L’utilisation de la pilule abortive a doublé en 3 ans au Québec
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
La pilule abortive est de plus en plus employée au Québec, son usage ayant doublé en trois ans selon les données de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), rapporte En Beauce.
La pilule abortive est utilisée dans 17 % des avortements au Québec. Selon le Dr Diane Francoeur, cette augmentation de l’emploi de la pilule abortive ne signifierait pas une augmentation de l’avortement en général, mais un plus grand accès à l’avortement, cette méthode étant plus facile d’emploi.
Le Dr Francoeur reconnaît lui-même qu’il y a eu environ « 20 000 avortements » par année ces derniers temps. Il est étonnant de voir, devant des chiffres aussi aberrants, qu’on veuille ainsi faciliter le meurtre des enfants à naître.
Outre cet aspect, on peut se demander légitimement si ce recours accru à la pilule ne risque pas de mettre davantage les femmes en danger. En effet, une récente étude américaine étudiant les dossiers d’assurance maladie publique de 2017 à 2023 révèle que plus de 10 % des femmes prenant la pilule abortive subissent au moins un effet secondaire grave dans les 45 jours après la prise.
L’extension de l’accès à l’avortement fait partie des promesses du gouvernement Legault, dont le ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, a lancé en novembre 2024 un plan de 7,5 millions de dollars sur l’accès à l’avortement.
Dernièrement, Radio-Canada rapportait que les pharmaciens se préparaient à prescrire la pilule abortive, l’Ordre des pharmaciens devant mettre en place une formation, des outils et un cadre pour ce faire. On peut se demander si l’ordre va former ses pharmaciens a opérer des échographies et recommander l’installation d’échographes dans les pharmacies — autrement, comment sauront-ils avec précision l’âge de l’embryon et qu’il n’y a pas de grossesse ectopique (cas fort dangereux) avant de prescrire la pilule ?
Plus de 10 % des femmes qui ont employé la pilule abortive souffrent de complications graves
Par Léo Kersauzie (Médias-Presse-Info) — Photo : Freepik
Une étude américaine basée sur les dossiers d’assurance maladie publique de 2017 à 2023, révèle que plus de 10 % des femmes qui utilisent la mifépristone pour un avortement chimique subissent au moins un effet indésirable grave dans les 45 jours. Les experts appellent à une révision de la réglementation actuelle sur son utilisation.
L’étude publiée le 28 avril par le Centre d’éthique et de politiques publiques (EPPC) a analysé les données de 865 727 patientes entre 2017 et 2023, concluant que 10,93 % des femmes ayant pris la pilule abortive mifépristone ont subi un « effet indésirable grave » dans les 45 jours suivant le traitement.
« Ce n’est pas de la spéculation ; C’est basé sur le plus grand ensemble de données que nous connaissons », a déclaré Ryan T. Anderson, président de l’EPPC et l’un des auteurs de l’étude, dans une interview avec EWTN.
Lire la suiteLes avortements chimiques ont grimpé en flèche en Ontario depuis l’introduction de la mifépristone
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
9 avril 2025 (LifeSiteNews) — Les avortements chimiques utilisant la mifépristone ont grimpé en flèche en Ontario depuis l’introduction du médicament en 2017.
Selon une recherche publiée le 6 avril par le Journal de l’Association médicale canadienne (JAMC), les avortements utilisant le médicament mifépristone sont passés de 8 % en 2017 à 56 % en 2022.
« L’impact de ce changement rapide dans la pratique de l’avortement, sur la disponibilité des services d’avortement, en particulier pour les communautés rurales et éloignées, n’est pas bien compris », explique la recherche. « La disponibilité de la mifépristone a entraîné une augmentation rapide du nombre de prestataires de services d’avortement, y compris dans les zones rurales ».
Selon la recherche, sur les 175 000 femmes qui demanderont un avortement entre 2017 et 2022, 84 000 d’entre elles subiront un avortement chimique.
Lire la suiteUn avortoir, le premier depuis des décennies, ouvre ses portes en Pologne, malgré les lois pro-vie strictes du pays
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Krysztof/Adobe Stock
10 mars 2025 (LifeSiteNews) — Un centre d’avortement, le premier depuis des décennies, a ouvert ses portes à Varsovie, en Pologne, samedi, dans le but d’aider les femmes à obtenir des avortements chimiques, au milieu des lois strictes de la nation contre la procédure fatale.
« Nous voulons que cet endroit soit dans TripAdvisor, disant aux gens qu’ils doivent voir cet endroit à Varsovie », a déclaré Natalia Broniarczyk, qui fait partie du groupe fondateur du centre, Abortion Dream Team. « Parce que c’est le premier centre d’avortement dans la Pologne démocratique ».
