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Médecins et universitaires réfutent la « mort cérébrale » comme critère légitime de la mort réelle

Stephen Kokx ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : marionbrun/Pixabay

Rome, Italie, 22 mai 2019 (LifeSiteNews) ― Un groupe international d'éminents médecins et universitaires a réfuté la « mort cérébrale » comme critère légitime pour déterminer la mort réelle, lors d'une conférence de deux jours à Rome. 

Cet événement du 20 au 22 mai, intitulé « A Medicolegal Construct: Scientific & Philosophical Evidence » (Un construit médicolégal : Témoignages scientifiques et philosophiques) a été organisé par la John Paul II Academy for Human Life and the Family (Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille), dirigée par des laïcs, à l'Hôtel Massimo d'Azeglio, quelques jours seulement après le Rome Life Forum (Forum de Rome sur la Vie) de 2019 et la Marche italienne pour la Vie

Certains des titres d’allocutions données lors de la conférence comprenaient « “La mort cérébrale” n'est pas la mort : Évidences philosophiques et scientifiques en résumé », « “La mort cérébrale” n'est pas la mort : Expérience clinique » et « Erreurs philosophiques fondamentales et caractère non-thomique du raisonnement pro-“mort cérébrale” de Lee et Grisez. » 

De nombreux participants et conférenciers, incluant le philosophe catholique autrichien Dr Josef Seifert, étaient d'anciens membres de l'Académie pontificale pour la Vie, fondée par Jean-Paul II en 1994 pour combattre la « culture de la mort ». Le pape François a remanié l'Académie en 2017 en remplaçant ses membres conservateurs et en émettant un nouveau mandat qui exige un soutien à l'immigration et à l'environnement. Un engagement qui exigeait auparavant que les membres soutiennent les enseignements pro-vie de l'Église a également été supprimé. Les actions de François ont influé sur la décision de Seifert de fonder l'Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille en 2017.

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Professeur Doyen Nguyen, professeur Josef Seifert, Père Edmund Waldstein,
et Dr Paul Byrne (de gauche à droite) à la conférence de l’Académie Jean-Paul II
pour la vie humaine et la famille de 2019. Stephen Kokx/LifeSiteNews 

Tout au long des présentations diverses et hautement académiques de la conférence, un thème perceptible a émergé, à savoir que la « mort cérébrale » a été inventée pour prélever des organes viables sur des personnes encore vivantes. Ce n'est que lorsque le cœur d'une personne cesse de battre et que sa respiration cesse pendant un certain temps que l'on peut dire que la mort est vraiment survenue. 

Animée par John-Henry Westen, cofondateur de LifeSite, et Michel Hichborn, président de l'Institut Lepanto, la conférence comportait des exposés donnés par certains des chercheurs les plus accomplis sur le thème de la « mort cérébrale, » dont Doyen Nguyen OP, professeur à l'Université pontificale St Thomas d’Aquins à Rome, qui a prononcé trois conférences sur ce sujet. 

Direct mais respectueux, Nguyen soutenait que les écrits de Jean-Paul II sur la mort cérébrale « faisaient un gâchis » de l'enseignement de l'Église. Elle a également expliqué en détails les méthodes horribles que les chirurgiens utilisent lorsqu'ils prélèvent des organes sur le corps d'un donneur. En 2018, elle a publié un livre intitulé « The New Definition of Death for Organ Donation » (Les nouvelles définitions de la Mort pour le don d'organes).


Le Dr Cicero Coimbra, M.D. et le Pr Doyen Nguyen OP.

Le Dr Cicero Coimbra, M.D., a également pris la parole lors de la conférence. Il a dit que les tests d'apnée, une procédure couramment utilisée chez les patients en état de « mort cérébrale », causaient en fait une « mort cérébrale » irréversible. Il a également parlé de l'importance de prendre des quantités appropriées de vitamine D et de magnésium pour avoir un cerveau et un système immunitaire sains. Pour s'être élevé contre la « mort cérébrale », il a été ostracisé par la communauté médicale. 

