Pour les militants de l’avortement, les mesures « sanitaires » représentent l’occasion idéale pour atteindre leurs objectifs politiques
Par Jonathon Van Maren ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : AdobeStock
15 avril 2021 (LifeSiteNews) ― Alors que les restrictions covid-19 rendent plus difficile l’obtention d’avortements, les démocrates s’activent pour rendre le meurtre des enfants dans le ventre de leur mère aussi accessible que faire se peut. La FDA de l’administration Biden vient de rendre les pilules abortives disponibles par la poste sans consultation en personne ou supervision médicale. Cette semaine également, le gouverneur démocrate d’Hawaï, David Ige, a signé le projet de loi 576, qui autorise les infirmières en pratique avancée (APRN) à prescrire des pilules abortives et à pratiquer l’avortement par succion de fœtus « non viables », c’est-à-dire trop jeunes pour survivre hors de l’utérus.
Douze autres États autorisent déjà certaines infirmières à pratiquer ou à ordonner des avortements du premier trimestre, notamment le Vermont, le Colorado, le Maine, le Massachusetts, le Montana, la Californie, le New Hampshire, le Vermont, la Virginie et la Virginie-Occidentale. Cette décision n’est pas due à de nouvelles informations médicales — jusqu’à lundi encore, Hawaï réservait la pratique de l’avortement aux médecins — mais plutôt au fait qu’il y a une pénurie de médecins prêts à pratiquer des avortements, et que l’avortement est donc pratiquement inaccessible sur de nombreuses îles hawaïennes.
Celles qui cherchent à avorter prennent souvent l’avion pour Honolulu, la capitale d’Hawaï, sur l’île d’Oahu, où vivent et travaillent la plupart des avorteurs. Il est possible de se procurer des avortements sur l’île d’Hawaï, mais uniquement à Hilo, au nord-est de l’île.
Selon plusieurs médias, il n’y a pas d’avorteurs sur Kauai, Molokaï et Lanai, tandis qu’un avorteur se rend à Maui deux fois par mois (comme c’est le cas dans de nombreux autres États où il n’y a pas d’avorteur local). L’année dernière, lorsque les restrictions covid-19 étaient en vigueur, les avorteurs n’ont pu prendre l’avion, rendant l’avortement inaccessible pendant des mois.
Lire la suiteL’Administration Biden maintient la prescription de la pilule abortive par « télémédecine »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : prostooleh/Freepik
L’Administration Biden a décidé de maintenir la dérogation faite au début du confinement, pour la prescription de la pilule abortive, à l’obligation de se rendre à l’hôpital, un cabinet médical ou une clinique pour recevoir ladite pilule. La raison initiale de cette dérogation était que les femmes ne pouvaient pas forcément se rendre en ces lieux, et que, puisqu’on ne saurait « empêcher » une femme d’avorter (ou plutôt : ne pas lui procurer d’avortement), l’avortement devait donc être facilité…
Malgré le jugement négatif de la Cour suprême, devant laquelle des médecins avaient porté l’affaire de la dérogation, la FDA maintient la possibilité de se faire prescrire la pilule abortive par le biais de la « télémédecine » et de recevoir subséquemment la pilule par la poste, selon Gènéthique :
Les femmes qui demandent un avortement médicamenteux « ne seront pas obligées de se rendre dans un cabinet médical ou une clinique pendant la pandémie de Covid-19 » a annoncé lundi la Food and Drug Administration (FDA). Le Dr Janet Woodcock, directrice de la FDA, avance que les études récentes « ne semblent pas montrer une augmentation des problèmes de sécurité graves ». Les femmes sont donc autorisées à demander par télémédecine une ordonnance de mifépristone qu’elles recevront par la poste pour un avortement à domicile.
