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La Cour d'appel de Colombie-Britannique juge qu'un père doit employer « lui » pour désigner sa fille

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Une triste affaire qui dure depuis deux ans environ. D’après LifeSiteNews :

La Cour d'appel de la Colombie-Britannique a statué vendredi qu'une jeune fille de 15 ans était assez âgée pour consentir à des injections de testostérone, malgré les objections de son père qui affirme que sa fille troublée avait été influencée par des militants du transgenrisme et ne comprenait pas les conséquences à long terme de sa décision.

La décision rendue en appel le 10 janvier a également placé le père sous une « ordonnance de conduite » en vigueur jusqu'en avril, qui lui ordonne de reconnaître sa fille, maintenant âgée de 15 ans, comme étant de sexe masculin, d'utiliser des pronoms masculins pour la désigner et de l'appeler par le nom masculin qu'elle a choisi.

En vertu d'une interdiction de publication de tout renseignement pouvant permettre d'identifier les noms des parties, le père est désigné par les termes « CD » et sa fille par le terme « AB ».

« Bien que CD ait bien sûr pleinement droit à ses opinions et à ses croyances, il ne peut pas oublier que AB, maintenant âgé de 15 ans, avec le soutien de sa mère et de ses conseillers médicaux, a choisi une ligne de conduite qui comprend non seulement un traitement hormonal, mais le changement légal de son nom et de son identité sexuelle », peut-on lire dans la décision du juge en chef de la Cour d'appel de la Colombie-Britannique Robert Bauman, du juge Harvey Groberman et du juge Barbara Fisher [dans le texte anglais, les adjectifs possessifs marquant le genre du possesseur désignent le masculin, soit que les juges aient décidé de masculiniser la jeune fille dans leur texte, ou qu’ils emploient le masculin générique vue qu’ils veulent garder son identité inconnue*].

La Cour a rédigé une autre ordonnance de conduite ordonnant à CD de ne pas, « directement ou indirectement, par l'entremise d'un agent ou d'un tiers, publier ou partager de l'information ou de la documentation concernant le sexe, l'identité sexuelle, l'orientation sexuelle, la santé mentale ou physique, l'état médical ou les thérapies de AB », sauf avec les avocats et le personnel médical participant à l'affaire.

Ils ont concédé à CD le droit « d'exprimer son opinion dans ses communications privées avec sa famille, ses amis proches et ses conseillers proches, à condition qu'aucune de ces personnes ne fasse partie d'un média ou d'un forum public, ou y soit lié, et à condition que CD obtienne l'assurance de ceux avec qui il communique ces informations ou des opinions qu'ils ne divulgueront pas ces informations à autrui ».


*Commentaire d’A. H.

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L’état de Tafida Raqeeb, enfant de cinq ans au cerveau endommagé, s’améliore


Shelina Begum, mère de Tafida Raqeeb.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :

Tafida Raqeeb, petite fille de cinq ans, qui avait eu le malheur de subir la conjecture de deux accidents, le premier, d’avoir eu une rupture de vaisseau sanguin dans son cerveau, le second, que le premier fût arrivé en Grande-Bretagne, pays où les enfants gravement handicapés ne sont pas en sécurité. D’après LifeSiteNews :

Tafida Raqeeb, l’enfant britannique de cinq ans au cerveau endommagé que les médecins britanniques voulaient débrancher, a été transféré, à l'interne d'un hôpital italien, des soins intensifs à une chambre individuelle.

Tafida, qui était tombée dans le coma en février dernier après la rupture d’un vaisseau sanguin de son cerveau, a été transférée à l’hôpital pour enfants Gaslini de Gênes le 15 octobre après que la Cour suprême britannique ait décidé que les autorités sanitaires britanniques ne pouvaient pas la débrancher contre la volonté de ses parents. .

L’ingénieur en construction Mohammed Raqeeb, âgé de 45 ans, et l’avocate Shelina Begum, âgée elle de 39 ans, ont fait appel à la cour après que les médecins du Royal London Hospital eussent décidé que leur fille ne se rétablirait pas et qu’il serait dans son intérêt de la laisser mourir.

Ces médecins se sont fait montrer leurs erreurs « par Tafida elle-même », déclara Begum cette semaine, rapporte le Daily Mail du Royaume-Uni.

