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L’abbé Raymond Gravel mérite des sanctions ecclésiastiques

Communiqué de presse émis par Campagne Québec-Vie le 23 juin 2004 

À l’émission radiophonique de la SRC Dimanche magazine, le 20 juin dernier, l’abbé Raymond Gravel, curé de Saint-Joachim-de-la-Plaine dans le diocèse de Joliette, bien connu pour sa dissidence par rapport à l’enseignement de l’Église catholique romaine sur la définition du mariage (il s’est déjà prononcé publiquement en faveur de la légalisation du « mariage homosexuel »), a affirmé clairement qu’il était pro-choix en matière d’avortement. Il a confié au journaliste Léo Kalinda: « Moi, je suis pro-choix et il n’y a pas un évêque sur terre qui va m’interdire de communier, pas même le Pape. » 

Il s’opposait ainsi ouvertement et publiquement à l’enseignement solennel de l’Église sur une question importante, le respect de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle. Le Concile Vatican II a condamné l’avortement comme un « crime abominable » et le Pape Jean-Paul II a confirmé cette doctrine catholique tout au long de son pontificat, particulièrement dans son encyclique Evangelium vitae.

L’abbé Gravel ne peut continuer à s’opposer ainsi publiquement à cet enseignement en tant que prêtre et curé, car il crée de la confusion parmi les fidèles catholiques de tout le Québec et il est aussi source de scandale. Campagne Québec-Vie demande donc que cette situation cesse et que l’autorité ecclésiastique, tout d’abord l’évêque de Joliette, sanctionne justement ce prêtre dissident par une suspension a divinis ou à tout le moins un monitum public dans un premier temps. Par son silence devant un tel scandale, la hiérarchie catholique donne l’impression de cautionner les graves erreurs doctrinales de l’abbé Gravel qui continue de sévir avec obstination dans les médias québécois. 

Les articles 1041, 2o et 1044 du Code de droit canonique (CIC) pourraient inspirer l’abbé Raymond Gravel pour éclairer sa réflexion sur son cas personnel, ainsi que les autorités qui auraient à prendre des décisions éclairées et justifiées.

 

Notre maître dans la tempête: Jean-Paul II

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Réponse de l’abbé Gravel

À la demande de son évêque, l’abbé Raymond Gravel, curé de Saint-Joachim-de-la-Plaine et aumônier de la Fraternité des policiers de Laval, précise ici sa pensée au sujet de l’avortement. Nous reproduisons ici l’essentiel de son texte dont l’intégralité sera disponible sur le site internet de Campagne Québec-Vie (www.cqv.qc.ca) :

« À la suite de l’émission radiophonique de la SRC Dimanche magazine, le 20 juin dernier, où le journaliste Léo Kalinda m’a demandé ce que je pensais de la déclaration de Mgr Henry de Calgary et de Mgr Burke de St. Louis, U.S.A., qui voulaient interdire la communion eucharistique aux hommes politiques Paul Martin du Canada et John Kerry des États-Unis, et qui incitaient les prêtres de leur diocèse respectif à refuser de distribuer la communion aux personnes qui sont pro-choix, en matière d’avortement, j’ai dit qu’il s’agissait là d’un abus de pouvoir de certains dirigeants de l’Église qui vont à l’encontre de la conscience morale des individus. Dans les réactions qui ont suivi, des personnes appartenant au mouvement pro-vie, à travers le Canada, ont réagi sur certains de mes propos qui ont malheureusement été sortis de leur contexte dans l’émission radiophonique. Je me dois donc de faire une mise au point.

1. Je suis contre l’avortement pour la simple raison qu’il s’agit là d’un acte violent qui tue la vie; faire de l’avortement un moyen contraceptif comme un autre, c’est, à mon avis, irresponsable et abusif.

2. Je suis tout à fait d’accord avec l’enseignement de l’Église sur le respect de la vie humaine, depuis la conception jusqu’à la mort naturelle. L’avortement n’est pas le seul acte qui détruit la vie... L’inégalité entre riches et pauvres, l’exploitation des petits, le fanatisme et l’extrémisme religieux, les guerres et le terrorisme en font tout autant. Il ne s’agit pas de relativiser l’avortement, mais il ne faudrait surtout pas oublier tout le reste. Nous avons tous une part de responsabilité dans le développement de la vie humaine et ce n’est pas moins grave la politique américaine ou canadienne qui favorise l’exploitation des pays pauvres qu’une politique qui légalise l’avortement.

