nouvelle loi sur l’aide médicale à mourir (AMM), qui doit entrer en vigueur plus tard cette année.
Bien que Mme Smith elle-même ait un bilan mitigé en ce qui concerne les questions de vie telles que l’avortement, le Parti conservateur uni (PCU), sous sa direction et celle de son prédécesseur, Jason Kenney, a alloué des millions de dollars à des programmes de soins palliatifs favorables à la vie.
Au niveau national cependant, les défenseurs de la vie ont tiré la sonnette d’alarme sur le programme d’euthanasie du gouvernement Trudeau, dont la permissivité n’a cessé de croître.
Jusqu’à ce qu’un report de dernière minute soit annoncé par le ministre de la Justice de Trudeau, David Lametti, à la suite d’une vive opposition des groupes pro-vie, des associations de santé mentale et des politiciens conservateurs, les lois sur l’AMM du Canada devaient être étendues en mars 2023 pour s’appliquer aux personnes souffrant uniquement de maladie mentale et même aux enfants considérés comme des « mineurs matures ».
Lire la suiteUn groupe pro-vie dénonce le projet de Calgary de restreindre les dépliants comportant des images de bébés avortés
Hôtel de ville de Calgary.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Stone4art/Wikimedia Commons
7 novembre 2022, Calgary, Alberta (LifeSiteNews) — La ville la plus peuplée de l’ouest du Canada a adopté une motion demandant à ses dirigeants de rédiger un règlement qui limiterait sévèrement la distribution de prospectus pro-vie aux domiciles des gens — ce qu’un groupe pro-vie de premier plan décrit comme une attaque directe contre le « discours pro-vie ».
La motion (page 1325) a été présentée par Jennifer Wyness, conseillère du quartier 2 de Calgary, et a été adoptée à l’unanimité mercredi dernier, avec le soutien total du maire de gauche de la ville, Mme Jyoti Gondek.
Plus précisément, la motion demande à l’administration municipale de rédiger un règlement qui exigerait que tous les « dépliants contenant une ou plusieurs images montrant, ou prétendant montrer, un fœtus ou toute partie d’un fœtus, doivent dissimuler ces images à la vue par des moyens tels que, mais sans s’y limiter : la fixation par des adhésifs et des enveloppes ».
Le règlement exigerait également que les dépliants contenant « une ou plusieurs images montrant, ou prétendant montrer, un fœtus ou toute partie d’un fœtus, incluent un avertissement à la discrétion du lecteur ». Une dernière disposition de la motion stipule que le règlement inclura « toute autre mesure connexe que l’administration jugera utile ».
Comme le rapporte Global News, Wyness a affirmé que la nouvelle restriction vise à « représenter la communauté et à trouver un moyen d’équilibrer le système de croyances et les droits de chacun ».
Le règlement est une attaque directe contre le « discours pro-vie »
Pete Baklinski, directeur des communications de Campaign Life Coalition (CLC), a exposé à LifeSiteNews que si les conseillers municipaux de Calgary ont « raison d’être troublés par les images de victimes d’avortement », ils devraient s’efforcer « d’interdire ce que ces images représentent, à savoir le meurtre brutal et horrible d’enfants dans le ventre de leur mère ».
Lire la suiteLa Cour d’appel d’Alberta confirme le refus de transplantation d’organe à une femme non vaccinée
Sheila Annette Lewis.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rebel News/Rumble
La Cour d’appel d’Alberta a confirmé le 8 novembre le refus de transplantation d’organe à Sheila Annette Lewis — qui souffre de fibrose pulmonaire idiopathique, une maladie progressive et débilitante, en phase terminale — en raison du fait qu’elle n’est pas vaccinée au covid. Le Justice Centre for Constitutional Freedoms a publié un communiqué sur cette affaire :
La Cour d’appel de l’Alberta a décidé que la Charte canadienne des droits et libertés ne s’applique pas à la politique de vaccination Covid-19 des Alberta Health Services et des médecins transplanteurs de l’Alberta, concernant les candidats à la transplantation. Sheila Annette Lewis a contesté la politique de vaccination Covid-19 de l’AHS et des médecins transplanteurs, qui exigeait qu’elle reçoive les vaccins Covid-19 avant de pouvoir bénéficier d’une transplantation salvatrice.
L’appel a été entendu le jeudi 20 octobre 2022, par vidéoconférence. Mme Lewis a fait valoir que la politique de vaccination Covid-19 portait atteinte à ses droits de conscience, à la vie, à la liberté et à la sécurité, ainsi qu’à ses droits à l’égalité, protégés par la Charte. Même si la Cour d’appel a convenu avec le tribunal inférieur que la Charte ne s’appliquait pas aux politiques, elle a émis des motifs selon lesquels les droits de Mme Lewis en vertu de la Charte n’avaient pas été violés.
Mme Lewis a également soutenu que le tribunal inférieur avait fait erreur en concluant que la Déclaration des droits de l’Alberta ne s’appliquait pas aux politiques de vaccination Covid-19 parce que la Charte ne s’y s’appliquait pas. La Cour d’appel n’a pas abordé ce motif d’appel ni n’a formulé de conclusion à cet égard.
En vain Mme Lewis a-t-elle fait valoir l’opinion de spécialistes dont elle a requis l’expertise, afin de démontrer le manque de preuves que le vaccin covid lui profiterait, la cour maintient l’application du règlement de l’AHS qui ne prévoit même pas d’exception pour l’immunité naturelle, bien qu’il reconnaisse les exemptions médicales.
Pourtant, il y aurait bien des raisons pour appuyer l’objection de Mme Lewis à ne pas se faire vacciner au covid. Par exemple, la plupart des vaccins covid disponibles au Canada ont employé dans leur élaboration, leur développement ou leur testage des lignées cellulaires issues de bébés avortés. En outre, il est surprenant que l’AHS ne propose pas une solution de remplacement au vaccin covid.
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