Les médecins de Gaslini et les parents de Tafida ont annoncé lors d’une conférence de presse, tenue le mercredi 8 janvier, que la petite fille avait été transférée des soins intensifs à une chambre individuelle dans une unité résidentielle, où elle recevra des soins de réadaptation, y compris le sevrage progressif de son ventilateur, rapporte le Guardian du Royaume-Uni.

Et, selon le Dr Moscatelli directeur de l’unité de soins intensifs de l’hôpital Gaslini :

« Dans les cas de dommages neurologiques très graves comme ceux-ci, le pronostic est pratiquement impossible. Nous le saurons avec le temps », a observé Moscatelli.

« Nous essayons de donner à cette petite fille le temps, pour comprendre s’il y aura une amélioration potentielle, et une grande partie de cette amélioration potentielle reste encore à comprendre. »

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Un projet de loi en Allemagne pour faire de tous des « donneurs » d’organes

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Un projet de loi, surnommé « solution d’objection » ferait de tous les Allemands des donneurs d’organes de facto, et pour ne pas l’être, ils devraient écrire leur opposition à l’étripage (si j’ose dire). Bien sûr, si le projet de loi était adopté, les gens sains ne se feraient pas ramasser dans la rue pour se faire arracher le cœur ou le foie, mais cela se passerait selon la méthode habituelle, non moins traîtresse ; c’est-à-dire que le prélèvement s’opère quand on est en état de « mort cérébrale », concept fallacieux de mort selon lequel une personne qui serait dans un coma « irréversible » n’est plus vivante. Ce serait donc des personnes accidentées qui seraient principalement ciblée par ce projet de loi. Selon LifeSiteNews :

Les organisations pro-vie, ainsi que la Conférence épiscopale allemande, se sont prononcées fermement contre une proposition de loi qui ferait de toute personne vivant en Allemagne un donneur d’organes par défaut.

Actuellement, les gens en Allemagne peuvent s’inscrire pour être donneurs d’organes, et ce n’est qu’à ce moment-là que leurs organes seraient prélevés à un moment donné dans l’avenir. La nouvelle loi renverserait le processus : une personne devrait s’opposer explicitement et par écrit au fait d’être un donneur d’organes.

Les députés doivent débattre du projet de loi, ainsi que d’un autre [...] le jeudi 16 janvier 2020, à Berlin. Le vote aura probablement lieu avant midi (heure locale). Le programme officiel prévoit plus de deux heures et demie de débat.

Le projet de loi a été surnommé la « solution d’objection » (Widerspruchslösung), et est défendu par Jens Spahn, ministre de la Santé ouvertement homosexuel du gouvernement actuel. Tout comme le chancelier Angela Merkel, M. Spahn est membre de l’Union chrétienne-démocrate.

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Le système de détention suisse envisage désormais le «suicide assisté» pour les détenus

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Ça ne devrait pas tarder à arriver au Canada... Où est la logique ? Pas de peine capitale pour punir, pour réparer le crime ou pour dissuader, seules raisons valables pour l’exécution d’un grave criminel, mais le « suicide assisté » pour les détenus déprimés (on parle bien sûr de maladie mentale, mais une longue détention peut bien rendre fou). Ce ne sera plus pour leurs crimes que les criminels seront exécutés, mais pour leurs faiblesses. Que de beaux conflits d'intérêts ! D’après LifeSiteNews :

La demande d’un violeur d’enfants qui passe sa vie derrière les barreaux pourrait éventuellement changer la loi sur le suicide assisté en Suisse si elle est approuvée. Peter Vogt a été condamné pour des agressions sexuelles violentes commises pendant des décennies contre des filles et des femmes entre 10 et 56 ans. Aujourd’hui, Vogt prétend souffrir de problèmes cardiaques et rénaux et a demandé à mourir dans la clinique suisse de suicide assisté Exit.

En 2004, les électeurs suisses ont approuvé une mesure qui permet de garder indéfiniment en prison les personnes ayant des commis des « délits » sexuels répétés comme Vogt. Vogt a été mis derrière les barreaux en 1996, et les autorités n’ont cessé de considérer qu’il représentait toujours une menace. Il semble donc que Vogt ait décidé que le suicide assisté sera son billet de sortie de prison.

