Le Bloc en faveur des demandes anticipées d'euthanasie en cas d'Alzheimer
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel.com/Freepik
Le Bloc québécois a déposé le 22 mai un projet de loi visant à permettre aux personnes atteintes de problèmes neurodégénératifs, comme l’Alzheimer, de demander de façon anticipée d’euthanasie et de se faire piquer une fois leur état se sera dégradé.
Le Bloc veut voir la loi canadienne changer parce que le Québec a passé une loi allant en ce sens et qu’elle ne peut être mise en application en raison du Code criminel du Canada.
Lors d’un point de presse, le député Luc Thériault, porte-parole du Bloc québécois en matière d’aide médicale à mourir, a expliqué les raisons de son parti. L’une d’elles est assez frappante. Selon Radio-Canada :
M. Thériault a critiqué le Parti libéral pour son inaction. « Je pensais que les libéraux étaient les champions du libre choix [...]. Si c’est valide pour le droit à l’avortement ou le droit de décider de notre propre corps, je ne vois pas pourquoi, en matière d’aide médicale à mourir et de demandes anticipées, ça ne serait pas plus vrai encore », a-t-il déclaré.
Certes, si le « droit » à disposer de notre corps comportait celui d’avorter (qui consiste à se débarrasser d’un être innocent), il devrait à plus forte raison permettre celui de se faire euthanasier. A contrario, s’il n’est pas licite de « choisir » de se faire euthanasier, il ne l’est pas non plus de se faire avorter.
Il est frappant de voir qu’au fond, si on gratte un tant soit peu le verni de compassion qui recouvre l’« aide médicale à mourir » ou l’avortement, on finit toujours par retrouver le « mon-corps-mon-choix », devant lequel recule toute autre considération.
Le comité parlementaire réexaminera l’extension de l’euthanasie aux personnes souffrant de maladies mentales
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Paolese/Adobe Stock
Stephanie Levitz a rapporté le 18 octobre dans le Toronto Star qu’après la défaite du projet de loi C-314, tous les membres du Parlement se sont mis d’accord :
« pour rappeler le comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir (AMM) afin d’assurer une surveillance accrue. Cette décision fait suite à l’échec d’un député conservateur qui voulait révoquer l’accès à l’aide médicale à mourir pour les personnes dont la seule condition médicale sous-jacente est un trouble mental. »
La Coalition pour la prévention de l’euthanasie se réjouit de ce que le gouvernement envisage une surveillance plus poussée de la loi. Toutefois, nous ne sommes pas convaincus que le Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir, qui est truffé de députés et de sénateurs pro-euthanasie, proposera des changements substantiels.
Le projet de loi C-314, sur la protection de la santé mentale, parrainé par l’honorable Ed Fast (PCC), a été rejeté de justesse par 167 voix contre 150 en deuxième lecture au Parlement le mercredi 18 octobre 2023.
Le vote sur le projet de loi C-314 indique que le Parlement du Canada est divisé sur la question de l’euthanasie pour les malades mentaux, puisque TOUS les députés conservateurs, néo-démocrates et verts et 8 députés libéraux ont voté OUI.
Lire la suiteLes libéraux de Trudeau rejettent le projet de loi visant à empêcher l’euthanasie des personnes atteintes de maladies mentales
Justin Trudeau.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : Shutterstock
Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Les députés de la Chambre des communes du Canada ont rejeté cet après-midi un projet de loi privé présenté par le député du Parti conservateur du Canada (PCC) Ed Fast, qui aurait abrogé l’extension des lois sur l’euthanasie aux personnes souffrant de maladies mentales.
Avec 150 voix pour et 167 contre, le projet de loi C-314 de Fast, Loi modifiant le Code criminel (aide médicale à mourir), a été rejeté en deuxième lecture à la Chambre.
