Unissons-nous face à la persécution gouvernementale
Les pro-vie qui ont organisé un événement à Québec ont besoin de notre aide !
Comme vous l’avez probablement appris, le projet du groupe évangélique Harvest Ministries, basé en Colombie-Britannique, d’organiser un événement de 10 jours au Centre des congrès de Québec a été anéanti par une intervention sans précédent de la ministre du Tourisme du Québec, Caroline Proulx, qui a décidé par décret que le groupe qui voulait louer ses installations était trop pro-vie pour elle.
Sa collègue, la ministre de la Condition féminine Martine Biron, a abondé dans le même sens. Elle est occupée à trouver des moyens de « rendre immuable » le droit à l’avortement au Québec. On peut comprendre que Mme Proulx ait eu du mal à tolérer que des chrétiens pro-vie utilisent ses locaux alors que sa collègue s’efforçait de maintenir la légalité et l’acceptabilité de la mise à mort des enfants à naître dans l’esprit des Québécois.
En tant que représentant de la communauté pro-vie du Québec, j’ai été interviewé par Radio Canada sur ce que je pensais de cette censure de l’État à l’égard des pro-vie. Mon interlocuteur essayait de minimiser l’impact de cette censure sur le ministère Harvest et les pro-vie en général, en disant qu’il y avait beaucoup d’autres endroits où nous pouvions nous rassembler pour des événements pro-vie. Ma réponse a été immédiate : cette décision du gouvernement aurait un effet dissuasif profond, avertissant tous ceux qui accepteraient d’accueillir des pro-vie qu’ils paieraient un lourd tribut pour le faire.
Georges Buscemi, président de CQV, interviewé par la CBC au sujet de la censure des pro-vie au Québec. (Cliquez ici pour la vidéo)
Soyons clairs : même si le gouvernement n’est littéralement propriétaire que de trois centres de conférence et de grands sites (bien que très importants) — le Centre des congrès de Québec, le Centre des congrès de Montréal et le complexe du Stade olympique — le gouvernement du Québec a ses tentacules partout. Il a des intérêts dans toutes les entreprises, sous la forme de subventions ou d’autres avantages qu’il leur accorde. Prenons l’exemple des médias : sans la publicité gouvernementale, de nombreux médias ne survivraient pas sous leur forme actuelle. Est-il surprenant qu’ils se jettent les uns sur les autres pour rabâcher les points de vue du gouvernement ? Ils savent qui beurre leur pain.
En d’autres termes, et c’est ce que j’ai fait comprendre au journaliste de la CBC à la naïveté suspecte, Harvest sera non seulement expulsé des installations gouvernementales, mais il lui sera très, très difficile de trouver un autre lieu pour son événement, étant donné que tous les autres propriétaires de salles auront peur de se mettre le gouvernement à dos en prenant position en faveur de la Vie ou même la liberté d’expression.
Or, c’est exactement ce qui se passe. Harvest Ministries n’a toujours pas trouvé de lieu de remplacement pour une version réduite de son événement. Alors qu’ils espéraient à l’origine accueillir environ 1000 personnes par jour pendant 10 jours à partir du 22 juin, ils envisagent maintenant d’accueillir entre 200 et 300 personnes par jour. Mais aucun lieu ne les accueillera à ce jour.
Par conséquent, si vous ou quelqu’un que vous connaissez avez des contacts dans la ville de Québec, qui connaissent un endroit pour accueillir un tel événement pour 200-300 personnes, veuillez nous le faire savoir en répondant à ce courriel ! Nous, les pro-vie, devons nous unir face à la persécution gouvernementale !
Enfin, nous sommes en plein milieu de notre collecte de fonds estivale. Nous cherchons à recueillir 12 000 $ en deux semaines. Notre dernier courriel a été couronné de succès et nous remercions chaleureusement tous les donateurs. Mais il nous reste encore 10 568 $ à recueillir en 10 jours. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de le faire, faites un don aujourd’hui.
