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Le Canada vote en 2021 : pourquoi craindre s’exprimer ?

Par Everyday for Life — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : deagreez/AdobeStock

Avez-vous peur de vous exprimer sur cette « pandémie » et surtout sur les enjeux de cette élection fédérale ? Les grands partis nous ont dit quelle était leur position sur les questions morales, le port du masque, les confinements, les passeports vaccinaux et les mandats. Dans une démocratie, les croyants ne devraient pas s’autocensurer par peur des conséquences. Si c’était la règle, nous n’aurions pas de martyrs chrétiens.

Pourquoi cette peur ? Est-ce la perte d’un emploi bien rémunéré ? De ne pas obtenir une bonne pension ? Le risque d’offenser la famille, les amis et les autres personnes avec lesquelles nous interagissons quotidiennement ?

Cependant, si nous ne nous exprimons pas et ne nous impliquons pas pour défendre ce que nous croyons, d’autres le feront, et ils feront la promotion de choses que nous ne soutenons pas. C’est parce que nous restons de côté que nous en sommes là où nous en sommes aujourd’hui. Où sont les actes des apôtres d’aujourd’hui ? Le silence ne nous mène nulle part en termes de morale solide. Le Canada est déjà une nation anti-chrétienne et anti-vie. La croyance et le culte religieux sont acceptables en privé, mais ne sont plus les bienvenus sur la place publique.

Considérez le projet de loi C-16. Cette loi a modifié la Loi canadienne sur les droits de la personne et le Code criminel. Cette loi non seulement contredit la vision catholique et chrétienne de la personne, mais rend également cette position illégale. Elle ajoute l’identité de genre, l’orientation sexuelle et l’expression de genre à la liste des motifs de discrimination interdits. Cette loi est entrée en vigueur en 2019.

Ensuite, il y a le projet de loi C-14. Cette loi a modifié le Code criminel pour permettre l’aide médicale à mourir. En bref, elle a légalisé l’euthanasie et le suicide assisté par un médecin. Le projet de loi a été adopté en 2016. Plus de 20 000 Canadiens ont été tués intentionnellement depuis que l’euthanasie est devenue légale. Et combien d’autres ont été tués pendant cette « pandémie », sans que nous le sachions ?

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Le Canada n’a aucune restriction légale sur l’avortement. Un bébé peut être tué jusqu’au jour de sa naissance. Une personne ne devient légalement une personne, avec des droits, qu’après la naissance. C’est le projet de loi omnibus de 1969 du premier ministre Pierre Elliott Trudeau qui a décriminalisé l’homosexualité et ouvert la porte aux contraceptifs, à l’avortement et aux jeux de hasard approuvés par l’État. C’est la Cour suprême du Canada qui, en 1988, a jugé que la loi canadienne sur l’avortement était inconstitutionnelle. Cette décision a facilité l’accès à l’avortement dans tout le pays. Il est difficile d’obtenir des chiffres précis, mais on peut affirmer sans risque de se tromper que plus de 4 millions de bébés à naître ont été mis à mort par avortement au Canada au cours des 52 dernières années.

En 2003, l’Ontario et la Colombie-Britannique ont été les premiers à légaliser le mariage entre personnes de même sexe. Puis, en 2005, le gouvernement libéral fédéral a adopté la Loi sur le mariage civil qui a rendu le « mariage homosexuel » légal dans tout le Canada. Il a essentiellement légalisé la sodomie. Et l’Église catholique n’a pas opposé une grande résistance à cette législation. En fait, depuis la Seconde Guerre mondiale, l’Église catholique n’a pas réussi à s’opposer à une quelconque question morale. Comme nous l’avons vu pendant cette « pandémie » et les accommodements au fil des décennies, la capitulation devant César a été la voie suivie. L’Église s’est retirée de la place publique. Elle est devenue presque insignifiante dans la vie publique.

Par conséquent, le Canada n’est plus une nation chrétienne. Cela se reflète dans nos politiques et nos lois. Le député Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, l’a dit clairement lors du débat des chefs de la campagne électorale fédérale actuelle. Il a dit que la religion n’a pas réussi (il faisait référence au christianisme, au catholicisme et au judaïsme) à unir le peuple du Québec. Ainsi, le laïcisme et l’athéisme d’inclusion, d’équité et de diversité sont la nouvelle foi au Québec. Les politiques et les lois gauchistes et progressistes, telles que l’interdiction des symboles religieux en public, font la loi. Les membres de l’assemblée législative provinciale du Québec ont fortement voté pour le retrait du crucifix en 2019 à l’Assemblée nationale. On ne veut pas de Dieu.

En 2015, l’école secondaire catholique Loyola de Montréal a dû aller jusqu’en Cour suprême du Canada pour pouvoir donner ses propres cours de religion. L’enseignement de la foi catholique a dû être défendu juridiquement. Le gouvernement provincial a exigé que toutes les écoles enseignent le programme laïc Éthique et culture religieuse. En bref, toutes les religions sont égales. Loyola a obtenu une victoire pour la liberté catholique, mais seulement par une décision de 4 contre 3.

La prière du Salve Regina rappelle aux fidèles que notre nation n’est pas notre foyer : « Enfants d’Ève exilés, nous gémissons et pleurons. » Nous avons recours à son intercession avec l’espoir qu’« après cet exil », Marie nous montrera « le fruit béni de [... ses] entrailles, Jésus ». Nous lui demandons de prier pour nous « afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ ». Cependant, il est de plus en plus difficile d’essayer de vivre la vie chrétienne dans un pays qui exile de plus en plus les croyants. Le silence et l’inaction ne sont pas une option.

Ce lundi 20 septembre, les Canadiens vont élire un nouveau gouvernement fédéral. Nous espérons qu’ils rejetteront le statu quo libéral et progressiste. Les chrétiens ont déjà perdu une grande partie de leur identité dans le gouvernement, l’éducation et toutes les autres institutions profanes. N’ayons pas peur de défendre notre position. N’ayons pas peur de nous exprimer et de mettre en pratique ce que nous croyons. Si nous perdons aussi notre liberté et notre démocratie, seul Dieu peut nous aider.



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