Mgr Viganò dénonce l’emprise de réseaux homosexuels et de la Chine communiste sur le Vatican
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Mgr Carlo Maria Viganò s’exprime une nouvelle fois sur l’affaire McCarrick, en évoquant notamment le rôle joué par ce dernier dans la conclusion de l’accord entre la Chine et le Vatican, avec des « milliards » à la clef. Je vous propose ci-dessous ma traduction de l’entretien accordé par Mgr Viganò au vaticaniste Marco Tosatti, précédé par l’introduction signée par celui-ci. Il s’agit de la traduction officielle, relue et autorisée par Mgr Viganò. Et c’est encore une bombe…
Voir la version italienne sur Stilum curiae, le blog de Marco Tosatti, et la version anglaise, publiée également à 7 h (heure de Rome) ce samedi matin, sur LifeSiteNews
Je n’ai pas encore eu le temps de traduire l’important appareil de notes. Elles sont disponibles dans les versions italienne et anglaise. — J.S.
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La détermination de Mgr Carlo Maria Viganò, ancien nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique, à dénoncer le voile du silence et les dissimulations dans la gestion des cas d’abus par des membres du clergé, est bien connue. La réaction pimentée et énervée des autorités du Vatican — et en particulier de divers prélats — aux réfutations bien argumentées du combatif prélat est également bien connue. Dans cette interview, nous nous penchons avec Son Excellence sur les développements de l’affaire de l’ex-cardinal McCarrick, notamment à la lumière d’un article récent de Church Militant intitulé « The McCarrick Bombshell » (« La bombe McCarrick) ».
Mais avant d’entrer dans le vif de cet article, faisons un bref rappel. Du 21 au 24 février 2019, une réunion de tous les présidents des conférences épiscopales s’est tenue à Rome sur le thème de la protection des mineurs dans l’Église. Quelques jours auparavant, le 16 février 2019, la Congrégation pour la Doctrine de la foi a annoncé le renvoi de l’état clérical de Theodore McCarrick, accusé d’autres crimes graves, et a ajouté : « Le Saint-Père a reconnu le caractère définitif de cette décision prise en accord avec la loi, la rendant res iudicata (c’est-à-dire n’admettant aucun autre recours). » — M.T.
Marco Tosatti : Excellence, quelles sont aujourd’hui les nouvelles à propos de l’affaire McCarrick ?
Mgr C.M. Viganò : Je crains qu’il n’y ait pas de nouvelles, et la nouvelle est précisément celle-là. Avec le renvoi à l’état laïque de McCarrick, on a voulu mettre fin à une longue affaire qui a été révélée par mon témoignage en 2018, mais tout a été fait pour que les résultats et les détails du procès n’apparaissent pas. La tromperie mise en œuvre par une stratégie consistant à procéder par voie administrative et non par voie judiciaire, et la décision de Bergoglio de confirmer la sentence avec autorité, ont en fait empêché de mettre au jour, en même temps que les fautes objectives de McCarrick, les responsabilités de ceux qui, pendant des années, ont contribué à dissimuler la nature et l’étendue des crimes commis par lui, et à protéger ses complices et ceux qui, par leur silence, ont couvert ses crimes. C’est ainsi que la condamnation du coupable n’a pas fait la lumière sur les points obscurs. En tant que laïc, il jouit désormais d’une totale liberté de mouvement et d’action, et peut encore intervenir à tous les niveaux : au niveau ecclésial — et ce même auprès de ceux qui l’ont couvert et soutenu, au Vatican et ailleurs ; au niveau politique, social et financier, par l’intermédiaire des personnes qui sont restées en relation avec lui et qui ont reçu des faveurs de sa part. Le renvoi à l’état laïque ne constitue en aucun cas une sanction médicinale (n’étant que sa prémisse nécessaire, en raison de l’indignité avérée du délinquant), elle n’implique aucune forme de pénalité réparatrice, ni ne rend justice aux victimes, mais permet à M. McCarrick de poursuivre ses activités criminelles sans être dérangé, y compris celles de prédateur sexuel.