Tous les députés conservateurs ont voté en faveur du projet de loi, de même que tous les députés de gauche du Nouveau Parti Démocratique (NPD), ce qui est rare dans la politique canadienne. Seule une poignée de députés libéraux ont voté en faveur du projet de loi, ainsi que deux députés du Parti vert et un député indépendant. Le projet de loi a été rejeté en grande partie grâce aux votes contre du Parti libéral du premier ministre Justin Trudeau et des députés du Bloc Québécois.
Le projet de loi C-314 se lit comme suit : « Le texte modifie le Code criminel afin de prévoir qu’un trouble mental n’est pas un problème de santé grave et irrémédiable à l’égard duquel une personne pourrait recevoir l’aide médicale à mourir ».
M. Fast a déclaré, peu après la présentation de son projet de loi au début de l’année, que l’élargissement par le gouvernement du suicide assisté pour « inclure les malades mentaux » et potentiellement même les « mineurs matures » montre que le Canada est sur une « pente glissante ».
Lire la suiteLe projet de loi C-311 sur la violence envers les femmes enceintes, rejeté
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : alice photo/Adobe Stock
Le projet de loi C-311 sur la violence envers les femmes enceintes, présenté par le député conservateur Cathay Wagantall, a été rejeté en deuxième lecture le mercredi 14 juin par la Chambre des communes du Canada par 205 voix contre et 113 pour.
Les libéraux, les bloquistes et les néo-démocrates se sont opposés au projet de loi, tandis que tous les conservateurs l’appuyaient.
L’objet d’une division si marquée ? Les libéraux et consorts, pro-avortement indéfectibles, taxaient le projet de loi de rouvrir le débat sur l’avortement « par la porte d’en arrière » (comme s’il avait jamais été fermé...). Les conservateurs, eux, voyaient dans C-311 un nouvel outil pour protéger davantage les femmes enceintes contre la violence. Comme le Parti conservateur compte également nombre d’opiniâtres pro-avortement, il est étonnant que ces derniers ne soient pas parvenus à la même conclusion que leurs confrères d’en face.
Que dit en fait le projet de loi avorté ? Selon le site du Parlement du Canada :
PROJET DE LOI C-311
Loi modifiant le Code criminel (violence envers les femmes enceintes)
Préambule
Attendu que le Parlement souhaite dénoncer et décourager la violence envers les femmes enceintes en désignant explicitement la grossesse comme une circonstance aggravante aux fins de détermination de la peine,
Sa Majesté, sur l’avis et avec le consentement du Sénat et de la Chambre des communes du Canada, édicte :
Titre abrégé
1 Loi sur la violence envers les femmes enceintes.
Code criminel
2 L’alinéa 718.2a) du Code criminel est modifié par adjonction, après le sous-alinéa (ii.1), de ce qui suit :
(ii.2) que l’infraction perpétrée par le délinquant constitue un mauvais traitement à l’égard d’une personne qu’il savait enceinte,
(ii.3) que l’infraction a causé des dommages corporels ou moraux à la victime enceinte,
Pouvez-vous me dire où il est question d’interdire l’avortement dans ce texte ? Moi je ne le vois pas.
Lire la suiteLes libéraux de Trudeau refusent de condamner l’infanticide
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : comzeal/Adobe Stock
Le 17 novembre 2022 (Campaign Life Coalition) — Mercredi, la députée conservatrice de la Saskatchewan Rosemarie Falk (Battlefords-Lloydminster) a présenté une motion au sein d’un comité traitant de la « condition des personnes handicapées » afin que le comité rejette le récent appel du Collège des médecins du Québec en faveur de l’euthanasie des nourrissons malades et infirmes.
La députée pro-vie a qualifié de « contraire à l’éthique » la proposition faite le 7 octobre par le Dr Louis Roy au comité parlementaire, à savoir que les nourrissons ayant besoin de soutien, d’amour et de davantage soins devraient être exterminés.
