Le Bloc québécois contre la prière à la Chambre des communes
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Jonathankslim/Wikimedia Commons
Peut-on vraiment se dire ouvert à la vraie Religion tout en acceptant toutes les « religions » qui contredisent celle-ci ? En acceptant toutes les « vérités » on nie inévitablement la Vérité, et c’est sur ce chemin hasardeux et illogique qu’embarque le Bloc québécois avec sa nouvelle motion.
« Le Bloc québécois a déposé mardi une motion à la Chambre des communes proposant de remplacer la récitation d’une prière lors de l’ouverture des travaux de la Chambre par un “moment de réflexion” », annonce Radio-Canada.
Au nom de la « laïcité » et « par souci d’inclusion » la motion effacerait ce que plus de cent ans ont gravé dans l’histoire de notre pays. En effet, la coutume de réciter une prière « d’inspiration judéo-chrétienne commençant par Dieu tout puissant… et se terminant par Amen » avant chaque séance date de 1877 selon le service de diffusion.
Le porte-parole bloquiste en matière de laïcité, Martin Champoux, explique que, « L’intention qu’on a est de faire en sorte que ce moment de réflexion soit plus représentatif de l’ensemble des parlementaires, mais aussi de l’ensemble des citoyens du Québec et du Canada. »
« La société évolue, la société change. [...] Quand on veut être inclusif, on doit faire en sorte que les symboles et les actions le soient également ». Mais l’histoire d’un pays ne s’oublie pas. Et surtout, la Vérité n’évolue pas.
Cette fameuse inclusion que le Bloc québécois cherche à obtenir et promouvoir est-elle vraiment le chemin à prendre alors qu’elle nie l’existence de la Vérité en acceptant toutes « vérités » ?
Qu’en sera-t-il des décisions à la Chambre des communes, des décisions qui forgent notre pays, si la prière envers Celui de qui vient toute autorité est supprimée et remplacée par un temps stérile de réflexion ?
Les réactions « abominables » des pro-avortements canadiens
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : F8/Adobe Stock
Devant la nouvelle du possible renversement de Roe vs Wade aux États-Unis les réactions s’affrontent. Les pro-vie se réjouissent. Les pro-avortements protestent et réaffirment leurs positions. Et les conservateurs sont réduits au silence ayant été priés « de ne pas commenter la décision à venir de la Cour suprême des États-Unis ».
Quant au Bloc Québécois, sa motion « reconnaissant le “libre choix en matière d’avortement pour quelque raison que ce soit” qui requérait l’unanimité de la Chambre pour être adoptée a été bloquée par quelques voix émanant des banquettes conservatrices », rapporte Le Journal de Québec. Décidemment, « quelques voix » pro-vie peuvent avoir un impact décisif, un impact non prévu par les bloquistes pro-avortement...
À l’Assemblée nationale, les motions passent mieux car selon Le Devoir, elle « a adopté à l’unanimité une motion d’appui aux femmes américaines, en proclamant leur droit de recourir à l’avortement. »
Les médias de masse déplorent tous la nouvelle du document fuité du juge Alito qui dévoile dans ses 96 pages le renversement possible de Roe vs Wade.
Dans un éditorial intitulé Une abomination annoncée, le journaliste Guy Taillefer trahit visiblement sa position 100 % pro-avortement en qualifiant le contenu du document d’« abominable ». Selon lui, « La posture de la Cour suprême annonce une régression sociétale épouvantable. Concrètement, le jugement se trouverait à démolir le droit à l’avortement en renvoyant à l’échelle des États la responsabilité de légiférer en la matière. »
Ce que l’éditorial nomme une régression n’est-il pas plutôt une avancée significative, un bond de géant dans la lutte pour les droits de l’enfant à naître ? Car l’avortement, cet acte que notre vice-premier ministre Chrystia Freeland a appelé hier « droit fondamental », ne se résume-t-il pas à la violation du droit fondamental à la vie ?
Le gouvernement Trudeau promet de faire passer en force des projets de loi contre la liberté d'expression et les droits parentaux
Justin Trudeau.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lovers Lounge/Flickr
Mercredi 24 novembre 2021, Ottawa (LifeSiteNews) — Le gouvernement canadien dirigé par le premier ministre libéral Justin Trudeau a promis de faire adopter à toute vapeur de nombreux projets de loi controversés avant la nouvelle année, dont certains visent la liberté d’expression et les droits sur Internet.