La procédure administrative a également empêché l’audition des victimes, alors que les témoignages recueillis tout récemment par Maître Jeffrey Lena, avocat du Saint-Siège, semblent avoir été rédigés sous la dictée : ceux qui ont subi le harcèlement viennent s’excuser de la lenteur de la publication du Rapport en l’attribuant à la masse de témoignages, avec un ton indulgent et justificateur qui ne correspondent pas à l’extrême gravité des crimes qui lui sont reprochés. On peut penser que certaines victimes, protégées par un pseudonyme, se sont prêtées à une opération visant à décharger le Saint-Siège de ses responsabilités et à valider la version que celui-ci fait valoir devant l’opinion publique. On soupçonne aussi ces témoignages anonymes d’être de la pure fiction. C’est en tout cas une tromperie qui doit être dénoncée avec force, car si la corruption de ce prélat en tant que prélat est scandaleuse, le silence coupable de ceux qui représentent l’Église l’est d’autant plus. Si ces épisodes s’étaient produits sous le pontificat de Benoît XVI, ils auraient déclenché la fureur des médias : tant de compassion pour Jorge Mario est révélatrice de l’attitude complice des médias dominants.
Lire la suiteL’auteur de la loi de 1967 sur l’avortement en Grande-Bretagne démissionne, accusé d’avoir couvert un député abuseur d’enfants
David Steel.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Steve Punter/Flickr/Wikimedia Commons
Ceux qui prétendre se préoccuper du bien-être des femmes et des jeunes filles, au point de légaliser l’avortement, ne semble pas autant s’en soucier que cela. Par exemple, l’auteur de la loi sur l’avortement qui a été votée en 1967 en Grande-Bretagne, David Steel, aurait protéger un des députés de son parti, qui aurait abusé des enfants, et suite aux accusations contenues dans un rapport officiel M. Steel a annoncé sa décision de démissionner en début de l'année 2020, selon LifeSiteNews :
Il y a une autre chose intéressante à propos de l’auteur de l’Abortion Act, David Steel. Il était membre du troisième parti britannique en fait d’importance à l’époque, les libéraux, et en est devenu le chef plus tard. À sa retraite, il rejoignit la Chambre des Lords, comme on pouvait s’y attendre dans le système britannique après une carrière politique marquée. La loi sur l’avortement a toujours été sa grande réussite. Il est cependant à tel point tombé en disgrâce, qu’au début de cette année il a « démissionné » de la Chambre des Lords (quoi que cela signifie) et de son parti, désormais appelé Libéral démocrate. Il s’avère qu’en tant que chef de parti dans les années 1970 et 1980, il avait toléré et couvert les abus d’enfants perpétrés par l’un de ses députés.
On ne peut pas conclure sur cette seule affaire qu’il aurait voulu banaliser l’avortement pour aider les violeurs à se tirer d’affaire. Toutefois, répandre l’accès à l’avortement c’est aussi facilité le viol des mineures par l’élimination d’une des preuves majeures, par l’élimination du bébé dont la conception est survenue dans le viol. Pour le moins, ne pas considérer cet aspect relève soit de l’aveuglement, soit du mépris des conséquences d’une telle loi.
L’avortement, outil des violeurs et des proxénètes :
Ainsi, les méandres du temps apportent en eux leur revanche. Mais il ne s’agit pas d’une simple coïncidence. Comme il appert de plus en plus manifestement, l’avortement est un élément essentiel de la panoplie de l’abuseur. C’est la réponse à la question embarrassée que se posent les hommes qui molestent de jeunes mineures et les livrent à la prostitution : que se passe-t-il en cas de grossesse ? L’attitude de Lord Steel face aux abus qu’il tolérait — du genre : ce n’est pas si grave après tout — est apparemment partagée par les services sociaux britanniques lorsqu’ils s’occupent de jeunes filles en centre pour mineurs qui ont été abusées par des gangs de violeurs : ce n’est pas si grave, et l’avortement permettra de régler les conséquences à long terme.
Manifestation contre un site de pornographie qui favorise, selon des affirmations, l'exploitation de mineurs
Par Exodus Cry (Cision) ― Communiqué de presse ― Photo (modifiée) : freepik
PÉTITION: Les autorités doivent fermer Pornhub après qu'il ait montré des vidéos d'une victime de traite de 15 ans
Dimanche prochain aura lieu une manifestation au 7777 boulevard Décarie à Montréal, devant le siège social de MindGeek, l’entreprise qui détient PornHub, le plus gros site en matière de pornographie dans le monde entier. Je précise au passage, car ce communiqué de presse ne le fait pas, que la pornographie est mauvaise en soi et que la pornographie favorise sûrement aussi l’abus des jeunes garçons, créant ainsi un danger pour eux. ― A. H.