[...] Les lois suisses n’interdisent le suicide assisté que s’il est pratiqué pour des « raisons égoïstes ». Les autorités ont ensuite demandé l’avis du Centre suisse d’expertise en prison et de probation, qui a déclaré en octobre que les détenus devraient pouvoir bénéficier de l’aide au suicide. Elles ont précisé que si le détenu prétendait vouloir mourir pour cause de maladie mentale, deux spécialistes devraient être consultés, mais qu’en fin de compte, la demande devrait être approuvée pour « maladie physique ou mentale entraînant des souffrances insupportables ».

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L’un des défenseurs de la civilisation occidentale est décédé : Sir Roger Scruton


Sir Roger Scruton.

Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pete helme/Wikimedia Commons

Sir Roger Scruton, né le 27 février 1944 à Buslingthorpe au Royaume-Uni, était l’un des philosophes conservateurs les plus connus, défenseur (peut-être pas le plus orthodoxe) du Beau et du Bien, voici qu’il est décédé le 12 janvier 2020. Il a d'abord été dans sa jeunesse un admirateur de Sartre avant de s'en détourner et devint conservateur pendant les émeutes de 1968 en France, après avoir vu des étudiants à qui rien ne manquait se révolter afin de détruire l'ordre établi, sans idée de remplacement précise. J’ai traduit ici un article de LifeSiteNews qui relate l’une des péripéties que lui ont values ses discours et commentaires sur la décadence occidentale. — A. H.

Royaume-Uni, 8 novembre 2018 (LifeSiteNews) — L’un des philosophes conservateurs les plus influents du monde occidental pourrait bientôt perdre son poste.

Sir Roger Scruton avait été sollicité par le ministre britannique du Logement samedi pour présider un comité gouvernemental dont le but est de défendre les beaux bâtiments.

Presque immédiatement après l’annonce de la nomination de Scruton, plusieurs députés travaillistes ont commencé à demander sa révocation de ce poste non salarié, affirmant qu’il a l’habitude de faire des remarques antisémites, islamophobes et homophobes « offensantes ».

M. Scruton, qui a enseigné à Princeton, Oxford et St. Andrews, entre autres lieux d’enseignement supérieur, a 74 ans et est l’auteur de plus de 30 livres sur des sujets allant de l’art et l’architecture à la littérature et la musique. Il reçut la Médaille du mérite de la République tchèque en 1998 pour avoir lutté contre le communisme en Europe de l’Est dans les années 1980. En 2016, il fut fait chevalier par la reine Elizabeth II pour services rendus à la philosophie et à l’éducation. Actuellement, il est membre senior de l’Ethics and Public Policy Center, basé à Washington.

Le secrétaire d’État fantôme pour les collectivités et les gouvernements locaux, Andrew Gwynne, et les députés d’arrière-ban Wes Streeting et Luciana Berger, présidente parlementaire du Mouvement travailliste juif, veulent que Scruton soit évincé, en partie pour les commentaires qu’il a faits lors d’une conférence de 2014 intitulée « The Need for Nation » (Le besoin de nations) en Hongrie.

Les députés ont également sorti des déclarations passées où M. Scruton, qui s’oppose à l’adoption pour les couples de même sexe, a qualifié l’homosexualité de « non normale » et a qualifié l’islamophobie de « mot de propagande » destiné à intimider les gens pour qu’ils se taisent, comme exemples de son inaptitude à diriger la commission.

Dans sa conférence de 2014, M. Scruton s’est demandé si l’État-nation était incompatible avec l’islam. Il s’est également plongé dans les complexités des relations internationales et a discuté de l’influence des Juifs et de ce qu’il a appelé « l’empire Soros » en Europe.

Scruton est un ami de l’actuel Premier ministre hongrois Viktor Orbán depuis 1987 et a souvent visité ce pays de plus en plus chrétien et opposé aux frontières ouvertes.

Au cours des dernières années, Orbán a réussi à chasser de sa nation l’influence de George Soros, un natif hongrois qui dépense des millions pour imposer son programme libéral au monde. À cause de ses efforts patriotiques, Orbán a été injustement accusé d’antisémitisme par un certain nombre de journalistes et de politiciens mondialistes.