Nous devons continuer à nous développer pour former une opposition loyale à ce gouvernement déloyal et tyrannique. Cela fait trop longtemps qu’ils ont le contrôle total du terrain de jeu. Il faut leur résister. Mais cela ne peut se faire sans votre aide. Pour nous aider à développer une opposition pro-vie qui s’opposera à l’establishment pro-avortement de cette province, veuillez donner ce que vous pouvez aujourd’hui.
Que Dieu vous bénisse,
Georges Buscemi, Président
Campagne Québec-Vie
Tenir tête à l'establishment pro-avortement
Il y a environ deux semaines, la ministre du Tourisme du Québec, Caroline Proulx, avait annulé un événement prévu à Québec dans un centre de congrès appartenant au gouvernement, parce qu’il s’agissait soi-disant d’un événement pro-vie.
La ministre a affirmé que l’événement allait à l’encontre des « principes fondamentaux » du Québec, comme si permettre de tuer des bébés dans l’utérus était soudainement devenu un « principe », qui plus est un principe fondamental...
L’ironie est que les organisateurs de l’événement ont nié qu’il s’agissait d’un événement pro-vie. Cela devait être un événement de prière chrétienne, visant à réconcilier tous les Canadiens. Mais le gouvernement du Québec n’a pas voulu en entendre parler.
Il y a quelques jours, nous avons commencé une pétition. Elle fait maintenant le tour du Canada, où elle a su recueillir plus de 3000 signatures.
Cet incident nous montre à quel point nous, les pro-vie, avons du pain sur la planche au Québec. Nous travaillons fort en ce moment sur plusieurs fronts, et dans les jours à venir, je vous parlerai de plusieurs de nos projets. Mais ceux-ci ne peuvent être réalisés sans votre aide. Si vous pouvez nous aider à développer une opposition pro-vie pour tenir tête à l'establishment pro-avortement dans cette province, aidez-nous dès aujourd’hui.
Nous amorçons aujourd'hui notre campagne de financement de l'été. Nous avons deux semaines pour atteindre notre objectif de 12,000$. Merci de nous aider !
Que Dieu vous bénisse,
Georges Buscemi
Président, Campagne Québec-Vie
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Nous tiendrons notre annuel Pèlerinage pour la vie le samedi 17 juin, sur les pas de la vénérable Rosalie Cadron-Jetté (1794-1864), fondatrice des Sœurs de la Miséricorde de Montréal, un ordre qui s’occupe des filles-mères.
Programme :
7 h 30 Messe, Cathédrale Marie-Reine-du-Monde, Montréal, suivie d’un temps de prière à la tombe de la vénérable Rosalie Cadron-Jetté.
9 h Pèlerinage au centre-ville de Montréal, visite de sanctuaires et centres d’avortement.
12 h 30 Fin du pèlerinage.
Renseignement : Brian Jenkins au (438) 930-8643
Téléchargez l'affiche et l'itinéraire détaillée >>
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François Legault, réinstituez l’événement pro-vie au Centre des Congrès !
Le vendredi 2 juin, la nouvelle tomba comme une bombe: La ministre du tourisme Caroline Proulx est intervenue directement pour faire annuler un événement de prière à teneur pro-vie devant avoir lieu au Centre des congrès de Québec ! J'étais simplement abasourdi d'entendre cette preuve de dureté envers les personnes pro-vie.
J'ai donc cru important que nous fassions connaître à la Ministre (et à son patron, François Legault) ce qui nous pensions de cette gaffe injurieuse à l'encontre du bon sens et des pro-vie. Nous avons donc créé cette pétition que nous vous invitons à signer:
Cet événement devait avoir lieu du 23 juin (veille de la Saint-Jean) au 2 juillet. Avec suffisamment de signatures, peut-être penserons-ils à corriger le tir et réinstituer cet événement, ne serait-ce que pour demeurer cohérent avec leur supposé engagement en faveur de la « liberté d'expression ».
Merci de votre précieuse collaboration. Aussi, n'oubliez pas à faire suivre cette pétition à vos amis et connaissances!
