Le Canada étend son régime d’aide au suicide tout en ignorant un système de soins de santé déficient
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
17 mai 2023 (LifeSiteNews) — L’Association canadienne des évaluateurs et fournisseurs d’AMM (CAMAP) se décrit comme une « organisation... composée de cliniciens qui fournissent des services d’AMM, y compris l’évaluation de l’admissibilité et la fourniture d’AMM elle-même ». Le sigle « AMM » signifie « aide médicale à mourir », euphémisme inventé par les militants de l’euthanasie lorsqu’ils ont réalisé à quel point il était difficile de déstigmatiser le suicide. Comme l’a révélé le journaliste Alexander Raikin dans son enquête sur les pratiques d’euthanasie au Canada dans The New Atlantis, « No Other Options », cette organisation a fait preuve d’une grande ubiquité dans l’approbation des « patients » admissibles à une injection létale administrée par l’un de ses professionnels.
Avec de tels antécédents, le CAMAP est naturellement admissible au financement gouvernemental. Comme l’a noté le blogueur Pat Maloney cette semaine, le CAMAP a reçu 3 287 996 dollars de financement public en 2021 ; en 2018, deux ans après la légalisation, il n’avait reçu que 41 480 dollars.
Le nombre de Canadiens demandant l’euthanasie monte en flèche et le gouvernement Trudeau ne cesse de déplacer la frontière entre ceux qui sont pré-approuvés pour une mort sanctionnée et facilitée par l’État et le reste d’entre nous, ce qui fait que les affaires sont florissantes. Si vous travaillez dans le domaine de la mort, vous gagnez bien votre vie… enfin votre mort [jeu de mots en anglais : you make living, ici : you make a killing]. M. Maloney a également fait remarquer que depuis 2021, le CAMAP est une organisation caritative (comme Mourir dans la dignité, l’une des organisations les plus dangereuses du pays) et que certains donateurs ont laissé des témoignages de soutien :
« Mes deux parents ont bénéficié de votre travail. Merci ! » — Donateur
« Mon mari est mort dans la dignité grâce à l’AMM. Je suis très reconnaissante que cette option ait été disponible ». — Donatrice
« Je ne vois pas d’organisation caritative plus méritante. Comptez sur moi pour vous soutenir et croire au mandat de votre organisation » — Donateur
« Je ne saurais trop vous remercier pour votre travail et votre compassion, qui sont des plus nécessaires ». — Donateur
Relisez-les, si vous voulez.
Lire la suiteWarren Hern, avorteur tardif, admet avoir été un tueur de sang-froid pendant 50 ans et n’a aucun regret
Warren Hern.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie
12 mai 2023 (LifeSiteNews) — Avec la débâcle de l’arrêt Roe contre Wade, les journalistes cherchent à glorifier les avorteurs en les présentant comme les défenseurs héroïques des droits reproductifs sur les lignes de front d’une guerre culturelle passionnée. Récemment, une entrevue avec l’un des avorteurs les plus célèbres d’Amérique, Warren Hern, a été publiée dans la revue The Atlantic. Warren Hern a littéralement écrit le livre sur l’avortement (Abortion Practice) et n’a pas mâché ses mots sur ce qu’il fait. « Détruire des bébés dans l’utérus à 22, 25 ou même 30 semaines peut être un travail difficile ; les sensations lors du démembrement, a précisé Hern, se répercutent dans les forceps comme un courant électrique. »
Hern commence l’entrevue en précisant qu’un bébé est un « fœtus » jusqu’à ce qu’il « naisse vivant ». Fœtus, bien sûr, signifiant « enfant » ou « progéniture » en latin, il fait donc clairement référence à un bébé mais en utilisant des termes très anciens. Le but de cette insistance terminologique, évidemment, est de donner au terme « fœtus » une connotation déshumanisante. Hern veut que nous sachions qu’il ne tue pas des bébés. Il tue des fœtus. Ce n’est un bébé que s’il ou elle survit à la grossesse, et la survie est peu probable si Hern entre en scène. À l’âge de 84 ans, Hern dirige toujours sa clinique d’avortement à Boulder, dans le Colorado. Il n’existe aucune restriction à l’avortement dans cet État.
