Un projet de loi mettant à l’honneur les personnes atteintes de trisomie 21
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : pikisuperstar/Freepik
Le député Keith Irving de l’Assemblée législative de Nouvelle-Écosse a déposé le 21 mars un projet de loi, intitulé « Loi relative au syndrome de Down » ou « Loi Harvey », proposant de marquer le 21 mars comme « Journée du syndrome de Down » et de donner de l’information au public sur les personnes atteintes de trisomie 21, y compris aux femmes enceintes portant un bébé diagnostiqué d’un troisième chromosome 21 !
Si le projet de loi était adopté, le ministère de la Santé devra fournir de l’information aux professionnels de la santé et au public comprenant :
(a) l’espérance de vie, le développement cognitif et physique, les résultats en matière d’éducation et les résultats psychosociaux des personnes atteintes du syndrome de Down ;
(b) les ressources pour les familles dont un membre est atteint du syndrome de Down [...]
Bien mieux :
4 (1) Lorsqu’il communique un diagnostic prénatal de syndrome de Down, un membre [professionnel de la santé] doit fournir au futur parent ou aux futurs parents les informations écrites relatives au syndrome de Down mises à disposition par le ministre en vertu de l’article 3.
En outre, dans le but de fournir des informations pertinentes sur les personnes atteintes de trisomie 21, le ministère de la Santé consulterait des personnes compétentes en la matière et des groupes représentant les personnes atteintes de trisomie 21 ou en défendant les intérêts.
À une époque où les enfants à naître atteints de trisomie 21 sont quasi systématiquement avortés, ce projet de loi est important, car il obligerait le système de santé à fournir des informations plus positives sur les personnes atteintes de trisomie 21.
Canada : le convoi des camionneurs pour la liberté
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Note : je rectifie le passage où j'écris que les camionneurs ne semblent pas avoir de chefs officiels, du moins ils semblent extrêmement bien organisés. — Mise à jour : 1er février 2021.
Depuis le 23 janvier 2022, un colossal convoi de camions parti de Colombie-Britannique se dirige lentement (comparativement à la circulation ordinaire) vers la capitale canadienne. Ayant franchi la frontière ontarienne le 26 janvier, les camionneurs de l’ouest convergent vers Ottawa avec le convoi de l’est, qui traverse actuellement la Nouvelle-Écosse, ainsi que d’autres convois de partout au Canada.
Le Freedom Convoy 2022 compte, dans son contingent occidental seulement, plus de 50 000 camions et 500 000 participants, dont des partisans enthousiastes qui suivent en voitures, formant une file de plus de 70 km. Partout où les camionneurs passent, la population les acclame, montrant son soutien à ce formidable mouvement qui a pour but de forcer, en bloquant la capitale, le gouvernement fédéral à lever toutes les mesures « sanitaires » qu’il impose depuis près de deux ans aux Canadiens.
While @JustinTrudeau dismisses history in the making, the world is watching Canadian truckers lead the charge against vaccine mandates. #FreedomConvoyCanada #FreedomConvoy2022 #freedomconvoy22 pic.twitter.com/Q9UYsrxzHH
— Bright Light News (@BLNewsMedia) January 27, 2022
L’élément déclencheur de cette manifestation pacifique et légale a été l’imposition de la vaccination obligatoire aux camionneurs pour la traversée de la frontière canado-américaine, d’abord le 15 janvier par le gouvernement canadien, puis le 22 janvier par celui américain ; jusqu’à maintenant, les camionneurs bénéficiaient d’une exception en vertu de leur service essentiel leur permettant de voyager à l’étranger. Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. Ce dernier coup menace directement l’approvisionnement en denrées essentielles des Canadiens, depuis l’imposition de la vaccination aux camionneurs des pénuries se font déjà sentir dans les commerces, aussi bien à l’ouest en Alberta qu’à l’est au Québec ; le premier ministre de l’Alberta affirme sur Twitter avoir reçu des rapports de pénuries dans sa province :
Je reçois des photos comme celle-ci des épiceries de l’Alberta ce matin.
