Un pasteur canadien est fier d’avoir payé plus de 300 000 $ d’amendes covid pour avoir refusé de fermer son église
Henry Hildebrandt.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : X
28 août 2024 (LifeSiteNews) — Le pasteur canadien Henry Hildebrandt, qui a gardé son église ouverte pendant le COVID malgré les mandats, a récemment fini de payer un montant stupéfiant de 339 005 $ d’amendes, mais a déclaré que la somme était un « petit prix à payer » pour valider l’engagement de son église aux principes sur lesquels « le Canada et les États-Unis ont été fondés ».
« Nous venons de payer au procureur général de l’Ontario notre dernière amende — 65 005 $ hier + 274 000 $ plus tôt — pour nous être rassemblés pour le culte, pour avoir fait ce qui était biblique et constitutionnel », a écrit Hildebrandt sur X le 24 août.
« Nous avons refusé de vivre dans le mensonge, et la vérité est désormais connue de tous, Dieu soit loué ! Merci à tous pour votre soutien ! »
Hildebrandt, qui est le pasteur principal de l’Église de Dieu à Aylmer, en Ontario, a inclus une vidéo dans son annonce, réitérant que son refus d’accepter les mandats provinciaux du COVID était simplement sa façon de faire ce que « la Bible nous ordonne de faire : ne pas abandonner nos assemblées ».
Lire la suiteArrêtés par la police à Paris pour le message : « Arrêtez l’attaque contre les chrétiens ! »
Communiqué de presse de CitizenGO — 8 août 2024 — Photos : CitizenGO
Six membres de CitizenGO ont été contraints de passer la nuit en garde à vue pour avoir « manifesté sans l’accord du gouvernement français » contre la cérémonie des JO qui se moquaient de la chrétienté.
Lundi à Paris, le bus de campagne de CitizenGO dénonçant les moqueries à l’encontre des chrétiens dans le cadre des Jeux olympiques et faisant la promotion du site StopAttacksOnChristians.org a été intercepté par des policiers. Des policiers armés ont encerclé le bus et l’ont arrêté sous la menace des armes, et les membres de l’équipe de CitizenGO ont été emmenés dans un commissariat de police avant d’être transférés, menottés, vers un second commissariat. Ils ont été traités injustement, comme des criminels ; certains d’entre eux se sont même vu refuser toute communication avec le monde extérieur.
La campagne de CitizenGO, soutenue par des milliers de donateurs, visait à protester contre la cérémonie d’ouverture antichrétienne et haineuse des Jeux olympiques de Paris. Depuis les derniers Jeux olympiques de 2021, plus de 5 millions de chrétiens ont été déplacés de leurs foyers et ont subi des persécutions. Pourtant, le Comité international olympique a prévu un spectacle offensant mettant en scène des drag-queens nues se moquant de la Cène.
Le bus circulait depuis 9 heures du matin, circulant dans Paris, croisant des centaines de policiers pendant la journée sans aucun problème. Lorsqu’elles ont réalisé l’immense attention qu’il suscitait parmi les passants et les participants aux Jeux olympiques, craignant de tacher l’image de la France dans le monde, les élites politiques ont soudainement et brutalement censuré CitizenGO d’une manière qui s’apparente à celle d’un régime autoritaire. La police française, sous les ordres des hautes autorités politiques, a arrêté six membres de CitizenGO et le chauffeur de bus à 19 heures. Tous leurs biens ont été confisqués, ils ont été déshabillés et fouillés, et il leur a été illégalement refusé d’appeler leurs avocats, et certains n’ont même pas été autorisés à appeler les membres de leur famille, détenus sur la base d’accusations inexistantes.
