L’esprit boomer : voilà le coupable!
Dans la série télévisée Smash, l’auteur Daniel Lemire dresse un portrait lucide, donc négatif, de sa génération baby-boomer. Une génération arrivée à la cinquantaine sans repères, sans foi, sans espérance et, finalement, sans amour véritable. Rémy, des Invasions barbares, représente bien cette génération en désarroi alors qu’il déclare avant de se suicider de façon soft et cool: « Oui, mais moi, moi, je ne serai plus là! Moi je vais disparaître pour toujours! Si au moins j’avais appris quelque chose. Je te le jure, je suis aussi démuni que le jour de ma naissance. J’ai pas réussi à trouver un sens… C’est ça qu’il faut chercher… »
Daniel Lemire est tout aussi négatif dans son bilan : « J’ai toujours trouvé que ma génération avait un petit côté après-nous-le-déluge! Pourtant, je ne suis pas certain qu’on ait été beaucoup mieux que nos parents. Nous avons eu notre époque pour nous envoyer en l’air, vivre l’amour libre et tout le reste. Aujourd’hui, c’est nous qui prétendons devant les jeunes que c’était mieux. Eux, ils vivent avec le sida, l’héroïne et les autres menaces. Nous ne pouvons certainement pas nous vanter de leur avoir préparé la voie. Je crois qu’un petit mea culpa s’impose à bien des égards » (Voilà!, semaine du 6 mars 2004, p. 3).
Ces boomers n’ont transmis aucune valeur solide à leurs enfants, même pas l’amour de la culture et de la lecture comme l’affirme Rémy à la suite d’un commentaire cynique de son collègue Pierre sur les « analphabètes » universitaires : « C’est pas de leur faute. Ils auraient pu apprendre aussi bien que nous, mais personne ne leur a enseigné. » Évidemment! le principe fondamental de cette « génération lyrique » est la rupture : pourquoi apprendre ce que les autres ont enseigné ou écrit? Nous créons notre propre vérité et notre propre culture. À Star Académie, rien de ce qui a précédé la Glorious Quiet Revolution n’a existé.
La transmission, la tradition, est le contraire de la rupture. La religion, fondement de la civilisation canadienne-française, fut, par conséquent, le premier pilier à être abattu. Les jérémiades des Arcand, Lemire et autres Bombardier resteront cependant vaines, car ces boomers refusent tous de remettre en question la culture boomer, l’esprit de rupture radicale. Or, c’est là que se trouve le coupable. Il faut que la jeune génération rompe avec la rupture et retrouve les sources de notre tradition nationale, d’abord la pratique en esprit et en vérité de la religion de nos ancêtres.
Si même des prêtres ont perdu la foi, s’ils ne croient plus au Christ crucifié et s’ils n’en parlent plus, Dieu prêchera par la jeune génération. Pourquoi pas? Dieu n’a pas fini de nous étonner.
Laissez un commentaireLe ministre Pettigrew veut censurer l’Église
Au nom d’une conception étroite de la « séparation » de l’Église et de l’État, le ministre libéral Pierre Pettigrew, ancien adjoint politique de M. Claude Ryan, voudrait que l’Église catholique prenne ses distances par rapport au débat sur les mariages entre conjoints de même sexe : « Les campagnes que nous avons vues sont dangereusement proches d’estomper les lignes entre l’Église et l’État. Les Églises ne semblent pas reconnaître la différence entre le mariage civil et le mariage religieux et je pense que c’est une différence fondamentale » (The Gazette, 1er février 2005, p. A12).
Non, l’Église reconnaît tout à fait cette différence, mais elle ne se contente pas de défendre une notion folklorique du mariage (un mariage purement religieux qui n’aurait pas de pertinence sociale), mais elle défend l’institution du mariage elle-même, qui est fondée en nature. Le mariage homosexuel est une complète contradiction de la notion même de mariage, union féconde et stable d’un homme et d’une femme en vue de l’épanouissement de la famille et de la société. Comme l’a affirmé le Cardinal Marc Ouellet, l’Église s’implique dans cette cause au nom du bien commun de toute la société canadienne et québécoise et non pas simplement au nom des intérêts particuliers des catholiques romains du Canada.