Elaine Godfrey, la journaliste qui l’a interrogé, est heureuse de participer à cette campagne de déshumanisation en qualifiant les bébés de 13 semaines dans l’utérus de « petit caillot de flegme » ou de « boule de chair ressemblant à un extraterrestre ». Ces propos sont tellement éloignés de la vérité que Godfrey ne peut que mentir intentionnellement. N’importe quel site Internet traitant de la grossesse vous montrera qu’un bébé de 13 semaines (et même bien avant) ne ressemble en rien à ces descriptions. Elle admet cependant que les avortements tardifs pratiqués par Hern sont des procédures qui « aboutissent au retrait d’un corps qui, à sa vue, vous inspirerait le vif sentiment de reconnaître [un bébé ?] ». « Les photos de ces corps, note-t-elle, peuvent être difficiles à contempler après un long moment. »
Lire la suiteTrois tactiques majeures du mouvement pro-avortement
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : puhimec/Adobe Stock
Deux des principales tactiques des groupes de pression pro-avortement dans la dernière partie du vingtième siècle ont été la promotion de politiques visant à détruire l’innocence des enfants par le biais de l’éducation sexuelle et relationnelle (ESR) et le retrait des parents en tant que premiers éducateurs de leurs enfants. Ces deux tactiques sont intimement liées à une troisième, à savoir l’établissement d’alliances avec l’Église catholique afin d’atteindre ces objectifs.
L’ESR inclut la fourniture de contraception et d’avortement aux enfants sans le consentement des parents. Par ce biais, les groupes de pression pro-avortement cherchent à rendre permanente la révolution de l’avortement, en ancrant la culture de l’avortement dans l’âme des générations futures.
Dès 1945, C.P. Blacker, secrétaire de la Société eugénique de Grande-Bretagne (1931-1952), préconisait l’éducation sexuelle à l’école, la planification familiale imposée, l’avortement, la stérilisation et le divorce facilité, comme l’indique Ann Farmer dans son ouvrage érudit intitulé By Their Fruits (Par leurs fruits). [1] Son objectif était de décourager la parentalité chez les personnes « socialement irresponsables ou eugéniquement indésirables ».
En 1967, le Parlement britannique a adopté la loi sur la planification familiale, qui a rendu la contraception facilement accessible par le biais du service national de santé, et la loi sur l’avortement, qui a rapidement conduit à l’avortement virtuel sur demande. En 1967 également, les Brook Advisory Centres du Royaume-Uni ont enfreint la loi en donnant des conseils en matière de contraception à des mineures.
En 1974, la note d’orientation du ministère britannique de la Santé et des services sociaux a indiqué aux médecins qu’ils pouvaient fournir des contraceptifs aux jeunes filles, « quel que soit leur âge » sans que leurs parents en aient connaissance ni y consentent.
Lire la suiteDes universitaires canadiens rédigent un article en faveur de l’euthanasie pour les pauvres
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
13 mai 2023 (LifeSiteNews) — Alors que le soutien au suicide assisté au Canada augmente malgré une série d’histoires atroces rapportant que les pauvres et les handicapés optent pour des injections létales par pur désespoir, nous assistons à l’émergence d’une culture véritablement post-chrétienne. Comme le titrait l’an dernier le magazine britannique The Spectator : « Pourquoi le Canada euthanasie-t-il les pauvres ? » La réponse de certains bioéthiciens semble être la suivante : Pourquoi pas ?