Pour la Vie,
Georges Buscemi
Président, Campagne Québec-Vie
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Durant le mois de juin, nous tiendrons notre annuel Pèlerinage pour la vie, le samedi 17 juin, sur les pas de la vénérable Rosalie Cadron-Jetté (1794-1864), fondatrice des Sœurs de la Miséricorde de Montréal, un ordre qui s’occupe des filles-mères.
Programme :
7 h 30 Messe, Cathédrale Marie-Reine-du-Monde, Montréal, suivie d’un temps de prière à la tombe de la vénérable Rosalie Cadron-Jetté.
9 h Pèlerinage au centre-ville de Montréal, visite de sanctuaires et centres d’avortement.
12 h 30 Fin du pèlerinage.
Renseignement : 438 930 8643
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Aussi, Avez-vous entendu parler du colloque « La laïcité où on ne la voit pas. Regards québécois et internationaux. », organisé par le Centre de recherche Société, Droit et Religions de l’Université de Sherbrooke (SoDRUS), qui doit avoir lieu au Campus de Longueuil le 9 et 10 juin 2023 ? C’est un événement qui, comme son nom l’indique, porte sur la notion de « laïcité » et tout ce qu’elle implique. L’annonce de cette conférence donne déjà un aperçu de son contenu à venir, elle explique en quoi la laïcité, l’avortement, l’euthanasie, le « mariage » homosexuel et autres sujets connexes reposent sur les mêmes principes erronés.
Nous invitons ceux de nos lecteurs qui seraient intéressés à questionner les principes de l’idéologie « pro-choix » d’assister à ce colloque. Faites-nous part de vos réflexions sur cette conférence.
La laïcité où on ne la voit pas. Regards québécois et internationaux.
Campus de Longueuil | Salle des grandes portées (LI-2610)
9 et 10 juin 2023
==> Pour inscription, suivez ce lien.
Maxime Bernier veut « rouvrir le débat sur l’avortement »
Tandis que la ministre québécoise responsable de la condition féminine, Martine Biron, rabâche des paroles creuses sur le soi-disant « droit » à l’avortement, un autre politicien canadien se penche sur la question, promettant de présenter un projet de loi contre les avortements dits « tardifs » s’il est élu. Ce n’est nul autre que Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada, qui a déclaré hier vouloir « rouvrir le débat sur l’avortement », à l’occasion du lancement de sa campagne électorale pour la circonscription Portage-Lisgar au Manitoba, dont le siège vacant doit être comblé lors d’une élection partielle qui se tiendra au cours des prochaines semaines.
Nous souhaitons du succès à Maxime Bernier et nous saluons son désir de s’attaquer au crime de l’avortement -- or, nous devons souligner que le débat sur l’avortement ne peut être « fermé », à proprement dire, que lorsque l’humanité entière de l’enfant à naître est reconnue, et ce, dès la conception. Pour en savoir plus sur les raisons pour lesquelles l’avortement ne peut être un droit, n’hésitez pas à visionner cette vidéo :
Vôtre pour la Vie,
Georges Buscemi
Des milliers de personnes à Ottawa disent « non » à l'avortement
La 26e Marche nationale pour la vie à Ottawa a eu lieu hier, le 11 mai. Environ 5000 personnes (mon estimé) se sont rassemblées sur la Colline du parlement et ont ensuite déambulé dans les rues du centre ville d'Ottawa pour clâmer haut et fort le droit à la vie des enfants à naître, que l'on tue par avortement à un taux de 100,000 par année au Canada (environ 25,000 par année au Québec).
Pour moi les événements de la Marche ont commencé le mercredi matin (10 mai) où nous avions tenu, moi et mes collègues de la Coalition nationale pour la vie (dont fait partie Campagne Québec-Vie), une conférence de presse devant le Parlement à Ottawa.
Plus tard dans la journée du 10, se tenait la Vigile aux flambeaux, où nous priions et entendions des témoignages pour la vie et contre l'avortement.
