Une nouvelle initiative de l’UE pourrait imposer le « mariage » homosexuel et la maternité de substitution à tous les États membres
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ralf Roletschek/Wikimedia Commons
13 février 2023 (LifeSiteNews) — Une initiative de la Commission européenne pourrait potentiellement forcer tous les États membres de l’Union européenne à accepter la maternité de substitution et le « mariage » homosexuel par le biais d’un « certificat européen de parentalité ».
L’objectif déclaré de l’initiative de l’UE est de « garantir que la parentalité, telle qu’elle est établie dans un pays de l’UE, soit reconnue dans toute l’UE, afin que les enfants conservent leurs droits dans les situations transfrontalières, en particulier lorsque leur famille voyage ou se déplace au sein de l’UE ».
Dans la pratique, toutefois, les seules personnes susceptibles de ne pas être légalement reconnues comme parents des enfants dont elles ont la charge dans certains États membres sont les personnes qui ont adopté des enfants dans le cadre d’un « mariage » homosexuel ou les personnes qui s’occupent d’enfants conçus via une mère porteuse.
Le président de la Fédération des associations familiales catholiques d’Europe (FAFCE), Vincenzo Bassi, avertit que « l’introduction d’une nouvelle catégorie juridique, la “parentalité”, qui va au-delà de la terminologie actuelle de la “filiation”, a un impact sur le droit interne de la famille », même si la Commission européenne affirme que l’initiative n’affectera pas les lois sur le mariage des États membres de l’UE, puisque le droit de la famille relève de la compétence exclusive de chaque nation.
« En effet, l’initiative susmentionnée de la Commission européenne, si elle était approuvée, étendrait automatiquement les effets juridiques de la filiation à tous les types de “parentalité” légalement acquis dans un État membre, y compris par le biais de la maternité de substitution, dans tous les États membres de l’UE de manière uniforme », écrit la FAFCE dans un communiqué de presse.
« Au-delà de l’intention déclarée de ne pas interférer avec le droit familial des États membres, ce scénario mettrait la proposition de la Commission en contradiction avec l’art. 9 de la Charte des droits fondamentaux de l’UE, qui stipule que “le droit de se marier et le droit de fonder une famille sont garantis conformément aux lois nationales régissant l’exercice de ces droits” », a conclu M. Bassi.
Le FAFCE a exprimé sa vive préoccupation concernant « la reconnaissance de facto de la pratique de la maternité de substitution au sein de l’initiative ».
« Non seulement la pratique de la maternité de substitution viole les droits fondamentaux et l’intégrité corporelle des femmes utilisées comme mères porteuses, mais aussi les droits de l’enfant, qui peut ainsi devenir une victime de la traite des êtres humains », a déclaré FAFCE dans son communiqué de presse. « Alors que la proposition de la Commission européenne présente l’intérêt supérieur de l’enfant comme un pilier de sa proposition, l’inclusion de la maternité de substitution parmi les domaines traités va à l’encontre de cet intérêt supérieur. »
Pour devenir loi, l’initiative doit être adoptée par le Conseil de l’UE par un vote unanime des 27 États membres après consultation du Parlement européen. Cependant, la Hongrie et la Pologne ayant annoncé qu’elles allaient opposer leur veto à l’initiative, celle-ci sera probablement bloquée pour le moment.
Le Père Ripperger souligne l’importance de la maternité et met en garde contre l’« attaque en règle » contre la vie familiale
Le Père Chad Ripperger.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 janvier 2023, Pine Bluff, Wisconsin (LifeSiteNews) — Le Père Chad Ripperger, prêtre catholique, théologien, philosophe et exorciste bien connu, a marqué la fête de la Sainte Famille en prononçant un avertissement sévère lors de son sermon sur l’état précaire de la famille moderne et de la vie conjugale, qui, selon lui, sont « attaquées de plein fouet ». Il a déclaré qu’il est important de reconnaître la noblesse de la maternité et la structure de droit naturel du mariage et de la vie familiale afin de restaurer la culture.
Le père Ripperger a fait ces commentaires dans un sermon prononcé lors de la messe traditionnelle en latin de 7 h 30 à l’église St. Mary of Pine Bluff, au Wisconsin. Il a commencé par citer des statistiques suggérant que les gens d’aujourd’hui sont moins susceptibles de valoriser la loyauté dans le mariage, puis il a dénoncé les effets corrosifs du divorce sans faute.