Les pro-vie, au contraire, dénoncent les milliers d’effets secondaires dus à la pilule abortive, incluant des centaines d’hospitalisations et 24 décès. C’est pourquoi la présidente de March for Life, Jeanne Mancini déclare avec indignation, d’après Le Salon Beige :
« Avec cette action, l’administration Biden a clairement indiqué qu’elle donnerait la priorité à l’avortement par rapport à la sécurité des femmes ». « Autoriser les avortements chimiques non supervisés par télémédecine, sans nécessiter un accès rapide aux soins médicaux, mettra les femmes en grave danger. »
Et une question maintenant de se poser : si le coronavirus était vraiment dangereux et si les hôpitaux étaient réellement débordés, pourquoi donc permettre une pratique dangereuse qui, non seulement met en danger la vie des femmes, mais risque de surpeupler encore plus les hôpitaux ? La logique voudrait que l’on ne permette pas cette distribution insensée, et même, elle voudrait que l’on ferme les avortoirs et que l’on cesse tout avortement (rappelons-le, un avortement n’est pas « nécessaire » pour sauver la vie d’une femme) puisqu’il faut alléger à tout prix le système médical afin de sauver des vies. Si la femme ne peut se faire avorter, tant pis (je veux dire tant mieux), cela fera une vie de plus dans le monde.
Aussi, l’administration Biden est-elle illogique ou hypocrite, ou alors…
Un hôpital québécois sépare un nouveau-né de sa mère pendant 10 jours, car les deux ont été déclarés « positifs » au covid…
Site Glen du CUSM, Centre universitaire de santé McGill, hôpital Shriners pour enfants.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Jeangagnon/Wikimedia Commons
Décidément, aucune considération n’arrête les fanatiques des mesures « sanitaires ». Ainsi, un nouveau-né et sa mère ont été séparés par l’hôpital qui prend soin du bébé prématuré, parce que les deux ont été déclarés « positifs » au covid-19, pour la durée de dix jours qu'aura passés la petite fille là-bas. La raison en est que, le bébé ayant été déclaré « positif », il devait rester dans une partie isolée de l’hôpital, et que la mère, également « positive », ne pouvait rester en isolement avec son enfant pour la fichue raison qu’il n’y avait pas de chambre isolée avec toilettes ! Selon LifeSiteNews :
Un nouveau-né a été retiré à ses parents contre leur gré et placé en isolement pendant dix jours, dans le but, selon l’hôpital, d’empêcher la propagation du coronavirus. Auparavant, les parents et l’enfant avaient été déclarés positifs au covid-19.
La petite Olivia Santos Sforza, fille de la Brésilienne Geovana Silva Rodrigues dos Santos et de l’Italien Sebastiano Sforza, est née le 15 mars à l’hôpital Pierre Boucher de Longueuil, au Québec. Sebastiano a déclaré à LifeSiteNews que, bien que la grossesse de sa femme ait été normale, Olivia est née prématurément, à 36 semaines.
La mère et le bébé ont été immédiatement séparés et n’ont jamais été réunis car, lors de son admission à l’hôpital, Geovana a été obligée de passer le test COVID-19, qui s’est révélé positif.
« Le bébé, cinq heures après sa naissance, a été transféré au CUSM [Centre universitaire de santé McGill] à Montréal, cet établissement étant censé être mieux équipé pour effectuer les tests nécessaires à l’état du bébé », déclare Sebastiano à LifeSiteNews par courriel. « Geovana, ayant reçu un résultat positif au test covid, a dû rester à la maison pendant dix jours à partir du 15 mars ».
« J’ai également passé un test qui est revenu positif, et j’ai donc également été confinée à la maison. Ainsi, malheureusement, notre bébé n’a eu aucun contact avec ses parents, surtout sa mère, depuis sa naissance. »
Comme Olivia a elle aussi été déclarée positive au virus, elle est en isolement. Ses parents ont supplié le Centre universitaire de santé McGill de permettre à Geovana de rester isolée avec son bébé à l’hôpital, mais la réponse du CUSM fut que cela était impossible, car il n’y avait pas de chambre isolée avec des toilettes. Sebastiano a trouvé cela difficile à croire, étant donné le statut du Canada en tant que pays classé premier monde, entièrement développé.
Le couple devrait récupérer son enfant aujourd'hui. Les deux parents songent à intenter une poursuite contre le CUSM.
250 personnes permises pour la messe à partir du 26 mars en « zone rouge »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Wirestock/AdobeStock
Le gouvernement du Québec a daigné permettre que les lieux de culte puissent admettre jusqu’à 250 personnes dans leurs murs, même en « zone rouge », comme pour les cinémas… Selon Le Devoir :
Dès vendredi, tous les lieux de culte au Québec, même ceux en zone rouge, pourront accueillir jusqu’à 250 personnes lors de leurs activités religieuses. Le gouvernement Legault a adopté un décret en ce sens mercredi.
