Un couple irlandais refuse de payer une amende pour avoir assisté à la messe pendant le confinement
Joe et Ann Ryan.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Catholic Arena/Twitter
5 mai 2022, Donamon, Irlande (LifeSiteNews) — Un couple catholique a déclaré qu’il préférait aller en prison plutôt que de payer une amende pour avoir enfreint les restrictions COVID-19 en allant à la messe.
Le couple catholique Jim Ryan, 64 ans, et sa femme Ann, 59 ans, ont enfreint la réglementation COVID-19 le dimanche des Rameaux 28 mars 2021, en conduisant à plus de 5 km de leur domicile.
En avril, le couple a été inculpé pour cette infraction présumée par le juge Raymond Finnegan au tribunal de district de Cavan. Selon le site Independant.ie, le juge a décidé qu’ils devaient payer chacun une amende de 300 €.
« J’irai en prison avant de la payer. Je préfère aller en prison, sans l’ombre d’un doute », a rapporté Jim, un pompier à la retraite. « Je n’ai pas l’intention de leur payer une amende parce que je vais à la messe ─ pour avoir fait ce que j’ai fait toute ma vie ».
Jusqu’à présent, le couple a mené une vie tranquille et respectueuse des lois dans son cottage en pierre bordant une voie ferrée à Donamon.
« Nous avons 64 et 59 ans », a déclaré Ann, une infirmière à la retraite, et « nous n’avons jamais eu de condamnation, nous sommes des gens qui vivent tranquillement et nous ne sommes affiliés à aucune organisation ».
« Nous sommes des Joe Soap ordinaires, mais avec une différence, nous honorons Dieu et nous croyons en Dieu », a poursuivi Ann.
Le couple a lutté pour pouvoir assister à la messe en personne en raison des restrictions du COVID-19. « À une occasion, nous sommes allés dans une église près d’ici et nous avons été mis à la porte », a déclaré Jim.
« Le prêtre filmait une messe pour la mettre sur Facebook et quand nous avons vu qu’elle était en cours, nous sommes entrés », se souvient-il. « Mais le prêtre est descendu vers moi et m’a dit que nous devions sortir de l’église ».
« Pour le bien du maintien de la paix, j’ai quitté l’église, mais telle était notre situation », a poursuivi Jim.
Lire la suiteUn évêque portoricain destitué a demandé au pape François et au Vatican de pouvoir se défendre
Mgr Daniel Fernández Torres.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Diocèse d'Arecibo
2 mai 2022, Arecibo, Porto Rico (LifeSiteNews) — Mgr Daniel Fernández Torres, l’évêque d’Arecibo au Porto Rico, récemment démis de ses fonctions, a contacté le Vatican à plusieurs reprises avant sa destitution, demandant une chance de se défendre — mais il ne l’a jamais obtenue.
Une correspondance rapportée la semaine dernière par The Pillar jette un nouvel éclairage sur l’éviction controversée de l’évêque Fernández Torres. Après avoir appris la demande de démission à la fin de l’année dernière, le populaire prélat portoricain a écrit plusieurs lettres au Vatican, dont une directement au pape François, pour contester la décision, rapporte The Pillar. Et bien que le Saint-Siège ait annoncé sa révocation en mars, il n’a toujours pas reçu de décret le démettant officiellement de son poste.
Dans une lettre adressée en décembre 2021 au cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, Mgr Fernández Torres s’est dit choqué par la demande de démission, qu’il a critiquée comme manquant de « toute formalité » et dont il a dit douter qu’elle vienne du pape lui-même.
« Je demande la remise par écrit de ce qui m’a été demandé verbalement et de manière générale, avec les raisons qui l’expliquent, au cas où de fausses informations seraient parvenues au Saint-Siège et conduiraient à une décision d’une telle ampleur », a déclaré l’évêque d’Arecibo. « Je suis très surpris que cette demande, effectuée sans respecter aucune formalité et qui manque de véritable justice, puisse venir directement du pape ».
Il a souligné au cardinal Ouellet que le Vatican ne lui avait pas accordé de processus formel ni permis de réfuter les allégations selon lesquelles il aurait rompu la communion avec ses confrères évêques de Porto Rico et fait preuve de « désobéissance » envers le pape François, selon The Pillar.
La position de l’évêque Fernández Torres sur la vaccination COVID-19, note-t-il, est apparemment « la pierre de touche qui déclenche toute cette controverse ».
