Le Texas poursuit un avorteur new-yorkais pour avoir envoyé par la poste des pilules abortives qui ont blessé une femme
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : kwanchaift/Adobe Stock
Le procureur général du Texas, Ken Paxton, a porté plainte jeudi contre un médecin new-yorkais qui a prescrit des pilules abortives à une femme texane par télémédecine — une pratique illégale dans l’État du Texas.
Selon la plainte, le Dr Margaret Daley Carpenter, de New York, a illégalement prescrit des médicaments abortifs, les envoyant par courrier à une jeune femme de 20 ans dans le comté de Collin, au Texas. Mme Carpenter, qui n’est pas autorisée à exercer au Texas, est la fondatrice d’Abortion Coalition for Telemedicine, un groupe qui aide à distribuer la pilule abortive dans les États où le meurtre d’enfants à naître est illégal. Selon Texas Tribune, Carpenter est également membre fondatrice de Hey Jane et travaille avec Aid Access, deux organisations radicalement pro-avortement.
Comme de nombreuses femmes qui prennent la pilule abortive, la femme du Texas a connu des complications, notamment de graves hémorragies après avoir pris les pilules, et a dû recourir à des soins médicaux d’urgence. Elle a demandé de l’aide au père de son enfant qui, apparemment, ignorait qu’elle était enceinte et avait pris les pilules.
Lire la suiteProjet de loi en Californie visant à protéger l’industrie de l’avortement des effets secondaires de la pilule abortive
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : andrei77/Adobe Stock
9 décembre 2024, Sacramento, Californie (LifeSiteNews) — Les démocrates californiens proposent deux nouveaux projets de loi visant à rendre l’État le plus à gauche d’Amérique encore plus favorable à l’avortement en immunisant les fabricants et les distributeurs de pilules abortives contre les retombées de leur utilisation et en habilitant l’État à pénaliser les localités qui tentent d’empêcher l’industrie de l’avortement de s’implanter.
Live Action rapporte que le premier projet de loi « protégerait les fabricants, les distributeurs, les prestataires de soins de santé autorisés et les particuliers de toute responsabilité civile, pénale ou professionnelle lors du transport, de la distribution ou de l’administration » de mifépristone ou de misoprostol ; et le deuxième projet de loi habiliterait le procureur général de Californie Rob Bonta à imposer des amendes aux villes qui bloquent la construction de nouveaux établissements pratiquant l’avortement.
« Je tiens à le dire sans équivoque : la Californie restera un havre sûr pour les droits génésiques et l’accès à l’avortement, quel que soit le candidat à la Maison-Blanche », a déclaré Bonta, qui soutient les deux projets de loi. « Nous nous sommes préparés pour ce moment, et la législation d’aujourd’hui confirme notre engagement à protéger ceux qui cherchent des soins de santé reproductive, y compris l’accès à l’avortement médicamenteux ».
Lire la suitePlus de 6 000 bébés ont été sauvés grâce au renversement de la pilule abortive
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : user18526052/Freepik
25 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Le nombre de bébés sauvés grâce au protocole d’inversion de la pilule abortive (APR) s’élève à plus de 6 000, selon de nouvelles données publiées par Heartbeat International.
La pilule abortive mifépristone (mieux connue sous le nom de RU-486) agit en bloquant l’hormone naturelle progestérone dont les bébés en développement ont besoin pour survivre. L’ARP consiste à administrer un supplément de progestérone pour contrer les effets de la mifépristone, idéalement dans les 24 heures suivant la prise de la pilule abortive.
Pregnancy Help News rapporte que les dernières statistiques de l’Abortion Pill Rescue Network (APRN) indiquent que l’APR a réussi à empêcher plus de 6 000 avortements chimiques au 20 novembre 2024.
« Chaque vie est précieuse et pleine de promesses et de potentiel qui, sans le travail inlassable du réseau APRN, n’aurait peut-être pas eu cette seconde chance », a déclaré Jor-El Godsey, président de Heartbeat International, qui gère APRN. « Quelle joie de célébrer cette étape importante de tant de vies sauvées qu’elles déborderaient d’une salle de concert ! »
Lire la suiteQuébec : un plan de 7,5 millions de dollars pour promouvoir l’avortement et la contraception
François Legault.
Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CBC News/YouTube
Ville de Québec (LifeSiteNews) — Le gouvernement du Québec a lancé un « Plan d’action » de 7,5 millions de dollars visant à élargir l’accès à l’avortement et à la contraception sur l’ensemble du territoire québécois.
Dans un communiqué de presse publié le 18 novembre, Martine Biron, ministre responsable de la Condition féminine, a annoncé que cette somme serait investie de 2024 à 2027 afin d’accroître l’accès à ces services.
« Partout dans le monde, on observe un recul du droit des femmes. Une onde de choc a eu lieu en 2022 avec l’annulation du jugement Roe v. Wade aux États-Unis. L’avortement est un soin de santé essentiel. Tout cela nous rappelle que rien n’est acquis, et que nous devons toujours rester vigilants pour défendre le libre choix des femmes », a affirmé Mme Biron, qualifiant directement le meurtre d’un enfant à naître, de « droit » des femmes.