La Table interreligieuse de concertation (TIC) avait demandé précédemment de pouvoir accueillir les gens jusqu’à 30 % de la capacité du bâtiment. Ce n’est pas exactement ça qu’elle a obtenu, mais c’est un peu mieux que les 10 personnes par pièce de lieu de culte, ayant un accès séparé, que la Cour supérieure du Québec, et non le gouvernement, avait accordées.
Ce récent changement permettra (je suppose) aux églises de tenir messes et offices publics pour la Semaine sainte qui arrive dans trois jours à peine, et Mgr Murray, président de la TIC (ne me demandez pas pourquoi les évêques catholiques du Québec ont besoin cela), salue la décision du gouvernement.
Pour ma part, je ne saluerai ni ne remercierai François Legault pour les bribes qu’il nous jette du haut de sa superbe ; remercie-t-on un voleur qui vous fait l’aumône de ce qu’il vous a pris ?
Pour parfaire son ignominie, le gouvernement, cédant sur le nombre de personnes, se reprend sur le masque, car d’après Le Devoir :
Le protocole des mesures sanitaires a été révisé. Désormais, les fidèles en zones rouge et orange devront porter un masque de procédure — et non un couvre-visage — en tout temps. « Avant, on pouvait le retirer quand on était assis à notre place », précise Mgr Pierre Murray. Le chant choral demeure interdit.
« Taisez-vous esclaves ! Chanter et respirer sont réservés aux maîtres », me semble-t-il comprendre devant ce décret. Ce césar impie, pour qui les églises ne valent pas mieux que les cinémas, empiète sur la liberté de l’Église. Depuis quand l’État réglemente-t-il ce qui a été institué par Dieu, à savoir, la sainte messe ? Si du moins il avait un prétexte sérieux… Usquequo Domine ?
Mgr Carlo Maria Viganò : se préparer à Pâques au temps de la dictature sanitaire
Par Léo Kersauzie (Médias Presse Info) ― Photo : Herman du Toit/Religious Studies Center/Wikimedia Commons
L’archevêque Carlo Maria Viganò a écrit la réflexion suivante en préparation de Pâques à la demande de Catholic Family News.
*
Si iniquitates observaveris, Domine :
Domine, quis sustinebit ?
Ps 129 : 3
Mors et vita duello
conflixere mirando.
L’année dernière, par une décision aussi incompréhensible que misérable, pour la première fois de l’ère chrétienne, la hiérarchie catholique a imposé des limites à la célébration de Pâques, à la suite de la narration dominante de la pandémie. Beaucoup de fidèles, contraints par des mesures de confinement aussi manifestement inutiles que contre-productives, ont pu s’unir spirituellement au Saint Sacrifice, en assistant aux fonctions liturgiques par ordinateur. Un an plus tard, rien n’a changé par rapport à l’époque, et on entend répéter une fois de plus qu’il faut se préparer à un nouveau confinement afin de permettre à la population d’être soumise à un sérum génétique expérimental, imposé par le lobby pharmaceutique malgré qu’ils ne savent pas quels effets secondaires à long terme il peut y avoir. De nombreux pays commencent à interdire leur utilisation, en raison des décès suspects consécutifs à l’inoculation ; tandis que, malgré la campagne acharnée du terrorisme médiatique, les traitements de base se révèlent efficaces et capables de réduire drastiquement le nombre d’hospitalisations et, par conséquent, le nombre de décès.
En tant que catholiques, nous sommes appelés à comprendre combien, pendant plus d’un an, toute l’humanité a été forcée de subir au nom d’une urgence qui — selon les données officielles en main — a causé un certain nombre de morts qui n’est pas différent de celui des années précédentes. Nous sommes appelés à comprendre, avant même de croire : parce que si le Seigneur nous a dotés d’une intelligence, il l’a fait pour que nous l’utilisions pour reconnaître et juger la réalité qui nous entoure. Dans l’acte de foi, le baptisé ne renonce pas à sa propre raison dans un fidéisme acritique, mais accepte plutôt ce que le Seigneur lui révèle, s’inclinant devant l’autorité de Dieu, qui ne nous trompe pas et qui est la Vérité elle-même.