Le chef du gouvernement à la Chambre des communes, Mark Holland, a déclaré lundi que les libéraux ont de nombreux projets de loi à faire passer pendant les 20 jours de séance qui restent à la Chambre des communes avant la pause de Noël.
Il a ensuite menacé que son parti ne « tolérera pas “d’embrouillages” ni de jeux politiques ».
Selon le Blacklock’s Reporter, M. Holland a déclaré que des projets de loi tels que le controversé C-10 ont déjà fait l’objet d’un « débat important », tant « à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Chambre dans certains cas ».
« Je pense que les Canadiens s’attendent à ce que nous nous mettions au travail », a-t-il affirmé.
Au cours des derniers mois, le gouvernement Trudeau a tenté de faire passer des lois que beaucoup ont qualifiées d’attaques contre la liberté d’expression, l’Internet et les droits parentaux.
Cependant, après que Trudeau eût déclenché des élections en août, les projets de loi les plus controversés ─ à savoir C-36, C-10 et C-6 ─ sont morts au feuilleton, malgré leur adoption par la Chambre des communes.
Le projet de loi C-10, connu sous le nom de « Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion », s’est attiré des critiques parce qu’il ciblait le contenu généré par les utilisateurs sur les plateformes de médias sociaux. Il n’a pas réussi à être adopté par le Sénat lors de la dernière journée de débat, le 29 juin, avant que la Chambre haute n’entame ses travaux d’été.
Lire la suiteCanada : l’émergence du Parti populaire a-t-elle coûté l’élection aux conservateurs (progressistes) ?
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tony Webster/Flickr
21 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Compte tenu de l’époque actuelle, marquée par les passeports vaccinaux, les fermetures et les divisions croissantes, il est utile d’évaluer les décisions de vote des Canadiens lors des élections fédérales qui viennent de s’achever, afin de déterminer si un changement dans le sentiment national peut être identifié.
Dans l’ensemble, le Parlement d’Ottawa restera essentiellement le même, avec quelques sièges renversés et un siège gagné ou perdu ici ou là pour les principaux partis. Toutefois, si nous examinons de plus près l’évolution du vote populaire national, ainsi que les chiffres et les marges de vote dans les différentes circonscriptions individuelles, nous constatons des tendances notables.
Une grande partie du battage médiatique qui a précédé l’élection était centrée sur le tout nouveau Parti populaire du Canada. On espérait une « vague violette » pour le PPC, car beaucoup de Canadiens ont exprimé leur soutien sur les médias sociaux pour ce parti à tendance libertaire. Pour de nombreux Canadiens, ce qu’ils ont vécu les 19 derniers mois les a poussés à se lasser des excès constants du gouvernement et Maxime Bernier — un homme engagé envers un gouvernement limité — a offert une solution.
Le PPC n’a pas réussi à obtenir de siège au Parlement. Mais son soutien populaire a presque triplé, et le parti s’est cimenté sur la scène nationale. Lors de l’élection de 2019, les candidats du PPC ont reçu moins de deux pour cent du vote national, et cette fois-ci, ils en ont obtenu plus de cinq pour cent. Le PPC a acquis deux fois plus de soutien que le Parti vert, qui a reçu moins de 2,5 % du vote national ; néanmoins, les Verts ont conservé deux sièges.
En fait, le soutien au Parti vert a chuté d’environ 75 % au niveau national, ce qui est frappant compte tenu de l’hystérie mondiale entourant le changement climatique. Il se pourrait que les grands partis nationaux aient tous donné aux enthousiastes du réchauffement climatique suffisamment d’énergie verte pour qu’ils la consomment avec leur rhétorique centrée sur le carbone. D’un autre côté, les partis de gauche ont toujours fait preuve d’une grande déférence à l’égard des initiatives écologiques, il pourrait donc y avoir autre chose.