C’est en train de devenir une crise. Elle exige une action immédiate de la part des gouvernements canadien et américain.
Lire la suiteI’m getting pictures like this from grocery stores across Alberta this morning.
— Jason Kenney (@jkenney) January 24, 2022
This is turning into a crisis. It requires immediate action by the Canadian & US governments. pic.twitter.com/nEmbSgX2BU
Un homme pro-vie d’Halifax agressé pendant les 40 jours pour la vie
Par Paul Tuns — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec la permission du The Interim — 4 novembre 2021
Un homme de Nouvelle-Écosse a été agressé pendant le témoignage des 40 jours pour la vie à Halifax.
L’homme, que The Interim n’identifiera pas, « s’occupait de ses affaires sur le côté de Spring Garden Road » à Halifax, « en priant son chapelet » quand « soudain », dit-il, une « femme masquée s’est précipitée sur nous depuis notre droite », a pris l’une des pancartes des mains de l’homme et l’a déchirée en deux. L’homme a déclaré que l’assaillante « criait que les hommes ne pouvaient pas parler de l’avortement » et a ensuite essayé de saisir le chapelet qu’il tenait dans ses mains ; l’assaillante a attrapé le crucifix et l’a arraché. Elle s’est ensuite « approchée de mon visage » et a demandé « Voulez-vous contrôler le corps des femmes ? » L’homme a dit qu’il était sous le choc et a répondu docilement « non ». L’homme a déclaré qu’il était initialement concentré sur la récupération des morceaux éparpillés du chapelet. La femme a arraché les restes du chapelet des mains de l’homme et en a arraché encore un peu plus avant de partir.
« Les autres détails de l’attaque sont flous », a déclaré l’homme à The Interim. « Nous étions tous tellement surpris et choqués par ce qui s’est passé que nous n’avons pas pensé à prendre une photo ou une vidéo d’elle ».
Il y avait d’autres contre-manifestants pro-avortement à proximité qui ont assisté à l’agression mais n’ont rien fait pour l’arrêter.
La victime de la belligérance pro-avortement est un vétéran de l’activisme pro-vie ; il participait pour la troisième fois au témoignage des 40 jours pour la vie. « J’ai eu de multiples rencontres avec des partisans pro-avortement, la plupart impliquant un certain niveau d’impolitesse et de cris d’insultes, mais je n’ai jamais rencontré ce niveau de violence auparavant. »
Lire la suiteJustin Trudeau, le dictateur pro-mort du Canada
Par Peter Borromeo (peterborromeo.com) — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec permission
Pour se préparer à prendre le contrôle absolu du peuple, les marxistes en Chine et en Russie, et les nazis en Allemagne ont créé des divisions parmi les citoyens, désignant des groupes distinctement identifiables à considérer comme des ennemis. Une fois les préjugés inculqués, les citoyens maltraitaient et attaquaient les groupes ciblés. Le gouvernement donnait son approbation tacite par son silence ou en encourageant la violence. C’était le cas pour les Juifs en Allemagne. Les nazis présentaient les Juifs comme la cause de tous les problèmes du pays. Ce préjugé instillé à l’égard des Juifs a conduit à des attaques violentes et à la persécution de ceux-ci par leurs concitoyens. En fin de compte, ce sont les nazis qui ont déclenché le génocide des Juifs, tandis que la population générale, pleine de préjugés, est restée les bras croisés pendant que l’holocauste se déroulait.