Le lendemain, c'était la Marche !
Après cela, nous avions eu à 16h00 notre événement pro-vie francophone, avec des témoignages et des discours.
Pour plusieurs autres photos, et des vidéos de la Marche et des événements l'entourant, voir notre page Facebook.
Vôtre pour la Vie,
Georges Buscemi
Il n’existe pas de « droit » à l’avortement
La ministre de la Condition féminine du Québec, Martine Biron, s’engage à faire des « consultations » pour voir comment renforcer le soi-disant « droit » à l’avortement au Québec. (Lire ici son communiqué de presse : Le gouvernement du Québec veut protéger le droit des femmes de choisir l’avortement). J’ai répondu par l’article Il n’existe pas de « droit » à l’avortement. Merci de le lire de et le partager. Il met les pendules à l’heure : NON, il n’existe pas de droit à l’avortement.
Aussi, la Marche pour la vie est dans seulement UNE semaine -- vous pouvez maintenant consulter notre site officiel de la Marche au www.marchepourlavie.ca.
N’oubliez surtout pas d’assister à un premier événement francophone le jour de la Marche, organisé par Campagne Québec-Vie.
Micro-Conférence CQV à la Marche pour la vie
(cliquez pour télécharger l’affiche)
Quand : le jeudi 11 mai, 2023 de 16 h à 18 h
Où : Sous-sol de l’église Sainte-Thérèse (95 Somerset St W, Ottawa, ON K2P 0H3) -- tout près du trajet de la Marche.
Qui : Feront des allocutions :
Jeff Gunnarson, président de la Coalition nationale pour la vie et responsable de la Marche pour la vie, Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, Hanna Kepka, responsable du lobbying à Ottawa pour la Coalition nationale pour la vie et...
Tanya Patry -- Mère de Lily-Rose, qui a failli être avortée, mais qui a vu le jour grâce en partie à une émission Théovox/Campagne Québec-Vie visionné par sa mère. Tanya nous livrera son témoignage. Pour un aperçu, vous pouvez la voir (ainsi que sa fille) à l’émission Théovox (allez à la 20e minute)
Aussi, nous serons heureux d’accueillir Lise Dufour, qui vient de publier un livre sur son expérience de l’avortement : J’ai avorté... par peur. Avec Lui, espérer encore.
Vous aurez la chance de poser vos questions à nos différents invités. Le livre de Lise Dufour sera également en vente. Seront fournis des collations et breuvages (café, jus). La conférence est gratuite, mais tout don sera apprécié. Un autobus en provenance du Québec fera son départ à partir de cet endroit à 18 h.
Rappel : Autobus de Montréal -- Marche pour la vie
Deux autobus de Montréal en direction d’Ottawa pour la Marche pour la vie sont présentement nolisés. Voici l’itinéraire des deux :
Autobus 1
- Départ vers Ottawa : 7 h, McDonald's, 895 Rue De La Gauchetière O, Montréal, QC H3B 4G1 (Google Maps)
- Retour vers Montréal : 18 h, 95 Somerset St W, Ottawa, ON K2P 0H3 (Google Maps)
Autobus 2
- Départ vers Ottawa : 7 h, Fairview : Réno Dépôt 400 boul Brunswick Pointe Claire Québec H9R 5X4 (Google Maps)
- Retour vers Montréal : 16 h, 95 Somerset St W, Ottawa, ON K2P 0H3 (Google Maps)
Brian Jenkins est la personne contact (438)930-8643 et les prix sont :
60 $ par personne, 120 $ par couple ou famille (couple + enfants moins de 18 ans), 40 $ étudiants et aînés seuls, 80 $ aînés couple
En espérant vous y voir !