3. Je ne crois pas que c’est en condamnant l’avortement, les femmes qui le subissent ou les médecins qui les accompagnent, que nous allons régler le problème de l’avortement; au Québec, en 2003, on a dénombré 35 000 avortements et au Canada, pour la même période, au-delà de 100 000. Croyez-vous vraiment que la condamnation de l’Église change quelque-chose à cette dure réalité? Pour ma part, je suis convaincu que c’est par l’éducation qu’on peut contrer le fléau de l’avortement, parce que l’éducation nous apprend la responsabilisation et la prise en charge de notre vie et le respect de celle des autres. Au lieu de condamner, il faudrait peut-être proposer des lieux d’accompagnement et de soutien à toutes ces femmes désespérées qui ne voient d’autres alternatives que l’avortement. Elles ont beaucoup plus besoin de notre compréhension et de notre écoute que d’un verdict de condamnation.

4. Quant à la communion eucharistique, il appartient à chacun de décider s’il peut communier. Dans le catéchisme de l’Église catholique au #1782, on peut lire: «L’homme a le droit d’agir en conscience et en liberté afin de prendre personnellement les décisions morales». Citant la Déclaration Dignitatis Humanae du Concile Vatican II, on peut lire: «L’homme ne doit pas être contraint d’agir contre sa conscience. Mais il ne doit pas être empêché non plus d’agir selon sa conscience, surtout en matière religieuse». C’est évident que la conscience humaine a besoin d’être éclairée par l’enseignement du Magistère et par la Parole de Dieu, mais il revient à la conscience personnelle, en dernier recours, de décider des actes à poser. Il n’appartient ni aux prêtres, ni aux évêques, ni même au pape de passer par-dessus la conscience d’une personne. De plus, comme le dit le # 1385 du catéchisme catholique, il est vrai que saint Paul nous exhorte à un examen de conscience avant de communier:

«Quiconque mange ce pain ou boit cette coupe du Seigneur indignement aura à répondre du Corps et du Sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même et qu’il mange alors de ce pain et boive de cette coupe; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s’il n’y discerne le Corps» (1 Co 11,27-29). (…)

Je suis de plus en plus convaincu que l’avortement n’est pas sans lien avec la pauvreté des personnes: pauvreté matérielle, pauvreté psychologique, pauvreté sociale et pauvreté spirituelle. Ce ne sont pas les pauvres qui sont exclus de la table du Seigneur; ce sont les autres, les indifférents, les bien-pensants, les bien-portants, qui sont indignes de communier avec eux. On connaît tous le dicton de l’arroseur arrosé. C’est peut-être ce dicton qui a fait dire à l’évangéliste Matthieu: «Ne vous posez pas en juges, afin de n’être pas jugés; car c’est de la façon dont vous jugez qu’on vous jugera, et c’est la mesure dont vous vous servez qui servira de mesure pour vous. Qu’as-tu à regarder la paille qui est dans l’œil de ton frère? Et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas? » (Mt 7,1-3). (…)

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Un merveilleux instrument pédagogique : un manuel de bioéthique offert à tous

L’association Campagne Québec-Vie est heureuse de vous offrir un court manuel de bioéthique qui présente de façon simple et juste toutes les questions fondamentales en sept chapitres :1-Histoire du petit être humain 2-L’avortement 3-Le diagnostic prénatal 4-L’assistance médicale à la procréaction 5-Le diagnostic préimplantatoire 6-Cellules souches et clonage 7-L’euthanasie.

C’est une magnifique synthèse en couleurs, fort bien illustrée, qui convient aux jeunes - il s’intitule d’ailleurs officiellement Manuel de bioéthique des jeunes-, mais qui constitue aussi un instrument de référence capital et sûr pour tous les défenseurs de la vie. Il ne comporte que 64 pages et il dit l’essentiel sur tous les sujets bioéthiques. Il a été fait par une fondation française scientifique très sérieuse et il est conforme en tous points à la science la plus récente et à l’enseignement moral catholique. Il peut vous servir ainsi qu’à vos enfants ou vos petits-enfants.

