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Maternité commercialisée et profanée

Un dossier choc du journal La Presse nous informait le 11 mars 2009 d’un problème de plus en plus répandu au Québec. Bien que notre Code civil précise qu’un contrat avec une mère porteuse n’est pas reconnu par les tribunaux, ce genre de maternité commerciale serait en forte croissance. Rappelons-nous qu’en janvier 2009 «un juge a refusé à une mère d’adopter légalement sa fille née d’une mère porteuse, trouvée sur internet pour la somme de 20 000$, car c’est contraire à la loi» (La Presse, 11 mars 2009).

Et le juge écrivait: «Toute la démarche conçue et réalisée dans l’illégalité aboutirait finalement à un résultat légal, grâce à l’utilisation commode du critère passe-partout de l’intérêt de l’enfant. Ce critère purifierait plus blanc que blanc et effacerait tout ce qui a été fait auparavant». Voilà une très sage décision qui a mis en furie plusieurs groupes de pression.

Alors, face à ce jugement historique, l’enfant n’a pas officiellement de mère; sur son certificat d’état civil, il n’a qu’un père. Mais comment peut-on légaliser l’aberration de la naissance à l’aide d’une mère porteuse? Il y en a qui falsifient la déclaration de naissance et d’autres envoient la mère porteuse accoucher dans un état américain qui reconnaît ce genre de marchandage.

Actuellement, aux yeux de la justice québécoise, la mère biologique n’a aucune autorité parentale légale sur son enfant porté par une autre femme. Par exemple, «elle ne peut autoriser des soins médicaux en son nom, ni l’inscrire à la garderie ou à l’école, ni demander un passeport, etc.» (La Presse, 11 mars 2009). Le père est le seul parent officiel de l’enfant. Et, s’il y a séparation du couple, on se dirige tout droit vers d’incroyables imbroglios juridiques (droits de garde, pension alimentaire, garde partagée, etc.).

Dans notre Québec postmoderne, il y a de plus en plus de couples, tant hétérosexuels que gais, qui font appel à une mère porteuse. Pendant que nos tribunaux se préparent à en voir de toutes les couleurs, les groupes de pression de tout acabit crient haut et fort pour une légalisation complète de ce commerce maternel. Au Québec, la procréation est de plus en plus bafouée et ridiculisée. Il faut maintenant parler de l’industrie des naissances!

Avec toutes les façons inimaginables de fabriquer un bébé, avec toutes les populaires et diaboliques manipulations génétiques et avec toutes nos impressionnantes techniques de reproduction humaine à saveur animale, on pensait avoir tout vu. Et bien non! Maintenant les mères porteuses cognent à nos portes! Toute cette pitoyable confusion déshonore le genre humain qui a renié son Créateur pour suivre l’appel des faux dieux.

N’oublions pas le sage commentaire de Benoît XVI devant un groupe de scientifiques le 12 février 2007: «Tout ce qui est réalisable sur le plan scientifique n’est pas pour autant licite sur le plan éthique. La technique, lorsqu’elle réduit l’être humain à un objet d’expérimentations, finit par abandonner le sujet faible à la volonté du plus fort».***Dans tout ce tourbillon ignoble de la manipulation de la vie, l’enfant à naître, cet être infiniment faible et sans défense, est aujourd’hui livré à une meute décadente qui n’a plus aucune morale.

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