La Basilique Notre-Dame, théâtre de manifestations laïcistes et islamiques

La Basilique Notre-Dame, que l'on ne voit pas ici, est face aux manifestants anti-prières-islamiques.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo/Rebel News/YouTube
Selon un reportage de Rebel News, la manifestation pour la défense du lieu patrimonial que représente de la Basilique Notre-Dame face aux prières de rue islamiques a encore eu lieu. Cette fois, la manifestation pro-Palestine (qui est l’occasion de ces prières de rues) est venue « affronter » ses contempteurs, de l’autre côté de la Place d’Armes qui était délimitée par la police de Montréal.
Divers points de vue sont exprimés par différents groupes, mais si les organisateurs de la « défense » de Notre-Dame tiennent toujours le même discours illogique que lors des fois précédentes (ce que la vidéo n’a pas clairement montré cette fois-ci) : ou de demander l’interdiction des prières publiques, bien que ce qu’ils prétendent défendre soit un bâtiment religieux ! Certes, le fait de tenir des prières islamiques devant un édifice catholique est incongru, si ce n’est dérangeant, mais on ne peut pas défendre la « signification profonde et commune » du même lieu en en appelant au bannissement de la religiosité qui est commune tant au bâtiment qu’aux prières qui sont dites devant. Pour des yeux laïcistes, quel mal y a-t-il à dire des prières devant un bâtiment religieux ? Ou alors, c’est qu’ils perçoivent la réelle différence de religions mais sont incapables de la nommer (ou ne le veulent pas), et que, pour les crimes imputés à l’une, ils veulent condamner les deux.
Le même reportage de Rebel News compare la différence de traitement entre les manifestations islamiques récurrentes et le chanteur chrétien américain pro-Trump qui s’était produit à Montréal, les unes sont autorisées depuis des mois tandis que le bref passage de l’un a été l’objet de l’annulation de son concert public, suivi d’une amende à l’église qui l’avait accueilli pour un service religieux. La différence de traitement entre les deux est certes frappante et montre un penchant défavorable au christianisme à la Ville de Montréal, mais aussi dans le reste du Québec et du Canada puisque le chanteur Sean Feucht s’est vu refuser la permission de tenir des concerts publics à travers tout le Canada, excepté l’Alberta.
Les villes canadiennes censurent de façon « orwellienne » le chanteur chrétien pro-vie Sean Feucht

Sean Feucht.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/Sean Feucht/YouTube
29 juillet 2025 (LifeSiteNews) — La tournée canadienne du chanteur chrétien américain Sean Feucht dans 11 villes s’est transformée en démonstration virale de totalitarisme progressif. La panique morale provoquée par les progressistes du Canada a été pour le moins révélatrice — et leur tentative de répression a attiré l’attention mondiale. Les chrétiens ont-ils la liberté de s’exprimer dans les espaces publics ? Pas selon de nombreux journalistes et politiciens.
Feucht est un chanteur chrétien américain spécialisé dans le genre « louange et culte », musique préférée des évangéliques (ce n’est pas ma tasse de thé, mais c’est sans importance). Les concerts en plein air de ce genre sont normaux et le sont depuis des décennies. Ils ont généralement lieu sans attirer l’attention ni aucun incident.
Pas cette fois. Feucht, qui est aussi auteur et missionnaire, a vu annuler brusquement les six concerts qu’il avait programmés dans l’est du Canada après qu’un nombre indéterminé de militants eussent commencé une campagne de plaintes. À Halifax, son concert a été annulé en raison des « considérations de sécurité en évolution » citées par Parcs Canada. Ses autres concerts ont également été rapidement annulés au Nouveau-Brunswick, au Québec, à l’Île-du-Prince-Édouard et en Ontario.
Lire la suiteLe christianisme entre le marteau et l’enclume