Le centre aidera les femmes à apprendre comment se procurer des pilules abortives et leur offrira un espace où elles pourront « recevoir un soutien pendant qu’elles prennent la pilule », rapporte The Guardian. Si la prise de pilules abortives n’est pas illégale en Pologne, le fait d’en fournir ou d’aider quelqu’un à s’en procurer est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison.
La Pologne applique actuellement une interdiction presque totale de l’avortement, avec des exceptions uniquement pour la vie ou la santé de la mère, ou pour les cas où une femme devient enceinte à la suite d’un acte criminel. Dans les cas d’avortements illégaux, seul le personnel médical pratiquant les avortements, et non les femmes qui les subissent, est passible de poursuites dans le pays.
Lire la suiteLe Wyoming passe outre le gouverneur républicain et adopte l’échographie obligatoire pour la pilule abortive
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Matthew Trump/Wikimedia Commons
Vendredi 7 mars 2025, Cheyenne, Wyoming (LifeSiteNews) — Les législateurs du Wyoming ont passé outre le veto du gouverneur socialement libéral de l’État pour adopter une loi exigeant que les femmes passent une échographie avant d’obtenir des produits chimiques abortifs.
Alors que les médicaments abortifs ne peuvent jamais être vraiment inoffensifs, puisqu’ils ont pour but de tuer un bébé à naître, une échographie peut détecter une grossesse extra-utérine. Les médicaments abortifs ne doivent pas être utilisés lorsqu’une femme est atteinte d’une grossesse extra-utérine.
Le projet de loi exige également que l’avorteur donne aux femmes des informations sur leur enfant à naître et leur montre les battements de cœur du bébé.
Le gouverneur Mark Gordon a mis son veto à la loi en début de semaine, affirmant qu’il avait une « position pro-vie » avant de passer à des arguments en faveur de l’avortement.
Le gouverneur républicain a déclaré que la loi « crée la perspective d’une procédure inutile, intime et invasive (échographie transvaginale) qui soumet les femmes à une expérience inconfortable et potentiellement traumatisante dans une situation qui peut déjà être très accablante », négligeant le danger que l’avortement représente pour les bébés à naître.
Lire la suiteUne mise en garde s'impose : le vice-président Vance, la FIV, les pilules abortives et la Sainte Communion
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
En cette année 2025, la Marche pour la Vie de Washington — événement phare mondial du mouvement pro-vie — a été dominée par la présence et les discours du président américain Trump et du vice-président Vance. Malheureusement, cela soustrait à un examen public sérieux leur puissant soutien politique concernant l'accès à la pilule abortive et à la fécondation in vitro (FIV). Ces deux pratiques représenteront pourtant, à elles deux, dans les années à venir, la majorité des homicides aux États-Unis et dans le monde et entraîneront des répercussions négatives dans la guerre contre l'avortement partout dans le monde.
Aujourd'hui plus que jamais, il est donc temps que des évêques catholiques courageux s'engagent pleinement dans la lutte contre le massacre des innocents et avertissent le vice-président Vance, ainsi que d'autres politiciens catholiques qui soutiennent des politiques intrinsèquement mauvaises, qu'ils ne doivent pas s'approcher pour recevoir la Sainte Communion.[1]
M. Vance a captivé l'imagination des militants pro-vie du monde entier avec son puissant discours pro-vie lors de la Marche pour la vie. La semaine dernière, lors d'une conférence sur la sécurité à Munich, M. Vance a reproché à la Grande-Bretagne d'interdire la liberté d'expression et même la prière silencieuse portant sur l'avortement dans les zones dites « sûres » autour des cliniques d'avortement, et il a dénoncé à juste titre, en particulier, le gouvernement écossais qui a écrit aux propriétaires de maisons proches de centres d'avortement pour les avertir que « les activités dans un lieu privé (comme une maison) dans l’espace situé entre les locaux protégés et la limite d'une zone pourraient constituer un délit ».
Lire la suiteUne infirmière pro-vie du Colorado fait l’objet d’une enquête pour avoir proposé le processus de neutralisation de la pilule abortive
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Premreuthai/Adobe Stock
30 janvier 2025, Colorado Springs, Colorado (LifeSiteNews) — Les autorités du Colorado menacent la licence médicale d’une infirmière qui aide à sauver des bébés à naître en éduquant leurs mères de la possibilité de neutraliser la pilule abortive (APR), une pratique sûre à laquelle s’opposent farouchement les partisans de l’avortement au sein du corps médical.
Dans le Washington Examiner, Mackenna Greene raconte comment, par crainte de l’impact sur sa vie de l’arrivée d’un deuxième enfant, elle a pris la première pilule d’un avortement chimique, mais elle l’a « immédiatement regretté » et a cherché sur Internet un moyen de sauver son enfant. Elle a trouvé le réseau Abortion Pill Rescue Network (APRN), qui l’a mise en contact avec une infirmière praticienne de la région, Chelsea Mynyk, qui lui a conseillé le processus de neutralisation de la pilule abortive.