En plus de donner les informations scientifiques de base fondamentales et de répondre aux objections des promoteurs de la culture de mort – il rappelle ainsi que l’embryon est un être humain distinct dès la fécondation à cause de son patrimoine génétique unique -, il apporte des témoignages puissants pour appuyer la culture de la vie. Il rapporte ainsi cette parole prophétique de la vénérable Mère Térésa : « Je sens que le plus grand destructeur de la paix dans le monde d’aujourd’hui, c’est l’avortement, car c’est une guerre déclarée contre l’enfant, un meurtre pur et simple de l’enfant innocent, un assassinat de l’enfant par sa mère elle-même. Si nous acceptons que la mère ait le droit de tuer même son propre enfant, comment pourrons-nous dire aux autres de ne pas se tuer les uns les autres? »

Pour se procurer ce manuel indispensable d’apostolat et d’information pro-vie, vous n’avez qu’à faire un don de 5$ ou plus en remplissant le coupon réponse ci-joint.

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Bulletin novembre 2006


Bulletin juin 2008


Chaîne de la Vie 2006 : rappelons-nous les enfants sacrifiés

Au début du mois d’octobre 2006, nous avons tenu notre vigile annuelle en faveur de la vie à un carrefour important de Montréal. Nous avons utilisé des grandes images pour montrer la vérité et l’horreur de l’avortement. Nous avons distribué des dépliants d’information aux passants en voiture ou à pied. Nous organisons d’ailleurs de telles manifestations de moindre ampleur tous les mois. Nous n’annonçons pas ces manifestations publiquement, car nous voulons éviter les terroristes anarcho-totalitaires qui veulent nous empêcher d’informer les citoyens du Québec.

Notre coordonnateur méritant, M. Paul Flanagan, n’a pu participer à cette manifestation annuelle à cause de sérieux problèmes de santé. Veuillez prier pour lui, car il est un militant pro-vie indispensable et totalement donné à la bonne cause. Notre mouvement a constamment besoin de généreux apôtres, prêtres ou laïcs dévoués au Seigneur.

Nous devons remercier grandement M. Clément Custeau qui a pris ardemment la relève de M. Flanagan pour cette Chaîne de la Vie 2006 qui s’est très bien déroulée. Je me souvenais, lors de cette manifestation, de nos chaînes de la vie antérieures aux côtés de M. Grondin qui furent parfois si houleuses : nous devions alors faire face à une telle violence et à telle haine de nos adversaires! Remercions Dieu d’avoir protégé tous nos militants si courageux dans ces situations périlleuses.

Au début du mois d’octobre 2006, nous avons tenu notre vigile annuelle en faveur de la vie à un carrefour important de Montréal. Nous avons utilisé des grandes images pour montrer la vérité et l’horreur de l’avortement. Nous avons distribué des dépliants d’information aux passants en voiture ou à pied. Nous organisons d’ailleurs de telles manifestations de moindre ampleur tous les mois. Nous n’annonçons pas ces manifestations publiquement, car nous voulons éviter les terroristes anarcho-totalitaires qui veulent nous empêcher d’informer les citoyens du Québec.

Notre coordonnateur méritant, M. Paul Flanagan, n’a pu participer à cette manifestation annuelle à cause de sérieux problèmes de santé. Veuillez prier pour lui, car il est un militant pro-vie indispensable et totalement donné à la bonne cause. Notre mouvement a constamment besoin de généreux apôtres, prêtres ou laïcs dévoués au Seigneur.

Nous devons remercier grandement M. Clément Custeau qui a pris ardemment la relève de M. Flanagan pour cette Chaîne de la Vie 2006 qui s’est très bien déroulée. Je me souvenais, lors de cette manifestation, de nos chaînes de la vie antérieures aux côtés de M. Grondin qui furent parfois si houleuses : nous devions alors faire face à une telle violence et à telle haine de nos adversaires! Remercions Dieu d’avoir protégé tous nos militants si courageux dans ces situations périlleuses.

