Une femme est-elle morte à cause de l’interdiction de l’avortement aux États-Unis ? Non…
Amber Thurman et son fils en 2020.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Facebook
Les grands médias se sont jetés goulûment sur un triste fait divers survenu aux Etats-Unis : une femme est morte après avoir contracté une septicémie consécutive à la prise de pilules abortives, et c’est la faute — bien entendu — à la révocation de Roe v. Wade qui a permis à certains Etats de repénaliser l’avortement. Amber Thurman, 28 ans, aurait pu être sauvée si l’hôpital qui l’accueillit n’avait pas eu peur de pratiquer une procédure de dilatation et curetage (D&C) pour vider son utérus alors que l’avortement chimique avait été incomplet. Les faits étaient survenus en août 2022, alors que l’Etat de la victime, la Géorgie, venait d’interdire les avortements à plus de six semaines de grossesse : les médecins auraient tant attendu pour lui prodiguer les soins nécessaires, qu’elle en serait morte.
Une récente publication sur le média ProPublica s’est fondée sur la consultation de « documents confidentiels » pour déclarer qu’il s’agissait du premier décès officiellement déclaré « évitable » lié à un avortement non procuré. L’article, très court, complètement à charge et écrit depuis un point de vue ouvertement « pro-IVG », donne peu de détails permettant de justifier son point de vue.
Lire la suiteLe nombre d’avortements aux États-Unis était en baisse — voici ce qui a inversé la tendance
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : andrei 77/Adobe Stock
14 août 2024 (LifeSiteNews) — Les dernières statistiques sur l’avortement de la Society of Family Planning (Société de planification familiale), couvertes avec une joie à peine contenue par les médias grand public, indiquent que le nombre d’avortements a augmenté au cours des trois premiers mois de 2024, janvier étant le premier mois, depuis la décision Dobbs, au cours duquel un nombre stupéfiant de 100 000 avortements ont été pratiqués. Les chiffres sont indéniablement sombres.
Pour comprendre la signification de ces chiffres, je me suis entretenu avec Michael New, statisticien pro-vie, politologue, professeur associé invité à l’Université catholique d’Amérique et chercheur associé à l’Institut Charlotte Lozier. Dr New est le plus rare des universitaires, car non seulement il concentre ses recherches sur l’impact des lois pro-vie, mais il conseille aussi régulièrement devant les cliniques d’avortement de Washington.
« J’ai toujours encouragé les pro-vie à considérer les estimations de la Society of Family Planning en matière d’avortement avec un certain scepticisme », a fait remarquer Dr New. « Elle n’a aucune expérience en matière d’estimation du nombre d’avortements aux États-Unis avant 2022. En outre, certaines de leurs données proviennent d’entreprises qui envoient des pilules abortives chimiques par la poste. Ces organisations sont incitées à gonfler leurs chiffres. Cela dit, ces nouveaux chiffres devraient inquiéter les pro-vie ».
Le Dr New a eu la gentillesse de répondre à nos questions.
Lire la suiteLe Sénat de Louisiane adopte à l’unanimité un projet de loi pour contrer l’avortement forcé par pilule
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KFPZZZ/Adobe Stock
18 avril 2024, Bâton-Rouge, Louisiane (LifeSiteNews) — Le Sénat de Louisiane a adopté à l’unanimité mardi une loi visant à criminaliser le fait de donner à une femme enceinte des médicaments provoquant l’avortement à son insu ou sans son consentement — loi motivée par l’épreuve personnelle de la propre sœur du principal auteur de la loi.
L’avortement est généralement illégal dans l’État du Bayou, mais le SB 276 créerait un nouveau délit d’« avortement criminel forcé par des moyens frauduleux », défini comme « l’utilisation ou la tentative d’utilisation, en connaissance de cause et intentionnellement, d’un médicament provoquant l’avortement sur une femme enceinte, à son insu ou sans son consentement, dans le but de provoquer un avortement ». Les contrevenants seraient passibles d’une peine minimale de 10 ans de prison et d’une amende minimale de 50 000 dollars.