Les électeurs verts peuvent être très hétérogènes, et c’est souvent l’orientation locale du mouvement vert qui attire les gens, autant, voire plus que l’environnementalisme. En outre, les électeurs verts veulent souvent voter pour quelqu’un qui n’appartient pas au pouvoir établi, car ils en ont assez du statu quo. Il est possible que de nombreux verts aient voté pour d’autres partis de gauche, et il est également possible que beaucoup aient été attirés par la plateforme du PPC, même si le climat n’était pas un domaine d’intérêt principal pour celui-ci. Une partie de la philosophie verte consiste à prêter attention aux produits chimiques toxiques pour l’environnement et pour le corps. Il n’est pas improbable qu’un nombre important de verts aient été attirés par la position pro-autonomie du corps du PPC de Bernier concernant les vaccins expérimentaux.
Lire la suiteLes libéraux remportent les élections canadiennes, mais ne peuvent former qu’un autre gouvernement minoritaire
Justin Trudeau.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Lovers Lounge/Flickr
Les pro-avortement libéraux gagnent à nouveau un gouvernement minoritaire, suivis des conservateurs (étrange mélange de pro-avortement majoritaire avec un pourcentage significatif de pro-vie — je parle des députés), suivis du NPD et du Bloc Québécois non moins pro-avortement, à l’ombre desquels le Parti vert ne pousse pas, tandis que le Parti populaire, où l’on trouve des pro-vie parmi les candidats, s’est contenté de ramasser plus de voix que la dernière fois, selon LifeSiteNews :
La scène politique canadienne est restée largement inchangée après l’élection de lundi, puisque chaque grand parti a conservé presque le même nombre de sièges que celui acquis lors de l’élection de 2019.
Les libéraux de Justin Trudeau ont gagné un siège, tout comme le Nouveau Parti démocratique de Jagmeet Singh. Le Bloc québécois d’Yves-François Blanchet a gagné deux sièges, et le Parti vert est resté le même avec deux sièges. Le Parti conservateur d’Erin O’Toole a perdu deux sièges, et le Parti populaire du Canada de Maxime Bernier n’a pas gagné un seul siège au Parlement.
Dans certaines circonscriptions aux marges très étroites, les bulletins de vote par correspondance pourraient changer le résultat actuel, car ils ne seront comptés que mardi. Les bulletins de vote par correspondance ne devraient pas aider les candidats conservateurs, car les tendances observées tout au long des élections provinciales ont montré que les progressistes votent plus souvent par correspondance. En outre, dans certaines circonscriptions, très peu de voix séparent les candidats, et certains bureaux de vote n’ont pas fini de compter les bulletins. On ne s’attend pas à de grands changements, mais un siège ici ou là pourrait basculer au cours du prochain ou des deux prochains jours.
Les conservateurs sont restés le parti le plus populaire, selon le décompte du vote populaire, obtenant 34 %, contre 32,2 % pour les libéraux.
[…]
Un changement notable dans la composition démographique du vote a été observé dans la hausse du soutien populaire au naissant PPC, qui est passé de 1,62 % en 2019 à 5,1 % en 2021. Cela changera la situation monétaire du CPP, car il n’avait pas reçu suffisamment de fonds lors de la dernière élection pour des remboursements importants. Selon les lois électorales canadiennes, les candidats des partis politiques qui reçoivent soit 2 % du vote national, soit 5 % du vote dans les circonscriptions où ils se sont présentés récupèrent 50 % de l’argent qu’ils ont dépensé.
Dans de nombreuses circonscriptions, les candidats conservateurs ont perdu la course par un nombre égal, ou proche, du pourcentage de votes exprimés en faveur du candidat du PPC dans la même circonscription. Tout au long de la campagne, les conservateurs n’ont pas pris position contre les mesures oppressives de confinement et de ségrégation vaccinale. Le PPC a attiré des électeurs centristes et de droite qui ne soutiennent pas les restrictions du covid.
Le PPC espérait remporter son premier siège, mais Maxime Bernier est resté positif lorsque les résultats sont tombés. Il a déclaré que son parti « avait fait l’histoire ». Bernier a de nouveau perdu sa circonscription de Beauce, au Québec, mais a déclaré : « Je préfère perdre debout, plutôt que de perdre à genoux sans principes. »
En outre, le Parti vert a perdu plus de trois quarts de million de voix, soit environ 75 % de la base électorale.