Montréal, Québec, 6 mars 2020 /CNW/ — Manifestation au siège social de Pornhub à l'occasion de la Journée internationale des femmes après des allégations selon lesquelles le site facilite le trafic sexuel et le viol de femmes et de filles mineures pour en tirer des profits
Le 8 mars de 13 h à 15 h, à l'occasion de la Journée internationale des femmes, se tiendra à Montréal devant le siège social mondial de MindGeek, l'entreprise qui détient Pornhub, une manifestation en faveur de la fermeture du site en raison d'allégations selon lesquelles l'entreprise encourage l'exploitation et le trafic sexuels des femmes et des enfants dans le but de générer des profits.
La manifestation, à laquelle participeront des ONG de défense des femmes et des enfants, des militants et des citoyens inquiets, vise à faire entendre l'indignation publique mondiale face au scandale important qui a été dévoilé au cours des dernières semaines à propos de Pornhub. Dans un article d'opinion explosif publié dans le Washington Examiner le 10 février, Laila Mickelwait, auteure, activiste et directrice de l'abolition pour Exodus Cry, a dénoncé le plus grand et le plus célèbre des sites pornographiques du monde et ses dirigeants. L'article dévoile notamment que Pornhub n'exige vraisemblablement pas de preuve d'âge ou de consentement concernant les millions de personnes qui figurent sur son site dans des vidéos présentant des relations sexuelles explicites. Mme Mickelwait affirme que le site est donc « infesté » de vidéos présentant des femmes et des filles d'âge mineur victimes de viol ou de trafic.
Le tollé populaire créé par l'horrible éventualité que des femmes et des enfants soient victimes d'exploitation et de trafic sexuels au profit de Pornhub a inspiré la mise en ligne d'une pétition qui avait, le 4 mars, amassé plus de 360 000 signatures, et qui continue d'en amasser chaque minute.
Lire la suiteUn candidat à la chefferie du PQ demande des règlementations à la pornographie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : freepik
PÉTITION: Les autorités doivent fermer Pornhub après qu'il ait montré des vidéos d'une victime de traite de 15 ans
Paul St-Pierre Plamondon, candidat à la direction du Parti québécois, préoccupé par la place de plus en plus importante que la pornographie occupe dans la vie des Québécois, propose de taxer cette industrie (dite du X) afin de financer un Éduc’alcool de la pornographie, ou un organisme qui serait chargé d’éduquer la population, et spécialement les jeunes sur la question.
M. St-Pierre Plamondon affirme, selon La Presse :
« [La pornographie] crée une conception des relations hommes-femmes qui se transforme dans la vie de plusieurs femmes en harcèlement ou en situations dangereuses pour leur santé et leur sécurité », déplore l’avocat.
Avec des géants numériques comme MindGeek, établi à Montréal et décrit comme « le YouTube de la porno », le X est « une industrie d’un milliard » au Québec, explique-t-il. Cela est comparable au secteur des jeux vidéo, ajoute M. St-Pierre Plamondon. Il propose donc de taxer leurs revenus à hauteur de 0,5 % (ce qui générerait 5 millions par année) pour lancer l’Éduc’alcool du porno.
Première erreur de M. St-Pierre Plamondon, qui a par ailleurs une intention louable, il demande la taxation de l’industrie de la pornographie. Or, si l’État commençait à recevoir des bénéfices de la pornographie, essentiellement mauvaise, fût-ce pour financer une bonne œuvre, ce serait profiter du fruit d’une mauvaise action, cela pourrait même le pousser à fermer un peu plus les yeux sur la question, ayant un intérêt que cela continue.
On ne peut comparer la taxation (d’ailleurs discutable) de l’alcool qui n’est pas mauvais en soi, mais qui peut facilement devenir d’un mauvais usage, taxation qui vise à décourager la consommation, à une taxation de la pornographie, qui est absolument mauvaise. Ce n’est pas de taxation que nous avons besoin, mais d’abolition.
M. St-Pierre Plamondon mentionne l’avertissement lancé en 2018 par un collectif de professionnels de la santé en France disant que 9 % des jeunes de moins de 18 disaient visionner de la pornographie. M. St-Pierre Plamondon cite un sondage qui a révélé que 40 % des jeunes du secondaire regardaient cette chose abominable.