Notre capacité d’intus legere des événements nous préserve, à la lumière de la Grâce, de nous engager sur la voie de cette sorte d’irrationnelle imprudence dont font preuve ceux qui jusqu’à hier célébraient la science comme l’antidote nécessaire à la « superstition religieuse » et qui aujourd’hui célèbrent les soi-disant « experts » en tant que nouveaux prêtres de la pandémie, niant les principes les plus élémentaires de la médecine moderne. Et si pour le chrétien un véritable fléau est un appel salutaire à la conversion et à la pénitence pour les fautes des individus et des nations, pour les initiés de la religion de la santé, on dit que le syndrome de la grippe traitable est le cri de la Terre-Mère violée par l’humanité — une belle-mère Nature, vers laquelle beaucoup se tournent avec les mots de Leopardi : Pourquoi ne gardes-tu pas si tu le promets, pourquoi trompes-tu les enfants qui croient en toi ? Nous nous rendons compte que la cruauté tribale, la force primitive comme un virus planétaire qui voudrait nous exterminer, ne réside pas dans la Nature, dont le Créateur est l’admirable architecte, mais plutôt dans une élite soumise à l’idéologie mondialiste, qui d’une part veut imposer la tyrannie du Nouvel Ordre Mondial, et d’autre part, pour maintenir le pouvoir, récompense généreusement ceux qui se mettent à son service. Les rebelles, ceux qui résistent, sont à l’inverse anéantis dans leurs possessions, privés de liberté, contraints de subir des tests peu fiables et des vaccins inefficaces au nom d’un bien supérieur qu’ils doivent accepter sans aucune possibilité de dissidence ou de critique.
Lire la suiteManifestation et chapelet pour la messe devant l’Assemblée nationale du Québec
Manifestation pour la messe devant l'Assemblée nationale du Québec.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le dimanche 14 mars 2021, une centaine de personnes se sont réunis devant l’Assemblée nationale du Québec pour y prier un chapelet en signe de protestation contre les fortes et injustes restrictions auxquelles la messe est soumise. Cet événement est le quatrième depuis le début de l’année d’une série de protestations organisées par la Milice de Marie.
À cette occasion, l’Abbé Raphaël d’Abbadie a prononcé un discours dans lequel il dénonce la révolution anti-humaine que mène la dictature sanitaire actuelle. Je vous invite à le lire ci-dessous, tel qu’il paraît sur le site de la FSSPX.News :
Chers amis,
Nous voici réunis pour un quatrième chapelet public devant le Parlement, afin de demander la libération de la messe de toujours. Cette fois, nous sommes dans l’action de grâces et notre joie est grande puisque désormais cent personnes peuvent assister à la messe. Alors pourquoi, me direz-vous, revenir encore puisque le Gouvernement se montre si généreux ? Si vous le voulez bien, nous allons rappeler brièvement les faits.
Le 6 janvier dernier, le Premier ministre décrétait la fermeture des lieux de culte, au moins jusqu’au 8 février. Dix jours plus tard, nous récitions ici, devant le Parlement, un chapelet pour réparer publiquement cette grave injustice. Et contre toute attente, le ministre de la Santé signait discrètement, le 21 janvier, une autorisation d’ouvrir les lieux de culte pour 10 personnes. Première victoire, humble certes, mais bien réelle ! Cependant, le Premier ministre, M Legault, précisait que cette autorisation valait pour tout un bâtiment, et ne permettait pas de multiplier les fidèles par le nombre de salles disponibles. Nous sommes donc retournés le 31 janvier, notre chapelet à la main, devant le Parlement. La deuxième victoire ne se fit pas attendre : une décision judiciaire autorisait ce que le M Legault venait de refuser ! Cela ne pouvait que nous encourager à continuer nos chapelets publics, ce que nous fîmes le 20 février. Cette fois, il n’y eut pas de victoire immédiate… Le bon Dieu voulait nous faire patienter pour mieux nous exaucer. Ce n’était plus dix ou même vingt-cinq personnes que l’on autorisait, mais cent ! Allions-nous nous arrêter en si bon chemin ? Certainement pas ! Dans ce genre de combat, la trêve est une défaite. Pourquoi ?
Je voudrais essayer d’analyser avec vous cette crise qui nous touche depuis un an. Nous ne voulons pas nier l’existence du virus, ni sa nocivité pour certaines personnes. Mais les mesures extrêmes qui bouleversent le monde entier nous paraissent présenter les aspects d’une véritable révolution, même si celle-ci vient du pouvoir en place.
Lire la suiteLe pasteur James Coates, qui a enfreint les limites imposées aux églises, sera libéré de prison !