Lorsque les régimes communistes ont pris le contrôle de certains pays, ils ont mis la main sur les médias afin de maîtriser et de subvertir la population. Ils ont également reconnu que l’Église catholique est une religion universelle (mondiale) qui enseigne que toute vie humaine est sacrée pour Dieu et que la famille nucléaire est fondamentale pour établir une société juste. L’Église condamne formellement le communisme comme un mal et, par conséquent, les communistes interdisent la pratique de la foi catholique. En introduisant le divorce sans faute et en légalisant la contraception, l’avortement et l’euthanasie, les communistes tentent de détruire l’Église et la famille nucléaire. Cependant, ils savent qu’être humain, c’est être religieux et ils ne peuvent donc pas se contenter de laisser un vide, mais ils veulent plutôt introduire une nouvelle religion où les gens vénéreront l’État.
Le contrôle des médias grand public est essentiel pour exercer le contrôle souhaité par les marxistes sur la population. La Société Radio-Canada (SRC), qui a un passé de partialité anti-chrétienne, est financée par les contribuables à hauteur d’un milliard de dollars par an. Selon le journaliste Derek Fildebrandt, Trudeau a progressivement influencé le contenu de divers médias et magazines par un long processus de réglementation, d’octroi de licences et de subventions. Écrivant dans le journal Western Standard le 10 octobre 2020, il a révélé comment l’infiltration marxiste a permis à Trudeau de mener à bien son plan visant à placer l’ensemble des médias canadiens sous la supervision du gouvernement.
« Dans son budget 2019, le gouvernement Trudeau a déployé près de 600 millions de dollars de subventions pour les médias sélectionnés qui obtiennent l’approbation du gouvernement fédéral. Désormais, l’écrasante majorité des médias canadiens est achetée et payée par le gouvernement fédéral. En particulier, par le Parti libéral, qui a accordé de généreuses subventions des contribuables aux médias qui se conforment à ses diktats. »
La « presse libre », qui est essentielle à la protection de la démocratie canadienne, a été achetée par Trudeau et, comme telle, n’existe plus.
Ayant réussi sur ce front, Trudeau a présenté au Parlement un projet de loi qui donnerait à son gouvernement le contrôle du contenu des médias sociaux. Il n’a pas été en mesure de mener à bien cette facette de son plan avant que le Sénat n’aille en vacances d’été. Si des élections sont déclenchées entre-temps [ce qui est le cas*], le projet de loi mourra, mais s’il est réélu, il peut et veut réessayer. Les libéraux ont déjà rédigé une proposition de ce qu’ils aimeraient voir figurer dans cette nouvelle législation. La majeure partie de cette proposition est remplie de sujets tels que les discours haineux et l’incitation à la violence, qui sont déjà couverts par la législation existante. La répétition de ces questions a pour but de dépeindre les opposants au projet comme étant en faveur de ces crimes, tout en dissimulant ce qu’ils cherchent réellement à accomplir. C’est-à-dire censurer ce qu’ils considèrent comme un discours nuisible dirigé contre eux-mêmes. En cas de succès, critiquer Trudeau et d’autres politiciens sur les médias sociaux pourrait devenir une infraction.
Lire la suiteHaine antichrétienne : quatorze églises brûlées ou vandalisées au Canada
Incendie de l'église Saint-Jean-Baptiste de Morinville en Alberta.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Oui, quatorze églises ont été brûlées ou vandalisées au Canada ces derniers temps, suite à la découverte (ou redécouvertes plutôt) de centaines de tombes non marquées sur le site d’anciens pensionnats autochtones, tenus autrefois pour la plupart par l’Église catholique, dans le cadre d’un programme créé par le gouvernement canadien. Une vague de haine, de délire et d’accusations irrationnelles à l’encontre de l’Église s’en est suivie, soigneusement attisée par les médias et le gouvernement. Comment la réaction aurait-elle pu être différente puisqu’on insinue que l’Église a réalisé une sorte de génocide autochtone par le biais de ces pensionnats ?
Onze églises catholiques, une anglicane, une église presbytérienne et une autre église protestante en tout ont été l’objet d’incendies suspects ou de vandalisme — dont onze à Galgary seulement selon un rapport de police, la plupart dans la nuit du 1er juillet, rapporte le Galgary Herald rapporte :
- Saint Bonaventure Catholic Church au 1600 Acadia Dr. S.E.