Lire la suiteAu Canada, un nouveau projet de loi promet d’étouffer la liberté d’expression en prétendant punir des crimes non encore commis
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Photo : motortion/Adobe Stock
Parmi les pays occidentaux, le Canada fonctionne un peu comme une boule de cristal. Ecoutez ce qu’il dit, voyez ce qu’il fait et vous aurez une petite idée de ce qui risque de vous arriver prochainement… La loi présentée le 24 février dernier est à analyser gravement. Elle consiste à mettre en œuvre un puissant régime de censure, indépendant du Parlement, qui signifierait la fin de la liberté d’expression au Canada. Si elle passe, Justin Trudeau aura réussi à faire advenir un nouveau type d’Etat totalitaire woke.
Alors bien sûr, elle affiche la visée de protéger les enfants contre les abus en ligne, à stopper la propagation du terrorisme extrême et du génocide, mais, dans les faits (serait-ce même sa seule intention ?), elle qualifie de « crime » une opinion contradictoire et introduit de nouvelles dispositions qui révolutionnent le droit. Et puis quand on lit par ailleurs que Trudeau vient de rejeter la possibilité de vérifier l’âge pour les sites pornographiques, l’argumentaire de la protection de l’enfance fait doucement rigoler – il y a bien autre chose.
« Créer un espace en ligne plus sûr et plus inclusif » — et parfaitement totalitaire
A la base, le projet de loi C-63 a donc été présenté comme un moyen de promouvoir la sécurité en ligne des personnes au Canada et d’y réduire les contenus préjudiciables, en imposant notamment certaines obligations aux plates-formes de médias sociaux. Comme le faisait remarquer le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles (JCCF), c’est bien beau de vouloir supprimer la vengeance pornographique, le partage non consensuel d’images intimes, les contenus qui intimident les enfants ou qui les victimisent sexuellement : mais il y a déjà des lois pour ça.
Pourquoi cette duplication inutile du Code criminel ? Il faut chercher plus loin, dans cet article 13, dont une proposition antérieure avait déjà soulevé des problèmes constitutionnels, et ses fameux discours dits de haine :
Lire la suite« Quiconque commet une infraction à la présente loi ou à toute autre loi fédérale, si la commission de l’infraction est motivée par la haine fondée sur la race, l’origine nationale ou ethnique, la langue, la couleur, la religion, le sexe, l’âge, un handicap mental ou physique, un handicap sexuel, l’orientation sexuelle, l’identité ou l’expression de genre est coupable d’un acte criminel et passible de l’emprisonnement à perpétuité. »
La Coalition nationale pour la vie avertit que le projet de loi sur les préjudices en ligne écraserait la liberté d’expression des pro-vie
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : andranik123/Adobe Stock
5 mars 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — La Coalition nationale pour la vie (CNV) avertit que le projet de loi du premier ministre Justin Trudeau sur les préjudices en ligne cible le plaidoyer pro-vie et la liberté d’expression des Canadiens.
Lors d’une entrevue exclusive avec LifeSiteNews, le président de la CNV, Jeff Gunnarson, a révélé que bien que Trudeau prétende que le projet de loi C-63, la « Loi sur les préjudices en ligne », vise à protéger les enfants de la pornographie, il s’agit en fait d’une attaque à peine voilée contre la liberté d’expression.
« Les Canadiens devraient s’inquiéter de ce projet de loi d’une portée démesurée », a averti M. Gunnarson. « En utilisant des tactiques typiquement libérales, ils essaient de séduire le public avec des objectifs bien intentionnés — protéger les enfants contre les abus sexuels en ligne — en y ajoutant plus de pouvoir pour le gouvernement afin de contrôler notre liberté d’expression ».
M. Trudeau, qui encourage l’« éducation sexuelle » graphique et l’endoctrinement des enfants par les LGBT, « tente de donner un signal de vertu aux Canadiens en leur disant qu’il se préoccupe du mal qui résulte de la sexualisation des enfants causée par la pornographie en ligne », a déclaré M. Gunnarson.
« Il espère que les électeurs lui pardonneront et oublieront son amour pour l’avortement, l’oppression des libertés et diverses idéologies marxistes en ce qui concerne la morale humaine traditionnelle et la loi naturelle », a-t-il expliqué.