Vôtre pour la Vie,
Georges Buscemi
Il n’existe pas de « droit » à l’avortement
Photo : SciePro/Adobe Stock
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
Le 26 avril est parue sur le site Web du Journal de Montréal une chronique d’Elsie Lefebvre (ancienne députée du Parti québécois et ex-conseillère municipale à Montréal), traitant d’une annonce de Martine Biron, ministre responsable de la Condition féminine, selon laquelle elle lancerait prochainement une « consultation » afin d’assurer que le « droit à l’avortement » soit immuable au Québec. Le titre de l’article : « Le droit à l’avortement menacé, même ici, au Québec ».
Lefebvre passe en revue les raisons plus ou moins fondées pour croire que le « droit » à l’avortement serait menacé au Québec et au Canada : le « trumpiste » Pierre Poilièvre et les députés pro-vie « émanant de la droite religieuse conservatrice », ainsi que les « bénévoles pro-vie qui lentement mais sûrement tissent leur toile » et autres bonhommes Sept-Heures qui lui donnent « la chair de poule », se concerteraient, selon Lefebvre, à fragiliser l’accès à l’avortement.
On ne s’étendra pas longtemps sur l’aspect hystérique de l’analyse (l’épouvantail Trump, les pro-vie qui tissent leur toile, etc.). Ce qui agace surtout est la manipulation sournoise de l’esprit des lecteurs en prétendant, par un titre tel « Le droit à l’avortement menacé », que l’avortement est un « droit » si évident qu’il n’est même pas nécessaire de l’argumenter. Or, le contraire est vrai : il est évident que l’avortement n’est pas un droit, que ce « droit » ne peut exister, et que s’il existe aujourd’hui dans les sociétés occidentales la permission d’avorter, ou la tolérance du crime de l’avortement, c’est que nous ne respectons nullement le droit à la vie des plus faibles. De plus, si l’état des choses actuel est aujourd’hui menacé, il s’agit là d’une très bonne nouvelle, car l’avortement, loin d’être un droit, est un exemple flagrant de violation des droits humains. Mais pour comprendre cela, il faut d’abord développer la notion de « droits de l’homme ».
1 réaction Lire la suiteSeulement 2 semaines!
La Marche pour la vie est dans seulement 2 semaines -- vous pouvez maintenant consulter notre site officiel de la Marche au www.marchepourlavie.ca.
Aussi, n'oubliez surtout pas d'assister à un premier événement francophone le jour de la Marche, organisé par Campagne Québec-Vie.
Micro-Conférence CQV à la Marche pour la vie
Quand: le jeudi 11 mai, 2023 de 16h00 à 18h00
Où: Sous-sol de l'église Sainte-Thérèse (95 Somerset St W, Ottawa, ON K2P 0H3) -- tout près du trajet de la Marche.
Qui: Feront des allocutions:
Jeff Gunnarson, président de la Coalition nationale pour la vie et responsable de la Marche pour la vie, Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, et ...
Tanya Patry -- Mère de Lily-Rose, qui a faillit être avortée, mais qui a vu le jour grâce en partie à une émission Théovox / Campagne Québec-Vie visionné par sa mère. Tanya nous livrera son témoignage. Pour un aperçu, vous pouvez la voir (ainsi que sa fille) à l'émission Théovox de jeudi dernier. (allez à la 20e minute)
Aussi, nous serons heureux d'accueillir Lise Dufour, qui vient de publier un livre sur son expérience de l'avortement: J'ai avorté...par peur. Avec Lui, espérer encore.
Vous aurez la chance de poser vos questions à nos différents invités. Le livre de Lise Dufour sera également en vente. Seront fournis des collations et breuvages (café, jus). La conférence est gratuite mais tout don sera apprécié. Un autobus en provenance du Québec fera son départ à partir de cet endroit à 18h00.
En parlant d'autobus ...