Hélas, Derek Sloan, ancien ex-député pro-vie du Parti conservateur, n’a pu remporter le siège qu’il briguait, tandis que son ex-concurrente à la course à la chefferie du Parti conservateur, que l’on pourrait aussi qualifier de pro-vie, a remporté son premier siège de député.
Sinon, A mari usque ad mare, tout reste semblable, les libéraux pourront continuer leur œuvre de destruction de la société avec l’appui du NPD, du Bloc, des verts, sinon du Parti conservateur, en promulguant passeport « sanitaire », ségrégation covid-19, financement de l’avortement, avancement de l’euthanasie, restriction des libertés des chrétiens, interdiction des thérapies réparatives, promotion de l'idéologie LGBT, censure, etc.
Le Canada vote en 2021 : pourquoi craindre s’exprimer ?
Par Everyday for Life — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : deagreez/AdobeStock
Avez-vous peur de vous exprimer sur cette « pandémie » et surtout sur les enjeux de cette élection fédérale ? Les grands partis nous ont dit quelle était leur position sur les questions morales, le port du masque, les confinements, les passeports vaccinaux et les mandats. Dans une démocratie, les croyants ne devraient pas s’autocensurer par peur des conséquences. Si c’était la règle, nous n’aurions pas de martyrs chrétiens.
Pourquoi cette peur ? Est-ce la perte d’un emploi bien rémunéré ? De ne pas obtenir une bonne pension ? Le risque d’offenser la famille, les amis et les autres personnes avec lesquelles nous interagissons quotidiennement ?
Cependant, si nous ne nous exprimons pas et ne nous impliquons pas pour défendre ce que nous croyons, d’autres le feront, et ils feront la promotion de choses que nous ne soutenons pas. C’est parce que nous restons de côté que nous en sommes là où nous en sommes aujourd’hui. Où sont les actes des apôtres d’aujourd’hui ? Le silence ne nous mène nulle part en termes de morale solide. Le Canada est déjà une nation anti-chrétienne et anti-vie. La croyance et le culte religieux sont acceptables en privé, mais ne sont plus les bienvenus sur la place publique.
Considérez le projet de loi C-16. Cette loi a modifié la Loi canadienne sur les droits de la personne et le Code criminel. Cette loi non seulement contredit la vision catholique et chrétienne de la personne, mais rend également cette position illégale. Elle ajoute l’identité de genre, l’orientation sexuelle et l’expression de genre à la liste des motifs de discrimination interdits. Cette loi est entrée en vigueur en 2019.
Ensuite, il y a le projet de loi C-14. Cette loi a modifié le Code criminel pour permettre l’aide médicale à mourir. En bref, elle a légalisé l’euthanasie et le suicide assisté par un médecin. Le projet de loi a été adopté en 2016. Plus de 20 000 Canadiens ont été tués intentionnellement depuis que l’euthanasie est devenue légale. Et combien d’autres ont été tués pendant cette « pandémie », sans que nous le sachions ?
Lire la suiteLa position des chefs de partis canadiens sur la vie, la famille et la liberté
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ishmael n. daro/Flickr
Ottawa, Ontario, 16 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Les élections fédérales canadiennes approchent à grands pas et les Canadiens se demandent peut-être quelle est la position des différents candidats sur les questions relatives à la vie, à la famille et à la liberté. Cet article donne un aperçu des idées et des votes des chefs des partis fédéraux les plus en vue.
L’actuel premier ministre a constamment pris des positions contraires aux valeurs des Canadiens pro-vie et, bien qu’il soit un catholique baptisé qui s’est marié dans l’Église, il a admis être en décalage avec la foi catholique. En 2009, Justin Trudeau a déclaré : « En tant que politicien, j’ai des positions politiques sur le mariage gay et sur l’avortement qui ne ressemblent pas du tout à celles de l’Église catholique. »
Trudeau a constamment défendu des positions anti-vie, concernant à la fois l’avortement et l’euthanasie, et a même qualifié l’avortement de « droit fondamental » en faisant référence à son opposition à la motion d’un député conservateur visant à condamner l’avortement sélectif en fonction du sexe.