Lire la suiteCes résidents de maisons de retraite ayant des « symptômes » de covid qui ont reçu des cocktails mortels
Par Celeste McGovern — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
ANALYSE
29 avril 2022 (LifeSiteNews) — Un nombre choquant de citoyens âgés sont morts lors de la première vague du COVID, et pas toujours à cause du virus mais de malnutrition et de déshydratation sévères, et par le biais de protocoles qui utilisaient des médicaments euthanasiques et des « parcours de fin de vie » comme traitement de première ligne pour tout symptôme, selon une analyse récente publiée dans le C2C Journal. De tous les pays occidentaux, le Canada était l’endroit le plus meurtrier pour un résident de maison de soins de longue durée à risque.
« À la fin du mois de mai 2020, le Canada rapportait que 81 % des décès de Covid-19 du pays avaient eu lieu dans des établissements de soins de longue durée », écrit Anna Farrow, directrice générale du Conseil catholique anglophone de la province de Québec. « Cela se compare à une moyenne de 38 pour cent dans les 37 autres pays de l’OCDE. Cette proportion a diminué, mais un rapport de décembre 2021 de l’Institut canadien d’information sur la santé a noté que les établissements de soins de longue durée représentaient encore 43 pour cent des décès liés au Covid-19 ».
Ce chiffre est remarquablement élevé si l’on considère que les gouvernements ont appliqué des stratégies strictes de verrouillage en cas de pandémie et d’autres mesures COVID pour protéger les personnes âgées et vulnérables. Pourquoi ont-ils échoué ?
Qu’est-ce qui a tué Mamie ?
La campagne Don't Kill Granny est apparue pour la première fois en Angleterre, en août 2020, lorsque la ville de Preston l’a utilisée pour augmenter sa politique empêchant le mélange des ménages, écrit Farrow. « Le slogan Ne tuez pas votre Mamie a rapidement été adopté par le ministre britannique de la Santé de l’époque, Matt Hancock, et utilisé pour encourager les jeunes à limiter leurs interactions sociales. »
Alors, pourquoi les personnes âgées sont-elles mortes en si grand nombre, surtout au Canada, demande-t-elle. « Qu’est-ce qui a tué Grand’mère ? »
Nous savons qu’au printemps 2020, au Canada, dans les maisons de soins infirmiers, où le personnel était déjà en pénurie et surchargé de travail, le personnel soignant a quitté le navire en nombre sans précédent. Pourquoi rester et être surmené et sous-payé dans des conditions misérables alors qu’il y avait un risque supposé d’attraper une infection mortelle ?
Lire la suiteUn quatrième candidat pro-vie canadien en lice pour devenir chef du parti conservateur
Joseph Bourgault.
Par Jack Fonseca (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 avril 2022 (Campaign Life Coalition) — Après une entrevue avec Joseph Bourgault, Campaign Life Coalition a qualifié l’homme d’affaires de la Saskatchewan d’excellent candidat pro-vie et pro-famille qui défendra également la liberté de religion, la liberté d’expression et qui s’opposera aux mandats autoritaires de vaccins contaminés par l’avortement.
M. Bourgault a fait preuve d’audace en plaçant son programme pro-vie et ses valeurs familiales à l’avant-plan sur son site Web de campagne, dans une section intitulée « Créer une culture pro-vie et pro-famille ».
Cette section décrit son plan pour réduire le nombre d’avortements au Canada et encourager les familles nombreuses par une politique fiscale, financière et sociale créative.
Avec l’ajout de Joseph Bourgault, il y a maintenant quatre candidats sociaux conservateurs dans la course à la direction, sur 11 candidats déclarés. Les autres sont le Dr Leslyn Lewis, le député Marc Dalton et Grant Abraham.
S’ils parviennent tous à se hisser sur le bulletin de vote final, ils devront affronter cinq candidats pro-avortement et anti-famille, ainsi que deux candidats dont le point de vue sur les questions de vie est encore en cours d’évaluation par CLC.
Le Dr Lewis a déjà payé les frais de 300 000 $ et soumis les 500 signatures d’appui requises par le PCC. Elle est donc en sécurité, et officiellement sur le bulletin de vote.
Nous remercions tous les partisans de CLC qui l’ont aidée à y parvenir en faisant un don généreux pour sa campagne !
Mais maintenant, nous sommes dans une course effrénée contre la montre pour aider à inscrire Bourgault, Dalton et Abraham sur le bulletin de vote avant la date limite du 29 avril.
Nous avons besoin de votre aide de toute urgence !
Chacun d’entre eux doit payer 300 000 $ au parti et soumettre ses 500 signatures de nomination avant le 29 avril, sinon ils seront éliminés de la course.