Selon le Shreveport Times, le projet de loi a été présenté par le sénateur républicain Thomas Pressly, motivé par l’épreuve vécue par sa sœur, Catherine Pressly Herring. En février, son mari de l’époque, Mason Herring, a plaidé coupable d’avoir versé des pilules abortives dans l’eau qu’elle buvait, ce qui l’a rendue gravement malade. Sa petite fille, Josephine, a été sauvée grâce au processus de neutralisation de la pilule abortive, mais elle souffre toujours de complications liées à sa naissance prématurée.
La situation s’est produite au Texas, où Mason Herring n’a été condamné qu’à une peine de six mois de prison, ce que Catherine et son frère espèrent empêcher de se reproduire en Louisiane.
Lire la suiteUne nouvelle enquête révèle comment des sites internet vendent illégalement des pilules abortives dans les États où elles sont interdites
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
3 avril 2024 (LifeSiteNews) — Une enquête récemment publiée a détaillé comment des dizaines de sites internet expédient des pilules abortives dans des États où le meurtre d’enfants à naître est illégal, sans exiger d’ordonnance ou de vérification de l’âge.
Aucun de ces fournisseurs de produits abortifs ne semble faire l’objet de poursuites judiciaires a constaté le Daily Wire, malgré le fait que la loi américaine continue d’exiger que les fournisseurs de pilules abortives vérifient les ordonnances et malgré l’infraction des lois des États qui interdisent presque totalement les avortements.
En fait, des médias tels que Ms. Magazine ont ouvertement loué ces fournisseurs de pilules abortives pour avoir permis aux femmes d’avorter leurs enfants à naître dans les États où cela est illégal, et pour ne pas avoir exigé de prescription. Depuis que la Food and Drug Administration (FDA) a assoupli les règles de distribution des pilules abortives en 2023, les femmes peuvent obtenir des produits comme la mifépristone par télémédecine sans vérification de leur nombre de semaines de grossesse.
L’institut Guttmacher, favorable à l’avortement, a récemment publié une nouvelle étude selon laquelle 63 % des avortements en 2023 ont été pratiqués à l’aide de la pilule, la pratique progressant constamment depuis 2000, date à laquelle la Food and Drug Administration (FDA) américaine a approuvé pour la première fois la mifépristone pour l’avortement. Étant donné que ces données ne comprennent que les chiffres officiels des établissements de santé, le pourcentage d’avortements pratiqués au moyen de la pilule est probablement beaucoup plus élevé.
Lire la suiteLa Russie apporte des restrictions à la distribution des pilules abortives
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le ministère de la Santé de la Russie a annoncé mardi qu’il restreindrait l’accès aux pilules abortives à partir du 1er septembre 2024 et jusqu’en 2030.
En vertu de cette nouvelle restriction, une ordonnance médicale sera nécessaire pour obtenir les pilules abortives mifépristone et misoprostol en pharmacie. Les pharmacies et les hôpitaux qui souhaitent délivrer la pilule abortive doivent également disposer d’une licence spéciale et déclarer le nombre de pilules qu’ils ont vendues.
Il s’agit d’un changement important par rapport à la loi actuelle, qui permet aux femmes d’obtenir des pilules abortives gratuitement dans n’importe quelle pharmacie sans ordonnance médicale.
Selon le Moscow Times, le ministère de la Santé avait déjà suggéré en juillet de restreindre les ventes de pilules abortives, notant que la prise de pilules abortives sans le contrôle d’un médecin peut entraîner un risque accru de complications, en particulier en cas de grossesse extra-utérine. Live Action News a fait part de nombreux risques et complications liés à la prise de la pilule abortive, notamment la mort d’une Indienne qui est décédée parce qu’elle avait pris la pilule alors qu’une grossesse extra-utérine n’avait pas été diagnostiquée.
Le ministre de la Santé, Mikhail Murashko, a également mentionné la nécessité d’imposer des restrictions en raison des « abus » dans la distribution de la pilule abortive. Des données publiées en août ont révélé que la distribution avait atteint un niveau record, 1,4 million de ces pilules ayant été achetées en 2022, soit une augmentation de 60 % par rapport à 2021. Malgré l’explosion des ventes, les données gouvernementales montrent également que les taux d’avortement ont en fait baissé — une contradiction que certains experts attribuent au fait que les gens veulent faire des réserves de ces pilules au cas où le gouvernement exercerait une plus grande surveillance.