« En agissant pour améliorer l’accès à l’avortement, nous construisons une société plus juste où les femmes peuvent choisir librement », a-t-elle ajouté, sans aborder le fait que les bébés avortés n’ont aucun choix dans cette situation.
« La décision d’une femme de mener sa grossesse à terme ou non lui appartient entièrement », a poursuivi la politicienne pro-avortement. « Au Québec, l’avortement est reconnu comme un soin de santé sûr qui doit être accessible à toutes les femmes, peu importe leur région. »
Lire la suiteUn médecin canadien laisse entendre à tort que la pilule abortive ne peut pas être contrée
Le Dr Diane Francœur (à droite).
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/Québec Matin
21 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Un médecin canadien pro-avortement nommé Diane Francoeur a trompé les femmes dans une entrevue récente, leur disant qu’une fois qu’un avortement chimique à base de pilules est commencé, « on ne peut pas de revenir en arrière ».
Lors d’une entrevue accordée le 18 novembre à l’émission Québec Matin, le Dr Diane Francoeur, directrice générale de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), a dénoncé les pro-vie qui font la promotion de l’inversion de la pilule abortive (Abortion Pill Reversal ou APR), laissant entendre à tort qu’il n’y a aucun moyen d’inverser les avortements chimiques.
« On ne peut pas faire ça [...] Il ne faut pas que les femmes aillent là », a-t-elle déclaré au début de l’entrevue, qualifiant la méthode APR de « terrible » et « dangereuse ».
Bien qu’il ne soit pas efficace à 100 %, l’APR a permis de sauver de nombreux bébés dont les mères regrettaient d’avoir pris la première pilule d’une série destinée à tuer leur enfant à naître.
Lire la suiteUne femme est-elle morte à cause de l’interdiction de l’avortement aux États-Unis ? Non…
Amber Thurman et son fils en 2020.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Facebook
Les grands médias se sont jetés goulûment sur un triste fait divers survenu aux Etats-Unis : une femme est morte après avoir contracté une septicémie consécutive à la prise de pilules abortives, et c’est la faute — bien entendu — à la révocation de Roe v. Wade qui a permis à certains Etats de repénaliser l’avortement. Amber Thurman, 28 ans, aurait pu être sauvée si l’hôpital qui l’accueillit n’avait pas eu peur de pratiquer une procédure de dilatation et curetage (D&C) pour vider son utérus alors que l’avortement chimique avait été incomplet. Les faits étaient survenus en août 2022, alors que l’Etat de la victime, la Géorgie, venait d’interdire les avortements à plus de six semaines de grossesse : les médecins auraient tant attendu pour lui prodiguer les soins nécessaires, qu’elle en serait morte.
Une récente publication sur le média ProPublica s’est fondée sur la consultation de « documents confidentiels » pour déclarer qu’il s’agissait du premier décès officiellement déclaré « évitable » lié à un avortement non procuré. L’article, très court, complètement à charge et écrit depuis un point de vue ouvertement « pro-IVG », donne peu de détails permettant de justifier son point de vue.
Lire la suiteLe nombre d’avortements aux États-Unis était en baisse — voici ce qui a inversé la tendance
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : andrei 77/Adobe Stock
14 août 2024 (LifeSiteNews) — Les dernières statistiques sur l’avortement de la Society of Family Planning (Société de planification familiale), couvertes avec une joie à peine contenue par les médias grand public, indiquent que le nombre d’avortements a augmenté au cours des trois premiers mois de 2024, janvier étant le premier mois, depuis la décision Dobbs, au cours duquel un nombre stupéfiant de 100 000 avortements ont été pratiqués. Les chiffres sont indéniablement sombres.
Pour comprendre la signification de ces chiffres, je me suis entretenu avec Michael New, statisticien pro-vie, politologue, professeur associé invité à l’Université catholique d’Amérique et chercheur associé à l’Institut Charlotte Lozier. Dr New est le plus rare des universitaires, car non seulement il concentre ses recherches sur l’impact des lois pro-vie, mais il conseille aussi régulièrement devant les cliniques d’avortement de Washington.
« J’ai toujours encouragé les pro-vie à considérer les estimations de la Society of Family Planning en matière d’avortement avec un certain scepticisme », a fait remarquer Dr New. « Elle n’a aucune expérience en matière d’estimation du nombre d’avortements aux États-Unis avant 2022. En outre, certaines de leurs données proviennent d’entreprises qui envoient des pilules abortives chimiques par la poste. Ces organisations sont incitées à gonfler leurs chiffres. Cela dit, ces nouveaux chiffres devraient inquiéter les pro-vie ».
Le Dr New a eu la gentillesse de répondre à nos questions.
Lire la suitePlus de 100 canadiennes ont été sérieusement lésées par la pilule abortive — l’une d’entre elles en est morte
Par Pete Baklinski (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Les militants canadiens de l’avortement ont salué la pilule abortive comme la méthode de référence pour mettre fin à la vie d’un enfant à naître, en soulignant son prétendu « bilan de sécurité exceptionnel ». Mais, selon le site internet du gouvernement canadien qui suit les effets indésirables des médicaments, plus de 100 femmes canadiennes ont été gravement blessées par le protocole de la pilule abortive depuis qu’elle est devenue disponible au Canada en 2017.