Cette année, une Chaîne de la Vie efficace eut lieu à Québec en face de Place Laurier, ce qui augure bien pour l’avenir. Une collaboration entre catholiques et protestants de la Vieille Capitale a donné ce témoignage édifiant et utile pour la défense des enfants à naître qui sont victimes d’avortements en masse juste en face de Place Laurier, au CHUL, qui reçoit des millions et des millions de dollars de financement annuel par nos impôts. Après de telles monstruosités commises dans nos hôpitaux, le gouvernement Charest nous dit qu’il faut toujours plus investir dans notre « système de santé ». Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ce monde et je lui oppose un refus catholique global : Non! à ce monde qui prive des droits de l’homme les citoyens les plus vulnérables, les enfants à naître.

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Site Web, blogue, forums, etc.

CQV a dévoilé son nouveau site Web en juillet 2009. Éventuellement, ce site rendra disponibles en ligne la plupart des bulletins et autres publications écrits par CQV depuis sa fondation. Le site comprendra aussi des blogues, une section dédiée aux nouvelles concernant la vie, ainsi que des forums de discussion.

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Bulletin Mensuel


La politique sans Dieu

Lors du récent remaniement ministériel du 30 janvier 2002 à Québec, seuls deux ministres ont daigné prêter serment sur la Bible alors que seulement deux ministres fédéraux n'avaient pas prêté serment sur la Bible la semaine précédente. Le Québec se distingue encore une fois, mais pas dans le bon sens. Il faut dire que les premiers ministres donnent l'exemple: Bernard Landry pense gouverner sans l'aide de Dieu alors que Jean Chrétien a préféré lancer son gouvernement en sa présence tutélaire. Ce n'est qu'une autre manifestation de la décadence du Québec qui rejette le Dieu qui lui a donné la vie et qui l'a préservé dans les tribulations de son histoire. Le Canada anglais, sous l'influence bienfaisante des États-Unis et de son président croyant (« In God, we trust »), ne verse pas dans une telle impiété suicidaire.

Est-ce par cet athéisme pratique, sinon doctrinal, que le Québec se relèvera de son déficit démographique et résistera dans l'océan anglo-saxon nord-américain? Monsieur Landry a beau nommer un ministre responsable de la Politique de la natalité, l'ex-néodémocrate Rémy Trudel, il n'y aura pas une renaissance du Québec sans l'intervention du Dieu de la vie, le Dieu fidèle, Celui qui a présidé à la naissance de notre nation sur les bords du Saint-Laurent.

Aucun intellectuel canadien-français ne s'est scandalisé de ce reniement national. Il faut le bon sens du sociologue anglican Gary Caldwell pour dénoncer cette abomination: « Le fait notamment que les ministres ne prêtent plus serment sur la Bible relève à mon avis d'un anticléricalisme puéril et d'un néolibéralisme extrême. Une société qui rompt si brutalement avec ses références communes le fait à mon avis à ses risques et périls parce que toute civilisation a besoin de fondements communs sur lesquels établir ses règles du jeu ». Le prix de l'apostasie nationale est la mort nationale.

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Une infirmière interpelle le Premier ministre Landry

J’ai été estomaquée cette semaine en lisant dans le quotidien Le Soleil que vous deviez consacrer 3,2 millions pour permettre l’accès à l’avortement dans toutes les régions du Québec.

L’avortement est un crime et vous le savez. Où est votre morale? Où est votre logique?

Tous, vous le savez, que dès le 30e jour de la fécondation, l’enfant est formé dans le sein de la mère et est bien visible. J’ai une question à vous poser : si votre mère s’était fait avorter, seriez-vous là aujourd’hui? Pensez-y bien. Une autre question : n’est-il pas vrai que celui qui, par quelque manière que ce soit, participe à un meurtre, est aussi coupable que celui qui le commet? Et vous voudriez, vous tous, que le peuple se fasse le complice de l’avortement de ces dames? Nous en avez-vous demandé l’autorisation? C’est au peuple de décider comme c’était à lui de le faire pour l’avenir de l’enseignement confessionnel dans les écoles du Québec.