Lire la suiteLa guerre non déclarée contre les parents
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gajus/Adobe Stock
Le 28 février 1395, Isidore Glabas, évêque de Thessalonique, en Grèce du Nord, prononça un sermon dans lequel il commença par poser la question suivante :
« Que dois-je dire et comment dois-je considérer l’ampleur du malheur présent ? ... J’ai entendu le dur décret concernant nos êtres les plus chers, et je tremble comme quelqu’un devant un feu trop chaud pour en être approché, ou comme quelqu’un qui se trouve face à un escrimeur invincible. ... Mes lèvres se transforment en lamentations, mon esprit se voile d’un nuage de découragement et je suis presque fou. Mes yeux sont remplis de larmes et je ne peux plus supporter de voir mes bien-aimés. » (1)
Ce qu’il raconte ensuite est l’une des premières descriptions que nous ayons du devshirme (du mot turc signifiant « rassemblement »), également connu sous le nom d’impôt sur le sang : le tribut sur les enfants exigé des peuples de Roumanie, de Grèce et des Balkans. Tous les cinq ans environ, sur les terres chrétiennes de l’Empire ottoman, les garçons âgés de huit à quinze ans étaient « rassemblés » et les plus grands, les plus forts et les plus beaux étaient ramenés en Anatolie en tant qu’esclaves. Là, ils étaient convertis de force à l’islam et recevaient des noms musulmans. Ils étaient soumis à des travaux forcés pour les endurcir avant de suivre une formation militaire. Les meilleurs et les plus brillants rejoignaient les rangs privilégiés des janissaires, les troupes d’élite du sultan. Fanatiquement fidèles à leur nouveau maître, ils étaient utilisés pour soumettre leur propre peuple et conquérir de nouveaux territoires pour les Turcs. C’est ainsi que les fils de parents chrétiens ont contribué à perpétuer le régime qui les avait réduits en esclavage ainsi que les générations de garçons qui leur ont succédé.
Lire la suiteJordan Peterson devra suivre une rééducation pour conserver sa licence de pyschologue : la décision est définitive
Le Dr Jordan B. Peterson.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Jordan B Peterson/YouTube
Le psychologue clinicien Jordan Peterson vient de voir rejeter par une haute cour canadienne sa demande de faire appel d’une décision qui l’oblige à suivre un cours de formation pour l’utilisation des réseaux sociaux afin de pouvoir conserver sa licence professionnelle dans l’Ontario. La décision prise par le collège des psychologues de la province devient ainsi définitive, obligeant le pourfendeur mondialement connu du wokisme et de l’idéologie du genre à choisir entre ce qu’il appelle un « camp de rééducation » — aux relents soviétoïdes — et la possibilité d’exercer sa spécialité.
Dans un message sur X, Peterson congratulait jeudi le collège des psychologues pour leur victoire lors de ce premier round, mais ajoutait : « Notez bien mes paroles cependant : la guerre ne fait que commencer. Il n’y a rien que vous puissiez m’enlever que je ne sois pas prêt à perdre. Alors faites attention. Sérieusement. Vous avez été prévenus. » Elon Musk en personne a répondu : « Wow » (waouh, en bon français !).
Lire la suiteUne femme de l'Ontario se fait demander de donner les organes de son mari mourant après qu'une greffe lui ait été refusée parce qu'il n'était pas vacciné
Garnet et Megan Harper.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
31 juillet 2023, Sudbury, Ontario (LifeSiteNews) — Les autorités sanitaires canadiennes ont demandé à une femme de l'Ontario de faire don des organes de son mari qui se mourait de n’avoir pu recevoir une greffe d’organe parce qu’il n’était pas vacciné contre le COVID-19.
En mai, le Réseau Trillium pour le don de vie (RTDV), l'agence de don d'organes de l'Ontario, a appelé Meghan Harper pour prélever les organes de son mari Garnet, alors que celui-ci était mourant parce que l'hôpital refuse de fournir des greffes d'organes aux Canadiens non vaccinés.