James Coates.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : GraceLife Church of Edmonton/YouTube
Le Pasteur évangélique James Coates, qui avait dépassé la limite de 15 % de capacité d’accueil imposée aux églises en Alberta, sortira bientôt de prison où il restait faute de vouloir se conformer aux conditions de libération sous caution, qui exigeaient de lui qu’il promît de ne pas tenir dorénavant de service religieux en attendant son procès — lequel aura lieu du 3 au 5 mars. La Couronne a abandonné la plupart des charges dont il était inculpé et ne lui demande plus que de payer 100 $ comme condition de libération, rapporte LifeSiteNews :
« Le Justice Centre annonce aujourd’hui que les procureurs de la Couronne ont accepté d’abandonner tous les chefs d’accusation, sauf d’infraction à la Loi sur la santé publique dont le pasteur James Coates a été chargé. Le Justice Centre s’attend à ce que le pasteur Coates soit libéré de prison dans les prochains jours, sans aucune condition, en attendant son procès qui aura lieu du 3 au 5 mai devant la Cour provinciale », déclare l’équipe juridique de M. Coates, le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF), dans un communiqué de presse.
M. Coates et son église Grace Life Church, située à Spruce Grove en Alberta, sont représentés par le JCCF. La nouvelle d’aujourd’hui survient quelques semaines seulement après qu’un juge de la cour de l’Alberta eût rejeté, le 5 mars, un appel contre les conditions de libération sous caution de M. Coates, sous lesquelles il serait resté derrière les barreaux jusqu’à la date de son procès.
M. Coates est emprisonné depuis le 16 février au centre de détention provisoire d’Edmonton pour avoir enfreint les décrets sanitaires covids locaux en Alberta, ayant refusé d’accepter les conditions de sa mise en liberté sous caution qui sous lesquelles il doit n’accepter de ne pas tenir de services religieux, dans un contexte de confinement coronavirus lourd.
[…]
« Les procureurs ont également accepté de retirer la charge criminelle liée à la condition imposée par la GRC le 7 février, et ont plutôt inculpé le pasteur Coates de 100 $ pour non-conformité aux conditions, somme que le pasteur Coates a accepté de payer », déclare la JCCF.
La JCCF déclare dans son communiqué de presse que la seule charge restante contre Coates « n’a pas été retirée », car l’équipe juridique et Coates veut « que l’affaire soit entendue lors d’un procès, afin de déterminer la constitutionnalité du décret de santé publique selon lequel les églises ne peuvent organiser des services religieux qu’à 15 % de leur capacité, et d’obliger le gouvernement à produire des preuves scientifiques qui pourraient soutenir ces violations des libertés garanties par la Charte ».
Avec le Christ passer des ténèbres à la Lumière
Descente du Christ aux Enfers.
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le 3e dimanche du Carême) ― Photo : © Ralph Hammann/Wikimedia Commons
Temps de solitude, de prière, de pénitence et de combat contre Satan, la grande retraite du carême conduit, en fait, toute l’Église au sacrifice de la Croix et à la gloire de la Résurrection. La Transfiguration spirituelle des baptisés, par le rayonnement en eux de la lumière de Jésus ressuscité est le but de tous les travaux du carême. La fin du carême est donc le passage de notre âme des ténèbres, où la retiennent nos péchés, à la pleine lumière du Christ.
Saint Paul nous rappelle que nous étions autrefois ténèbres, c’est-à-dire esclaves du démon et que nous sommes maintenant enfants de lumière, et que nous devons par conséquent nous comporter en toutes choses comme tels. Une dangereuse tentation de notre temps est, comme le soulignait le pape émérite Benoît XVI au tout début de son pontificat, le relativisme, qui consiste au plan spirituel à tenter de marier ensemble ténèbres et lumière, vices et vertus, soumission au démon et service de Jésus-Christ. Saint Paul reprochait fortement aux Corinthiens de s’être laissés prendre dans ce piège diabolique : « Ne vous attachez pas à un même joug avec les païens, leur écrivait-il. Car quelle société y a-t-il entre le Christ et Bélial ? » (2 Cor. 6 14-15). C’est sans doute la plus grande tentation dans l’Église actuellement que de vouloir concilier ce qui restera toujours inconciliable : l’esprit de Jésus et l’esprit du monde, la vérité et l’erreur. Le service de Notre Seigneur n’admet pas les demi-mesures. Notre divin Maître exige que nous lui fassions par amour le don total de notre corps, de notre cœur, de notre esprit. Nous ne serons jamais de véritables enfants de lumière mais nous resterons plutôt esclaves de nos anciennes ténèbres si nous ne produisons pas les fruits de la lumière, qui consistent, selon saint Paul, en une parfaite bonté, dans la justice et la vérité. Ce qui n’est bon, juste et vrai qu’à moitié n’a aucune valeur aux yeux de Dieu, car il n’y a alors rien d’autre que tiédeur, corruption de la vertu et concessions faites au démon.