Outre l’atténuation des risques, la tentative de Murashko de freiner l’utilisation de la pilule abortive est probablement due en partie à la crise démographique du pays. Les dirigeants du pays ont déjà indiqué que la réduction des taux d’avortement, qui étaient parmi les plus élevés au monde, serait l’une de leurs principales stratégies politiques pour lutter contre le déclin de la population.
« La réduction des taux d’avortement est une tâche essentielle sur laquelle nous travaillons », a déclaré M. Murashko lors d’une réunion de législateurs en juillet.
Nouvelle satire de LiveAction : « Pilules abortives biologiques ? »
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une femme est prête à subir un avortement chimique… mais seulement si les pilules sont sans gluten, biologiques et ne contiennent pas de produits d’origine animale.
C’est ainsi que se présente la nouvelle vidéo satirique de Live Action, « Organic Abortion Pills At CVS » [Des pilules abortives biologiques à CVS], qui dénonce l’idée de se préoccuper de la composition des pilules abortives, tout en ignorant ce qu’elles font réellement.
Dans la vidéo, une femme vient chercher son ordonnance à la pharmacie, le regard inquiet. La technicienne en pharmacie lui tend un sachet et lui dit tranquillement qu’il contient deux choses : le mifépristone et le misoprostol. Ensemble, ces médicaments constituent le régime de la pilule abortive ; la mifépristone prive lentement l’enfant à naître d’oxygène et de nutriments en bloquant l’hormone progestérone, et le misoprostol force les contractions pour que la femme expulse le corps de son enfant à naître.
Toujours inquiète, la femme prend lentement le sachet. Elle murmure : « Ce sont les pilules abortives, n’est-ce pas ? », puis, plus sûre d’elle, elle ajoute : « En fait... j’ai des doutes ».
Mais ses doutes ne portent pas sur l’avortement lui-même.
« Ces pilules sont-elles biologiques ? », demande-t-elle. « Biologiques. Sans agents conservateurs, sans produits chimiques et autres trucs ? »
La technicienne en pharmacie, confuse, répond : « Ce sont des pilules abortives ».
Lire la suiteL’OMS dépense des millions pour promouvoir l’avortement, soit 11 % de son budget
Siège de l'OMs à Genève.
Par Right to Life UK (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : © Yann Forget / Wikimedia Commons / CC-BY-SA
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié son budget annuel pour son programme de santé sexuelle et de reproduction, qui révèle qu’elle dépense des millions de dollars pour des projets liés à la fourniture d’avortements dans le monde.
11 % des fonds du programme sont consacrés aux services d’avortement dans le monde
Le Programme de reproduction humaine (PRH), géré par l’OMS, a consacré 11 % de ses fonds pour 2022-23 à des projets liés à l’avortement.
Les activités auxquelles ces fonds sont consacrés comprennent l’élaboration d’une « base de données probantes » qui a été utilisée pour faire pression sur les gouvernements du monde entier afin qu’ils introduisent les auto-avortements à domicile.
Le rapport détaille également leur travail pour « augmenter » la disponibilité de la mifépristone et du misoprostol, les deux « produits de base » utilisés dans les avortements médicamenteux.
Lire la suiteLa FDA obligée de rétablir les mesures de sécurité sur les pilules abortives, en attendant l’examen de la Cour suprême
Par Carole Novielli (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
La Cour d’appel des États-Unis pour le cinquième circuit a décidé mercredi de permettre à la pilule abortive mifépristone de rester « disponible au public dans les conditions d’utilisation qui existaient en 2016 » tout en annulant les extensions plus récentes de l’utilisation approuvée du médicament en vertu des exigences de sécurité (REMS) de la Food and Drug Administration (FDA). Ces extensions ont supprimé la distribution en personne de la pilule abortive et ont permis au médicament d’être expédié par la poste — et ont également étendu l’utilisation de la pilule de sept (7) semaines à 10 semaines.
En outre, l’arrêt de la Cour sur la pilule abortive permettra à la « version générique de la mifépristone », qui a été approuvée en 2019, d’être « disponible dans les mêmes conditions que le Mifeprex ».
Cependant, comme l’indique Bloomberg, « la décision [...] n’aura pas d’impact immédiat sur l’accès au médicament, la mifépristone. La pilule reste disponible en vertu d’une ordonnance rendue en avril par la Cour suprême des États-Unis, qui restera en vigueur jusqu’à ce que la haute cour se prononce à nouveau sur la question ou refuse d’entendre l’affaire en appel ».