Même si vous avez fait un don à Leslyn Lewis, votre premier choix pour le poste de chef, veuillez également faire un don à Bourgault, Dalton et Abraham.
Le fait d’avoir plusieurs conservateurs sociaux dans la course augmente en fait les chances de victoire de l’un d’entre eux. Cela est dû au système de vote préférentiel.
Lire la suiteUn juge fédéral empêche la Marine américaine de piétiner les convictions religieuses de 4 000 marins opposés aux vaccins covid
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Image trouvée sur Wikimedia Commons, provenant de la page Flickr de l'U.S. Department of Defense Current Photos
30 mars 2022, Fort Worth, Texas (LifeSiteNews) — Un juge de la cour fédérale de district du Texas a émis une injonction préliminaire empêchant la Marine d’exiger que 4 000 membres du service reçoivent les vaccins COVID, un produit contaminé par l’avortement.
Le juge Reed O’Connor a émis lundi une injonction préliminaire contre le mandat de vaccination du Département de la Défense (DOD). Il avait déjà empêché le DOD de l’appliquer à des dizaines de Navy SEALs dans une décision rendue le 3 janvier.
Cette décision concerne les 3 320 marins en service actif et les 864 marins de réserve qui ont des objections religieuses aux vaccins COVID. La Marine n’a approuvé aucune demande d’exemption religieuse.
Le Pentagone a fait valoir qu’il procédait à un examen au cas par cas de chaque demande, mais le juge a rejeté cet argument et souligné qu’aucune exemption n’avait été accordée et qu’il avait utilisé une lettre type.
« Alors que la [procédure opérationnelle standard] vante un “examen au cas par cas”, elle utilise des lettres de refus prérédigées », écrit le juge O’Connor. « Peut-être que la Marine a réellement évalué les convictions et les circonstances de chaque demandeur. Mais le fait de n’avoir accordé aucune des 4 095 demandes d’accommodement religieux suggère le contraire. »
Le jugement accorde une « certification de groupe » à tous les membres de la Marine qui s’opposent au vaccin pour des motifs religieux, ce qui signifie que chaque marin individuel n’aura pas à intenter un procès pour un refus.
Lire la suiteL’Université de Toronto abandonne son mandat de vaccination après avoir fait l’objet d’une plainte pour violation des droits de l’homme
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Boris/Adobe Stock
30 mars 2022, Toronto (LifeSiteNews) — Environ un mois après qu’un groupe de professeurs de l’Université de Toronto ait déposé une plainte officielle en matière de droits de la personne demandant la fin du mandat de vaccination de l’institution, l’université a annoncé qu’elle allait annuler ses politiques liées au COVID.
« Le 16 février 2022, le personnel, les étudiants et les professeurs de l’Université de Toronto ont présenté une lettre aux principaux administrateurs de l’Université de Toronto, préparée par les avocats Me Courtney Betty et Me Glyn Hotz et envoyée au nom des personnes affectées par les mandats de vaccination de l’université. La lettre décrit les réclamations que les parties concernées -- dont beaucoup ont déjà été placées en congé sans solde de 12 mois -- ont l’intention de faire dans une requête collective en instance auprès du Tribunal des droits de la personne de l’Ontario. Ces réclamations sont en cours de dépôt », a révélé un groupe de membres du corps enseignant dans un communiqué de presse au début du mois.
Moins de deux semaines après le dépôt de la plainte, l’Université de Toronto a mis à jour ses directives sanitaires liées au COVID, annonçant qu’elle n’appliquera plus les mandats de vaccination ou le port obligatoire de masques sur ses campus.
« L’Université de Toronto mettra en suspens les mesures suivantes à compter du 1er mai 2022 : l’obligation de passer un examen de santé via UCheck avant de se rendre dans les locaux de l’université, l’obligation d’être entièrement vacciné pour les activités en personne dans les locaux de l’université, [et] l’obligation de porter un masque dans les espaces intérieurs de l’université, sauf exigence contraire », a déclaré l’université dans une déclaration officielle cette semaine.
Avant le dépôt de la plainte et l’annulation des mandats, un article publié sur le site Web de la faculté de droit de l’Université de Toronto s’en prenait aux mandats de vaccination, suggérant que ces politiques pourraient causer plus de tort que de bien.
Lire la suiteUne religieuse, ancien médecin de l’armée, poursuit Washington DC au sujet du vaccin COVID obligatoire pour le personnel de santé
Sœur Deirdre Byrne.