Le temps présent, où un très grand nombre de fidèles sont privés des sacrements, met à dure épreuve notre foi catholique. Les sacrements sont ce qu’il y a de plus précieux dans l’héritage que nous avons reçu de Jésus Christ et de son Église, car par ces signes sensibles porteurs de sa grâce, c’est Jésus lui-même qui agit directement dans les âmes pour les purifier, les éclairer, les fortifier, les refaire à son image et leur donner sa vie. Les sacrements, étant d’origine divine, sont les remèdes les plus puissants à tous les maux de l’âme et du corps. Voilà pourquoi nous ne saurions nous habituer à en être privés, et nous devons les réclamer fortement comme étant les besoins les plus essentiels que nous puissions avoir. La situation actuelle de l’Église qui, en réalité est réellement persécutée, sous le couvert de mesures sanitaires tout à fait déraisonnables, nous impose le devoir de réclamer fermement nos droits et de défendre notre foi injustement attaquée par un gouvernement qui, tournant le dos à la lumière du Christ, qui illuminait autrefois notre pays, ne peut que détruire la civilisation chrétienne que nos ancêtres ont si courageusement bâtie. Si nous voulons que la Lumière du Christ triomphe de la grande noirceur qu’un « nouvel ordre mondial » antichrétien tend à imposer à l’univers entier, il nous faut résister fermement et concrètement aux forces du mal conjuguées spécialement contre l’Église catholique, qui seule porte en son sein la Lumière divine élevée au-dessus de toutes les nations pour leur apporter la Paix.
J.-R.B.
Confinement au Québec : 250 personnes au cinéma, mais seulement 10 à la messe…
Par Léo Kersauzie (Médias Presse Info) ― Photo : serhii bobyk/Freepik
Les autorités du Québec pourraient-elles expliquer pourquoi, sous prétexte de la situation sanitaire, elles permettent aux cinémas d’accueillir jusqu’à 250 personnes mais ne permettent pas aux églises d’accueillir plus de 10 personnes pendant un office religieux ?
Même le cardinal Gérald Lacroix, archevêque de Québec, pourtant très soumis aux directives sanitaires, a publié un communiqué sur le site web de l’archidiocèse dans lequel il dit que les croyants « ne peuvent pas comprendre pourquoi l’accès à leurs lieux de culte reste limité à 10 personnes dans la zone rouge alors que les cinémas peuvent accueillir jusqu’à 250 personnes. »
Dans son communiqué empreint de langue de bois, le cardinal, poussé dans le dos par les fidèles catholiques, finit par qualifier les actuelles mesures de « déraisonnables et injustes » et cite l’exemple de familles en deuil qui ne peuvent « accompagner un être cher à l’église et lui offrir des obsèques chrétiennes alors que, parfois dans le même quartier, il est possible d’en rassembler 250 dans un cinéma ».
Le premier ministre François Legault avait annoncé le 16 février que les cinémas, les piscines intérieures et les gymnases intérieurs rouvriraient le 26 février dans toute la province, y compris ceux situés dans les zones qui sont toujours dans la zone de confinement stricte « rouge ».
Mais les lieux de culte ne peuvent accueillir que 10 personnes pour les différentes célébrations et 25 personnes pour les funérailles.
Le cardinal Lacroix a écrit que les catholiques « ne peuvent pas garder le silence sur les décisions prises par les autorités, qui nous laissent une impression de discrimination contre les communautés religieuses ». Il a invité les catholiques à contacter leurs députés pour exprimer leur « point de vue ».
« Si les magasins et les centres commerciaux sont ouverts au public conformément aux mesures appropriées, il n’y a aucune raison pour que les lieux de culte ne fonctionnent pas dans les mêmes conditions »
Des propos qui restent bien timorés au regard de la situation.
