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Un homme d’Ontario demande l’euthanasie pour éviter de se retrouver sans abri

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l'euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CityNews

Cynthia Mulligan et Meredith Bond ont rapporté pour CityNews Toronto le 14 octobre 2022 qu’Amir Farsoud (54 ans), qui vit à St Catharines en Ontario, fait une demande d’euthanasie (Aide médicale à mourir ou AMM) parce que les aides sociales lui font défaut et qu’il pense qu’il n’a pas d’autre choix.

Selon l’article, Farsoud souffre constamment d’une blessure au dos et prend des médicaments contre la dépression et l’anxiété. Sa qualité de vie est épouvantable, mais il fait une demande d’euthanasie parce qu’il a peur de devenir sans-abri. Le rapport indique :

Mais Farsoud a déclaré que sa qualité de vie n’est pas la raison pour laquelle il fait une demande d’AMM. Il la fait parce qu’il risque de perdre son logement et qu’il craint plus d’être sans abri que de mourir. « Ce n’est pas mon premier choix ».

Farsoud vit dans une maison de chambres qu’il partage avec deux autres personnes, et qui est actuellement en vente. Il bénéficie de l’aide sociale et dit qu’il ne peut pas trouver un autre endroit où vivre qu’il puisse se permettre.

« Je ne veux pas mourir ; mais je ne veux pas être sans abri, je crains cela plus que la mort », a partagé Farsoud.

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Lorsqu’on lui demande ce qu’il déciderait s’il avait un logement stable, Farsoud déclare :

« [L’AMM] serait sur mon radar parce que mon état physique ne va faire qu’empirer », a ajouté Farsoud. « À ce moment-là, je me prévaudrais probablement de cette option, mais ce serait vraisemblablement dans plusieurs années ».

Rapport Mulligan et Bond :

Les experts de l’ONU ont publié un rapport en janvier 2021 qui indique que lorsque « les interventions visant à mettre fin à la vie sont normalisées pour les personnes qui ne sont pas en phase terminale ou qui ne souffrent pas à la fin de leur vie, ces dispositions législatives ont tendance à reposer sur - ou à tirer leur force — des hypothèses “capacitistes” concernant la “qualité de vie” ou la “valeur” inhérente de la vie d’une personne handicapée ».

Dans une lettre envoyée directement au gouvernement du Canada avant le changement de la législation de l’AMM, l’ONU a déclaré qu’elle était préoccupée par l’accès élargi, citant spécifiquement la préoccupation d’une circonstance comme celle à laquelle Farsoud est confronté.

« Il n’est pas impossible que, si on leur offre un droit élargi comme le prévoit le projet de loi C-7, les personnes handicapées décident de mettre fin à leur vie en raison de facteurs sociaux plus larges tels que la solitude, l’isolement social et le manque d’accès à des services sociaux de qualité », peut-on lire dans la note.

Farsoud est l’un des nombreux Canadiens handicapés qui demandent l’euthanasie en raison de l’absence de traitement médical, de la pauvreté ou parce qu’ils ont le sentiment de ne pas avoir le choix.



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