- Saint Elizabeth of Hungary Catholic Church au 819 13th Ave. S.W.
- Saint Mary’s Cathedral au 219 18th Ave. S.W.
- Sacred Heart Church and Columbarium au 1307 14th St. S.W.
- Grace Presbyterian Church au 1009 15th Ave. S.W.
- Saint Luke’s Parish u 1566 Northmount Dr. N.W.
- Holy Trinity Church at 1525 45th St. S.E.
- Saint Anthony’s Catholic Parish au 5340 4th St. S.W.
- All Nations Full Gospel Church au 1403 8th Ave. S.E.
- Saint Joseph Catholic Church u 640 19th Ave. N.W.
- Assumption of the Blessed Virgin Mary Ukrainian Catholic Church au 704 6th St N.E.
Plusieurs églises vandalisées — statue de Jésus couverte de peinture rouge, graffitis sur les portes — portaient des messages peints en rouge, tels que : « Condamnez les prêtres », « Nos vies comptent » ou encore « 751 » — sans doute par allusion aux 751 tombes récemment découvertes sur l’ancien site de la Marieval Indian Residential School en Saskatchewan, rapporte le Galgary Herald.
L’église catholique Saint-Jean-Baptiste de Morinville, située au nord d’Edmonton en Alberta, a été réduite en cendre le 30 juin, rapporte Le Devoir
L’église catholique Sainte-Kateri-Tekakwitha, sur le territoire de la première nation mi’kmaq Sipekne’katik au nord d’Halifax en Nouvelle-Écosse, a été endommagée par un incendie le 30 juin, selon Le Devoir.
L’église anglicane St. John’s, située sur la réserve des Six Nations en Ontario, a pris feu le 14 juin, rapporte Horizon Québec Actuel.
Lire la suiteDirecteur de la Santé publique de Nouvelle-Écosse : les églises pourraient ne pas retrouver leur pleine capacité avant 1 ou 2 ans
Robert Strang, directeur de la Santé publique de Nouvelle-Écosse.
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gouvernement de Nouvelle-Écosse/YouTube
La plupart des provinces canadiennes ont permis l’ouverture des églises, ou leur prochaine réouverture, excepté le Québec. Cependant, cette « permission » s’accompagne de mesures restrictives, visant à aseptiser les relations humaines et celles que nous entretenons avec Dieu. On pourrait penser que tout ce cirque ne durera pas longtemps, mais les autorités tiennent mordicus à nous imposer leur dictature. D’après le directeur de la Santé publique de la Nouvelle-Écosse, les églises ne devraient pas retrouver leur pleine capacité d’accueil avant qu’un vaccin (douteux, tant en efficacité qu’en sa fabrication) contre le coronavirus ne soit produit, ce qui devrait prendre un à deux ans. Dans une ou deux années, la « pandémie » ne sera-t-elle donc pas passée ? C’est de la folie furieuse. Selon LifeSiteNews :
Le directeur de la Santé publique de la Nouvelle-Écosse a déclaré la semaine dernière [31 mai-6 juin] sur un forum en ligne que les services religieux ne retrouveraient pas leur pleine capacité avant plus d’un an, peut-être même deux.
Le Dr Robert Strang, qui fait également partie du Comité consultatif spécial sur la COVID-19 émettant des avis sur la politique nationale en matière de protocoles sur le coronavirus, a fait ses remarques lors d’un forum du Global Leadership Network le 28 mai dernier, rapporte le Catholic Register.
Les églises doivent s’attendre à ce que la participation soit limitée à 50 personnes, et « au maximum » 100, pendant un an ou deux, jusqu’à ce qu’un vaccin COVID-19 soit trouvé ou que les Canadiens acquièrent l’« immunité collective », déclara le Dr Strang.
Il semble exclure indéfiniment l’idée que les services religieux puissent reprendre pleinement.
« Il est très douteux que cela puisse être fait en toute sécurité dans notre nouvelle normalité », a déclaré Strang.