Le saviez-vous ? le gouverneur pro-vie du Dakota du Sud n’a jamais confiné l’État
Kristi Noem, gouverneur du Dakota du Sud.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
L’État du Dakota du Sud, comptant environ 880 000 habitants, qui a pour gouverneur Kristi Noem, n’a jamais été confiné le moins du monde. Le fait est que Kristi Noem, républicaine fortement pro-vie, a préféré étudier la question du covid-19, faire des recommandations à la population Sud-dakotaise et lui faire confiance pour la conduite à adopter, plutôt que de se précipiter dans des mesures « sanitaires » néfastes pour l’économie, le bien-être, et, finalement, la santé elle-même, prétexte du coronacircus. Rassurez-vous, s’il est besoin, ce n’était pas un simple coup de dés lancé au hasard, car, si elle a décidé de ne pas porter d’attention aux nombres de « cas » (bravo !), elle a surveillé les chiffres d’hospitalisations qui n'ont été que jusqu’à environ 600 dans un même moment (contrairement à ce que le Dr Fauci avait prédit, annonçant le nombre catastrophique de 10 000 hospitalisations simultanées…). Encore une fois, peut-être est-il nécessaire de le répéter, le bon sens et le courage requis pour tenir une position pro-vie se voient encore à l’œuvre face à un mensonge autre que celui de l’avortement : le sanitairisme covidien. (Quand donc la belle province enlèvera-t-elle son hideux masque ?)
Le gouverneur Kristi Noem donne un bon résumé des actes qu’elle a posé depuis le début de la « pandémie », et de ceux qu’elle n’a pas posés, dans un discours donné lors de la Conservative Political Action Conference (CPAC), qui a réuni les conservateurs américains du 25 au 28 février 2021 pour écouter les grandes figures du mouvement tel que Donald Trump ou Kristi Noem. Extrait du discours de Kristi Noem sur Rev :
Lire la suiteAh, merci. Maintenant, écoutez. Écoutez, je pense qu’il y a un an, la plupart d’entre vous ne savaient même pas qui je suis, mais contrairement aux médias démocrates, je suis sûr que vous savez tous au moins qu’il y a deux Dakotas, et que je suis le gouverneur du plus chaud des deux. Je suis ici aujourd’hui pour vous faire part de certaines des leçons tirées de l’expérience de mon État. Je pense que la principale question à laquelle il faut répondre cette fin de semaine est : pourquoi l’Amérique a-t-elle besoin de conservateurs ? On peut répondre à cette question en ne mentionnant qu’une seule année, et cette année est 2020. Maintenant, tout le monde sait que, presque du jour au lendemain, nous sommes passés d’une économie florissante à un arrêt tragique à l’échelle nationale. Au début de 2020, le président Trump avait créé 7 millions de nouveaux emplois américains. Nous avions le taux de chômage le plus bas depuis plus d’un demi-siècle, et les taux de chômage des noirs, des hispanophones et des Asiatiques américains ont atteint les niveaux les plus bas de l’histoire. Plus de 10 millions de personnes avaient été sorties de la pauvreté et de l’état où l’on a recours à l’aide sociale. Tout cela a changé en mars.
Aujourd’hui, la plupart des gouverneurs ferment leur État. Il s’en est suivi un chômage record, des fermetures d’entreprises, la fermeture de la plupart des écoles et la communauté a souffert, l’économie américaine s’est immédiatement bloquée. Maintenant, laissez-moi être clair, le covid n’a pas écrasé l’économie, c’est le gouvernement qui l’a écrasé. Et puis, tout aussi rapidement, le gouvernement a fait volte-face et s’est présenté comme le sauveur, et franchement, le département du Trésor ne peut imprimer d’argent assez rapidement pour suivre la liste de souhaits du Congrès. Mais tout le monde n’a pas suivi cette voie. Pour ceux d’entre vous qui ne le savent pas, le Dakota du Sud est le seul État américain qui n’a jamais ordonné la fermeture d’une seule entreprise ou d’une seule église. Nous n’avons jamais émis de décret de confinement. Nous n’avons jamais exigé que les gens portent le masque. Nous n’avons même jamais défini ce qu’est une entreprise essentielle, car je ne crois pas que les gouverneurs aient l’autorité de vous dire que votre entreprise n’est pas essentielle.