De nombreux conférenciers ont convenu que « mort cérébrale » et « don d'organes » sont essentiellement des termes utilisés par la communauté médicale pour convaincre les gens qu'ils donnent « le don de la vie » alors qu'en fait, comme le Dr Paul Byrne l'a dit à plusieurs reprises dans ses conférences, « on ne peut prélever des organes viables sur un cadavre. Le corps a besoin d'un cœur qui bat pour maintenir la santé de ses organes. » 

Au cours de ses deux présentations lors de la conférence, le Dr Byrne, néonatologiste et président de la Life Guardian Foundation, a raconté des histoires émouvantes sur le mauvais traitement que les patients en « mort cérébrale », qu'il a soigné, ont reçu des médecins et des hôpitaux. 

Il a également montré une vidéo le montrant en entrevue avec Zack Dunlap, un homme diagnostiqué de « mort cérébrale » qui avait été à quelques minutes de se faire prélever ses organes, mais qui, grâce à son cousin qui a montré avec ténacité aux infirmières obstinées que l'état de Zach s'améliorait, a été épargné. Il s'est finalement complètement rétabli et est maintenant marié. 


Le Dr Paul Byrne donnant une allocution lors de la conférence
de l’Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille de 2019.
Steve Jalsevac/LifeSite 

Byrne a également diffusé la vidéo d'une procédure de « don d'organes » où le corps est ouvert alors que le cœur bat encore. Certains membres de l'auditoire ont laissé entendre de façon audible leur saisissement pendant que la vidéo était en cours de lecture. 

Dans une entretien accordée à LifeSiteNews, M. Byrne a déclaré : « Ce qui se passe réellement, c'est qu'une industrie de plusieurs milliards de dollars a été créée pour le prélèvement d'organes. Mais des dommages surviennent aux organes dans les minutes après la mort. Sachant qu'ils ont besoin de prélever les organes avant qu'une personne ne meure, la communauté médicale utilise le terme “mort cérébrale” pour dire que la personne est morte. Mais ces patients ne sont pas morts ! C'est la procédure du “don d'organes” qui les tue. Ça arrête leur cœur. Ne soyez pas donneur d'organes. » 

Lorsque la nouvelle a été annoncée, lundi, que le président français Emmanuel Macron avait ouvert une ligne directe pour que les gens puissent appeler et protester contre le retrait des appareils de soutien vital de Vincent Lambert, on a demandé aux participants de la conférence de sortir leur téléphone et de mettre en pratique leurs convictions pro-vie, ce qu'ils ont fait avec empressement. Le lendemain, un tribunal français a statué que le système de soutien vital de Lambert devait être rétabli. Des applaudissements retentissants ont résonné dans toute la salle de conférence lorsque Hichborn en a fait l'annonce. 

Parmi les autres conférenciers présents à la conférence figuraient le Père Edmund Waldstein, un moine cistercien d'Autriche, Thomas Zabiega, neurologue basé en Illinois, le Dr Alan Shewmon, M.D. (via Skype) et le Dr Josef Seifert, président de l'Académie. Les aspects métaphysiques et philosophiques de la mort ont été abordés tout au long des conférences et des séances de questions et réponses. 

L'évêque Athanasius Schneider a également participé à la conférence par le biais d'un message vidéo préenregistré. Dans son discours de 23 minutes, il a souligné la nécessité pour la société de revenir à la royauté sociale du Christ afin que les attaques contre la vie innocente ne se produisent plus. 

À l'issue de la conférence, Seifert a annoncé son désir d'établir une Académie Jean-Paul II pour la Vie humaine et la Famille basée en Pologne. Il a dit qu'il envisageait un « réseau » d'organisations liées à l'Académie pour que son message puisse se répandre dans le monde entier.



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