Si ces dames veulent se faire avorter, qu’elles le fassent à leurs frais. À vous mesdames, ne croyez-vous pas que notre mère Ève a assez tourné le monde à l’envers pour que vous continuiez de le démolir davantage? Vous ne trouvez pas déplorable qu’une des nôtres soit montée à Ottawa pour solliciter à la Cour Suprême la légalisation de l’avortement? Ne déplorez-vous pas aussi qu’un certain juge de cette cour ait refusé de reconnaître le fœtus comme un être humain. Qu’était-il donc, lui, dans le sein de sa mère? Depuis cette légalisation de l’avortement, plus de vingt millions (20 000 000) de ces petits êtres ont été tués (nombre suffisant pour former un pays). L’an dernier, cinquante mille (50 000) enfants ont été tués au Canada dont plus de trente mille (30 000) en notre chère province. Beau record, n’est-ce pas? Toujours notre « Belle Province » sait se faire remarquer, n’est-il pas vrai? C’est incroyable comme nos gouvernants sont logiques au Québec! Cette année, notre premier ministre a demandé à Ottawa de lui faire venir plus de trente mille (30 000) immigrants quand trente mille de nos dames ont tué leur enfant.

Ne pensez-vous pas que ce serait plus logique de prendre ces trois millions et de les donner aux femmes afin de faciliter leur grossesse que de les donner pour tuer leur petit? Vous savez sans doute, mesdames, que c’est Dieu qui est Maître de votre personne et non vous? C’est Lui qui a déterminé le jour de votre naissance et que c’est Lui aussi qui datera celui de votre mort comme c’est Lui aussi qui sait combien vous avez de cheveux sur la tête. Vous le savez, vous?

Le plus beau rôle que Dieu a donné à la femme, lors de la création, c’est la procréation : donner la vie pour peupler le monde. Qu’en fait-on? Tous, n’oublions pas une chose : La vie est une réalité et la mort aussi en est une. Nous serons jugés sur les actes que nous aurons posés.

J’ai travaillé plus de cinquante et un ans comme infirmière dont les trente dernières années à l’approche du mourant. J’ai travaillé dans les colonies (comme Madame Blanche). J’y ai fait des accouchements, j’ai assisté bien des médecins. Comme j’étais émerveillée à l’apparition de ces petits êtres si beaux, si fragiles, si bien faits. Comme j’admirais cette œuvre de Dieu. J’ai eu cinq enfants, tous vivants encore et j’en remercie le Seigneur.

La vie, c’est le super don de Dieu! Nous l’oublions. En tant qu’infirmière, assistante des mourants, que de femmes m’ont crié leur désarroi de leur avortement, disaient-elles. « Le matin en me levant et le soir en me couchant, j’entendais toujours mon bébé me dire : «Maman, pourquoi m’as-tu tué, je t’aimais tant? » D’autres disaient : « J’ai tué mon enfant, si j’avais su. J’ai peur. J’ai tué. »

À la mort, nous avons une autre vision des choses et celles-ci sont tout autres lorsque c’est le temps de partir. Elles nous paraissent plus graves. Je me rappellerai toujours cette religieuse à l’article de la mort, elle était nerveuse, agitée, elle avait peur de partir. Je lui demandai pourquoi cette peur de mourir? Brusquement, malgré sa faiblesse, elle s’est assise dans son lit, m’a regardée d’un regard qui est encore marqué dans mes yeux et m’a dit : « Pauvre petite fille, si tu savais comme les bouts de fil deviennent vite des bobines quand on est pour mourir. »

Réfléchissons aux actes que nous posons. Si nous continuons de tuer 30 000 enfants par année et que nous emmenons 30 000 immigrants en même temps, d’ici dix ans, il n’y aura plus de Québécois au Québec mais seulement des étrangers.

Nous devons être des générateurs de vie et non des générateurs de mort. Si le fédéral dit qu’on pouvait tuer nos enfants, devons-nous le faire?

Est-ce l’amour ou la mort qui doit dominer? Si je n’ai pas l’Amour, je ne suis rien; si je n’ai pas l’Amour, je ne puis rien.

Madame Viviane Barbot, présidente le la Fédération des femmes du Québec, veut rencontrer Monsieur le Premier ministre Jean Chrétien afin de dénoncer le terrorisme et la guerre. Est-ce que 30 000 morts par avortement n’est pas du terrorisme?

J’espère que cette lettre contribuera au respect de la vie, arrêtera ces infanticides et redonnera confiance au peuple via leurs dirigeants.

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