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
10 mars 2022 (Société Thomas More) — Une religieuse catholique romaine bien-aimée, également médecin-chirurgien et colonel à la retraite de l’armée américaine, poursuit Washington, DC, au sujet de son mandat de vaccination COVID-19 imposé aux travailleurs de la santé.
Le 9 mars 2022, les avocats de la Société Thomas More ont intenté une action en justice devant la Cour fédérale du District de Columbia au nom de Sœur Deirdre Byrne contre la mairesse du district, Muriel Bowser, ainsi que LaQuandra Nesbitt — directrice du département de la santé du district — et le District de Columbia lui-même pour leur refus conjoint d’accorder à Byrne une exemption religieuse de vaccination.
Le conseiller spécial de la Société Thomas More, Christopher Ferrara, a expliqué que Byrne est une religieuse catholique romaine des Petites Travailleuses du Sacré-Cœur ainsi qu’un chirurgien général et un médecin de famille certifié, et elle fournit des services médicaux gratuits aux pauvres et aux sans-papiers.
« Sœur Deirdre a demandé — et s’est vu refuser — une exemption religieuse au mandat de vaccination COVID-19 des travailleurs de la santé de DC », a expliqué Ferrara. « Les trois vaccins COVID-19 approuvés aux États-Unis ont été testés, développés ou produits avec des lignées cellulaires provenant d’avortements, ce à quoi Sœur Deirdre est profondément et sincèrement opposée sur le plan religieux. »
L’action en justice note que Mme Bowser a déjà été réprimandée à deux reprises par le tribunal pour avoir imposé un fardeau à la religion par son abus des « pouvoirs d’urgence ».
« Une intervention judiciaire est nécessaire une fois de plus », a observé M. Ferrara, « cette fois pour empêcher une interdiction insensée de la pratique de la médecine par une religieuse qui a consacré sa carrière dans le District de Columbia à soigner les malades qui ne peuvent pas se permettre des soins médicaux de qualité ».
Lire la suiteLe pape François révoque brusquement un évêque fidèle qui s’opposait à l’obligation des vaccins covid
Mgr Daniel Fernández Torres, évêque d'Arecibo au Porto Rico.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Diocèse d'Arecibo
9 mars 2022, Arecibo, Porto Rico (LifeSiteNews) — Le pape François a destitué sans procédure formelle Mgr Daniel Fernández Torres, évêque conservateur du diocèse d’Arecibo à Porto Rico, en raison d’allégations de désobéissance et de manque de collégialité avec ses confrères portoricains.
Le Saint-Siège a annoncé que le pape François avait « relevé » l’évêque d’Arecibo de la charge pastorale de son diocèse dans un note publié le 9 mars 2022.
Mgr Fernández Torres, 57 ans, ardent défenseur de la vie et de la famille et s’opposant aux mandats de vaccination COVID, a protesté contre sa destitution qu’il juge « totalement injuste » dans une déclaration mercredi.
L’évêque, qui a dirigé le diocèse d’Arecibo pendant près de 12 ans, a noté que le délégué apostolique du pape François à Porto Rico lui a demandé verbalement de démissionner, mais il dit qu’il a refusé de le faire, car il « ne voulait pas devenir complice d’une action totalement injuste ».
« Aucun processus n’a été engagé contre moi », écrit Mgr Fernández Torres, « je n’ai pas été formellement accusé de quoi que ce soit, et simplement un jour, le délégué apostolique m’a communiqué verbalement que Rome me demandait de démissionner ».
« Un successeur des apôtres est maintenant remplacé sans même entreprendre ce qui serait une procédure canonique régulière pour destituer un curé », ajoute l’évêque.
« On m’a informé que je n’avais commis aucun crime, mais que j’avais soi-disant “manqué d’obéissance au pape et n’avais pas été suffisamment en communion avec mes frères évêques de Porto Rico” », a-t-il ajouté. « On m’a suggéré que si je démissionnais du diocèse, je resterais au service de l’Église au cas où, à un moment donné, on aurait besoin de moi à un autre poste ; une offre qui prouve en fait mon innocence. »
« Cependant, je n’ai pas démissionné parce que je ne voulais pas devenir complice d’une action totalement injuste et que, même maintenant, je suis réticent à l’idée que cela puisse arriver dans notre Église ».
« Je regrette profondément que dans l’Église où l’on prêche tant la miséricorde, en pratique, certains manquent d’un minimum de sens de la justice », a-t-il poursuivi. « J’exprime ma communion dans la foi catholique, avec le pape et mes frères dans l’épiscopat, malgré ma perplexité face à un arbitraire incompréhensible ».