« Il n’y a pas un seul aspect de la vie conjugale ou familiale qui ne soit attaqué de plein fouet par notre culture », a-t-il déclaré.
Né à Casper, dans le Wyoming, le père Ripperger est un prêtre catholique traditionnel qui détient deux licences distinctes en théologie et en philosophie de l’Université de San Francisco. Il détient également deux maîtrises (également en philosophie et en théologie) du Centre d’études thomistes de l’Université de St. Thomas au Texas et du Holy Apostles College and Seminary dans le Connecticut, ainsi qu’un doctorat en philosophie de l’Université de la Sainte-Croix à Rome.
Dans son sermon de dimanche, le théologien de 58 ans a rappelé que le mariage est défini comme « un contrat solennel entre un homme et une femme dans le but d’avoir des enfants. La finalité première du mariage est d’avoir des enfants. C’est vers cela qu’il est ordonné ».
« C’est une chose qui, malheureusement, n’est pas comprise aujourd’hui », a-t-il poursuivi, ajoutant que beaucoup de gens aujourd’hui ne reconnaissent même plus que le mariage ne peut être qu’entre un homme et une femme.
Observant que les unions homosexuelles ne répondent pas à la définition d’un véritable mariage, le père Ripperger a déclaré que le fait de traiter les relations homosexuelles comme un « mariage » invite le jugement de Dieu sur la culture.
Lire la suiteDéclaration de Mgr Viganò concernant le gala offert par Donald J. Trump aux partisans ouvertement homosexuels du Parti républicain
Mgr Carlo Maria Viganò (à gauche), Donald Trump (à droite).
Par Mgr Carlo Maria Viganò — Traduit par Francesca de Villasmundo (Médias-Presse-Info) — Photo :
Déclaration de Mgr Carlo Maria Viganò concernant le récent¹ gala du Président Trump à Mar-a-Lago
C’est un grand scandale, ainsi qu’un désarroi, d’apprendre la nouvelle du gala offert par le président Donald J. Trump aux partisans ouvertement homosexuels du Parti républicain. Cette approbation de l’idéologie LGBTQ est encore plus grave si l’on considère que deux jours plus tôt seulement, Joe Biden avait signé la loi dite Respect for Mariage Act [sur le respect du mariage], par laquelle les mariages dits homosexuels se voient accorder une validité juridique aux États-Unis, en violation du droit naturel et de la Loi de Dieu.
Le Parti démocrate est totalement anti-chrétien et obstinément déterminé à mettre en œuvre le programme mondialiste du Nouvel Ordre Mondial. D’autre part, le Parti républicain poursuit inconsidérément une minorité d’électeurs, se pliant à des modes de vie contraires aux Commandements et au bien commun.
Les Catholiques américains se retrouvent aujourd’hui dans l’impossibilité d’être représentés par une classe politique qui se révèle totalement incapable d’interpréter et d’exprimer leurs convictions en matière morale et religieuse. Il en résulte une désaffection des électeurs, aggravée par la fraude électorale et les nouveaux scandales de censure des médias et de manipulation du consensus électoral.
Lire la suiteL’archevêque du Liechtenstein annule la messe avec les législateurs en raison de leur soutien au « mariage » homosexuel
Mgr Wolgang Haas, archevêque de Vaduz au Liechtenstein.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Archidiocèse de Vaduz
15 décembre 2022, Vaduz, Liechtenstein (LifeSiteNews) — Mgr Wolfgang Haas, archevêque du Liechtenstein, a annulé une messe prévue avec les délégués du parlement de l’État du Liechtenstein parce que la majorité d’entre eux ont voté pour un projet de loi autorisant le « mariage » homosexuel.
Dans une lettre rendue publique, Mgr Haas a expliqué sa décision.
« À une large majorité — en dépit et contrairement aux directives raisonnables et juridiquement pertinentes — la motion pour la préparation d’un projet de loi correspondant a été transmise au gouvernement, c’est-à-dire que l’introduction de ce pseudo-mariage, qui contredit à la fois les sensibilités naturelles, le droit naturel raisonnable et, en particulier, la compréhension chrétienne de l’homme telle qu’elle correspond à l’ordre divin de la création, a été votée », a écrit Haas.