M. St-Pierre Plamondon propose entre autre d’interdire la production de films pornographiques violents, d’imposer aux fournisseurs sévissant au Québec de bloquer la pornographie à moins que le client n’en fasse la demande. Selon lui, son Éduc’porno devrait travailler avec le système d’éducation (qui est plutôt un système de formatage et d’endoctrinement) pour avertir les enfants sur les effets néfastes de la pornographie « malsaine ». Euh ! Vu ce qui est déjà fait en matière d’« éducation sexuelle » au Québec, je m’abstiendrais de rajouter cet aspect-là ; deuxième erreur. Si j’ai mis « malsaine » entre guillemets, c’est que M. St-Pierre Plamondon considère qu’il y a de la bonne pornographie et de la mauvaise. La mauvaise selon lui est celle qui comporte de la violence et des gestes dégradants, rapporte La Presse : « Parce que ce qui est hautement problématique, c’est la porno qui dégrade les femmes et qui met dans la tête des hommes une conception dégradante des femmes […] C’est comme ça qu’on crée des hommes prédateurs dangereux ».
M. St-Pierre Plamondon a raison de dire que cette sorte pornographie là est mauvaise, je dirais pour ma part qu’elle est encore plus mauvaise, tandis qu’il semble croire à l’existence de la « bonne » pornographie (qui est mauvaise). Apparemment, pour lui la « bonne » pornographie met en scène des relations sexuelles consensuelles et respectueuses, ce qui est une erreur, les chose intimes ne devant pas être étalées devant autrui ; troisième erreur.
Entre autres choses, l’industrie de la pornographie (dont Mindgeek est le plus gros représentant) laisse mettre sur ses sites par les usagers de la pornographie infantile, mettant en scène des viols et autres sortes d’abus. Mentionnons aussi que la pornographie ne met pas en scène que des hommes et des femmes, mais aussi des personnes de même sexe, et qu’il n’y aura donc pas que des hommes à devenir des prédateurs envers les femmes, mais envers des proies masculines à leur portée (et il doit aussi y avoir des femmes à devenir dangereuses pour les enfants à cause de cette consommation maléfique).
Dimanche prochain aura lieu une manifestation, de 13h à 15h, au 7777 Boulevard Décarie, dirigée contre Mindgeek, dont je donnerai de plus amples détails demain.
Le monde de la pornographie encourage l’abus et l’exploitation des jeunes filles
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : jcomp/freepik
PÉTITION: Les autorités doivent fermer Pornhub après qu'il ait montré des vidéos d'une victime de traite de 15 ans
L’un des premiers sites en termes d’affluence (42 milliards de visites par an) n’est autre que PornHub de la compagnie MindGeek, compagnie basée au Canada et plus précisément à Montréal… Le PornHub en question est très présent sur les « réseaux sociaux » (que je ne trouve pas sociaux) par ses publicités qui se présentent sous des traits humanitaires, de « conscience environnementale », bref de ce qui plaît à cette jeunesse réchauffiste. Cependant, ce qu’ils trouvent sur ce site est bien loin d’être innocent (il faudrait vraiment être innocent pour ne pas se douter de ce qu’annonce un nom pareil). C’est de la pornographie que présente PornHub (le plus gros site en la matière) à ses visiteurs, et en plus de l'aspect très immoral de la chose, une partie du contenu est constitué de pornographie infantile. De plus, ce site qui fait des centaines de millions grâce à la publicité qui y est présente n’a pas de système pour contrôler le contenu que les gens y téléversent (6 millions de vidéos par an), laissant passer des vidéos d’abus de mineurs, et ne contrôle pas l’âge des visiteurs. En fait PornHub ne vérifie que par après que le contenu ait été placé sur son site (si seulement il y arrive), et encore ne semble-t-il pas toujours pressé de retirer la pornographie infantile, et ne semble pas non plus préoccupé de la signaler aux autorités.
Le combat de Laila Mickelwait contre la pornographie, selon The Post Millenial :
L’activiste Laila Mickelwait, directrice d’Abolition à Exodus Cry, a documenté le contenu illégal, violent et déshumanisant de PornHub, et est convaincue que PornHub est complice du « trafic sexuel ». Elle en est tellement convaincue qu’elle a lancé une pétition demandant au ministère de la Justice de tenir les dirigeants de PornHub pour responsables.
