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Le Collège des médecins du Québec désapprouve la distribution de la pilule abortive par les personnes non compétentes

Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Le Collège des médecins du Québec avertit avec raison que la pilule abortive (RU-486) ne devrait pas être distribuée par n'importe qui (il vaudrait encore mieux que personne du tout ne distribue cette cochonnerie). Malheureusement, le gouvernement canadien a étendu le droit de distribution aux pharmaciens (entre autres) qui ne sont pas formés pour prescrire la pilule et faire un suivi. Toutefois, même administrée par un médecin à la compétence formée (et à la conscience déformée), le RU-486 reste un «pesticide antihumain»* qui tue un enfant à naître, et un produit dangereux qui ne mérite pas le nom de médicament dont l'affuble le Collège des médecins :

Le régime combiné de mifépristone et de misoprotol (Mifegymiso), mieux connu du grand public sous le nom de « pilule abortive », est maintenant disponible au Québec. Ce médicament est indiqué pour les grossesses évolutives intra-utérines de 63 jours et moins d’âge gestationnel.

Le déploiement de ce nouveau traitement suscite des questions de la part des cliniciens. Le Collège des médecins du Québec réitère l’importance de tenir compte des directives cliniques qu’il a publiées en décembre 2017. Ces directives visent à encadrer les activités d’avortement médical pratiqué à l’aide de la pilule abortive et les procédures qui y sont associées.

Pour faciliter la compréhension de tous, nous vous présentons quelques questions-réponses afin de clarifier le cadre normatif entourant cette pratique au Québec.

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1. Est-ce que tous les médecins de la province peuvent offrir des avortements médicaux pratiqués à l’aide de la pilule abortive?

NON. Les médecins qui ne sont pas familiarisés avec les procédures d’avortement chirurgical et médical, qui n’y sont pas formés et ne sont pas compétents en la matière ne devraient pas recourir à ce médicament. Il ne s’agit pas simplement de prescrire la pilule abortive. L’avortement, qu’il soit médical ou chirurgical, implique** :

  • un processus qui nécessite une évaluation médicale complète;
  • la disponibilité du plateau technique et d’imagerie médicale pour le bilan préavortement, certains examens (par exemple, l’examen ultrasonographique) étant nécessaires avant d’envisager la procédure; un personnel capable de procéder au counseling;
  • la validation par le médecin d’un consentement libre et éclairé¹;
  • un soutien approprié en assurant une disponibilité pour la prise en charge des complications courantes;
  • des procédures pour un arrimage avec un milieu hospitalier selon une entente préétablie; le suivi approprié.

2. À quoi fait-on référence lorsqu’il est question de « médecins formés et compétents en matière d’avortement »? 

Le médecin doit exercer dans les limites de sa compétence et dans les domaines où il a été formé². L’avortement médical pratiqué à l’aide de la pilule abortive s’inscrit dans un domaine de pratique, soit les interruptions de grossesse, pour lequel le médecin doit avoir une formation initiale (théorique et pratique) pour être compétent...


*Jérôme Lejeune.

**L'avortement impliquerait surtout et avant tout, pour ne pas être dangereux, de ne pas être pratiqué.



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