« Par conséquent, le moment est venu de renoncer à la cérémonie dite du Saint-Esprit à l’ouverture des sessions parlementaires de l’État, car une telle célébration liturgique n’a plus de sens au vu du comportement parlementaire de la grande majorité de nos élus dans une question essentielle d’éthique chrétienne », a déclaré Mgr Haas.
« Cela montre une fois de plus combien il est nécessaire, en termes de crédibilité religieuse, de résister et d’éviter toute forme de mise en valeur ecclésiastique publique ou institutionnelle. »
« Un principe est toujours valable est : Résistez aux commencements ! » a déclaré l’évêque. « L’expérience montre que les conséquences d’une faute morale sont catastrophiques. L’introduction du soi-disant “mariage pour tous” avec tous les excès qui y sont associés conduira à un dévoiement moral de l’éducation, comme on peut déjà le constater dans divers pays, où la propagande sexiste et LGBT a pénétré dans les écoles. »
Lire la suiteBiden signe le projet de loi codifiant le « mariage » homosexuel en présence d’un drag queen activiste
Joe Biden.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
13 décembre 2022, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Le président Joe Biden a signé le soi-disant Respect for Marriage Act ou RMA (loi sur le respect du mariage) mardi lors d’une cérémonie à la Maison-Blanche remplie d’invités dont un drag queen activiste de la « jeunesse queer ».
Le RMA abroge la Loi sur la défense du mariage (Defense of Marriage Act), en vigueur depuis longtemps (mais non appliquée), qui reconnaissait le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme dans la loi fédérale et protégeait les droits des États à faire de même. La nouvelle loi (RMA) reconnaît au niveau fédéral tout « mariage » légalement célébré par n’importe quel État et oblige chaque État à reconnaître tout « mariage » de n’importe quel autre État « entre deux individus », sans tenir compte « du sexe, de la race, de l’ethnicité ou de l’origine nationale de ces individus ».
Le projet de loi suscite des tensions depuis juillet, alors que 47 républicains se sont joints aux démocrates pour faire adopter la première version par la Chambre des représentants des États-Unis. Mais l’opposition des groupes conservateurs, des chefs religieux et des électeurs républicains a conduit les partisans à proposer des amendements visant principalement à satisfaire les préoccupations en matière de liberté religieuse (de manière inadéquate, selon les conservateurs). Le Sénat a ensuite voté pour adopter la version modifiée, 12 républicains se joignant aux démocrates. La semaine dernière, la Chambre a voté en faveur de la version finale, 39 républicains se joignant aux démocrates.
« Cette loi, et l’amour qu’elle défend, portent un coup à la haine sous toutes ses formes », a déclaré M. Biden mardi lors de la cérémonie de signature du projet de loi. « Merci à tous pour cette victoire obtenue de haute lutte et après de nombreuses années de travail ».
La Maison-Blanche avait précédemment annoncé que la cérémonie comprendrait « des invités et des spectacles musicaux », parmi lesquels le copropriétaire du Club Q, Matthew Haynes, les survivants de la fusillade du Club Q, James Slaugh et Michael Anderson, les plaignants de l’affaire Obergefell contre Hodges, le co-conseiller de l’affaire Loving contre Virginie, Phillip Hirschkop, le survivant de la fusillade de la boîte de nuit Pulse, Brandon Wolf, etc.
Lire la suiteLa Chambre des représentants adopte le projet de loi des démocrates codifiant le « mariage » homosexuel
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie
8 décembre 2022 (LifeSiteNews) — La Chambre des représentants des États-Unis a adopté jeudi le projet de loi des démocrates visant à codifier le « mariage » homosexuel ; le voici maintenant sur le bureau de Joe Biden pour signature.
Le projet de loi « Respect for Marriage Act » (RMA) [Loi sur le respect du mariage] a été adopté par un vote de 258-169, avec 39 républicains et tous les démocrates votant en sa faveur.
Le Sénat a approuvé le RMA la semaine dernière par un vote de 61-36. Douze sénateurs républicains ont voté en sa faveur, même après que le Sénat ait rejeté trois amendements proposés par les républicains pour atténuer les graves atteintes à la liberté religieuse que comporte le projet de loi.