La motion de Falk aurait dû être sans controverse. Elle stipulait que le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA), dont Mme Falk est membre, « fasse rapport à la Chambre de son opinion qu’il faut rejeter l’affirmation du Collège des médecins du Québec du 7 octobre 2022 selon laquelle l’expansion de l’aide médicale à mourir est appropriée jusqu’à l’âge d’un an pour les nourrissons qui sont nés avec des syndromes graves et sévères. »
Au cours de la réunion du comité le 16 novembre, Mme Falk a déclaré qu’elle espérait que sa motion serait soutenue « pleinement » par les onze membres du comité, affirmant que sa motion renforce le « message important » selon lequel « tous les Canadiens, quelle que soit leur capacité, devraient pouvoir participer pleinement à la société et que notre objectif collectif est d’éliminer les obstacles existants ». Elle a ajouté que sa motion « réaffirme leur valeur, qu’ils sont importants pour la société et que cela aide au travail que nous faisons ici aujourd’hui ».
D’une façon tout à fait choquante, sept députés des partis libéral, néo-démocrate et du Bloc Québécois ont voté contre la motion. Elle n’a été soutenue que par quatre députés conservateurs.
Lire la suiteUne « victoire canadienne pro-vie » : Toutes les motions pro-avortement des députés ─ en réponse à la chute de Roe ─ échouent
Par Mary Zwicker (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ArtFamily/Adobe Stock
Les députés canadiens militant pour l’avortement ont récemment échoué à trois reprises à faire adopter des motions en faveur de l’avortement. Par ces motions, les députés canadiens pro-avortement tentaient de réagir à la chute prévisible de Roe v. Wade, qui s’est effectivement produite le 24 juin 2022. Le Parlement étant en pause estivale depuis le 23 juin, les défenseurs de la vie crient victoire du fait qu’aucune de ces motions n’a été adoptée.
« Ce n’est pas une petite victoire pour le mouvement pro-vie ici au Canada que de constater qu’aucune motion pro-avortement n’a été adoptée à la Chambre des communes tandis que l’on s’attendait à ce que Roe soit renversé », a déclaré Pete Baklinski, directeur des communications de Campaign Life Coalition. « C’est un signe que la vie commence vraiment à gagner ici au Canada ».
Les récentes motions présentées à la Chambre des communes et dans divers comités du gouvernement fédéral qui poussaient la question de l’avortement, tant au pays qu’à l’étranger, ont échoué après l’opposition de membres du parti conservateur.
Depuis la fuite du projet d’avis de la Cour suprême des États-Unis, le 2 mai, concernant l’annulation potentielle de l’arrêt Roe v. Wade, plusieurs députés ont présenté des motions concernant l’avortement afin de s’assurer que les répercussions d’une telle annulation ne toucheraient pas le Canada.
Le mardi 3 mai, le matin suivant la fuite du projet d’avis de la Cour suprême des États-Unis, la députée du Bloc québécois Christine Normandin (Saint-Jean) a présenté une motion à la Chambre des communes pour que la Chambre déclare à l’unanimité que l’avortement est le choix de la femme.
Mme Normandin a proposé que la Chambre donne son consentement unanime à la déclaration selon laquelle « le corps d’une femme appartient à elle et à elle seule et qu’elle reconnaît sa liberté de choix en matière d’avortement pour quelque raison que ce soit ».
Cette motion a été accueillie par de nombreux « non ». Comme elle visait le consentement unanime, elle n’a pas été adoptée.
Une autre motion pro-avortement a été présentée par la députée libérale Emmanuella Lambropoulos (Saint-Laurent) lors d’une réunion du Comité permanent de la condition féminine le 13 mai, où elle a tenté de faire de l’avortement un « droit garanti par la Charte » au Canada.
Lire la suiteLe projet de loi des libéraux sur la censure internet va au Sénat après avoir été adopté par la Chambre des communes
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
22 juin 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Un projet de loi sur la censure d’internet, critiqué par beaucoup comme permettant au gouvernement de mieux contrôler la liberté d’expression par le biais de nouvelles réglementations potentielles draconiennes, a été adopté hier par la Chambre des communes du Canada.
Le projet de loi C-11, qui a été élaboré par le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau, a été adopté par 208 voix pour et 117 contre, avec le soutien du parti socialiste NPD et du parti séparatiste Bloc Québécois.