Attention ! Ne l’oubliez surtout pas (ils ne vous laisseront pas oublier), nous sommes dans une « nouvelle normalité »… Ce qui était normal avant ne le sera désormais plus, cela signifie-t-il que ce qui était anormal le sera maintenant ? Combien de comportements et d’habitudes humains et sains (comme se serrer la main) passeront à la trappe ?
Ne pas chanter :
Le « milieu le plus à risque » est celui où un grand nombre de personnes se rassemblent pendant de longues périodes, soutenait Strang. Il trancha également sur le fait que chanter et jouer d’instruments à vent augmentait « considérablement le risque » de propagation du virus.
Enfin… pas les orgues, j’imagine.
Nouvelle-Écosse : projet de loi de zones bulles contre les manifestations pro-vie
Voici quelques redoutables pro-vie de Nouvelle-Écosse !
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (côtés flous rajoutés) : Campaign Life Coalition
À l’instigation d’une étudiante de l’Université St-Mary d’Halifax, un projet de loi visant à exclure les manifestations pro-vie d'autour des avortoirs a été introduit par le député néo-démocrate Claudia Chender à la Chambre d’assemblée de la Nouvelle-Écosse (système monocaméral) et adopté en deuxième lecture ; il sera examiné par une commission.
Ladite étudiante était apparemment courroucée de ce que des pro-vie eussent eu l’audace de manifester paisiblement, dans le cadre des 40 Jours pour la Vie, devant les lieux où des avortements sont perpétrés. Rien de sérieux au préalable, Mlle Megan Boudreau se lamentait, selon Radio-Canada, que l’avortement « c’est déjà une chose très traumatisante à faire, et devoir passer à travers un groupe de manifestants tenant des pancartes antiavortement sur le chemin d’une clinique ne fait qu’empirer les choses ». « Devoir passer à travers un groupe de manifestants » me semble être une exagération quant à la position et le comportement desdits manifestants, par ailleurs fort paisibles. Mais au fait, pourquoi d’après elle l’avortement est-il traumatisant ? Je serais curieux de le savoir…
« zones d’accès », selon LifeSiteNews :
Le projet de loi 242, Loi sur la protection de l’accès aux soins de santé reproductive, a été présenté par le député néo-démocrate de Nouvelle-Écosse Claudia Chender et a reçu le soutien du Stephen McNeil Premier ministre (autrefois catholique pro-vie) de Nouvelle-Écosse. Il a été adopté en deuxième lecture mercredi et attend maintenant d’être examiné par une commission.
Le projet de loi interdirait tout type de manifestation pro-vie contre un patient ou un médecin dans une « zone d’accès » qui « s’étend sur une étendue de 50 mètres depuis les limites de toute parcelle de terrain sur laquelle l’établissement est situé ».
Il interdirait également de photographier, de réaliser des enregistrements vidéos et audios de toute personne se trouvant dans la « zone d’accès », ce qui comprend les hôpitaux qui pratiquent des avortements, mais pourrait également s’étendre aux bureaux et même aux résidences des personnes pratiquant les avortements, car « le gouverneur en conseil peut, par règlement, » décider de le faire.
L’avortement est actuellement pratiqué dans quatre hôpitaux en Nouvelle-Écosse. Si le projet de loi néo-écossais reçoit finalement la sanction royale, la province rejoindra la Colombie-Britannique, l’Alberta, l’Ontario, le Québec et Terre-Neuve en matière de zones interdites.
L’article 15 est libellé comme suit « Un agent de police peut arrêter, sans mandat, une personne sur laquelle il a des motifs raisonnables et probables de croire qu’elle a commis ou est en train de commettre une infraction à la présente loi ».
Cette partie est très préoccupante pour les libertés des personnes, selon Campaign Life Coalition (CLC), qui affirme que la façon dont cette partie est actuellement rédigée pourrait signifier qu’un simple appel téléphonique à la police suffirait pour faire arrêter quelqu’un qui manifeste, en violation de son droit à une procédure régulière.