Une jeune femme de 19 ans, ainsi que son bébé, est morte tragiquement après avoir utilisé les pilules mortelles, selon la base de données en ligne des effets indésirables [des médicaments] au Canada.
Le « Programme Canada Vigilance » est utilisé par le ministère de la Santé du gouvernement pour suivre les réactions indésirables, ou effets secondaires, aux médicaments et autres produits de santé utilisés par les Canadiens. Les professionnels de la santé, tels que les médecins, soumettent volontairement des rapports s’ils soupçonnent qu’un médicament a nui gravement à leurs patients.
Les programmes de ce type agissent comme un système d’alerte précoce, permettant au gouvernement de retirer un médicament du marché avant qu’il ne nuise à d’autres personnes. L’un des rappels les plus connus concerne la thalidomide, un médicament de fabrication allemande largement utilisé dans les années 1950-60 pour traiter les nausées chez les femmes enceintes. Ce médicament, commercialisé au Canada sous le nom de « Kevadon », avait pour effet secondaire dévastateur de provoquer de graves malformations congénitales chez les enfants in utero. Le gouvernement canadien a rappelé le médicament en 1962, mais pas avant qu’il ait déjà causé des malformations chez une centaine de bébés.
Lire la suiteTrudeau et son nouveau plan de contraception gratuit
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : fizkes/Adobe Stock
23 mai 2024 (LifeSiteNews) — Le principal groupe pro-vie du Canada a blâmé le premier ministre Justin Trudeau comme étant « malavisé » et anti-famille en faisant « payer » tous les Canadiens pour les « pilules abortives » après qu’il se soit vanté sur les médias sociaux de son nouveau projet de loi gouvernemental qui fournira des contraceptifs gratuits, y compris la pilule du lendemain, à toutes les Canadiennes.
Le jour de la fête de la Reine [ou de Dollard des Ormeaux, ou des Patriotes...], qui est l’une des plus anciennes fêtes du Canada, M. Trudeau a publié sur X : « Être pro-choix, c’est croire que les femmes doivent avoir la liberté de choisir si elles veulent fonder une famille ou comment elles veulent le faire. C’est pourquoi nous allons rendre les contraceptifs — y compris les contraceptifs d’urgence — gratuits au Canada ».
Le message de M. Trudeau comprenait une vidéo en français, dans laquelle on le voit s’entretenir sur un sofa avec une jeune femme et se vanter de son nouveau projet de loi qui fournira des contraceptifs gratuits.
Il laisse entendre que les jeunes femmes cherchent toutes à utiliser des contraceptifs qu’elles « ne peuvent pas se payer ». Par conséquent, a-t-il déclaré, « nous avons besoin que les femmes aient toujours la liberté de choisir quand elles veulent fonder une famille, ou si elles veulent fonder une famille ».
« C’est pourquoi nous avons reconnu que ces frais de contraception sur ordonnance devraient être couverts par l’assurance-médicaments, et c’est ce que nous allons faire », a déclaré M. Trudeau.
Lire la suiteLe Sénat de Louisiane adopte à l’unanimité un projet de loi pour contrer l’avortement forcé par pilule
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KFPZZZ/Adobe Stock
18 avril 2024, Bâton-Rouge, Louisiane (LifeSiteNews) — Le Sénat de Louisiane a adopté à l’unanimité mardi une loi visant à criminaliser le fait de donner à une femme enceinte des médicaments provoquant l’avortement à son insu ou sans son consentement — loi motivée par l’épreuve personnelle de la propre sœur du principal auteur de la loi.
L’avortement est généralement illégal dans l’État du Bayou, mais le SB 276 créerait un nouveau délit d’« avortement criminel forcé par des moyens frauduleux », défini comme « l’utilisation ou la tentative d’utilisation, en connaissance de cause et intentionnellement, d’un médicament provoquant l’avortement sur une femme enceinte, à son insu ou sans son consentement, dans le but de provoquer un avortement ». Les contrevenants seraient passibles d’une peine minimale de 10 ans de prison et d’une amende minimale de 50 000 dollars.
Selon le Shreveport Times, le projet de loi a été présenté par le sénateur républicain Thomas Pressly, motivé par l’épreuve vécue par sa sœur, Catherine Pressly Herring. En février, son mari de l’époque, Mason Herring, a plaidé coupable d’avoir versé des pilules abortives dans l’eau qu’elle buvait, ce qui l’a rendue gravement malade. Sa petite fille, Josephine, a été sauvée grâce au processus de neutralisation de la pilule abortive, mais elle souffre toujours de complications liées à sa naissance prématurée.
La situation s’est produite au Texas, où Mason Herring n’a été condamné qu’à une peine de six mois de prison, ce que Catherine et son frère espèrent empêcher de se reproduire en Louisiane.
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