Autobus de Montréal -- Marche pour la vie
Deux autobus de Montréal en direction d'Ottawa pour la Marche pour la vie sont présentement nolisés. Voici l'itinéraire des deux:
Autobus 1
- Départ vers Ottawa: 7h00, 935 R. de La Gauchetière O, Montréal, QC H3B 2M9 (Google Maps)
- Retour vers Montréal: 18h00, 95 Somerset St W, Ottawa, ON K2P 0H3 (Google Maps)
Autobus 2
- Départ vers Ottawa: 7h00, Fairview: Réno Dépôt 400 boul Brunswick Pointe Claire Québec H9R 5X4 (Google Maps)
- Retour vers Montréal: 16h00, 95 Somerset St W, Ottawa, ON K2P 0H3 (Google Maps)
Brian Jenkins est la personne contact (438)930-8643 et les prix sont :
60$ par personne, 120$ par couple ou famille (couple + enfants moins de 18 ans), 40$ étudiants et aînés seuls, 80$ aînés couple
En espérant vous y voir !
Vôtre pour la Vie,
Georges Buscemi
P.S. — N’oubliez pas de mettre La Marche nationale pour la vie à votre calendrier. Cet événement se tient cette année le jeudi 11 mai. Consultez notre site web www.marchepourlavie.ca ou voir la vidéo pour en savoir plus !
1 réaction Lire la suiteLa Marche pour la vie -- c'est dans 3 semaines!
La Marche pour la vie est dans seulement 3 semaines -- vous pouvez maintenant consulter notre site officiel de la Marche au www.marchepourlavie.ca.
Aussi, une premère: un événement francophone le jour de la Marche, organisé par Campagne Québec-Vie.
Quand: le jeudi 11 mai, 2023 de 16h00 à 18h00
Où: Sous-sol de l'église Sainte-Thérèse (95 Somerset St W, Ottawa, ON K2P 0H3) -- tout près du trajet de la Marche.
Qui: Feront des allocutions: Jeff Gunnarson, président de la Coalition nationale pour la vie et responsable de la Marche pour la vie, Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, et autres invités spéciaux !
Seront fournis des collations et breuvages (café, jus). Les autobus en provenance du Québec feront leur départ à partir de cet endroit.
En espérant vous y voir !
Vôtre pour la Vie,
Georges Buscemi
P.S. — N’oubliez pas de mettre La Marche nationale pour la vie à votre calendrier. Cet événement se tient cette année le jeudi 11 mai. Consultez notre site web www.marchepourlavie.ca ou voir la vidéo pour en savoir plus !
1 réaction Lire la suiteHumainement parlant...
Humainement parlant, enrayer l’avortement dans notre pays, ou du moins le rendre illégal est l’équivalent politique d’un renversement de la loi de la gravité. Pour un homme ou une femme qui n’a pas la foi, il n’y a rien de plus insensé que de s’impliquer dans ce combat qui, à vue humaine, est perdu d’avance. Regardons pour le moment, avec les yeux du monde, l’état des lieux, le champ de bataille devant nous, combattants pro-vie.
Il y a d’abord les 338 députés fédéraux au Canada. C’est à eux qu’incombe la tâche de légiférer contre le meurtre des enfants à naître. Pour passer une loi qui pénaliserait l’avortement, il faudrait qu’un projet de loi soit présenté. Or, aucun pro-vie n’est toléré dans les rangs des partis suivants : le Parti libéral, le Bloc québécois et le NPD. Il reste seulement des partis marginaux pour accueillir les pro-vie, ou bien le Parti conservateur qui, bien qu’il ait assez régulièrement accès au pouvoir, tolère à peine la présence des députés pro-vie. Si nous pouvons compter à présent sur une quarantaine de députés pro-vie dans les rangs de ce parti (la plupart en provenance de circonscriptions campagnardes de l’Ouest canadien), il nous faudrait au moins 129 autres pour atteindre une majorité de votes dans la Chambre des communes. D’où viendront ces votes aujourd’hui ? La situation est analogue au Sénat.
Tournons maintenant notre regard vers l’électorat, car c’est finalement celui-ci qui a le devoir d’élire les députés. Là la situation n’est guère meilleure. Si à peine 10 % des députés sont pro-vie, ce n’est qu’une réflexion plus ou moins fidèle de la proportion de ceux et celles qui respectent la vie de l’enfant à naître au sein de l’électorat. Les 90 pour cent qui ne sont pas pro-vie, ou pleinement pro-vie, ne sont certainement pas tous des zélés pour le sacrifice humain, mais ils ont peut-être un défaut encore plus grave, une indifférence et un égoïsme à toute épreuve. Ils votent pour la plupart pour leur ventre.