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Mirko/Adobe Stock
Au Québec, le christianisme se trouve entre le marteau et l’enclume, entre le laïcisme et l’islam, je ne saurais dire lequel est le marteau et lequel est l’enclume, mais cela n’a pas une grande importance, le christianisme est coincé entre les deux.
Tout récemment, dimanche dernier en fait, une manifestation contre les prières de rues islamiques a eu lieu devant la Basilique Notre-Dame de Montréal, son message cependant, ne s’arrêtait pas aux seules prières de rues islamiques, il demandait au gouvernement l’interdiction de toute prière publique...
En effet, lors de cette manifestation, la militante laïque d’origine iranienne, Mandana Javan, déclarait devant la foule d’une centaine de personnes que « Depuis plusieurs mois, ce lieu emblématique devient le théâtre de prosélyte ostentatoire, sans égard pour la signification profonde et commune de cet espace », avant d’appeler plus loin le gouvernement à interdire la prière sur la place publique, rapporte Le Devoir.
L’événement a attiré divers groupes et individus, tels que Nouvelle Alliance ou La Meute, on pouvait voir dans la foule un homme qui tenait une pancarte disant « Le Québec restera chrétien ». On comprend que ce qui unissait ces gens (malgré les dissociations d’usage, mises en avant par certains) c’était la défense du symbole que représente la basilique et la Place d’Armes au milieu de laquelle est sise la magnifique statue de Paul Chomedey de Maisonneuve, un symbole fort du Québec, face aux provocations des prières islamiques qui ont fréquemment lieu devant le vénérable bâtiment.
Rebel News a couvert l'événement et en a publié une vidéo sur YouTube.
Lire la suite40 jours pour la vie — L’Angélus

Brian aux 40 Jours pour la Vie, à l'intersection de Berry et Sainte-Catherine à Montréal.
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Traduit par l’équipe de traduction de CQV — Photo : Luc P.
Nous sommes, aujourd’hui, le mercredi des Cendres. Les chrétiens sont appelés à commencer leur préparation à la gloire de Pâques par la prière, le jeûne et l’aumône.
À Campagne Québec-Vie, nous commençons notre préparation à la joie de Pâques comme nous le faisons chaque année depuis 2009, par la prière, en priant pour la protection de la vie à naître.
Pour la dix-septième année consécutive, avec de fidèles bénévoles, nous ajoutons un volet extérieur à nos prières de Carême — une vigile de quarante jours à proximité d’une entreprise d’avortement.
Notre objectif est double : attirer l’attention de nos concitoyens sur la grave injustice que représente l’avortement, mais aussi convertir les cœurs de ceux qui cherchent à avorter leur enfant.
Lire la suiteDes nouvelles de Désirée

Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Traduit par l'équipe de CQV — Photo : Freepik
Une certaine stabilité s'est installée dans la vie de Désirée.
La veille de Noël, j'ai reçu un appel d'une femme enceinte sans domicile fixe. Elle demandait de la nourriture.
Depuis ce premier contact avec Désirée, qui était alors enceinte de 20 semaines, elle et moi sommes restées en contact, nous rencontrant pour un repas préparé à la maison pour elle et son petit ami, pour un déjeuner chez Tim Horton et par de nombreux appels téléphoniques.
Son parcours au cours des neuf dernières semaines a été semé d'embûches: elle est passée de sans-abri à locataire d'une pension, puis à un refuge avec douze autres femmes. Elle lutte également contre la dépendance à la drogue, ce qui n'est bon ni pour elle ni pour l'enfant qu'elle porte.
Lire la suiteUne femme a décidé de continuer sa grossesse malgré ses problèmes de drogues