« Ils vous appellent alors que vous êtes assis à côté de votre proche mourant et vous demandent s'ils peuvent avoir ses organes », a déclaré Megan à la journaliste indépendante Monique Leal.
Les professionnels de la santé contactent RTDV s'ils pensent qu'un patient mourant pourrait être un bon candidat au don d'organes. Alors que Garnet passait ses derniers moments sur terre, Meghan a été informée par les infirmières qu'elle devait s'attendre à recevoir un appel de RTDV.
« Pendant ce temps, il n'était pas assez bon pour recevoir des organes de leur part... Je ne peux pas décrire ce que je ressens », poursuit-elle. « J'en ai mal au ventre ».
Selon Meghan, la collaboratrice de RTDV ignorait que Garnet était en train de mourir parce que l'hôpital avait refusé de procéder à une greffe de rein sur un Canadien non vacciné.
« Elle était surprise et n'avait manifestement aucune idée de ce qui se passait », se souvient Megan.
Lire la suiteLe long parcours de Steve Jalsevac, cofondateur de LifeSiteNews
Steve Jalsevac.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
1er juin 2023 — Le personnel de LifeSiteNews qui côtoie Steve Jalsevac régulièrement connaît celui-ci sous de nombreux aspects : le cofondateur de l’agence de presse, un Canadien sarcastique et amical qui aime converser et apprendre de nouvelles informations, un observateur passionné et joyeux de l’actualité qui garde toujours à l’esprit la « vue d’ensemble ».
Lors de l’édition canadienne du gala du 25e anniversaire de LifeSite, qui se tiendra le 18 juillet à Markham (Ontario), les lecteurs auront l’occasion de rencontrer et d’entendre Jalsevac qui, autrefois membre pro-avortement et détenteur d’une carte de « Zero Population Growth », est devenu cofondateur du premier site d’information pro-vie sur internet.
« Après ma conversion, le miracle de voir naître notre premier enfant, puis de voir des photos de bébés avortés, m’a ouvert les yeux sur l’horreur de l’avortement. J’ai alors réalisé que j’avais été complètement dupé par le mouvement en faveur de l’avortement », a déclaré M. Jalsevac.
L’un des résultats inattendus du travail de Jalsevac avec LifeSite est « une énorme satisfaction personnelle au travail et une vie de famille merveilleuse et bénie, avec huit enfants et jusqu’à présent 27 petits-enfants », a-t-il déclaré.
Mais, a-t-il fait remarquer, le travail pro-vie implique également « d’endurer une grande part d’irrationalité, des critiques fréquentes, le manque de soutien de la part de ceux dont on s’attendrait naturellement à recevoir du soutien, et l’influence négative de personnes et de dirigeants à l’esprit institutionnel qui sont aveuglés par les ambitions, l’orgueil intellectuel, le confort, la peur et qui ne sont pas disposés à endurer le moindre supposé préjudice à leur réputation ».
Lire la suiteLe comédien JP Sears raconte comment les maux du monde l’ont rapproché du christianisme
L'humouriste JP Sears.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
28 mars 2023 (LifeSiteNews) — Un humoriste connu pour ses satires qui donnent à réfléchir a embrassé les valeurs chrétiennes parce que le mal est devenu plus visible au cours des trois dernières années.
JP Sears, qui a maintenant 2,8 millions d’abonnés sur YouTube, s’est souvent moqué des personnes et des pratiques « spirituelles » au cours de sa carrière sur les médias sociaux, ce qui a rendu ses véritables croyances difficiles à discerner. Vendredi, cependant, M. Sears s’est ouvert sur la manière dont il avait autrefois délaissé la religion au profit de la « spiritualité » et a expliqué pourquoi il s’est depuis rapproché du christianisme.
Dans sa vidéo intitulée « I Changed My Mind About God - Here's Why » (J’ai changé d’avis sur Dieu — voici pourquoi), M. Sears admet qu’il avait auparavant « beaucoup de jugements sur la religion et le christianisme », les considérant comme « dépassés » et non évolués. S’il voyait l’utilité de la prière dans la mesure où elle favorise un état d’esprit positif, il ne croyait pas « vraiment » que Dieu répondait à la prière.