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Un candidat pro-vie pour la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (côtés flous rajoutés) : MikePatton38/Wikimedia Commons

Depuis la démission d’Andrew Scheer en décembre dernier, la place de chef du Parti conservateur est libre, position que beaucoup convoite, comme Peter MacKay, Gérard Deltell, en passant par Vincenzo Guzzo, ou même Jean Charest. Ce qu’il nous faut, pour diriger ce parti influent, c’est un vrai pro-vie qui ne craint pas de soutenir ses positions face aux médias et aux partis adverses.

Dans cette course qui s’annonce chaude, quelques noms pro-vie ont été murmurés aux oreilles, plus ou moins distinctement, comme possible candidats. Parmi ceux-ci, Richard Décarie, Québécois pro-vie et catholique, ainsi que membre du parti de longue date, songe à se lancer dans la course à la chefferie, surtout si Jean Charest y embarque, afin de combattre ce conservateur rouge qui représente un danger pour l’orientation du parti conservateur. Dans un courriel, l’un de ses nombreux messages qu’il envoie à des connaissances et amis, il explique les raisons de cet engagement :

Chers fidèles lecteurs,

Vous savez probablement maintenant que j’ai annoncé ma candidature à la chefferie du Parti conservateurs du Canada (PCC) si le libéral Jean Charest présentait officiellement la sienne. Pour moi et pour une imposante organisation à l’échelle canadienne, il est impératif qu’un Québécois véritablement conservateur (pro-décentralisation, pro-vie, pro-famille traditionnelle…) et capable de tenir tête à des adversaires aguerris en débat, fasse partie de la prochaine campagne.

Si j’ai ainsi annoncé ma candidature, c’est que j’ai besoin de bâtir de solides appuis au Québec, alors qu’une équipe de soutien est déjà active au sein du Rest of Canada (RoC). Plusieurs d’entre vous m’ont déjà offert leur soutien et je les en remercie.

[…]

M. Décarie a créé un site de campagne encore en élaboration, richarddecarie.ca, dans lequel il se présente :

Richard Décarie entrepreneur

Issu du milieu des affaires et fort d’une vaste expérience professionnelle en communication stratégique, relations publiques et gouvernementales et développement organisationnel, Richard Décarie a notamment occupé les fonctions de Directeur de cabinet adjoint au Cabinet du chef de l’opposition officielle de Stephen Harper alors qu’il était chef de l’Alliance canadienne et du nouveau Parti conservateur, et Organisateur en chef de la campagne du Québec pour leadership gagnant du Parti conservateur du Canada (PCC).

Auparavant, Richard Décarie a occupé diverses fonctions au sein de cabinets politiques du gouvernement du Québec, notamment à titre de Directeur de cabinet du Ministère de l’Industrie et du Commerce, ainsi que coprésident de la campagne au leadership gagnante de l’Honorable Daniel Johnson – Premier ministre du Québec 1994.

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Québec abolit le cours d’éthique et culture religieuse

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : pressfoto/freepik

Selon Jean-François Roberge, ancien champion du cours d’ECR et actuel ministre de l’Éducation, celui-ci contiendrait trop d’élément religieux à son goût, comme à celui du PQ, qui, l’hiver dernier, protestait que ce cours véhiculait entre autres des stéréotypes et des dogmes religieux. Des stéréotypes peut-être, mais surtout des caricatures de religions, quant aux dogmes, il aurait fallu qu’ils fussent présents dans le cours pour pouvoir récriminer contre eux, celui-ci mettant toutes religions dans le même panier et n’en présentant surtout que leurs aspects culturels et rituels, et surtout pas leur doctrine, principe même de leur compréhension. Aussi, le gouvernement caquiste abolit-il le cours… pour le remplacer par autre chose, encore non défini. D’après La Presse :

« On l’abolit pour le remplacer par quelque chose de neuf. Mais comme il va y avoir des éléments du cours actuel qui vont rester, comme l’éthique, la pratique du dialogue, le respect de soi et des autres, la lutte contre les stéréotypes. On appelle ça une réforme en profondeur », a-t-il dit [M. Roberge] en entrevue avec La Presse.