En fait, un nouvel article rédigé par deux bioéthiciens de l’université de Toronto soutient que l’euthanasie des pauvres devrait être socialement acceptable. Kayla Wiebe, doctorante en philosophie, et la bioéthicienne Amy Mullin, professeur de philosophie, ont écrit dans le Journal of Medical Ethics :
Il est inacceptable de forcer des personnes qui se trouvent déjà dans des circonstances sociales injustes à attendre que ces circonstances sociales s’améliorent, ou que la possibilité d’une charité publique se produise de manière peu fiable lorsque des cas particulièrement pénibles sont rendus publics. Une approche de réduction des préjudices reconnaît que la solution recommandée est nécessairement imparfaite : un « moindre mal » entre deux ou plusieurs options moins qu’idéales.
Les histoires d’horreur de Canadiens cherchant à se suicider parce qu’ils ne peuvent pas obtenir l’aide sociale dont ils ont besoin sont des « scénarios catastrophes », écrivent les deux bioéthiciennes. « Une façon de répondre à ces cas est de dire : “Il est clair que l’aide médicale à mourir ne devrait pas leur être accessible” », a déclaré Mme Mullin lors d’une entrevue. « Nous ne pensons pas que le fait que les conditions sociales contribuent à rendre leur vie intolérable signifie qu’ils n’ont pas les moyens de faire ce choix. Les gens peuvent décider par eux-mêmes si leur vie vaut la peine d’être vécue, et nous devons respecter cela ».
Lire la suiteLe soutien au régime canadien d’aide au suicide continue de grimper
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : bonnontawat/Adobe Stock
8 mai 2023 (LifeSiteNews) — Dans une société en rupture avec les absolus moraux, la loi devient souvent un genre de professeur de morale. C’est pourquoi nous avons vu des pratiques et des comportements autrefois combattus par de solides majorités devenir acceptés par des majorités tout aussi importantes presque du jour au lendemain — car une fois que le stigmate de la criminalisation ou de la restriction légale est supprimé, le public adopte rapidement une nouvelle position. Nous assistons à un tel phénomène, qui fait froid dans le dos, depuis la légalisation du suicide assisté au Canada en 2016.
Selon un nouveau sondage réalisé par Research Co. entre le 22 et le 24 avril auprès de 1 000 adultes, les attitudes des Canadiens à l’égard du suicide assisté s’élargissent en même temps que les limites de notre régime d’euthanasie. Voici quelques chiffres significatifs.
27 % des répondants croient que les gens devraient avoir accès à l’euthanasie parce qu’ils sont pauvres — un chiffre qui grimpe à 41 % dans le groupe des 18 à 34 ans. Vingt-huit pour cent croient que les Canadiens devraient avoir accès à l’euthanasie parce qu’ils sont sans-abri. Cela signifie qu’une pluralité croissante de Canadiens pense que tuer des citoyens pauvres et sans-abri par injection létale est moralement acceptable, et peut-être même souhaitable — en dépit du fait évident que les Canadiens qui optent pour la mort dans ces circonstances le font en partie en raison d’une contrainte économique.
Il est important de noter qu’en dépit d’un tapis roulant d’histoires d’horreur sur des pauvres qui demandent le suicide assisté, les Canadiens n’ont manifestement pas entendu ce qu’ils disaient. Ils ne veulent pas mourir — ils veulent pouvoir vivre, comme me l’a dit Les Landry, un demandeur d’Aide médicale à mourir (AMM). Le Toronto Star a qualifié le statu quo canadien de « darwinisme social du style Hunger Games ». Je pense que nous n’avons encore rien vu.
Lire la suiteMgr Salvatore Cordileone dénonce le caractère satanique de l’avortement et de l’idéologie du genre
Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv)
Lors d’une journée de conférences sur le « Combat spirituel » qui s’est tenue le 25 mars dernier à Menlo Park, Californie, l’archevêque de San Francisco, Mgr Salvatore Cordileone, s’est rendu sur place pour faire une brève allocution et pour présider à la consécration des participants à Notre Dame de Fatima. Connu pour ses prises de positions nettes, le prélat s’est exprimé sur l’avortement et l’idéologie du genre, les qualifiant d’entreprises « démoniaques ». Mgr Cordileone a en particulier affirmé que l’avortement est un véritable « culte satanique », comparable aux sacrifices d’enfants au dieu Moloch.