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : DN6/Adobe Stock
L’on a souvent reproché à la grande presse un certain esprit sensationnaliste. Or, vous savez combien il est de plus en plus difficile de faire sensation face à l’accoutumance du public aux effets révélateurs. Il reste pourtant quelques artifices de la plume à disposition des écrivains, comme le paradoxe qui consiste à prendre à rebours des vues généralement acceptées pour en tirer une conclusion inattendue. Et on pourrait voir dans certains articles, des demi-tentatives de ce style. Prenons le thème de la personne qui meure faute de soin (sans ironie pour ce genre de situation), hé bien disons que vous écriviez à la place « la personne vie parce qu’elle n’a pas reçu de soin ! », l’effet est assuré, du moins pour les premières lignes.
Et c’est ce qu’aurait pu faire l’auteur de cet article de La Presse qui rapporte les difficultés rencontrées par une femme ayant des problèmes toxicomanie à accéder à l’avortement et qui a — Dieu soit loué ! — finalement décidé de garder son bébé. L’article cependant tourne surtout autour des délais qui ont retardé — Ô temps, suspends ton vol ! — l’accès à l’avortement. L’avortement est évidemment compris comme un « soin » dans cet article. Hélas, le paradoxe ne se tire qu’en analysant le texte : parce que le « soin » de l’avortement n’a pas été prodigué avec promptitude un bébé est en vie maintenant ! Je suis taquin, je le reconnais, et je m’égare, aussi je me proposerais, après la forme, d’attaquer le fond.
Julie (nom fictif donné par l’article) est toxicomane et sans-abri, elle était enceinte d’à peu près dix semaines quand elle a demandé à Marie-Andrée Meloche, infirmière d’urgence à la clinique mobile du Book Humanitaire, de l’aide pour avorter. Cette dernière a fait des démarches auprès de l’hôpital de Saint-Jérôme. L’établissement lui a cependant répondu qu’aucun des trois services des Laurentides n’accepterait de s’occuper du cas de Julie, en raison des risques que pose la consommation de drogue.
Lire la suiteCollecte de fonds pour le service d’aide à la grossesse

Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Traduit par l’équipe de traduction de CQV — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
Vous êtes tous invités à participer à une collecte de fonds du carême pour soutenir le service d’aide à la grossesse de Campagne Québec-Vie.
Il y a une dizaine d’années, CQV a créé « Enceinte ? Inquiète ? » pour aider les femmes qui vivent une grossesse difficile. Au fil du temps, le programme s’est élargi pour inclure des conseils post-avortement, des soins à la petite enfance et à la famille, et nous avons aidé à deux reprises des mères portant des jumeaux.
La collecte de fonds aura lieu le samedi 8 mars 2025 dans la salle paroissiale de l’église Saint Ambroise, 1215 rue Beaubien Est, Montréal, H2S 1T8. L’accès à la salle se fait soit par l’église, soit par la rue latérale — 6520, rue de Normanville.
La soirée aura pour thème le carême, puisque les 40 jours de carême débutent le mercredi précédant la collecte de fonds. Il y aura une célébration eucharistique à 16 heures, suivie d’une soirée dans la salle paroissiale au sous-sol de l’église. Le menu sera conforme à l’esprit du carême — prière, jeûne et aumône.
En outre, un certain nombre d’intervenants ont été invités à partager leurs réflexions sur la manière de soutenir les femmes enceintes et leurs familles dans notre culture actuelle. Parmi eux, la candidate du Parti populaire du Canada aux prochaines élections fédérales, Mme Denise Coderre.
Au cours des dix dernières années, le service « Enceinte ? Inquiète ? » a été contacté en moyenne quatre-vingts à cent fois par an.
L’entrée à l’événement se fait soit par un don en argent, soit par l’apport d’un article de maternité. Par exemple, des couches (toutes tailles), des articles de toilette pour bébé, des serviettes hygiéniques, un porte-bébé, des serviettes de bain, du lait maternisé, des compresses d’allaitement, un sac à couches.
Pour plus d’informations ou pour s’inscrire, appelez le (438) 930-8643.
40 Jours pour la Vie — venez prier pour l’enfant à naître

