Deux « philosophes » décrivent la grossesse comme une « maladie » dans le Journal of Medical Ethics...
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Photo : Freepik
Il y a des articles qui passent inaperçus alors que la terre entière devrait réagir devant leur folie jusqu’au-boutiste, en tout cas, pour celui-ci, au moins la moitié de l’humanité, à savoir les femmes. Parce qu’il les dit régulièrement malades : malades d’engendrer ! Cette publication, parue dans le très officiel Journal of Medical Ethics, s’interroge en effet sur la grossesse et suggère que c’est ni plus ni moins, en fait, qu’une maladie.
L’argumentaire est fallacieux, voire ridicule. Mais il est instructif, car il éclaire le chemin parcouru depuis la mise en place de la contraception qui a décorrélé la sexualité de la procréation, et il donne à voir la trajectoire progressiste dont le transhumanisme n’est qu’un aboutissement : devenir son seul maître. La grossesse est une contrainte et une limite tout à la fois, nécessitant la contribution obligée, sur neuf mois, d’un seul sexe. En ce sens, elle est un enjeu majeur : il faut la contourner, la déborder, et auparavant, pour cela, la déprécier.
Quoi d’étonnant à ce que les deux auteurs, « philosophes », soient favorables par ailleurs à l’ectogenèse pour les hommes ou à l’utilisation des femmes en état de mort cérébrale pour porter les enfants… Le monde post-moderne veut choisir sa dépendance, dans une éternelle rébellion à son Créateur et Maître.
Lire la suiteLe Père Robert Prevost, maintenant Pape Léon XIV, dénonçait la « sympathie » des médias pour « l’avortement »
Le Pape Léon XIV.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Edgar Beltrán/The Pillar/Wikimedia Commons
Note de l’éditeur : Le texte suivant est une transcription des remarques faites en 2012 par le Père Robert Prevost, aujourd’hui Pape Léon XIV, sur les défis de la diffusion de l’Évangile dans un monde où les médias sont souvent hostiles à son message salvateur.
12 mai 2025 (LifeSiteNews) — Les médias occidentaux sont extraordinairement efficaces pour susciter au sein du grand public une énorme sympathie pour des croyances et des pratiques qui sont en contradiction avec l’Évangile.
Par exemple, l’avortement, le mode de vie homosexuel, l’euthanasie.
Dans le meilleur des cas, la religion est tolérée par les médias de masse comme une chose banale et désuète lorsqu’elle ne s’oppose pas activement à des positions, sur des questions éthiques, que les médias ont adoptées comme étant les leurs.
Toutefois, lorsque des voix religieuses s’élèvent pour s’opposer à ces positions, les médias peuvent prendre la religion pour cible, la qualifiant d’idéologique et d’insensible aux soi-disant besoins vitaux des gens dans le monde contemporain.
Lire la suiteLes parents d'une fille atteinte de mucoviscidose poursuivent le médecin qui n’a pas fait de tests
Par Gabby Reid (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ipopba/Adobe Stock
Les parents d'une petite fille atteinte de mucoviscidose ont intenté un procès à un gynécologue-obstétricien et ont obtenu un règlement de 2 millions de dollars après avoir affirmé que l'existence de leur fille leur avait fait perdre leur capacité à profiter de la vie.
Elizabeth et Eric Trotter ont intenté une action en justice - en leur nom et au nom de leur deuxième fille, Madelyn - en 2020. Madelyn a été diagnostiquée de la fibrose kystique (FK) peu après sa naissance en 2018. Ses parents affirment que s'ils avaient su qu'ils étaient tous deux porteurs du gène, ils n'auraient pas engendré Madelyn. Les médecins d'Elizabeth ne l'ont pas testée pour le gène de la fibrose kystique lors de sa première grossesse, ni lors de sa deuxième.
La fibrose kystique est une maladie causée par une mutation génétique héritée des deux parents. Elle provoque un épaississement et une viscosité du mucus dans l'organisme, ce qui peut entraîner des problèmes respiratoires, de digestion et de fertilité, ainsi que d'autres problèmes de santé. Dans les années 1950, la plupart des enfants atteints de FK ne survivaient pas au-delà de la petite enfance. Aujourd'hui, l'âge médian de survie estimé pour les personnes atteintes de FK est de 61 ans. Cet âge continue d'augmenter.
Lire la suiteLe dernier cauchemar de l’apprenti sorcier ou la gamétogénèse in vitro
Fécondation in vitro.
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Standard/Adobe Stock
18 mars 2025 (LifeSiteNews) — Au cours d’une récente discussion en ligne d’une émission « All-In », les quatre participants masculins ont fait l’éloge des nouveaux développements en cours de la FIV (fécondation in vitro) dans la perspective qu’un jour prochain, les ovules ne soient plus prélevés sur les ovaires d’une femme, mais soient produits à partir de cellules cutanées féminines ou masculines provenant de personnes de tout âge, y compris de personnes âgées.