Pour un soi-disant disciple de M. Ryan, qui a si bien défendu le mariage à la fin de sa vie si active au service de l’Église et du Québec, on ne peut qu’être interloqué. Encore un autre bon exemple de trahison de ces Québécois qui rejettent l’héritage de leurs maîtres pour une fausse « ouverture » aux valeurs populaires du moment. Nous nous souviendrons aux prochaines élections. de M. Pettigrew et des raisonnements captieux antichrétiens qu’il met de l’avant.
Laissez un commentaireUn merveilleux instrument pédagogique : un manuel de bioéthique offert à tous
L’association Campagne Québec-Vie est heureuse de vous offrir un court manuel de bioéthique qui présente de façon simple et juste toutes les questions fondamentales en sept chapitres :1-Histoire du petit être humain 2-L’avortement 3-Le diagnostic prénatal 4-L’assistance médicale à la procréaction 5-Le diagnostic préimplantatoire 6-Cellules souches et clonage 7-L’euthanasie.
C’est une magnifique synthèse en couleurs, fort bien illustrée, qui convient aux jeunes - il s’intitule d’ailleurs officiellement Manuel de bioéthique des jeunes-, mais qui constitue aussi un instrument de référence capital et sûr pour tous les défenseurs de la vie. Il ne comporte que 64 pages et il dit l’essentiel sur tous les sujets bioéthiques. Il a été fait par une fondation française scientifique très sérieuse et il est conforme en tous points à la science la plus récente et à l’enseignement moral catholique. Il peut vous servir ainsi qu’à vos enfants ou vos petits-enfants.
En plus de donner les informations scientifiques de base fondamentales et de répondre aux objections des promoteurs de la culture de mort – il rappelle ainsi que l’embryon est un être humain distinct dès la fécondation à cause de son patrimoine génétique unique -, il apporte des témoignages puissants pour appuyer la culture de la vie. Il rapporte ainsi cette parole prophétique de la vénérable Mère Térésa : « Je sens que le plus grand destructeur de la paix dans le monde d’aujourd’hui, c’est l’avortement, car c’est une guerre déclarée contre l’enfant, un meurtre pur et simple de l’enfant innocent, un assassinat de l’enfant par sa mère elle-même. Si nous acceptons que la mère ait le droit de tuer même son propre enfant, comment pourrons-nous dire aux autres de ne pas se tuer les uns les autres? »
Pour se procurer ce manuel indispensable d’apostolat et d’information pro-vie, vous n’avez qu’à faire un don de 5$ ou plus en remplissant le coupon réponse ci-joint.
Laissez un commentaireUn député québécois prend position
Le député fédéral de Lac-Saint-Louis, M. Frank Scarpaleggia, a pris clairement position en faveur du mariage traditionnel. Le député libéral québécois a transmis la lettre ci-dessous à un militant de Campagne Québec-Vie. M. Scarpaleggia indique qu’il votera contre le projet de loi du gouvernement libéral de Paul Martin bien qu’il soit lui-même membre du caucus libéral. Quel bel exemple de courage politique! Nous vous incitons à demander à vos députés respectifs de se compromettre sur cette question fondamentale par un engagement écrit.
Nous reproduisons cette lettre envoyée à notre correspondant de Beaconsfield le 3 janvier dernier : « Thank you for your telephone call of December 9 requesting my position on same-sex marriage. I personally favour the traditional definition of marriage. In terms of upcoming government legislation to change the current definition of marriage, I have publicly stated that I will not vote in favour of this legislation (En ce qui concerne le prochain projet de loi gouvernemental pour changer la définition du mariage, j’ai affirmé publiquement que je ne voterai pas pour ce projet de loi). I thank you once again for taking the time to call to me on this important issue. I invite you to contact me again in the future on this or any other issue of particular interest to you. »
Laissez un commentaireInterpellation de Mgr Gilles Lussier : l’abbé Gravel crée un problème de conscience
Une autre lettre d’un couple, ami de Campagne Québec-Vie, grandement inquiet du comportement du prêtre-député Raymond Gravel. Elle est adressée à son évêque Gilles Lussier.