À la date de publication de cet article, plus de 110 000 personnes ont signé leur accord [300 000 actuellement].
« Le contenu des vidéos qu’il diffuse en continu est principalement constitué d’actes sexuels agressifs, violents, dégradants et abusifs. En fait, une recherche contrôlée a révélé que 88 % des vidéos pornographiques sur internet présentent des agressions », déclare Mickelwait au Post Millenium.
Le 10 février, Mickelwait a dénoncé PornHub pour avoir « vérifié » une jeune fille de 15 ans qui avait été victime d’un kidnapping. Plus de 50 vidéos d’agressions sexuelles ont été téléversées. La jeune fille a été identifiée après que les vidéos aient été trouvées par sa propre mère.
PornHub est apparemment pressé d’effacer les preuves qui suggèrent qu’ils auraient eu connaissance de l’existence de la jeune fille sur leur plateforme.
Le 16 février, Mickelwait a attiré l’attention sur l’histoire poignante d’une autre femme dont l’agression sexuelle s’est également retrouvée sur la plateforme de PornHub. Rose Kalemba affirme qu’elle avait 14 ans lorsque des vidéos de son agression sexuelle ont été postées sur PornHub, et que les courriels envoyés au site pour demander leur retrait sont restés sans réponse.
Association de PornHub avec un producteur de pornographie infantile :
Ces révélations choquantes surviennent quelques mois seulement après que PornHub ait été fustigé pour son partenariat avec Girls Do Porn, une société de production qui s’est avérée manipuler, exploiter et abuser des dizaines de femmes. Même après que des femmes se soient exprimées et aient raconté les épreuves horribles qu’ont subies plus de 100 actrices, PornHub n’a retiré que certaines vidéos appartenant à la société de production, continuant à tirer profit du contenu des autres.
Ce n’est que lorsque le gouvernement américain inculpa les producteurs de Girls Do Porn pour trafic sexuel que PornHub supprima finalement l’intégralité du contenu [provenant de cette compagnie]. L’un des propriétaires a également été inculpé pour pornographie infantile en relation avec les actrices utilisées pour Girls Do Porn.
Mais le phénomène de la pornographie infantile, des abus qui en sont las base et leur dissimulation n’est pas limité au plus gros site de pornographie, c’est, pour ainsi dire, intrinsèquement lié à ce domaine. Au fait, au passage, le monde de la pornographie ne vise pas que les petites filles mais aussi les petits garçons…
L’État sexuel profond
Par Jennifer Roback Morse (Ruth Institute — d’abord publié dans l’American Mind) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Image (montage d'A. H.) : AdobeStock
La Révolution sexuelle ne visait pas la liberté, mais le contrôle.
L’Amérique n’est plus gouvernée par la constitution telle qu’elle était comprise par nos fondateurs. Au contraire, nous sommes gouvernés par un ensemble d’agences administratives non élues et qui ne rendent compte de rien. Les lecteurs de ce site sont possiblement familiers avec le concept d’État administratif (Administrative State) et d’État profond (Deep State).
L’État profond va au-delà de la bureaucratie, incluant d’autres structures sociales non gouvernementales qui la supportent, la favorisent et la protègent de diverses façons. Les médias, le monde académique, l’industrie du divertissement, les entreprises, les organismes de bienfaisance et même les sportifs professionnels ont créé une structure uniforme limitant le comportement et la façon de penser des gens. L’État profond est une présence omniprésente, persuasive, puissante et largement cachée.
Dans cet article, je m’appuie sur ces concepts et propose l’ajout du concept de l’État sexuel. Ce régime sexuel dans lequel nous vivons partage les principales caractéristiques de l’État profond et compte sur l’État administratif et le supporte. Cette affirmation a d’immenses répercussions personnelles et politiques.
L’État sexuel
Malgré les apparences, la Révolution sexuelle n’encourage aucunement la liberté individuelle. Bien au contraire, les élites culturelles ont réquisitionné le pouvoir de l’État afin de mettre en œuvre leur vision utopique sociale et sexuelle. La Révolution sexuelle sert les intérêts de cette classe dirigeante au pouvoir. La Révolution sexuelle ne résulte pas d’une montée de « changements culturels » spontanés ou de l’inexorable « marche de l’histoire ».