Lire la suiteTrudeau ne s’arrêtera pas tant que toute dissidence ne sera pas écrasée au nom de la « démocratie »
Justin Trudeau.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie
7 mars 2022 (LifeSiteNews) — Dans un discours prononcé vendredi dernier à Toronto, le premier ministre Justin Trudeau a révélé ce que beaucoup d’entre nous savaient déjà être vrai : les termes « désinformation » et « mauvaise information » vont continuer à être militarisés et utilisés pour justifier l’éradication de toute dissidence politique.
Dans la plus pure tradition du Parti libéral, M. Trudeau a parlé des deux côtés de la bouche vendredi, alors qu’il s’adressait aux membres de la communauté ukrainienne du Canada dans le contexte de la crise russo-ukrainienne. Décriant les actions autoritaires de la Russie, Trudeau a réussi à glisser l’importance d’accroître la portée de sa propre autorité politique en soulignant la nécessité d’écraser la soi-disant « désinformation ». Comme l’ensemble de la gauche politique, Trudeau a l’étrange capacité d’exprimer certaines vérités tout en ouvrant la voie, simultanément et clandestinement, à son propre désir d’accroître son pouvoir et son influence sur les masses.
Si l’on considère que l’argent des contribuables canadiens sert à financer l’avortement, les programmes d’injections expérimentales de masse et autres maux sociaux, je dirais que nombre d’entre nous, chrétiens, sommes tout à fait ravis qu’une partie de notre argent soit dépensée à l’étranger pour aider les Ukrainiens innocents pris dans la crise humanitaire croissante provoquée par la guerre en cours. Mais, à l’instar de la solidarité bipartisane dont l’Amérique a fait l’expérience après le 11 septembre, il est de plus en plus prudent d’être à l’affût des plans du gouvernement visant à tirer profit de la souffrance, en utilisant cette période pour faire avancer son propre programme, comme George W. Bush l’a fait avec le Patriot Act.
Dans son discours, M. Trudeau a abordé à juste titre la peur et la tristesse que doivent ressentir les Ukrainiens. Que l’on pense que l’OTAN est pire que la Russie ou que la Russie est pire que l’OTAN, je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que la vie humaine innocente doit être protégée et doit primer sur la géopolitique. Cependant, au lieu de s’en tenir à ce point, M. Trudeau a pris le temps d’aborder le soi-disant « glissement » des « démocraties » dans le monde, tout en faisant allusion à ce qu’il cherche à faire à ce sujet.
Lire la suiteDes Canadiens organisent un « Grand convoi du chapelet » à Ottawa pour mettre fin aux mandats covid et prier pour la liberté
Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lisa Bourne/LifeSiteNews
28 février 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Suite au succès du Convoi des camionneurs canadiens qui a captivé l’imagination des Canadiens et a contribué à allumer des mouvements similaires dans le monde entier, un groupe de catholiques canadiens cherche maintenant à inspirer les catholiques et tous les Canadiens à venir sur la colline du Parlement le samedi 19 mars pour prier pour la fin des mandats, et pour vaincre la tyrannie dans laquelle le Canada a sombré.
Les organisateurs espèrent pouvoir profiter de l’enthousiasme et de l’élan générés par le Convoi des camionneurs pour lancer leur propre convoi : « Le Grand convoi canadien du Chapelet 2022 ».
John Pacheco, l’un des organisateurs, résidant à Ottawa, a expliqué qu’au cours des trois semaines qu’a duré la manifestation des camionneurs, il a remarqué qu’un grand nombre des personnes présentes sur la Colline parlementaire étaient des personnes croyantes, ou du moins très ouvertes à l’idée que la bataille à laquelle le Canada est actuellement confronté est d’ordre spirituel.
« La plupart des gens réalisent que nous ne pouvons pas gagner cette bataille par la seule politique », a-t-il observé. « Nous avons besoin de l’aide de Dieu parce que les forces puissantes alignées contre nous sont trop formidables pour être vaincues sans l’intervention de Dieu. Lorsque les camionneurs étaient ici, beaucoup d’entre nous étions souvent sur la colline à prier le chapelet ».
« Cela doit se poursuivre à plus grande échelle », a ajouté M. Pacheco. « Avec le convoi des camionneurs, nous nous sommes réunis en solidarité dans une manifestation politique. Maintenant, il est temps de se rassembler dans une manifestation spirituelle, et de demander à Dieu de sauver notre pays de ces temps sombres. C’est notre seul véritable espoir ».
Lire la suite