« Monseigneur, Nous sommes un couple de catholiques pratiquants. Nous nous adressons à vous au sujet de M. l’abbé Gravel qui est sous votre responsabilité. Nous croyons très sincèrement que ce cas « Gravel » devrait être réglé au plus tôt, car il est une disgrâce pour notre Église. Notre pauvre religion catholique est déjà assez malmenée par les médias et autres, que nous n’avons pas besoin, en plus, d’un supposé prêtre pour nuire à notre sainte Église. Nous vous demandons de vous pencher rapidement sur ce problème des plus importants, d’en faire part à Mgr Luigi Ventura Nonce apostolique au Canada, afin que ce dernier fasse rapport à notre saint Père Benoît XVI. Quand à nous, avec tout le mal qu’il répand par ses agissements, ses paroles et ses engagements, plus païens que chrétiens, et cela depuis déjà trop longtemps, nous pensons qu’il devrait être frappé d’excommunication. Lorsqu’un prêtre fait passer la politique avant son sacerdoce et qu’en plus, il prône le libre choix en matière d’avortement et critique ouvertement les décisions prisent par le saint Père sur tous les sujets chauds de nos temps modernes, il n’y a pas d’autres choix. Le démon a suffisamment d’emprise et de place dans nos sociétés modernes sans lui donner davantage l’occasion de semer et de disperser son fiel par un prêtre. »
Lettre de l’évêque de Joliette concernant l’abbé Gravel
Mgr Gilles Lussier, évêque de Joliette, a envoyé cette lettre, accompagnée de la réponse de l’abbé Gravel, le 30 juin dernier au président de Campagne Québec-Vie à la suite du communiqué de presse du 23 juin 2004 et des nombreux messages de protestation envoyés à l’abbé Gravel et au diocèse de Joliette :
« Suite à la réception de votre « communiqué de presse concernant l’abbé Raymond Gravel et sa position face à l’avortement », j’ai communiqué avec ce dernier pour connaître les circonstances et le contenu de ses propos. Vous trouverez ci-joint les explications qu’il m’a fournies. Puis-je vous demander de faire parvenir le présent accusé de réception et la réponse intégrale de l’abbé Gravel à toutes les personnes qui ont reçu votre communiqué de presse et d’inciter ces dernières d’agir de même à l’égard de leur propre réseau que ce soit en français ou en anglais.
Je vous remercie pour votre bienveillante attention et je souhaite que chacun et chacune ait toujours l’honnêteté de vérifier les commentaires entendus ou reçus et que l’abbé Gravel tire à nouveau profit de son expérience avec le monde des médias. »
Laissez un commentaireD’horribles capricieuses
Pour la Journée internationale de la femme, l’écrivaine Francine Allard a bien montré dans Le Devoir (15 mars 2004) à quel cul-de-sac génocidaire le féminisme a mené la société québécoise : « Oui, nous avons acquis le droit de vote. Des femmes ont été célébrées pour cette raison. Mais encore trop d’entre nous n’ont pas d’opinion politique. Oui, nous avons eu accès à l’éducation et aux emplois intéressants. Mais nous avons sacrifié nos enfants en confiant leur développement et leur chamboulement intérieur à d’autres femmes.
Oui, nous avons été reconnues les égales de nos conjoints qui nous ont quittées par milliers. Oui, nous avons une vie personnelle, un compte en banque, une voiture, et portons désormais notre nom reçu à la naissance, mais jamais n’avons-nous été si malheureuses. Oui, nous devons encore nous protéger contre une certaine violence conjugale, mais nous avons, nous aussi, le verbe haineux et la phrase dure à l’égard des hommes qui nous côtoient.