L’idéologie du genre cherche à « effacer l’image de Dieu de la terre », a-t-il déclaré avec force.
L’archevêque a voulu donner aux catholiques accourus dans cette paroisse où se pratique l’adoration perpétuelle des conseils pour la bataille contre l’avortement et les atteintes au mariage, contre cette révolte démoniaque qui progresse dans la société : il faut recourir aux « armes spirituelles ». Celles que Notre Dame de Fatima a si fortement évoquées : prière — et en particulier prière du chapelet — et pénitence.
Voici une traduction intégrale d’après les propos retranscrits de Mgr Salvatore Cordileone.
J.S.
Mgr Salvatore Cordileone appelle au combat spirituel
Ces armes, les ressources que Dieu nous donne nous engagent sur le plan spirituel. Il y a une intensification du démoniaque dans notre société. Vous le remarquez tous, c’est pourquoi vous êtes ici. Pensez au mouvement plus agressif contre la vie dans le ventre de la mère, la vie à ses débuts.
Lorsque nous pensons aux temps bibliques, à l’Ancien Testament, les Israélites se rapprochaient de la culture qui les entourait. Je reviens d’une retraite que nous organisions pour les membres du Cercle de l’Archevêque et cela a été évoqué dans l’un des exposés : il n’y a vraiment rien de nouveau dans le fait que le peuple de Dieu s’adapte à la culture qui l’entoure.
C’est ce qu’ont fait les anciens Israélites qui sont passés au culte païen des Cananéens, lequel consistait à sacrifier des enfants au dieu Moloch. La Bible nous en parle. Le Psaume 106 raconte qu’ils offraient leurs fils et leurs filles, qu’ils les sacrifiaient et que la terre était souillée de leur sang.
Le Lévitique dit au moins trois fois au peuple de ne pas offrir ses enfants à Moloch. Nous voyons cela se produire à d’autres moments dans l’Ancien Testament. Le prophète Baruch, mentionné dans le prophète Isaïe, évoque la manière dont les chefs du peuple sont passés à ce culte païen. Nous voyons que dans un certain sens, d’une nouvelle manière, cela subsiste aujourd’hui.
Lire la suiteL’Assemblée nationale du Québec vote à l’unanimité une motion en faveur des drag queens
Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : La Presse
Que nous vaut cette motion unanime récemment votée au Salon Bleu à la défense des dits « drag queens » ? Ce message plein d’émotions (mais peu de raison…), lancé à l’initiative de Québec solidaire, proclame : « l’Assemblée nationale souligne que les drag queens ne devraient, en aucune circonstance, faire face à des insultes violentes, à de l’intolérance et à de la haine pour leur participation à la lecture de contes pour enfants ».
De quelles effroyables menaces ont fait l’objet les pauvres drag queens ? Si l’on en croit La Presse qui rapporte les faits (ou du moins une partie…), une manifestation a eu lieu devant le bâtiment où devait se tenir une lecture par un « drag queen » dit Barbada à des enfants, conduisant la Ville de Saint-Catherine en Montérégie à déplacer l’événement. Une pancarte brandie par l’un des manifestants se lisait comme suit : « les drag queens n’ont pas leur place dans nos écoles » et « leur place est dans les établissements 18 ans et plus ».
Il faut faire un petit effort d’imagination (ou même un gros…), avec une bonne pincée d’émotions dans le sens nécessaire si vous en êtes capable, pour voir de la haine à l’endroit de « Barbada » — si c’est là la pire « intolérance », « insulte violente » ou « haine » à laquelle le bonhomme a dû faire face.
Par contre, il est certainement intolérable qu’un homme déguisé en caricature de femme vienne lire des histoires douteuses à des enfants dans le but de déconstruire la « norme sociale » chez ces derniers. Déjà qu’il est pour le moins étrange qu’un individu veuille se produire dans un assortiment immodéré, il n’est certainement pas sain qu’il transmette cette lubie aux jeunes générations.