M. Biden s’est engagé à signer la loi « rapidement et avec fierté ».
Les membres républicains du Congrès qui ont voté en faveur du RMA jeudi comprennent la représentante Elise Stefanik, de New York, présidente de la Conférence républicaine de la Chambre des représentants, et le représentant Tom Emmer, du Minnesota, le nouveau « whip » du parti républicain.
Lire la suiteLa Commission européenne entend imposer l’adoption par les homosexuels et la GPA à tous les pays de l’UE
Ursula von der Layen, présidente de la Commissio européenne.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info) — Photo : European Parliament/Flickr
Les États membres de l’Union européenne vont-ils être contraints d’accepter la maternité de substitution, ainsi que l’adoption d’enfants par des duos de même sexe, même si aucune de ces mesures n’est fondée sur leur propre législation ? C’est en tout cas l’objectif d’une initiative de la Commission européenne selon laquelle « les dispositions de droit international privé relatives à la paternité seront harmonisées au niveau de l’UE ».
La proposition a été acceptée par la Commission européenne mercredi.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait déjà annoncé en 2020 une « stratégie pour renforcer les droits LGBTQI ».
La Commission européenne voudrait maintenant imposer à tous les pays membres de l’UE un nouveau règlement qui « reconnaîtra la paternité établie dans un État membre sans procédure particulière dans tous les autres États membres ». Cela sapera toute interdiction nationale de la maternité de substitution et fera respecter le droit d’adopter pour les couples homosexuels dans toute l’UE. En effet, le règlement de la Commission européenne ne concerne que les cas qui ne sont pas encore convenus entre les États membres, à savoir la paternité dérivée de la maternité de substitution, ainsi que l’adoption d’enfants par des couples homosexuels.
Jusqu’à présent, seuls 14 des 27 États de l’UE reconnaissent l’institution légale du « mariage » pour les duos de même sexe, et sept autres une union civile enregistrée. La proposition de la Commission européenne doit être approuvée à l’unanimité par le « Conseil », c’est-à-dire les représentants des 27 États membres de l’UE, après consultation du Parlement européen. Il semble peu probable que cette unanimité soit donnée mais elle montre déjà où veulent aller les dirigeants de cette institution totalitaire qu’est l’Union européenne.
États-Unis : le Sénat adopte le projet de loi sur le « mariage » homosexuel des démocrates avec 12 votes républicains
Par Léo Kersauzie (Médias-Presse-Info) — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
Douze sénateurs républicains ont voté en faveur de l’adoption de la « loi sur le respect du mariage », même après le rejet par le Sénat de trois amendements visant à protéger la liberté religieuse de s’exprimer sur le sujet.
Le Sénat américain a adopté le projet de loi des démocrates visant à codifier le « mariage » homosexuel lors d’un vote de 61 voix contre 36 mardi, portant un coup dur aux conservateurs.
Douze républicains se sont joints à tous les sénateurs démocrates pour donner leur approbation finale au « Respect for Marriage Act » (RMA)
La RMA fait de la redéfinition du mariage la loi du pays, y compris dans le cas où la Cour suprême renverserait sa décision Obergefell c. Hodges de 2015 qui rend obligatoire la reconnaissance légale du « mariage » homosexuel dans tout le pays.
Le projet de loi abroge la loi sur la défense du mariage de 1996, qui reconnaissait au niveau fédéral le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme et garantissait le droit des États de maintenir le mariage traditionnel, et exige à la place que le gouvernement fédéral et les 50 États reconnaissent les « mariages » homosexuels et autres mariages civils célébrés légalement dans n’importe quel État, y compris potentiellement les mariages incestueux et avec mineurs.
Il constitue également une grave menace pour la liberté religieuse, comme l’ont mis en garde de nombreuses organisations conservatrices.
Les 12 sénateurs républicains qui ont voté pour le projet de loi sont : Susan Collins du Maine, Rob Portman de l’Ohio, Thom Tillis de la Caroline du Nord, Lisa Murkowski de l’Alaska, Mitt Romney de l’Utah, Roy Blunt du Missouri, Richard Burr de la Caroline du Nord, Shelley Moore Capito de Virginie-Occidentale, Joni Ernst de l’Iowa, Cynthia Lummis du Wyoming, Dan Sullivan de l’Alaska et Todd Young de l’Indiana.