Brian Jenkins (à droite) aux 40 Jours pour la Vie de Montréal, au croisement de Berri et Sainte-Catherine.
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Traduit par l’équipe de traduction de CQV — Mise à jour : 29 janvier 2025
Le début de notre période de prière bisannuelle pour la fin de l'avortement approche à grands pas.
Les 40 jours pour la vie commenceront le mercredi 5 mars, mercredi des Cendres, et se poursuivront jusqu'au dimanche 13 avril, soit un total de 40 jours consécutifs de plaidoyer en faveur de la vie.
Appel aux participants
Nous avons besoin de volontaires pour la prière. Pensez à vous inscrire, vous ainsi qu'un ami, pour une tranche d'une heure une fois par semaine au cours des 40 jours. Ce serait une pause bienvenue pour les participants habituels, sans compter qu'il s'agirait d'un acte spécial à offrir à Dieu pour le Carême.
Votre emploi du temps vous permet-il d'être présent un jour de semaine entre 10 et 17 heures ?
Lire la suiteLa santé d’un garçon canadien s’améliore dans un hôpital américain alors que des médecins montréalais voulaient lui retirer l’assistance respiratoire

Le fils de Nicolas Tétrault.
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : GoFundMe
Des parents canadiens ont dû se rendre aux États-Unis pour sauver la vie de leur fils, parce que des médecins avaient annoncé qu'ils retireraient son assistance respiratoire contre leur volonté et avaient proposé de prélever ses organes.
Nicolas Tétrault a expliqué au Federalist que son fils, Arthur, s’est retrouvé à l’hôpital pour enfants de Montréal à la suite d’une noyade accidentelle. « Il est difficile d’avoir toujours une attention parfaite, et cela n’a pas été le cas », a-t-il déclaré. « Nous aurions dû le faire ; mais à l’époque, nous ne voulions pas installer une clôture autour de la piscine de la maison qui ne nous appartenait pas. »
Un accident tragique
Alors qu’il avait quitté la maison pour aller chercher l’un de ses enfants à l’école, M. Tétrault a oublié de fermer une porte, permettant ainsi à Arthur d’accéder à la piscine, ce qui a entraîné sa noyade. Tétrault a déclaré que le corps d’Arthur était « presque gelé ». Les médecins ont commencé à augmenter lentement la température d’Arthur, lui ont fait passer une IRM et lui ont administré des sédatifs pour éviter les crises d’épilepsie. Tout cela fait des soins habituellement prodigués ; une fois le patient stabilisé, les sédatifs sont supprimés et le tube respiratoire est retiré pour vérifier si le patient est capable de respirer seul.
Lire la suiteUn ancien conseiller municipal affirme qu’un hôpital canadien voulait « prélever les organes et tuer » son jeune fils

Le fils de Nicolas Tétrault.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nicolas Tétrault/X
2 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Un ancien politicien canadien a déclaré qu’il avait dû fuir avec sa famille aux États-Unis après que le personnel du Montreal Children’s Hospital lui ait dit que son fils, qui s’était noyé, serait débranché du respirateur artificiel et que ses organes pourraient alors être « prélevés ».
Dans un message publié sur les réseaux sociaux après Noël, Nicolas Tétrault, ancien conseiller municipal de Montréal, a raconté comment il avait été contraint d’obtenir des soins appropriés pour son fils, Arthur, au centre médical Ochsner de la Nouvelle-Orléans.
Selon M. Tétrault, son fils s’est noyé le 8 octobre 2024 et a été transporté à l’hôpital du Lakeshore à Pointe-Claire, au Québec, où il a été « réanimé ».
Il a ensuite été transféré au Montreal Children’s Hospital pour des soins urgents et, selon M. Tétrault, il a reçu « un très bon service », sauf à la fin lorsque, environ cinq ou six semaines après l’incident, les médecins « ont décidé qu’Arthur n’avait aucune chance de survie et qu’ils allaient le débrancher le 29 novembre ».
M. Tétrault note que le personnel de l’hôpital lui a dit qu’il fallait préparer les funérailles de son fils, car il était [tout juste] « bon pour donner les organes ».
M. Tétrault a déclaré que le personnel de l’hôpital de Montréal lui a dit que son fils était « bon pour les ordures », ajoutant qu’il avait également été « surmédicamenté » par le personnel de l’hôpital.
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