À côté de l’unanimisme parlementaire, Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, a tout de même lancé une pétition allant quelque peu à l’encontre des spectacles de « drag queens » auprès des enfants.
Au passage, l’article de La Presse souligne que le « Québec se distingue des politiques du Tennessee dans sa relation avec les drag queens », car cet État interdit maintenant leur exhibition dans les lieux où peuvent se trouver des mineurs. Affreux, n’est-ce pas ?
La manifestation en question, ci-dessous :
Une avorteuse de l’Indiana pose en photo avec un outil utilisé pour détruire des bébés dans l’utérus
Kathie McHugh, avorteuse.
Par Joseph Summers — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Kathie McHugh/Twitter
21 février 2023 (LifeSiteNews) — Un médecin avorteur de l’Indiana a suscité des réactions négatives après avoir publié un tweet faisant l’éloge de l’avortement et comportant une photo d’elle avec un instrument utilisé lors de ces procédures chirurgicales.
Dr Katie McHugh, qui se décrit comme une « gynécologue-obstétricienne queer », a publié vendredi un tweet dans lequel elle qualifie l’avortement de « courant », « moral » et de « valeur familiale ». Dans son message, Mme McHugh a inclus une photo d’elle posant avec une canule, un instrument utilisé lors des avortements chirurgicaux pour aspirer le bébé dans le ventre de sa mère.
« Joyeux vendredi ! Les soins d’avortement sont toujours légaux en Indiana », a écrit Mme McHugh vendredi sur Twitter. « Nous faisons tout ce que nous pouvons pour que cela reste ainsi ».
« L’avortement est un soin de santé — c’est aussi une priorité communautaire, une valeur familiale et une partie normale de la vie », a poursuivi McHugh. « L’avortement est moral, commun, et il ne va pas disparaître. Nous non plus ».
Katie McHugh a dû faire face à des réactions largement négatives à la suite de son message, notamment de la part de partisans de l’avortement.
L’ancien champion UFC/MMA Jake Shields, qui se décrit lui-même comme « pro-choix », a répondu au post de McHugh, en déclarant, « Voir comme vous êtes heureuse de tuer des bébés me fait remettre en question ma position pro-choix ».
Lire la suiteUne petite fille à naître meurt dans l’accident de voiture causé par une célébrité française dopée à la cocaïne
Pierre Palmade.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (côtés flous rajoutés) : Georges Biard/Wikimedia Commons /Creative Commons Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 (non transposée)
16 février 2023, Paris (LifeSiteNews) — L’acteur comique français Pierre Palmade, 54 ans, fait l’objet d’une enquête pour homicide involontaire après la mort d’un enfant à naître dans un grave accident de voiture survenu vendredi dernier lorsque sa voiture a quitté sa voie sur une petite route de campagne au sud de Paris et a percuté un véhicule venant en direction opposée.
Palmade conduisait sous l’emprise de la cocaïne et d’autres drogues, ont révélé les tests médicaux. Selon le procureur de la République, Jean-Michel Bourlès, l’acteur avait probablement consommé des drogues « chemsex » avant l’accident. Les rapports qui ont suivi l’accident ont affirmé que le comédien avait organisé une orgie de 24 heures à son domicile avec quatre jeunes hommes et qu’il avait pris le volant pour aller acheter de la nourriture dans un supermarché voisin.
Si, dans un premier temps, de nombreux Français ont été choqués d’apprendre que l’humoriste luttait pour sa vie à l’unité de soins intensifs, leur choc s’est transformé en colère lorsqu’ils ont appris les détails tragiques et troublants de l’accident, en particulier la mort d’un enfant à naître de six mois, qui a été largement commentée dans les médias français.
Deux jeunes hommes dans la vingtaine et la trentaine qui se trouvaient dans la voiture de Palmade au moment de l’accident ont été vus en train de fuir les lieux. Ils ont depuis été arrêtés et sont interrogés ; l’un d’eux est un trafiquant de drogue connu.