Pour bien illustrer ce point, il faut considérer cette Révolution sexuelle comme étant la question du jour : inventer et sécuriser les droits de cette soi-disant personne transgenre. Les garçons s’identifiant comme filles devraient avoir le droit de participer aux compétitions athlétiques féminines, les bibliothèques publiques doivent accueillir les travestis pour lire des histoires aux enfants, les hommes s’identifiant comme femmes doivent être admit dans les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence et doivent pouvoir être incarcérées dans les prisons de femmes. Aucune personne sérieuse ne peut soutenir que les gens ordinaires demandent naturellement ces politiques, toutes plus bizarres les unes que les autres.
Bien que certains sont de Vrais Adeptes et soient motivés par leurs engagements idéologiques abstraits, pour la plupart, ce sont des élites qui instillent ces idées dans le public, en vue de leurs intérêts idéologiques, financiers et personnels, afin de satisfaire leurs désirs de pouvoir brut.
Par exemple, les compagnies pharmaceutiques trouvent un intérêt financier dans l’idéologie transgenre. Les individus qui tentent de vivre comme membre du sexe opposé auront besoin de soins médicaux tels que des médicaments dispendieux et des substituts d’hormones toute leur vie.
Lire la suitePourquoi si peu de bruits autour des 60 000 viols qui auraient été commis sous le sigle de l’ONU ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Vitabello/Pixabay
Un étourdissant silence règne dans les médias alentour des plus 60 000 viols qu'auraient commis, en une décennie, quelques milliers des travailleurs de l’ONU, et dont l'accusation a été portée en haut lieu. Pourtant, quand il s’agit de l’Église catholique, c’est une tout autre affaire, les médias deviennent avides de révélations scabreuses à propos de prêtres, de curés ou même de prélats… Pourtant, s’ils déployaient autant d’ardeur à crier l’horreur de l’aide « humanitaire » de l’ONU, ce temple du laïcisme (où est la place de Dieu ?), peut-être prendrait-il un peu plus de soins dans la surveillance de ses troupes, ou peut-être qu’on lui couperait tout bêtement les vivres, ce qui ne serait pas plus mal que ça. Extrait du The Sun :
Un dénonciateur a affirmé que le personnel de l'ONU aurait commis 60 000 viols au cours de la dernière décennie alors que les travailleurs humanitaires se livrent à des abus sexuels à travers le monde.
La plainte fait partie d'un dossier explosif que l'ancien haut fonctionnaire des Nations Unies Andrew Macleod a remis l'année dernière à Priti Patel, secrétaire du DFID.
Le professeur Macleod y a également estimé que 3 300 pédophiles travaillent pour les seules agences de l'organisme mondial.
Des milliers d'autres agresseurs sexuels « prédateurs » ciblent spécifiquement les emplois d'organismes d'aide, pour se rapprocher des femmes et des enfants vulnérables.
Et il y a eu une dissimulation « endémique » de ces crimes répugnants depuis deux décennies, et ceux tentant de dénoncer les crimes se faisant simplement virer.
Partageant son dossier avec The Sun, le professeur MacLeod a prévenu hier soir que ce scandale des abus grimpant en flèche était de la même ampleur que celui de l'Église catholique.
Alors ici, je me permets une parenthèse. Il est assez étrange d’associer spécifiquement l’Église catholique à ce monstrueux scandale (à moins que ça ne soit pour utiliser l’image de référence en termes de putridité que l’on a accolée à l’Église, usage qui ne relève pas du meilleur goût), car l’Église compte moins d’abuseurs d’enfants dans ses rangs que dans la population en général… Notez que le Pr MacLeod, comparant plus qu’inadéquatement ce scandale à l’Église, suggère qu’il serait même plus vaste que celui de l’Église, « Nous voyons un problème aussi vaste que celui de l’Église catholique, si ce n’est plus grand. » Je ferme la parenthèse.
Lire la suiteLes dépouilles d’environ 2246 enfants à naître avortés découverts dans la maison d’un avorteur !