Qualifiant la décision de « victoire pour la santé des femmes », Alliance Defending Freedom (ADF), qui représente les plaignants dans cette affaire, a déclaré dans un communiqué de presse que la décision du cinquième circuit dans l’affaire Alliance for Hippocratic Medicine v. U.S. Food and Drug Administration avait conclu que la FDA devait rétablir des garanties essentielles pour les produits abortifs chimiques.
Lire la suiteUn procès majeur qui pourrait interdire la pilule abortive aux États-Unis
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : torwaitphoto/Adobe Stock
15 mars 2023 Amarillo, Texas (LifeSiteNews) — Un juge fédéral nommé par Trump a déclaré qu’il prévoyait rendre une décision « dès que possible » après avoir entendu les arguments oraux mercredi dans une affaire pro-vie majeure qui aurait amené certains établissements d’avortement à se préparer à l’interdiction nationale imminente d’un médicament provoquant l’avortement, la mifépristone.
Une décision interdisant la mifépristone est néanmoins susceptible de faire l’objet d’un appel et les avorteurs sont prêts à se tourner vers d’autres options si la mifépristone est retirée du marché.
Le juge de district Matthew Kacsmaryk a déclaré son intention de rendre une décision « bientôt » lors d’une audience tenue mercredi à Amarillo, au Texas, au cours de laquelle il a entendu les arguments des avocats de l’administration Biden et des plaignants pro-vie, dont Alliance for Hippocratic Medicine [Alliance pour la médecine hippocratique], a rapporté Reuters.
LifeSiteNews avait déjà signalé que l’affaire ne portait pas sur l’éthique du médicament abortif ou sur la nature même de l’avortement, mais plutôt sur le processus réglementaire qui a conduit à la mise sur le marché du médicament il y a plus de vingt ans.
La mifépristone, qui prive l’enfant en pleine croissance de la progestérone dont il a besoin, le faisant ainsi mourir de faim, est souvent associée au misoprostol, qui induit le travail pour mettre au monde l’enfant décédé.
En novembre, l’Alliance Defending Freedom (ADF) [Alliance pour défendre la liberté] a intenté une action en justice au nom de quatre organisations médicales et de quatre médecins contre la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, arguant que l’agence avait indûment accéléré l’approbation de la mifépristone en 2000.
Lire la suiteLa pilule abortive tue une Canadienne de 19 ans
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Impact Photography/Adobe Stock
31 janvier 2023 (Campaign Life Coalition) — Une jeune Canadienne de 19 ans est morte après avoir pris la pilule abortive.
Le système en ligne du gouvernement canadien qui suit les effets indésirables des médicaments pharmaceutiques révèle qu’un hôpital a signalé le 4 juillet 2022 le décès d’une jeune femme de 19 ans qui avait utilisé la pilule abortive Mifegymiso pour tuer son enfant à naître (lire le rapport complet des effets indésirables ici). Cette information a été remarquée pour la première fois par Patricia Maloney, chercheuse pro-vie, qui l’a publiée sur son blogue Run With Life.
Tragiquement, l’adolescente est morte d’un « choc septique », un risque connu de la pilule chimique abortive.
La documentation sur le produit d’avortement chimique (également appelé RU-486) figurant sur le site internet de Santé Canada indique qu’il existe un risque de préjudice grave et même de décès pour les femmes qui l’utilisent.
La monographie du produit Mifegymiso indique qu’il existe un « risque d’infection et de septicémie » pour les utilisatrices. « Des cas d’infection bactérienne grave, y compris de très rares cas de choc septique mortel, ont été signalés après l’utilisation de Mifegymiso ».
« Une infection à Clostridium sordellii a été observée chez certaines femmes sans douleur abdominale ni fièvre, qui a rapidement évolué vers une défaillance multiorganique et la mort », indique la monographie du produit.
La pilule abortive a été approuvée par Santé Canada le 29 juillet 2015 pour sa « sécurité, son efficacité et sa qualité », même si Santé Canada connaissait son risque de provoquer la mort par choc septique, exactement ce qui est arrivé à cette jeune fille de 19 ans. Le médicament est devenu disponible en 2017. Des groupes de défense des droits ont récemment soulevé de sérieuses inquiétudes quant à sa sécurité.
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