« FORMIDABLE ! » s’est exclamé un compte X de journalisme citoyen comptant plus de 800 000 abonnés, en réponse à un clip vidéo de la discussion.
« Pour les enfants, ce n’est pas “formidable”, c’est CRUEL », a répliqué l’auteur et activiste conservatrice Katy Faust, fondatrice de l’organisation de défense des droits de l’enfant Them Before Us.
Faust a décrit un avenir dystopique où la prochaine étape de la FIV, la GIV, abréviation de « gamétogénèse in vitro », pourrait mener à des possibilités infinies et terrifiantes de mal pouvant être infligé aux enfants mis au monde par cette nouvelle technologie.
« Un homme pourrait être à la fois le père et la mère d’un enfant », a expliqué Faust.
Lire la suiteLe système de santé écossais suspend une étudiante sage-femme pour des messages pro-vie sur les réseaux sociaux
Par l’Alliance Defending Freedom (republié sur LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mario McKinnon Photography
Mardi 4 mars 2025, Dundee, Écosse — Une étudiante sage-femme et mère de trois enfants, résidant en Écosse mais originaire des États-Unis, a été suspendue de son stage de formation auprès du NHS Fife en raison de commentaires sur un forum Facebook privé expliquant son objection de conscience à la pratique de l’avortement.
Sara Spencer, 30 ans, a été suspendue et a fait l’objet d’une enquête d’aptitude à la pratique à la suite de commentaires faits sur un groupe Facebook privé de sages-femmes dans lequel elle a répondu à une question : « Les sages-femmes ont-elles quelque chose à voir avec les avortements et peuvent-elles refuser de participer à leur réalisation en raison de leurs convictions ? »
Commentant son traitement, Sara Spencer a déclaré :
Lire la suiteIl est bien connu qu’au Royaume-Uni, les professionnels de la santé ont le droit de s’opposer en conscience à la pratique d’un avortement.
En tant qu’étudiante, je m’attendais à pouvoir discuter librement avec mes pairs des raisons de mon objection de conscience et à débattre respectueusement de questions de droit médical, d’éthique et de philosophie des soins prodigués par les sages-femmes — des questions qui sont au cœur de notre profession.
J’ai été choquée par la réponse du NHS Fife à l’expression de mes convictions légalement protégées. Il est inquiétant qu’un service de santé du NHS soit réticent à accueillir une étudiante qui a certaines convictions concernant l’importance de la vie humaine à naître.
Le Canada risque de devenir un « refuge » pour les avorteurs américains, prévient une association pro-vie
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : SciePro/Adobe Stock
24 février 2025 (LifeSiteNews) — Le directeur d’un groupe pro-vie provincial canadien avertit que le Canada est en train d’« acquérir » la réputation, sur la « scène mondiale », d’être un « refuge » pour ceux qui pratiquent l’avortement, en particulier depuis le renversement de Roe v. Wade aux États-Unis en 2022.
Richard Dur, consultant politique et directeur général de Prolife Alberta, a averti que certains avorteurs américains, « frustrés par l’augmentation des protections juridiques pour les enfants à naître dans leur propre pays », se tournent désormais vers le « nord », le Canada.
« Pourquoi ? Parce que les lois canadiennes sur l’avortement — ou plutôt leur absence totale — permettent la destruction de la vie humaine prénatale à n’importe quel stade, sans examen, sans limites et, bien trop souvent, sans la moindre réflexion », a écrit M. Dur dans un récent article d’opinion publié par Juno News.
Dur a ajouté que, par une « ironie tragique », « l’héritage que les Canadiens laissent aux enfants qu’ils choisissent de laisser vivre » est centré sur la fin de la vie des enfants.
Lire la suiteDes médecins canadiens préconisent l’euthanasie par don d’organes
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lenets tan/Adobe Stock
Logan Washburn a rapporté dans le Federalist du 8 janvier 2025 que les médecins canadiens poussent à l’euthanasie par don d’organes.*
Actuellement, l’euthanasie est liée au don d’organes au Canada, c’est-à-dire que les personnes dont l’euthanasie est approuvée sont également encouragées à faire don de leurs organes sains. Or, certains médecins et « éthiciens » canadiens font pression pour que la loi soit modifiée afin d’autoriser l’euthanasie par don d’organes.
Washburn rapporte :
Lire la suiteDes médecins canadiens ont suggéré de tuer les victimes d’euthanasie en prélevant leurs organes, selon de nombreux rapports, des dénonciateurs et des entretiens publics. Les défenseurs de la liberté médicale documentent les liens émergents entre l’« aide médicale à mourir » (AMM) et le prélèvement d’organes.
« La meilleure utilisation de mes organes, si je dois bénéficier d’une mort médicalement assistée, pourrait être non pas de me tuer d’abord et de récupérer ensuite mes organes, mais de faire en sorte que mon mode de mort — tel que nous considérons médicalement la mort aujourd’hui — soit de récupérer mes organes », a déclaré Rob Sibbald, éthicien du London Health Sciences Centre dans l’Ontario.