L'avorteur Ulrich Klopfer.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Pourquoi donc cet avorteur gardait-il les corps de ses victimes jusque dans sa propre demeure ? Que cela est donc morbide… Extrait de SPUC :
Plus de 2 000 fœtus conservés ont été découverts chez un ancien avorteur de l’Illinois, décédé la semaine dernière, ce qui a été qualifié par SPUC d’« atroce » et révélateur d’une « dépravation totale au cœur de l’industrie de l’avortement ».
Selon le bureau du shérif du comté de Will, les autorités ont trouvé les dépouilles d’environ 2 246 bébés avortés au domicile de l’avorteur Ulrich Klopfer, après que sa famille eût contacté le bureau du coroner jeudi au sujet d’éventuels restes de fœtus emballés dans la résidence.
L’avorteur
Klopfer, décédé le 3 septembre, était médecin dans une clinique d’avortement à South Bend en Indiana. Selon le South Bend Tribune, Klopfer était considéré comme le « médecin avorteur le plus prolifique de l’Indiana », qui a avorté des milliers de bébés à naître dans plusieurs comtés de l’Indiana pendant plusieurs décennies.
Klopfer était bien connu dans l’État de l’Indiana pour ses manquements répétés, dont ceux de signaler les abus, de tenir des dossiers médicaux rigoureux et de maintenir des conditions de santé et de sécurité acceptables.
En septembre 2013, une plainte a été déposée auprès de l’Indiana Medical Licensing Board contre l’avorteur, Klopfer, après qu’on eut découvert qu’il avait pratiqué un avortement sur une fille de 13 ans et qu’il n’avait pas signalé les abus, comme l’exige la loi indianienne. Deux autres plaintes ont également été déposées contre Klopfer dans deux autres comtés de l’Indiana pour ne pas avoir signalé des avortements pratiqués sur des filles de moins de 14 ans, et il a été décrit comme « apparemment indifférent à la molestation d’enfants ».
En novembre 2016, le Medical Licensing Board de l’Indiana a suspendu le permis de pratique médicale de M. Klopfer après que la commission eût examiné les plaintes déposées contre lui et découvert de nombreuses violations. La clinique d’avortement qui employait Klopfer a également été forcée de fermer après que l’Etat lui ait retiré sa licence en 2015.
Des femmes violées, traumatisées par leur avortement : « Les infirmières me tenaient les bras »
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) ― traduit par Campagne Québec-Vie
Beaucoup de gens pensent que l'avortement est la meilleure réponse quand une femme est violée. Cependant, de nombreuses femmes ont constaté que l'avortement après un viol ne faisait qu'ajouter à leur douleur.
Teresa Burke, une thérapeute qui travaille avec des femmes post-abortives, a présenté l'histoire de Nina dans son livre. Nina a été violée, est devenue enceinte et a choisi d'avorter son bébé. L'avortement a causé des complications qui l'ont rendue stérile. Elle raconte :
Le fait que je sois devenue enceinte à cause du viol était écœurant. J'avais l'impression qu'il fallait que je m'en débarrasse. D'une certaine façon, je me suis dit que parce que je suis devenue enceinte, j'ai dû en retirer un certain plaisir. Je ne pouvais pas tolérer ce concept. J'avais tellement honte.....
Le viol n'était rien comparé à l'avortement.... Le viol était mauvais mais j'aurais pu m'en remettre. L'avortement est quelque chose dont je ne me remettrai jamais. Personne ne se rend compte à quel point cet événement a endommagé ma vie. Je déteste mon violeur, mais je déteste aussi l'avorteur. Je n'arrive pas à imaginer que je paierais pour me faire violer. Cela affectera le reste de ma vie.¹
La thérapeute Theresa Burke a écrit sur la douleur de Nina :
Lire la suiteComme beaucoup de victimes de viol, Nina s'en est voulu, croyant qu'en cours de route, elle avait consenti au viol. Plutôt que d'enlever sa culpabilité, son avortement a réaffirmé son sentiment de honte et de culpabilité...
L'avortement a détruit tous ses rêves d'avoir des enfants à l'avenir...... L'enfant qu'elle a perdu à cause de l'avortement était le seul enfant qu'elle aura pu concevoir. Cette prise de conscience a donné lieu à d'intenses chagrins et de peines de cœur. Une fois qu'il était trop tard, elle désirait ardemment le bébé avorté, même s'il était le produit d'un viol... Après une expérience aussi dévastatrice, son cheminement vers le rétablissement a été long et difficile.²