Le seul parti à avoir voté contre le projet de loi est le Parti conservateur du Canada, qui a critiqué le projet de loi depuis sa présentation. Les députés conservateurs ont été rejoints par un député du Parti vert et un député indépendant.
Le ministre libéral du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez, a présenté le projet de loi C-11, Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion et apportant des modifications connexes et corrélatives à d’autres lois, en février.
Le projet de loi est maintenant devant le Sénat du Canada, qui procédera à une deuxième lecture de la législation jeudi. On s’attend à ce que le Sénat prenne son temps pour étudier le projet de loi C-11 ─ ce qui pourrait se prolonger jusqu’à l’automne ─ avant de se prononcer. Certains sénateurs ont déclaré qu’ils voteraient contre le projet de loi C-11.
Il est à craindre que le projet de loi C-11 n’oblige les sites internet relevant du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) ─ notamment YouTube, Twitter et Facebook ─ à retirer les contenus jugés « préjudiciables » dans les 24 heures, et ne contraigne des services comme Netflix à proposer davantage de contenu canadien.
La semaine dernière, le gouvernement libéral de Trudeau a voté pour mettre fin au débat sur le projet de loi C-11. Le projet de loi a été adopté à la hâte par la Chambre des communes avec plus de 150 amendements de dernière minute que les députés n’ont pas pu remettre en question.
Le projet de loi C-11 est très similaire au projet de loi C-10, un projet de loi qui, l’année dernière, n’a pas réussi à passer au Sénat canadien avant que Trudeau ne déclenche les élections à l’automne 2021.
Le très populaire commentateur canadien et ancien professeur de l’Université de Toronto, Jordan Peterson, a dénoncé le projet de loi C-11 comme faisant du Canada « le pays le plus censuré du monde développé ».
Lire la suiteCanadiens : vous feriez mieux d’apprendre très vite à utiliser un VPN. Vérifiez. Le projet de loi C-11 a fait de nous le pays le plus censuré du monde développé. Félicitations, Justin Trudeau, vous avez finalement placé le pays auquel vous ne croyez même pas en première position.
– Dr Jordan B Peterson (@jordanbpeterson) 22 juin 2022
Le Bloc québécois contre la prière à la Chambre des communes
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Jonathankslim/Wikimedia Commons
Peut-on vraiment se dire ouvert à la vraie Religion tout en acceptant toutes les « religions » qui contredisent celle-ci ? En acceptant toutes les « vérités » on nie inévitablement la Vérité, et c’est sur ce chemin hasardeux et illogique qu’embarque le Bloc québécois avec sa nouvelle motion.
« Le Bloc québécois a déposé mardi une motion à la Chambre des communes proposant de remplacer la récitation d’une prière lors de l’ouverture des travaux de la Chambre par un “moment de réflexion” », annonce Radio-Canada.
Au nom de la « laïcité » et « par souci d’inclusion » la motion effacerait ce que plus de cent ans ont gravé dans l’histoire de notre pays. En effet, la coutume de réciter une prière « d’inspiration judéo-chrétienne commençant par Dieu tout puissant… et se terminant par Amen » avant chaque séance date de 1877 selon le service de diffusion.
Le porte-parole bloquiste en matière de laïcité, Martin Champoux, explique que, « L’intention qu’on a est de faire en sorte que ce moment de réflexion soit plus représentatif de l’ensemble des parlementaires, mais aussi de l’ensemble des citoyens du Québec et du Canada. »
« La société évolue, la société change. [...] Quand on veut être inclusif, on doit faire en sorte que les symboles et les actions le soient également ». Mais l’histoire d’un pays ne s’oublie pas. Et surtout, la Vérité n’évolue pas.
Cette fameuse inclusion que le Bloc québécois cherche à obtenir et promouvoir est-elle vraiment le chemin à prendre alors qu’elle nie l’existence de la Vérité en acceptant toutes « vérités » ?
