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Avortement : moyen de contraception au Québec

Après plus de trente ans d’avortement légal au Canada et plus de quinze ans de vide juridique injustifiable en ce qui concerne le statut de l’enfant à naître, l’avortement est devenu au Québec un simple moyen de contraception. On décide de garder ou non l’enfant conçu selon des critères économiques ou professionnels : suis-je rendu au bon moment dans ma carrière pour avoir un enfant? Suis je assez riche juste après avoir complété mes études pour élever cet enfant déjà conçu? Dois-je le jeter à la poubelle? S’il y a une erreur dans le processus de la contraception, on passe à la « solution finale » de l’avortement.

Le massacre par avortement : voilà la vérité ! On est bien loin des arguments captieux des « humanistes » des années 1970 qui nous présentaient toujours des scénarios extrêmes où l’enfant à naître est terriblement handicapé ou dans lequel la vie de la mère est en danger. Les 30 000 avortements commis chaque année au Québec sont bien davantage le fruit de contraceptions échouées. Les lignes ouvertes et les courriers du coeur en témoignent quotidiennement. Je cite ici ce témoignage d’une jeune femme dans Le Journal de Montréal du 21 janvier dernier. Quand nous réveillerons-nous au Canada pour protéger les enfants à naître contre ces folles aberrations? : « À deux reprises j’ai fait face au dilemme d’interrompre ou pas une grossesse. La première fois je venais juste de terminer mes études. Comme j’avais un bon travail et une stabilité de couple depuis quatre ans et demi, j’ai décidé de le garder. Quand à sept mois et demi de grossesse mon conjoint m’a quitté pour une autre, je n’ai pas paniqué. La décision de mener mon enfant à terme je l’avais prise en toute connaissance de cause. Quand mon fils a eu un an, j’ai rencontré un homme, lui aussi papa d’un petit garçon. Après sept mois de fréquentation je suis tombée enceinte parce qu’on ne faisait malheureusement pas attention. On a décidé ensemble que je me ferais avorter puisque je considérais avoir droit à une seconde chance. Je n’en ai eu aucune séquelle, même si je crois que cela a participé à détruire mon couple. »

N’est-ce pas une séquelle importante : « détruire mon couple »? Et la destruction de l’enfant : Ce n’est pas une séquelle importante? Et l’éventuel cancer du sein, lié à l’avortement, ce n’est pas une séquelle importante? Une société complètement déboussolée qui se dirige vers l’abîme.

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Le Québec se meurt

Le 11 février dernier, le monde médiatique québécois a été frappé encore une fois par le rapport annuel de Statistique Canada sur l’avortement au Québec. Statistique Canada révélait le nombre d’avortements pratiqués au Québec en 2002 : 30 858. Ce nombre est terriblement élevé si on le compare au nombre de naissances au cours de la même année : 72 211. Cela fait un taux de 42,7 avortements par 100 naissances, presque un avortement par deux naissances! Où sommes-nous rendus? Les gauchistes laïcistes promettaient que « l’éducation sexuelle » dans les écoles (à la place de la religion) et la contraception allaient régler ce problème de l’avortement. Bien au contraire, plus l’éducation sexuelle et la contraception sont répandues et plus le nombre d’avortements augmente : ça, c’est la réalité, la tragique réalité!

Même André Pratte, éditorialiste en chef de La Presse, s’en est ému, constatant que l’avortement est un échec malgré toute rhétorique justificative et qu’une nation ne peut qu’être affaiblie par ces taux d’avortement massifs qui rappellent ceux des pays autrefois communistes. Il ne suffit cependant pas de gémir devant cette catastrophe nationale, il faut réagir par des lois protectrices pour les enfants à naître du Québec. Le travail caritatif pour aider les jeunes mères québécoises à mettre leurs enfants au monde sera toujours nécessaire, mais tant et aussi longtemps qu’il n’y aura pas de loi positive pour interdire le meurtre des enfants à naître, les enfants du Québec seront la classe sociale la plus menacée de notre société. Pourtant, comme le dit Jean-Paul II, « une nation qui tue ses enfants n’a pas d’avenir ». C’est la mission de Campagne Québec-Vie de sauver ces enfants à naître d’une mort légale possible : soutenez-nous dans ce combat! C’est le temps d’être solidaires pour une cause vraiment noble.

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Massacre génocidaire de l’avortement d’après un cardinal

Le Cardinal Joachim Meisner, archevêque de Cologne, a comparé le 6 janvier dernier, durant l’office religieux de l’Épiphanie, l’avortement légalisé contemporain aux pires massacres de l’histoire de l’humanité : « d’abord Hérode, qui laisse se faire tuer les enfants de Bethléem, ensuite entre autres Hitler et Staline, et aujourd’hui, à notre époque, des enfants non nés tués par millions ».

Le courageux archevêque a dû affronter la meute médiatique allemande pour sa déclaration de vérité. Les témoins de la vérité devront souffrir en tout temps à l’exemple du Christ et de saint Jean-Baptiste. Sursum corda!

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Bulletin février 2002


L’archevêque de Philadelphie dénonce la culture de mort

Lors de la vigile pro-vie du 21 janvier dernier tenue à Washington à l’occasion de l’anniversaire du jugement catastrophique Roe contre Wade (1973), le cardinal Anthony Bevilacqua a affirmé que « l’assaut dirigé en notre temps contre la vie humaine est devenu une crise de la culture, une crise de civilisation… Dans cette crise pour la défense de la vie humaine, la neutralité n’est pas une option, le silence n’est pas un choix ».

« Être chrétien doit signifier être pro-vie », a affirmé le cardinal dans son homélie devant des milliers de personnes présentes à la messe. « Plus clairement, nous devons affirmer que personne ne peut se considérer vraiment chrétien s’il appuie consciemment l’avortement ou l’euthanasie».

Le cardinal Bevilacqua, archevêque de Philadelphie, a également dit : « Si l’on exploite les faibles et les pauvres, notre silence ne trahit pas seulement notre christianisme, mais aussi notre humanité». Il exhorta les militants à garder courage : « Ne soyez pas découragés. Une chandelle allumée n’ est pas affaiblie par les ténèbres qui l'entourent. »

Le président George W. Bush a présenté ses salutations et ses meilleurs vœux aux milliers de militants pro-vie catholiques. Il a affirmé: « Durant ces temps troublés, nous comprenons plus que jamais la beauté de la vie, les joies de la famille et des amis et la ferme résolution, la générosité et la compassion des Américains ».7 cardinaux, 50 évêques et 260 prêtres ont concélébré la messe présidée par le cardinal-archevêque de Philadelphie. Cette messe, organisée par la hiérarchie catholique américaine, est la plus importante cérémonie liturgique célébrée annuellement aux États-Unis.

Au Canada, nous ne pouvons que rêver d'une aussi grande fermeté doctrinale et d'une implication aussi sérieuse dans le combat pro-vie de notre épiscopat catholique. Seront-ils au moins présents à notre Marche pour la vie en mai prochain? Nous serons présents pour le vérifier.

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Marche pour la vie 2002 à Ottawa

Préparez-vous à marcher pour la vie! Le vendredi 10 mai 2002, les militants pro-vie de tout le Canada marcheront devant le Parlement d’Ottawa pour demander une loi protectrice des enfants à naître. Il faut que le massacre entrepris en 1969 arrête! Notre nombre manifestera la force de nos convictions. Rassemblement sur la Colline parlementaire d’Ottawa à 12h00. Pour transport, veuillez communiquer avec Campagne Québec-Vie : 514 344 2686.

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