Oui, nous célébrons la Journée de la femme le 8 mars. Le méritons-nous? N’avons-nous pas, finalement, anéanti notre rôle social, celui qui nous permettait jadis d’élever nous-même nos enfants à la maison et d’en être fières? Le féminisme a ouvert bien des portes, mais doit inexorablement se transporter ailleurs, dans les pays où la femme n’est pas respectée. Ici, en Amérique du Nord, nous sommes allées au-delà du simple respect et de l’égalité. Nous sommes devenues d’horribles capricieuses qui, au nom de la supériorité de notre sexe, avons contribué, hélas, à détruire la famille.
Oui, hélas. Alors ne comptez pas sur moi pour fêter le 8 mars. Je pleure surtout sur ce que deviendront nos fils et… nos filles. »
Laissez un commentaireLa bataille pour le mariage continue!
La bataille pour le mariage authentique continue à fond au Parlement d’Ottawa. Le 24 octobre dernier, les présidents et les militants de nombreuses associations pro-vie et pro-mariage de tout le Canada se sont réunis à Ottawa pour établir une stratégie en vue de gagner le vote sur la motion du Parti conservateur, qui sera prochainement présentée à la Chambre des communes, pour rétablir la définition du mariage authentique. Vous avez peut-être vu les reportages de Radio-Canada où j’ai présenté la position des militants chrétiens du Québec.
Il faut contacter ces députés incertains pour les inciter à voter en faveur du mariage authentique qui ne peut être contracté qu’entre un homme et une femme en vue de la procréation : André Arthur (indépendant, Portneuf-Jacques-Cartier, téléphone du bureau d’Ottawa : 613-992-2798), Gérard Gosselin (Bloc québécois, Manicouagan, 613-992-2363), Steven Blaney (Parti conservateur, Lévis-Bellechasse, 613-995-6856), Robert Bouchard (BQ, Chicoutimi-Le Fjord, 613-992-7207), Serge Cardin (BQ, Sherbrooke, 613-943-7896), Raymonde Folco (Parti libéral, Laval-Les Iles, 613-992-2659), Roger Gaudet (BQ, Montcalm, 613-992-0164), Maria Mourani (BQ, Ahuntsic, 613-992-0983), Gilles Perron (BQ, Rivière-des-Mille-Iles, 613-992-7330), Louise Thibault (BQ, Rimouski-Neigette-Témiscouata, 613-992-5302). Insistez pour leur parler ou au moins à leur attaché politique. Laissez un message clair si on refuse de vous donner accès au député. L’avenir du mariage au Canada peut dépendre d’un appel de votre part, d’un acte de courage, d’un vote au Parlement. Prions et agissons en union avec l’Église et le Christ comme nous l’a demandé le cardinal archevêque de Québec et Primat du Canada, Mgr Marc Ouellet.
Laissez un commentaireUne communauté chrétienne pour le mariage gai
L’Église unie du Canada, le plus grand regroupement protestant au Canada, incite les parlementaires canadiens à appuyer le mariage gai. Cette Église ordonne déjà des homosexuels comme ministres. Le modérateur national de cette Église, le Révérend Docteur Peter Short, a même « exigé » du gouvernement qu’il légalise le mariage gai. Il est allé jusqu’à affirmer que les hétérosexuels étaient les véritable responsable de la destruction du mariage au Canada : « Ceux qui prétendent que les homosexuels menacent de démanteler la valeur du mariage hétérosexuel devraient se rappeler que ceux qui détruisent le mariage, ce sont les gens mariés, pas les homosexuels ou les lesbiennes ».
Il y a quelques années, le modérateur de cette Église avait créé un scandale en déclarant dans le Ottawa Citizen « I believe Jesus-Christ is not God ». En s’éloignant du sens traditionnel de la Bible, on peut errer jusqu’à nier les éléments les plus fondamentaux de la morale biblique et naturelle, comme l’institution du mariage et la notion du péché de l’homosexualité. Il y a aussi une tendance semblable dans l’Église « nationale » du Québec, qui veut s’éloigner de la doctrine romaine et biblique. L’abbé Raymond Gravel qui continue à sévir au Québec sans aucune sanction ecclésiastique en constitue le symptôme le plus évident.
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