Le christianisme est un rempart contre la marche inexorable de la culture de mort
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Max Pixel
6 décembre 2024 (LifeSiteNews) — Dans le sillage du vote du 29 novembre en faveur du suicide assisté par le Parlement britannique, une citation du théologien américain Stanley Hauerwas a circulé sur les médias sociaux : « Dans cent ans, si les chrétiens sont identifiés comme des personnes qui ne tuent pas leurs enfants ou les personnes âgées, nous aurons bien travaillé ».
J’ai d’ailleurs ouvert un chapitre de mon dernier livre How We Got Here : A Guide to Our Anti-Christian Culture avec cette citation — et il semble de plus en plus que Hauerwas vivra assez longtemps pour voir ses paroles prémonitoires se réaliser.
Sky News a récemment publié une analyse du vote des députés, et il était révélateur de voir le rôle de la croyance religieuse dans le résultat.
Les parlementaires n’affichent pas toujours publiquement leurs opinions religieuses personnelles, mais lorsqu’ils sont officiellement initiés aux Communes, ils peuvent « soit choisir un texte religieux pour prêter serment, soit faire une “affirmation solennelle” sans texte religieux ». Selon Sky News :
Lire la suiteParmi les 266 députés qui n’ont pas prêté serment sur un texte religieux lorsqu’ils ont rejoint le Parlement de 2024, le projet de loi a recueilli 192 voix pour et 60 voix contre, 14 n’ayant pas voté. Parmi les 377 députés qui ont prêté serment sur un texte religieux, une majorité a voté contre le projet de loi. Toutes religions confondues, 138 ont voté pour et 215 contre.
Sur les 266 députés qui ont fait une affirmation laïque, 72 % ont voté pour le projet de loi sur l’aide à mourir, 22 % ont voté contre. Sur les 377 députés qui ont prêté un serment religieux, 57 % ont voté contre et 37 % ont voté pour.
Les guerres qui ensanglantent le monde
Par Roberto de Mattei (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ThePixelMan/Pixabay
Au cours du siècle dernier — après les deux conflits mondiaux de 1914-1918 et de 1939-1945 —, les guerres, les révolutions et les bouleversements sociaux de toutes sortes ont accompagné l’histoire de l’humanité, confirmant le scénario dramatique que la Vierge Marie avait prédit à Fatima en 1917 si le monde continuait à offenser Dieu par ses péchés.
Le pape François a parlé à plusieurs reprises d’une « guerre mondiale fragmentaire » pour décrire cette turbulence mondiale, mais on ne peut nier qu’entre l’agression russe contre l’Ukraine le 22 février 2022 et celle du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, les flammes d’une nouvelle conflagration se sont violemment allumées et engloutissent les frontières orientales de l’Europe, de la Baltique à la mer Rouge. De là, en Extrême-Orient, la Chine communiste projette son ombre menaçante sur l’horizon international. Il est naturel que l’Europe tourne son regard vers l’ouest, vers les États-Unis, qui apparaissent comme la seule puissance mondiale capable de la protéger militairement. Pourtant, jusqu’à l’investiture du successeur de Joe Biden à la Maison-Blanche, en janvier 2025, l’Amérique vit dans une situation d’extrême faiblesse. De plus, entre les deux candidats à la présidence, Harris et Trump, et surtout entre leurs électeurs, une polarisation s’est créée qui laisse présager de graves tensions au sein du colosse américain.
Lire la suiteGrande-Bretagne : la prière même chez soi bientôt interdite aux abords des cliniques d’avortement
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Photo : Pixnio
Délit de pensée ! Les travaillistes l’avaient promis, le voilà. La nouvelle législation est entrée en vigueur le mois dernier en Ecosse et une similaire suivra fin octobre en Angleterre et au Pays de Galles. La prière, même silencieuse, même sur une propriété privée, même à l’intérieur d’une habitation, pourra être considérée comme une infraction pénale si elle est effectuée dans les zones dites « d’accès sécurisé » de 200 mètres établies autour de toutes les cliniques d’avortement.
Depuis que ces zones tampons ont été introduites par la loi sur l’ordre public (Public Spaces Protection Order) en 2023, la prière silencieuse est l’objet de tous les débats : pour les uns, c’est l’ultime outil de contrôle des anti-avortement haïs, pour les autres, c’est un cliquet majeur dans l’ingérence étatique et la violation des droits humains.
On argue que l’on vise ainsi tout ce qui « pourrait provoquer le sentiment d’être harcelé, de la peur ou de la détresse » chez le personnel et les patientes de ces cliniques. Mais c’est la liberté de pensée et de religion qu’on attaque, sans compter la vraie liberté de ces femmes qu’on empêche, ainsi, de savoir. Ce ne sont pas elles qui sont défendues, mais la culture de mort.
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