Précisons que le projet de loi empêcherait toute forme de manifestation, pro-vie ou non.
Amende salée et prison :
Un premier délit est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 dollars ou d’une peine de prison de six mois, ou des deux, allant jusqu’à une amende maximale de 10 000 dollars, ou d’un an de prison, ou des deux, pour un deuxième délit.
Si un organisme est reconnu coupable d’avoir enfreint la loi, il est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 25 000 dollars pour un premier délit, puis de 100 000 dollars pour un deuxième délit.
Un hôpital catholique forcé de procurer l’«aide médicale à mourir» (euthanasie) en Nouvelle-Écosse
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Sutterstock — Mise à jour : 25 septembre 2019
Suite à une erreur dans la source d'information, j'ai écrit que l'hôpital St Martha d'Antigonish serait forcé à pratiquer l'euthanasie, ce qui n'est pas le cas, c'est plutôt l'Antigonish Health Centre qui le procurera. J'ignore par contre si ce centre aura subit des pressions pour ce faire. — A. H.
Signez la pétition : Non à l’élargissement du suicide assisté
L'hôpital St. Martha d'Antigonish, en Nouvelle-Écosse, risque de servir de modèle pour tous les hôpitaux catholiques du Canada, si les promoteurs de l'euthanasie derrières le changement survenu dans la politique de l'hôpital arrivent à le faire appliquer dans tout le pays. Extrait d’Euthanasia Prevention Coaltion :
Une campagne menée par Jocelyn Downie, la militante de l’euthanasie à l’Université Dalhousie, a forcé l’hôpital St. Martha d’Antigonish, en Nouvelle-Écosse, à fournir l’« aide médicale à mourir » (AMM : euthanasie).
Jocelyn DownieUn article de Ross Lord et Alexander Quon, dans le Global News, rapporte que la Nova Scotia Health Authority a déclaré :
« Les évaluations pour l’AMM et son application seront disponibles dans une section du complexe hospitalier régional de St. Martha au Centre de santé et de bien-être d’Antigonish. »
L’article du Global News indique que le groupe de pression pour l’euthanasie considère la (nouvelle) politique de l’hôpital St Martha comme la première des nombreuses politiques d’euthanasie qu’il entend imposer aux établissements de santé catholiques ou religieux. L’article rapporte :
« Nous espérons que c’est le début et que la règlementation de la Nouvelle-Écosse, la position de la Nouvelle-Écosse, servira de modèle dans d’autres juridictions à travers le pays. Nous nous nous employons certainement à cela », a déclaré Jim Cowan, président de Dying with Dignity.
[...] Malheureusement, les hôpitaux catholiques du Canada ont déjà accepté de fournir des évaluations pour euthanasie, sur place. L’évaluation pour euthanasie fait partie des exigences de la loi pour approuver l’euthanasie. Par conséquent, les hôpitaux catholiques ont déjà accepté d’être directement complices de l’AMM au Canada.
La Nouvelle-Écosse cède aux transgenres et financera des implants mammaires pour les hommes
Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : gcasasola/PxHere
Le 8 juillet 2019 (LifeSiteNews) — Si vous êtes un contribuable canadien, votre gouvernement utilise votre argent durement gagné pour toutes sortes de choses. Par exemple, nous finançons 100 000 avortements dans le pays par année. Grâce à Justin Trudeau, nous payons 700 millions de dollars par année pour les avortements dans les pays en développement, peut-être même dans les pays où l’avortement est illégal. Les Canadiens paient également pour le radiodiffuseur d’État largement non surveillé, la CBC, qui a récemment décidé de commencer à promouvoir les enfants drag queens. Et maintenant, il s’avère que les contribuables financeront également la procuration de seins pour les hommes biologiques* souffrant de confusion de genre.