La pilule abortive mifépristone (mieux connue sous le nom de RU-486) bloque l’hormone naturelle progestérone dont les bébés en développement ont besoin pour survivre. Le processus de neutralisation de la pilule abortive consiste à administrer un supplément de progestérone pour contrer les effets de la mifépristone, idéalement dans les 24 heures suivant la prise de la pilule abortive.
Lire la suiteLe Texas poursuit un avorteur new-yorkais pour avoir envoyé par la poste des pilules abortives qui ont blessé une femme
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : kwanchaift/Adobe Stock
Le procureur général du Texas, Ken Paxton, a porté plainte jeudi contre un médecin new-yorkais qui a prescrit des pilules abortives à une femme texane par télémédecine — une pratique illégale dans l’État du Texas.
Selon la plainte, le Dr Margaret Daley Carpenter, de New York, a illégalement prescrit des médicaments abortifs, les envoyant par courrier à une jeune femme de 20 ans dans le comté de Collin, au Texas. Mme Carpenter, qui n’est pas autorisée à exercer au Texas, est la fondatrice d’Abortion Coalition for Telemedicine, un groupe qui aide à distribuer la pilule abortive dans les États où le meurtre d’enfants à naître est illégal. Selon Texas Tribune, Carpenter est également membre fondatrice de Hey Jane et travaille avec Aid Access, deux organisations radicalement pro-avortement.
Comme de nombreuses femmes qui prennent la pilule abortive, la femme du Texas a connu des complications, notamment de graves hémorragies après avoir pris les pilules, et a dû recourir à des soins médicaux d’urgence. Elle a demandé de l’aide au père de son enfant qui, apparemment, ignorait qu’elle était enceinte et avait pris les pilules.
Lire la suiteProjet de loi en Californie visant à protéger l’industrie de l’avortement des effets secondaires de la pilule abortive
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : andrei77/Adobe Stock
9 décembre 2024, Sacramento, Californie (LifeSiteNews) — Les démocrates californiens proposent deux nouveaux projets de loi visant à rendre l’État le plus à gauche d’Amérique encore plus favorable à l’avortement en immunisant les fabricants et les distributeurs de pilules abortives contre les retombées de leur utilisation et en habilitant l’État à pénaliser les localités qui tentent d’empêcher l’industrie de l’avortement de s’implanter.
Live Action rapporte que le premier projet de loi « protégerait les fabricants, les distributeurs, les prestataires de soins de santé autorisés et les particuliers de toute responsabilité civile, pénale ou professionnelle lors du transport, de la distribution ou de l’administration » de mifépristone ou de misoprostol ; et le deuxième projet de loi habiliterait le procureur général de Californie Rob Bonta à imposer des amendes aux villes qui bloquent la construction de nouveaux établissements pratiquant l’avortement.
« Je tiens à le dire sans équivoque : la Californie restera un havre sûr pour les droits génésiques et l’accès à l’avortement, quel que soit le candidat à la Maison-Blanche », a déclaré Bonta, qui soutient les deux projets de loi. « Nous nous sommes préparés pour ce moment, et la législation d’aujourd’hui confirme notre engagement à protéger ceux qui cherchent des soins de santé reproductive, y compris l’accès à l’avortement médicamenteux ».
Lire la suitePlus de 6 000 bébés ont été sauvés grâce au renversement de la pilule abortive
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : user18526052/Freepik
25 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Le nombre de bébés sauvés grâce au protocole d’inversion de la pilule abortive (APR) s’élève à plus de 6 000, selon de nouvelles données publiées par Heartbeat International.
La pilule abortive mifépristone (mieux connue sous le nom de RU-486) agit en bloquant l’hormone naturelle progestérone dont les bébés en développement ont besoin pour survivre. L’ARP consiste à administrer un supplément de progestérone pour contrer les effets de la mifépristone, idéalement dans les 24 heures suivant la prise de la pilule abortive.
Pregnancy Help News rapporte que les dernières statistiques de l’Abortion Pill Rescue Network (APRN) indiquent que l’APR a réussi à empêcher plus de 6 000 avortements chimiques au 20 novembre 2024.
« Chaque vie est précieuse et pleine de promesses et de potentiel qui, sans le travail inlassable du réseau APRN, n’aurait peut-être pas eu cette seconde chance », a déclaré Jor-El Godsey, président de Heartbeat International, qui gère APRN. « Quelle joie de célébrer cette étape importante de tant de vies sauvées qu’elles déborderaient d’une salle de concert ! »
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