Tournons-nous alors vers ceux et celles qui sont responsables de la formation du public, de son instruction, son éducation et son divertissement. Les médias de masse (Radio-Canada, les autres chaînes d’information, les grands quotidiens, etc.) sont gagnés à l’idéologie pro-avortement du « choix » sans égard pour la vie de l’enfant à naître. Dans une salle de nouvelles, nous aurions de la difficulté à trouver ne serait-ce qu’un seul pro-vie sur 100, et les chances seraient bonnes que ce pro-vie aurait uniquement comme tâche dans cette salle de vider les corbeilles de poubelles et de changer la cruche d’eau. La situation est identique dans les salles de théâtre ou dans les studios de cinéma : s’ils ne produisent pas toujours des séries ou films de propagande « pro-choix », ils produisent très souvent des œuvres simplement vulgaires qui corrompent les mœurs et qui abrutissent davantage la population, la rendant inapte à bien voter. Quant aux écoles et aux universités, elles ne sont guère en meilleur état, la majorité d’entre elles œuvrant à temps et à contretemps à affranchir les étudiants des « tabous » (morale) et des « superstitions » (foi) que leurs parents auront bien pu tenter de leur inculquer.
De plus, nul pays n’est complètement isolé, mais a tendance à se grouper en blocs de pays partageant les mêmes intérêts. Or, le bloc occidental (Europe/États-Unis/Grande-Bretagne-Canada-Australie, etc.) est largement « pro-choix », sauf pour quelques états au sein des États-Unis. Les blocs asiatiques (Chine, Inde, Japon, etc.) le sont également. L’Afrique est plutôt pro-vie, mais pauvre, sans grande influence, et constamment harassée pour ses valeurs « rétrogrades ». Ne nous attarderons pas sur les instances supranationales comme l’ONU, l’OMS, l’Union européenne, ou le Forum économique mondial, qui ne cessent de promouvoir non seulement l’avortement, mais tout ce qui y concourt, comme la contraception, le faux-mariage gai et la gestation pour autrui, sans parler d’un transhumanisme délirant et d’un écologisme nihiliste.
Finalement, le plus grand défi (et je parle encore à vue humaine) pour le pro-vie est l’effondrement quasi complet, à partir de la deuxième moitié du 20e siècle, de l’institution pro-vie par excellence, l’Église catholique, celle qui pour 2000 ans a prêché la dignité de l’Homme dès sa conception, en prêchant l’existence d’un Homme-Dieu qui s’est incarné dans le sein virginal de Sa Mère. L’Église est aujourd’hui dans un tel état de discrédit et d’opprobre populaire, dans un tel état de décrépitude démographique (prêtres et religieux dont l’âge moyen tourne autour de 75 ans) qu’elle ne semble plus en moyen de contrecarrer l’influence des susdits médias et systèmes de déformation anti-éducatifs. Au contraire, dans son état de déliquescence avancée, elle a non seulement cessé de s’opposer aux erreurs contemporaines, mais se presse à en bénir certains aspects dits « positifs », espérant peut-être en tirer une certaine reconnaissance, bien que ces tentatives de conciliation ne fassent que provoquer le mépris universel.
Voilà alors, à vue humaine, les défis auxquels nous faisons face, nous les pro-vie au Québec, au Canada et dans le monde. Pour la réalisation de notre objectif, il nous faut convertir la quasi-totalité des Parlements, des Sénats, des tribunaux, des médias, des écoles et des universités, des instances internationales. Et aux yeux des hommes d’Église, ces représentants de l’Institution chargée de détourner l’homme de péchés tel l’avortement, nous sommes généralement perçus comme de gênants arriérés dont il serait mieux de se départir pour mieux paraître aux yeux du monde…
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