Sous la direction de Trudeau, l’euthanasie a été officiellement légalisée et il a voté pour étendre la portée de l’euthanasie en appuyant le projet de loi C-7. Ce projet de loi permet aux Canadiens d’être plus facilement tués par des médecins, même s’ils sont malades mentaux.
Trudeau a même voté contre le projet de loi C-510, qui visait à protéger les femmes enceintes contre la coercition à l’avortement.
Trudeau a soutenu publiquement diverses causes LGBT et a été le premier premier ministre canadien à défiler dans un défilé de la fierté.
Trudeau a soutenu le projet de loi C-10, qui permettrait au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes de réglementer l’Internet et les médias sociaux conformément à sa réglementation sur les services de radiodiffusion.
Récemment, Trudeau a également alimenté la peur et inculqué une mentalité de ségrégation aux Canadiens en diabolisant les Canadiens qui choisissent de ne pas prendre les nouveaux vaccins COVID-19 comme des « anti-vaxx », un danger pour la société.
Lire la suiteLes projets de loi C-10 (censure de l’internet) et C-6 (prohibition des thérapies de conversion) resteront en plan pour l’été
Sénat du Canada.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : abdallahh/Flickr/Wikimedia Commons
Ottawa, Ontario, 5 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Deux projets de loi controversés défendus par le Parti libéral, au pouvoir au Canada, sous la direction du premier ministre Justin Trudeau n’ont pas été adoptés par le Sénat du pays lors de la dernière journée de débat le 29 juin, avant que la chambre haute n’aille en vacances d’été.
Le projet de loi C-10 sur la censure d’internet a été renvoyé en commission par le Sénat canadien avant les vacances d’été, ce qui signifie que, pour l’instant du moins, il n’a pas force de loi.
Le projet de loi controversé C-6, ou Interdiction de la « thérapie de conversion », n’a pas non plus été adopté par le Sénat avant la pause estivale. Ce projet de loi punit les personnes qui aident les enfants souffrant de confusion de genre ou d’attirance indésirable pour le même sexe d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans.
Si Trudeau déclenche des élections à la fin de l’été ou à l’automne, comme on le prévoit, avant la reprise des travaux du Sénat, ces projets de loi et tous les autres qui n’auront pas été adoptés, mourront.
Si une élection n’est pas déclenchée avant le retour du Sénat à la mi-septembre, les projets de loi C-10 et C-6 devront encore être étudiés, ce qui signifie que leur adoption éventuelle avec la sanction royale est potentiellement dans plusieurs mois.
Lors du débat final sur le projet de loi C-10, l’auteur canadien bien connu et sénateur David Adams Richards, qui a été nommé par Trudeau en 2017, s’est attaqué à la législation controversée dans un discours passionné.
« Je m’opposerai toujours et à jamais à tout projet de loi qui soumet la liberté d’expression au marasme de la surveillance gouvernementale, et j’implore les autres de faire de même », a déclaré Richards.
« Je ne pense pas que ce projet de loi ait besoin d’amendements ; je pense, en revanche, qu’il a besoin d’un pieu dans le cœur ».
Michael Geist, professeur de droit à l’Université d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit de l’internet et du commerce électronique, a fait remarquer que le débat au Sénat sur le projet de loi C-10 « a été marqué par des appels constants à une étude plus approfondie » du projet de loi.
M. Geist a également pris note du discours de M. Richards, affirmant qu’il aura fallu « l’un des auteurs les plus célèbres du Canada » pour remettre les pendules à l’heure et clore le débat sur le projet de loi C-10.
Le projet de loi C-10, connu sous le nom de « Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion », s’est attiré d’immenses critiques pour ce qu'il vise le contenu généré par les utilisateurs sur les plateformes des médias sociaux.
Lire la suiteLa Chambre des communes du Canada adopte une version amendée du projet de loi C-7 sur l’euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
La Chambre des communes du Canada a approuvé le 11 mars le projet de loi C-7, rejetant l’un des amendements du Sénat, par 180 voix contre 149, avec la plupart des libéraux et des bloquistes pour, et les conservateurs, les néo-démocrates et les verts contre. L’amendement en question est celui qui aurait permis l’euthanasie des personnes ne pouvant plus donner leur consentement éclairé mais ayant rempli auparavant une demande anticipée d’euthanasie.