Lire la suiteLa Cour suprême de Pologne reconnaît une « union homosexuelle » contractée à l’étranger
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : olegkruglyak3/Adobe Stock
Varsovie (LifeSiteNews) — La semaine dernière, le Tribunal constitutionnel de Pologne a statué que la constitution du pays, qui définit le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme, permet la reconnaissance légale des unions homosexuelles reconnues par les lois d’autres pays.
Le 3 novembre, la cour administrative suprême de Pologne a rendu un jugement selon lequel « l’article 18 de la constitution ne peut en soi constituer un obstacle à la transcription d’un certificat de mariage étranger si l’institution du mariage en tant qu’union de personnes du même sexe était prévue dans l’ordre interne ».
L’Article 18 de la constitution polonaise est ainsi rédigé : « Le mariage, étant l’union d’un homme et d’une femme, ainsi que la famille, la maternité et la parentalité sont placés sous la protection et le soin de la République de Pologne. »
La constitution a longtemps été comprise comme interdisant la reconnaissance légale des unions entre personnes de même sexe, et pour sa défense du mariage, la Pologne a subi des sanctions de la part de l’UE pendant plusieurs années sous la forme de retenue de milliers de milliards de dollars d’aide.
C’est l’interprétation de l’article 18 qui a été contestée en justice par deux hommes engagés dans une relation homosexuelle, Jakub Kwieciński et Dawid Mycek, qui avaient contracté une « union civile » il y a cinq ans au Portugal et avaient cherché à faire reconnaître leur sodomie en Pologne. Le gouverneur de la province de Mazovie a refusé de reconnaître leur « union civile », et c’est pour contester sa décision que les hommes ont porté l’affaire devant les tribunaux, ce qui a donné lieu au jugement de la semaine dernière en leur faveur.
Lire la suiteMgr Mutsaerts: le synode sur la synodalité comporte «trop de défenseurs du mariage homosexuel» et de l’avortement
Mgr Robert Mutsaerts, évêque auxiliaire de Bois-le-Duc aux Pays-Bas.
Traduction d’un blogue de Mgr Rob Mutsaerts (Paarse Pepers) par Riposte catholique
Sur son blogue, Mgr Rob Mutsaerts, évêque auxiliaire de Bois-le-Duc (Pays-Bas), dénonce le processus synodal :
Le jeudi 27 octobre, le Secrétariat du Synode des évêques à Rome a présenté le document de travail pour la phase continentale du synode « Pour une Église synodale : communio, participatio, missio ». Cette déclaration a été faite lors d’une conférence de presse présidée par le cardinal Grech et tenue au centre de presse du Saint-Siège à Rome. Le document était intitulé « Augmente l’espace de ta tente » (Ésaïe 54:2). Sur la base de tous les documents finaux des réunions dans les différents Continents, le Secrétariat du Synode des Évêques compile ensuite l’Instrumentum Laboris, le document de travail pour les réunions synodales de 2023 et 2024.
Le mantra du processus est : Écouter. Qui ? Tout le monde. Le document de travail contient un bon nombre de citations.
« Ces citations ont été choisies parce qu’elles expriment de manière particulièrement puissante, belle ou précise des sentiments qui sont exprimés plus généralement dans de nombreux rapports. L’expérience synodale peut être lue comme une voie de reconnaissance pour ceux qui ne se sentent pas suffisamment reconnus dans l’Église. »
Les contours du processus synodal sont de plus en plus clairs. Il fournit un mégaphone pour les opinions non religieuses. Le document indique où le chemin synodal devrait finalement mener :
« Cela signifie une Église qui apprend en écoutant comment renouveler sa mission évangélisatrice à la lumière des signes des temps, afin de continuer à offrir à l’humanité une manière d’être et de vivre dans laquelle tous peuvent se sentir inclus comme protagonistes ».
Qui sont ceux qui se sentent exclus ? Par. 39 :
Lire la suite« Parmi ceux qui appellent à un dialogue plus significatif et à un espace plus accueillant, nous trouvons aussi ceux qui, pour diverses raisons, ressentent une tension entre l’appartenance à l’Église et leurs propres relations d’amour, comme : les divorcés remariés, les parents isolés, les personnes vivant dans des mariages polygames, les personnes LGBTQ, etc. »