Huit thèmes sont déjà en place pour le futur cours indéfini et laïciste. La Presse rapporte :

Le ministre de l’Éducation a déjà déterminé huit thèmes qui guideront l’élaboration du cours devant remplacer le programme d’éthique et culture religieuse au primaire et au secondaire. Il s’agit de la participation citoyenne et la démocratie, de l’éducation juridique, de l’écocitoyenneté, de l’éducation à la sexualité, du développement de soi et des relations interpersonnelles, de l’éthique, de la citoyenneté numérique et de la culture des sociétés.

Mais puisqu’il faut bien continuer à démolir la religion catholique et assoir l’athéisme, il restera donc une place pour la religion en générale, plus restreinte, donc plus stéréotypique que jamais, M. Roberge affirmant que pour la religion : « Il faudra un espace beaucoup plus petit que celui que l’on a actuellement, mais un espace quand même. »

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Le 1er « non-binaire » officiel des États-Unis récupère son identité masculine légale


James Clifford Shupe.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (côtés flous rajoutés) : Jamie Shupe/Wikimedia Commons

Le premier Américain à se faire reconnaître officiellement comme « non-binaire » aux États-Unis a repris son identité première, véritable et légale, la veille de Noël. James Shupe, qui avait d’abord voulu être femme il y a quatre ans, puis s’était fait reconnaître par un juge d’Oregon comme « non-binaire », pour réaliser ensuite la profondeur des erreurs qu’il avait commises, à causes des problèmes mentaux qui le tenait à l’époque de sa « transition », et pour enfin recouvrer son identité masculine légale. Quand il se disait « non-binaire » il voulait même qu’on l’appelle « Jamie ». Selon CBN News :

L'Américain, qui s'était identifié auparavant comme transsexuel et qui a été le premier à obtenir le statut de non binaire aux yeux de la loi, dit qu'il a fait une erreur.

Jamie Shupe, un vétéran de l'armée américaine à la retraite, avait fait la une des journaux il y a quatre ans lorsqu'il raconta son passage [fictif]¹ d'homme à femme dans le New York Times. Un an plus tard, Shupe se présenta devant un juge d'Oregon qui accepta de le laisser s'identifier selon un troisième sexe, ni homme ni femme.

Basic Rights Oregon proclama alors que c'était « un jour important pour les Orégoniens non-binaires. »

Maintenant, Shupe, qui est né homme [qui donc a toujours été homme]², dit qu'il regrette ce qu'il a fait et que c'était une profonde erreur. À la veille de Noël, un juge d'Oregon lui redonna son sexe masculin légal et son nom, James Shupe. Il a également reçu depuis peu un nouveau permis de conduire pour faire valoir son identité retrouvée.

Shupe a déclaré lundi au journal The Star-Banner d'Ocala, en Floride, qu'il attribue son erreur à la maladie mentale, mais aussi au système de santé mentale actuel.

Car les praticiens, les thérapeutes, les infirmières et autres craignent de se faire accuser de discrimination, de transphobie, etc. :

M. Shupe dit que la communauté médicale est tellement effrayée par l'activisme transgenre, que les infirmières, les médecins et même les thérapeutes craignent beaucoup de dire non à un patient.

Il explique que les professionnels de la santé « ignoraient que je souffrais de trouble de stress post-traumatique chronique, ayant servi dans l'armée pendant près de 18 ans ». Tous mes médecins sont d'accord là-dessus. D'autres croient que j'ai un trouble bipolaire et peut-être un trouble de la personnalité limite ».


¹Fictif puisqu'il est impossible de changer de sexe.

²Commentaire d'A. H.

 

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Un juge brésilien ordonne à Netflix de retirer un film qui dépeint le Christ comme homosexuel

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Signez la pétition : Netflix, retirez le film « La première tentation du Christ »

Mise à jour (10 janvier 2020) : « Comme prévu par la source de renseignements LifeSite, la Cour suprême du Brésil vient d'annuler la décision du juge Benedicto Abicair, permettant ainsi à Netflix de laisser le film blasphématoire La première tentation du Christ disponible au Brésil », rapporte LifeSiteNews.