Pour mettre un terme au débat (ce serait embarrassant n’est-ce pas de discuter en profondeur des conséquences de ce projet de loi…), le ministre de la Santé, David Lametti, a fait adopter une motion de clôture avec l’appui du Bloc, rapporte La Presse :
En après-midi, le ministre fédéral de la Justice, David Lametti, a réussi à faire adopter une motion de clôture, les bloquistes ayant voté avec les libéraux pour mettre fin au débat sur C-7.
Les députés conservateurs et autres ont fait valoir que les députés n’avaient pas eu assez de temps pour étudier les amendements proposés par le Sénat.
Erin O’Toole, chef du Parti conservateur, il faut bien lui rendre cette justice, est notamment opposé à l’amendement qui permettrait l’euthanasie des personnes atteintes de maladie mentale, selon La Presse :
Lire la suiteLe chef conservateur Erin O’Toole s’en est pris, une fois de plus, à l’amendement qui, dans deux ans, ouvrira la porte à l’aide médicale à mourir pour les personnes souffrant de maladie mentale.
« Pourquoi le gouvernement voudrait limiter des questions raisonnables, particulièrement quand il s’agit de santé mentale ? » s’est indigné M. O’Toole avant que la motion de clôture ne passe aux voix.
Analyse du résultat des élections fédérales 2019
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Adobe Stock
La victoire de Justin Trudeau est malheureusement une défaite pour le mouvement pro-vie et pro-famille. Malgré la baisse de sa popularité, le premier ministre du Canada le plus favorable à l’avortement et le plus zélé à cette (mauvaise) cause a été réélu, prenant 157 sièges (manquant de 13 pour la majorité) à la Chambre des communes et formant un gouvernement minoritaire ; tandis que les conservateurs ont dû se contenter de 121 députés soit 22 de plus qu’aux dernières élections il est vrai ; le Bloc québécois, lui, peut maintenant se pavaner (inutilement) avec ses 32 sièges ; le NPD n’a pu conserver que 24 députés (l’inénarrable chef Jagmeet Singh ne voyant pas son turban honoré par les votes de sa propre circonscription) ; l’étrange Parti vert a gagné son troisième député le 21 octobre ; quant au légendaire Parti populaire, il devra attendre à d’autres élections pour espérer de prendre place au Parlement canadien.
Ce qui reste à voir, c’est si le Parti libéral s’arrange à gouverner avec les « progressistes » des autres partis, et combien de temps durera ce gouvernement minoritaire, formation qui est généralement dissoute en dedans de deux ans.
Le groupe pro-vie Campaign Life Coalition (CLC), agissant dans le domaine politique, a récemment publié une analyse des élections du 21 octobre, soulignant divers aspects à prendre en ligne de compte, commençant d’abord par les pertes et les gains de sièges fédéraux pour les pro-vie. Précisons que tous les députés élus le 21 octobre et réputés être pro-vie sont conservateurs :
Lire la suiteDes pertes douloureuses
Au cours de ce cycle électoral, nous avons été attristés par la perte du député Harold Albrecht (Kitchener — Conestoga), un fervent pro-vie qui a été défait par seulement 365 voix, face à son rival libéral. CLC avait endossé Albrecht comme seul pro-vie de la circonscription.
Albrecht était un député audacieux et doté de principes qui, depuis sa première élection en 2006, possède un dossier de vote parfait sur les questions de vie et de famille. Il a pris la parole lors de la Marche nationale pour la Vie chaque année, s’est levé pour parler de la vie et de la famille à la Chambre des communes et dans sa région, et il a été l’hôte d’activités de CLC sur la Colline du Parlement. Sa défaite est une perte majeure sur la Colline.
Nous sommes consternés de ce que d’anciens députés pro-vie héroïques qui avaient été balayés du pouvoir en 2015 n’aient pas réussi à se faire réélire. Stephen Woodworth (auteur de la motion pro-vie M-312), Wladyslaw Lizon (qui a demandé à la GRC d’enquêter sur les meurtres potentiels d’enfants ayant survécu à un avortement), Pierre Lemieux (qui, avec Brad Trost, s’est présenté à la direction du Parti conservateur avec un programme social-conservateur) et Stella Ambler (qui a un dossier de vote parfait).