Toutefois, au cours des trois dernières années, Sears a changé d’avis en devenant « accidentellement plus chrétien » au cours des événements mondiaux associés à l’épidémie de covid.
« Je ne pense pas être le seul dans ce cas, car j’ai vu et entendu beaucoup de gens me raconter des histoires similaires... Pourquoi les gens deviennent-ils plus chrétiens ? »
« La présence du mal et de Satan, d’où émane le mal, n’a jamais été aussi évidente, du moins de mon vivant », a déclaré M. Sears à propos des trois années qui ont suivi l’apparition du covid-19.
« Le mal ne se cache plus », a poursuivi M. Sears. « Il s’attaque à nous par le biais de l’autoritarisme, de mouvements, de personnes, de groupes, d’entreprises, de gouvernements qui tentent d’envahir nos esprits, d’envahir le libre arbitre que Dieu nous a donné. »
Lire la suiteDes pro-vie arrêtés devant un avortoir gagnent leur procès
David Benham.
LifeSitenews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
31 mars 2023, Charlotte, Caroline du Nord (Alliance Defending Freedom) — Dans le cadre du règlement d’un procès que les avocats de l’Alliance Defending Freedom ont intenté au nom de David Benham et des membres de deux organisations pro-vie qui ont été arrêtés ou cités pour avoir prié pacifiquement et conseillé des femmes sur le trottoir devant un avortoir, les responsables du comté de Mecklenburg ont admis que le Premier Amendement protège les citoyens pro-vie dans leur activisme public.
Dans le cadre de l’accord de règlement, les fonctionnaires du comté ont reconnu que « la défense pacifique des droits sur les trottoirs et les voies publiques est généralement régie par la loi du premier amendement concernant la liberté d’expression dans un forum public traditionnel ».
En outre, les fonctionnaires du comté ont déclaré que tout ordre d’urgence futur lié à la pandémie de COVID-19 autorisera expressément les rassemblements religieux en plein air et les « activités de prière sur les trottoirs et de plaidoyer pacifique en faveur de la vie » auxquelles se sont livrés M. Benham, président de Cities4Life (organisation caritative pro-vie à but non lucratif), et les autres citoyens pro-vie associés au ministère chrétien Love Life.
« Le gouvernement peut protéger la santé et la sécurité publiques tout en respectant les libertés garanties par la Constitution des Américains », a déclaré Denise Harle, avocate-conseil de l’ADF et directrice du Centre pour la vie de l’ADF.
Depuis le début, cette affaire porte sur le fait que le gouvernement réduit des personnes au silence parce qu’il n’aime pas leur point de vue. Les personnes croyantes ne peuvent pas être pointées du doigt pour leurs croyances religieuses ou parce que leur forme d’expression est la prière ou le conseil pro-vie. Nous félicitons les autorités du comté de Mecklenburg d’avoir enfin accepté de respecter la liberté d’expression de M. Benham et des autres citoyens pro-vie et d’avoir reconnu leur liberté de prier et de s’exprimer sur la place publique, et nous invitons la ville de Charlotte à faire de même.
Avant que les avocats de l’ADF ne portent plainte contre le comté de Mecklenburg et la ville de Charlotte en avril 2020, ils ont envoyé une lettre aux responsables de la ville expliquant que les arrestations n’auraient pas dû avoir lieu car les individus avaient respecté tous les ordres et proclamations d’urgence applicables liés à la pandémie de COVID-19. Les procureurs ont abandonné toutes les charges quelques mois plus tard.
À la lumière de ce règlement, les avocats de l’ADF ont déposé mercredi une demande de non-lieu pour le comté dans l’affaire Benham v. City of Charlotte, qui est toujours en cours contre la ville de Charlotte. Dans le cadre du règlement, les responsables du comté de Mecklenburg ont accepté de verser 20 000 dollars pour couvrir les frais d’avocats des organisations pro-vie.