Serina Slaunwhite, un homme biologique* s’identifiant comme femme, s’est vu refuser des implants mammaires en 2017 au motif que l’opération n’était pas considérée comme médicalement nécessaire, selon la CBC. Par « refusé », bien sûr, ils veulent dire que la province de la Nouvelle-Écosse a refusé de payer pour la chirurgie esthétique, que Slaunwhite était parfaitement capable de payer. Cependant, Slaunwhite a déclaré qu’il était « injuste que la province couvre les opérations d’ablation du sein et de masculinisation pour les hommes transgenres, mais pas celles de féminisation pour les femmes transgenres ». Ce qui est bon pour l’oie est bon pour le jars, et tout ce qui s’en suit.
Étant donné que les femmes biologiques* s’identifiant comme étant de sexe masculin se font enlever les seins aux frais du gouvernement provincial, Slaunwhite a déposé l’an dernier une plainte pour violation des droits de la personne contre le ministère de la Santé, exigeant que la province paie également la procuration et la transplantation de nouveaux seins. Comme on pouvait s’y attendre, la province a cédé et a maintenant décidé de commencer à payer pour de telles procédures à compter de ce mois-ci, la Nouvelle-Écosse suivant les traces de l’Alberta, de la Colombie-Britannique et de l’Ontario. Un professionnel de la santé établira les critères d’admissibilité et évaluera les candidats. Si l’on se fie au passé, cela signifie simplement faire toutes leurs volontés.
Dans un communiqué de presse envoyé par le [parti] NPD de Nouvelle-Écosse, Slaunwhite a a regretté qu’« En Nouvelle-Écosse, deux fois plus de procédures sont financées pour les personnes qui passent de femme à homme, que celles qui passent d’homme à femme. Je sais que je suis une femme, mais c’est un défi quotidien face à la façon dont les autres réagissent envers moi et devant mon apparence. L’augmentation mammaire est un moyen vital et final d’aligner mon corps sur mon identité. » L’augmentation mammaire coûte également plusieurs milliers de dollars, et le contribuable devra donc maintenant payer pour que des hommes biologiques* comme Slaunwhite puissent « passer » pour une femme.
Lire la suiteLa Nouvelle-Écosse cède à la pression LGBT : permis de conduire neutre
Par Pascal Bergeron (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : The Globe and Mail/Voici la source de la photo : PxHere
Les Néo-Écossais n’ont plus à indiquer leur sexe sur leur permis de conduire et leur carte d’identité avec photo.
Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse vient d’annoncer que ses résidents qui refusent de s’identifier comme homme ou femme auront dorénavant la possibilité d’apposer un « X » ou de taire leur sexe sur leur permis de conduire et leur carte d’identité avec photo. Cette province maritime rejoint donc dans cette démarche l’Ontario, la Saskatchewan, l’Alberta, Terre-Neuve-Labrador, le Nouveau-Brunswick, le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest.
Cette politique n’est que la seconde étape dans le processus de reconnaissance des transgenres en Nouvelle-Écosse, car depuis septembre, les Néo-Écossais peuvent apposer un « X » sur leur certificat de naissance plutôt que d’indiquer « homme » ou « femme ».
Notons également que ces derniers auront maintenant le loisir de retirer la mention de leur sexe sur leur carte d’assurance maladie, tandis que les résidents nés à l’extérieur de la Nouvelle-Écosse ont maintenant accès à des services leur permettant de supprimer cette information.
D’après la ministre provinciale des Services internes, Patricia Arab, ces mesures visent à refléter la « diversité » de la population, ajoutant que le gouvernement avait été influencé par des personnes qui soutenaient que les vieux documents ne reflétaient pas leur « identité ».
« L’une des priorités de notre gouvernement est de s’assurer que nous sommes aussi inclusifs et diversifiés que possible, et de faire en sorte que les résidents se sentent en sécurité et qu’ils ont une place ici », a lancé Mme Arab avant d’ajouter « qu’il ne s’agissait pas de la dernière étape de la discussion ».