Un juge brésilien a ordonné à la branche brésilienne de Netflix de retirer le film blasphématoire La première tentation du Christ qui montre le Christ en homosexuel ayant un amant. Ceci est assurément une bonne nouvelle, bien qu’il y ait de forts risques que ce jugement soit cassé en de plus hautes instances, dans ce pays qui a eu deux décades de socialistes au pouvoir, et qui a, par conséquent, de mauvais juges. Selon LifeSiteNews :

Un juge a ordonné à Netflix de retirer un film blasphématoire de son service. 

Le juge, Benedicto Abicair, a rendu son jugement mercredi dernier à Rio de Janeiro. La décision fait suite à une pétition signée par plus de deux millions de Brésiliens qui affirment que le film humoristique, intitulé La première tentation du Christ, a enfreint la loi et « a gravement offensé les chrétiens ». Dans le film, le Christ est représenté comme homosexuel.

Ricardo German, étudiant brésilien basé à Édimbourg, a déclaré à LifeSiteNews qu’il était enchanté de cette décision.

« Je pense que c’est génial », déclara-t-il via les médias sociaux, et il a expliqué que le juge s’appuyait sur une base juridique solide. Selon l’article 208 du Code pénal brésilien, « dénigrer publiquement un acte ou un objet de culte religieux » est un crime passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an ».

« Le juge Abicair n’a fait qu’ordonner la suspension provisoire d’une œuvre en violation flagrante de cette interdiction juridique », déclara German. Le juge, selon German, peut interdire à la succursale brésilienne de Netflix, officiellement une « personne morale » aux fins de la procédure judiciaire, de mettre le film à disposition pour le visionner. Il peut également interdire à Porta dos Fundos [le producteur] de faire de la publicité pour le film dans tout endroit accessible depuis le Brésil, « ce qui techniquement inclurait l’Internet dans son ensemble (du moins en langue portugaise, pourraient dire certains juristes) ».

Signez la pétition : Netflix, retirez le film « La première tentation du Christ »
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Une mère perd son procès contre l’école qui avait soumis ses enfants à un rite amérindien

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

C’est arrivé en Colombie-Britannique, comme quoi là-bas ils auraient aussi leur cours d’ÉCR (cours d’éthique et culture religieuse, dispensé au Québec) à eux. Mme Servatius, appuyé par le Justice Centre for Constitutional Freedoms, se pourvoira peut-être en une instance plus haute. Cependant, je doute qu’il y ait de l’espoir dans une telle poursuite, vu que la Cour suprême du Canada a donné tort aux parents qui voulaient retirer leurs enfants du désastreux cours d’ÉCR québécois, prétextant qu’il fallait que ceux-ci démontrassent le côté préjudiciable du cours pour leurs enfants, démettant ainsi les parents de leurs rôles de premiers éducateurs et leur donnant la charge de la preuve. D’après LifeSiteNews :

Le plus haut tribunal de la Colombie-Britannique a statué hier que les écoles pouvaient exiger que les enfants participassent à des rituels religieux ou spirituels — comme les cérémonies de purification de la culture des Premières nations — malgré les objections des parents devant l’aspect explicitement religieux de la « purification » de l’esprit des enfants.

En 2015, une école de Port Alberni exigeait que les enfants participassent à une cérémonie de purification au cours de laquelle de la fumée de sauge brûlée était répandue dans la salle de classe, autour des meubles et dans l’espace occupé par les enfants. Dans une lettre aux parents, l’école a affirmé que ce rituel avait lieu dans le but exprès de purifier les esprits des enfants de toute énergie négative. Plus tard dans l’année scolaire, une prière a été exécutée lors d’une assemblée obligatoire des élèves.

« Nous examinons la décision en vue des prochaines étapes », a déclaré Jay Cameron, avocat de Candice Servatius et gestionnaire des litiges au Justice Centre for Constitutional Freedoms au sujet de la décision de la Cour suprême de la Colombie-Britannique rendue le 8 janvier 2020 [...]

Ce casier, qui a duré toute une semaine, contre le District scolaire 70 a été entendu en novembre 2019 à Nanaimo, en Colombie-Britannique. Le Justice Centre a représenté la mère, Candice Servatius, dont les deux enfants ont été soumis à un rituel religieux ou spirituel à l’école élémentaire John Howitt à son insu et sans son consentement.

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