Qu’en sera-t-il des décisions à la Chambre des communes, des décisions qui forgent notre pays, si la prière envers Celui de qui vient toute autorité est supprimée et remplacée par un temps stérile de réflexion ?
Les réactions « abominables » des pro-avortements canadiens
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : F8/Adobe Stock
Devant la nouvelle du possible renversement de Roe vs Wade aux États-Unis les réactions s’affrontent. Les pro-vie se réjouissent. Les pro-avortements protestent et réaffirment leurs positions. Et les conservateurs sont réduits au silence ayant été priés « de ne pas commenter la décision à venir de la Cour suprême des États-Unis ».
Quant au Bloc Québécois, sa motion « reconnaissant le “libre choix en matière d’avortement pour quelque raison que ce soit” qui requérait l’unanimité de la Chambre pour être adoptée a été bloquée par quelques voix émanant des banquettes conservatrices », rapporte Le Journal de Québec. Décidemment, « quelques voix » pro-vie peuvent avoir un impact décisif, un impact non prévu par les bloquistes pro-avortement...
À l’Assemblée nationale, les motions passent mieux car selon Le Devoir, elle « a adopté à l’unanimité une motion d’appui aux femmes américaines, en proclamant leur droit de recourir à l’avortement. »
Les médias de masse déplorent tous la nouvelle du document fuité du juge Alito qui dévoile dans ses 96 pages le renversement possible de Roe vs Wade.
Dans un éditorial intitulé Une abomination annoncée, le journaliste Guy Taillefer trahit visiblement sa position 100 % pro-avortement en qualifiant le contenu du document d’« abominable ». Selon lui, « La posture de la Cour suprême annonce une régression sociétale épouvantable. Concrètement, le jugement se trouverait à démolir le droit à l’avortement en renvoyant à l’échelle des États la responsabilité de légiférer en la matière. »
Ce que l’éditorial nomme une régression n’est-il pas plutôt une avancée significative, un bond de géant dans la lutte pour les droits de l’enfant à naître ? Car l’avortement, cet acte que notre vice-premier ministre Chrystia Freeland a appelé hier « droit fondamental », ne se résume-t-il pas à la violation du droit fondamental à la vie ?
Le gouvernement Trudeau promet de faire passer en force des projets de loi contre la liberté d'expression et les droits parentaux
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
Mercredi 24 novembre 2021, Ottawa (LifeSiteNews) — Le gouvernement canadien dirigé par le premier ministre libéral Justin Trudeau a promis de faire adopter à toute vapeur de nombreux projets de loi controversés avant la nouvelle année, dont certains visent la liberté d’expression et les droits sur Internet.
Le chef du gouvernement à la Chambre des communes, Mark Holland, a déclaré lundi que les libéraux ont de nombreux projets de loi à faire passer pendant les 20 jours de séance qui restent à la Chambre des communes avant la pause de Noël.
Il a ensuite menacé que son parti ne « tolérera pas “d’embrouillages” ni de jeux politiques ».
Selon le Blacklock’s Reporter, M. Holland a déclaré que des projets de loi tels que le controversé C-10 ont déjà fait l’objet d’un « débat important », tant « à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Chambre dans certains cas ».
« Je pense que les Canadiens s’attendent à ce que nous nous mettions au travail », a-t-il affirmé.
Au cours des derniers mois, le gouvernement Trudeau a tenté de faire passer des lois que beaucoup ont qualifiées d’attaques contre la liberté d’expression, l’Internet et les droits parentaux.
Cependant, après que Trudeau eût déclenché des élections en août, les projets de loi les plus controversés ─ à savoir C-36, C-10 et C-6 ─ sont morts au feuilleton, malgré leur adoption par la Chambre des communes.
Le projet de loi C-10, connu sous le nom de « Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion », s’est attiré des critiques parce qu’il ciblait le contenu généré par les utilisateurs sur les plateformes de médias sociaux. Il n’a pas réussi à être adopté par le Sénat lors de la dernière journée de débat, le 29 juin, avant que la Chambre haute n’entame ses travaux d’été.
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