Quatre personnes, dont Palmade, ont été gravement blessées dans l’accident. Un homme de 38 ans et son fils de 6 ans, gravement défiguré, sont toujours aux soins intensifs à l’heure où nous écrivons ces lignes, tandis que la belle-sœur de l’homme, âgée de 27 ans et enceinte de six mois de son premier enfant, est hors de danger.
La femme a pu sortir de la voiture juste après la collision et on l’a entendue crier à plusieurs reprises : « Mon enfant, mon enfant ! » Les témoins de l’accident ont commencé à fouiller le champ voisin, pensant qu’elle cherchait un enfant qui avait été éjecté de la voiture. Mais c’est le sort de son bébé à naître qui a plongé la pauvre jeune mère dans un état de panique.
Après l’accident, elle a subi une césarienne pour sauver son bébé, mais malheureusement, la petite fille qu’elle portait est morte. Le calvaire de cette femme n’est pas terminé : en raison des lois et de la jurisprudence françaises — qui ont évolué sous la pression de ceux qui ont peur de porter atteinte au « droit » à l’avortement —, son bébé doit subir une autopsie pour déterminer s’il était « viable » et s’il a respiré en dehors du ventre de sa mère. Si ce n’est pas le cas, et même si Palmade est jugé et reconnu pénalement responsable de l’accident et condamné pour conduite dangereuse sous l’emprise de stupéfiants, il n’y aura pas de condamnation pour « homicide involontaire » car un enfant à naître n’a pas de statut juridique et n’obtient la reconnaissance de sa personnalité que lorsqu’il peut être démontré qu’il n’est pas mort alors qu’il était encore dans le ventre de sa mère.
Lire la suiteUne avorteuse déclare que d’avoir tué plus de 400 personnes par euthanasie est « le travail le plus gratifiant que nous ayons jamais fait »
Ellen Wiebe.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
9 janvier 2022 (LifeSiteNews) — Plus de 10 000 personnes ont été tuées par euthanasie au Canada en 2021. Le Dr Ellen Wiebe, qui a personnellement expédié plus de 400 personnes, est fière de contribuer à un pourcentage important de ce nombre de meurtres. En fait, lors d’un récent discours devant d’autres médecins qui travaillent dans les champs de la mort canadiens, elle s’est vantée d’être prête à tuer des patients que d’autres refusaient d’admettre à l’AMM (« aide médicale à mourir », l’euphémisme actuel pour l’euthanasie et le suicide assisté). Le travail de Wiebe a fait l’objet d’une couverture horrifiée à l’étranger, le Daily Mail ayant publié un profil de son rôle dans le carnage au Canada.
Selon un long rapport publié dans The New Atlantis par Alexander Raikin et intitulé « No Other Options », un homme suicidaire à qui l’on avait dit qu’il n’était pas éligible parce qu’il ne souffrait d’aucune maladie grave et qu’il n’avait pas « la capacité de prendre des décisions éclairées sur sa santé personnelle » a été autorisé par Wiebe, qui l’a emmené en avion à Vancouver et l’a tué là-bas. « C’est le travail le plus gratifiant que nous ayons jamais fait », a déclaré Wiebe à ses collègues médecins en 2020. Un autre médecin euthanasiste, l’obstétricienne Stefanie Green, a déclaré avoir mis fin à la vie de 300 personnes par le biais de l’AMM jusqu’à présent.
The New Atlantis et le Daily Mail ont tous deux cité une litanie d’histoires auxquelles nous commençons à être habitués. Il y a Rosina Kamis, 41 ans, qui n’était pas en phase terminale, mais qui était menacée d’expulsion et manquait d’argent pour se nourrir. Seule, elle a décidé que le suicide était « la meilleure solution pour tous » et est morte par injection létale dans son appartement en sous-sol le 26 septembre 2021, jour de l’anniversaire de son ex-mari. Une patiente de 55 ans nommée Mary a fait l’objet d’une présentation sur l’AMM ; le présentateur a fait remarquer : « elle ne veut pas mourir, mais elle souffre terriblement et elle a épuisé ses cartes de crédit. Elle n’a pas d’autres options ».
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