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Un candidat à la chefferie du PQ demande des règlementations à la pornographie

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : freepik

PÉTITION: Les autorités doivent fermer Pornhub après qu'il ait montré des vidéos d'une victime de traite de 15 ans

Paul St-Pierre Plamondon, candidat à la direction du Parti québécois, préoccupé par la place de plus en plus importante que la pornographie occupe dans la vie des Québécois, propose de taxer cette industrie (dite du X) afin de financer un Éduc’alcool de la pornographie, ou un organisme qui serait chargé d’éduquer la population, et spécialement les jeunes sur la question.

M. St-Pierre Plamondon affirme, selon La Presse :

« [La pornographie] crée une conception des relations hommes-femmes qui se transforme dans la vie de plusieurs femmes en harcèlement ou en situations dangereuses pour leur santé et leur sécurité », déplore l’avocat.

Avec des géants numériques comme MindGeek, établi à Montréal et décrit comme « le YouTube de la porno », le X est « une industrie d’un milliard » au Québec, explique-t-il. Cela est comparable au secteur des jeux vidéo, ajoute M. St-Pierre Plamondon. Il propose donc de taxer leurs revenus à hauteur de 0,5 % (ce qui générerait 5 millions par année) pour lancer l’Éduc’alcool du porno.

Première erreur de M. St-Pierre Plamondon, qui a par ailleurs une intention louable, il demande la taxation de l’industrie de la pornographie. Or, si l’État commençait à recevoir des bénéfices de la pornographie, essentiellement mauvaise, fût-ce pour financer une bonne œuvre, ce serait profiter du fruit d’une mauvaise action, cela pourrait même le pousser à fermer un peu plus les yeux sur la question, ayant un intérêt que cela continue.

On ne peut comparer la taxation (d’ailleurs discutable) de l’alcool qui n’est pas mauvais en soi, mais qui peut facilement devenir d’un mauvais usage, taxation qui vise à décourager la consommation, à une taxation de la pornographie, qui est absolument mauvaise. Ce n’est pas de taxation que nous avons besoin, mais d’abolition.

M. St-Pierre Plamondon mentionne l’avertissement lancé en 2018 par un collectif de professionnels de la santé en France disant que 9 % des jeunes de moins de 18 disaient visionner de la pornographie. M. St-Pierre Plamondon cite un sondage qui a révélé que 40 % des jeunes du secondaire regardaient cette chose abominable.

M. St-Pierre Plamondon propose entre autre d’interdire la production de films pornographiques violents, d’imposer aux fournisseurs sévissant au Québec de bloquer la pornographie à moins que le client n’en fasse la demande. Selon lui, son Éduc’porno devrait travailler avec le système d’éducation (qui est plutôt un système de formatage et d’endoctrinement) pour avertir les enfants sur les effets néfastes de la pornographie « malsaine ». Euh ! Vu ce qui est déjà fait en matière d’« éducation sexuelle » au Québec, je m’abstiendrais de rajouter cet aspect-là ; deuxième erreur. Si j’ai mis « malsaine » entre guillemets, c’est que M. St-Pierre Plamondon considère qu’il y a de la bonne pornographie et de la mauvaise. La mauvaise selon lui est celle qui comporte de la violence et des gestes dégradants, rapporte La Presse : « Parce que ce qui est hautement problématique, c’est la porno qui dégrade les femmes et qui met dans la tête des hommes une conception dégradante des femmes […] C’est comme ça qu’on crée des hommes prédateurs dangereux ».

M. St-Pierre Plamondon a raison de dire que cette sorte pornographie là est mauvaise, je dirais pour ma part qu’elle est encore plus mauvaise, tandis qu’il semble croire à l’existence de la « bonne » pornographie (qui est mauvaise). Apparemment, pour lui la « bonne » pornographie met en scène des relations sexuelles consensuelles et respectueuses, ce qui est une erreur, les chose intimes ne devant pas être étalées devant autrui ; troisième erreur.

Entre autres choses, l’industrie de la pornographie (dont Mindgeek est le plus gros représentant) laisse mettre sur ses sites par les usagers de la pornographie infantile, mettant en scène des viols et autres sortes d’abus. Mentionnons aussi que la pornographie ne met pas en scène que des hommes et des femmes, mais aussi des personnes de même sexe, et qu’il n’y aura donc pas que des hommes à devenir des prédateurs envers les femmes, mais envers des proies masculines à leur portée (et il doit aussi y avoir des femmes à devenir dangereuses pour les enfants à cause de cette consommation maléfique).

Dimanche prochain aura lieu une manifestation, de 13h à 15h, au 7777 Boulevard Décarie, dirigée contre Mindgeek, dont je donnerai de plus amples détails demain.

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