La ségrégation des personnes en fonction de leur statut vaccinal est tirée tout droit du programme d’Hitler
Par Jack Fonseca (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : tanaonte/Adobe Stock
25 mai 2022 (Campaign Life Coalition) — Cet article explique pourquoi Campaign Life Coalition (CLC) estime qu’il est absolument approprié, exact et véridique, sur la base des preuves, de décrire les passeports vaccinaux COVID et la ségrégation médicale comme un système de « style nazi ».
L’argument initial avancé par ceux qui pourraient s’opposer à l’utilisation de l’expression « style nazi » dans ce contexte est le suivant : Puisqu’il n’y a pas d’extermination de Canadiens non vaccinés, la comparaison ne devrait jamais être établie ! Après tout, Hitler a exterminé des millions de juifs, donc la « simple » suspension des droits civils des Canadiens n’atteint aucunement le niveau des chambres à gaz d’Hitler.
Cependant, un tel argument passe complètement à côté de l’essentiel.
Nous ne faisons pas une comparaison avec les mises à mort dans les chambres à gaz qui ont eu lieu vers la fin du régime nazi. Nous faisons plutôt une comparaison avec l’ostracisme social et l’exclusion de la vie économique dont les Juifs ont souffert pendant les premières années du nazisme, avant les camps de la mort.
Ces similitudes sont nombreuses et irréfutables. Des millions de Canadiens non vaccinés ont maintenant souffert d’ostracisme et n’ont pas été autorisés à participer à la société.
Les gens oublient qu’Hitler n’a pas commencé par les chambres à gaz et les fours crématoires. Il a terminé avec cela. À partir de 1933, les nazis ont commencé à appliquer des règles et des lois conçues pour provoquer l’ostracisme social et empêcher les Juifs de participer à la vie économique. L’extermination massive n’a commencé qu’en 1941, soit quelque huit ans plus tard.
En 1933, lorsque les Juifs ont « simplement » vu certains de leurs droits commencer à être restreints, l’objectif initial d’Hitler n’était pas le meurtre de masse. Les nazis espéraient plutôt forcer les Juifs à émigrer d’Allemagne et ils voulaient les exclure de la vie publique. Et bien sûr, il y avait un objectif politique : la campagne de discrimination et de diffamation donnait à Hitler un bouc émissaire parfait sur lequel rejeter tous les malheurs de la nation. Tout dictateur en herbe a besoin d’un bouc émissaire afin de concentrer la haine du peuple. Cela lui permet d’être perçu comme un sauveur de leur ennemi commun, puis de consolider son pouvoir.
Lire la suiteTrudeau est en train de transformer le Canada en État-prison confortable
Justin Trudeau.
Par David Solway (LifeSteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
12 mai 2022 (The Pipeline) — Dans un éditorial d’Epoch Times, Patricia Adams et Lawrence Solomon décrivent le Canada comme la plus grande prison du monde et le premier ministre Justin Trudeau comme « le plus grand gardien de prison du monde ». Dans un pays de 38 millions d’habitants, écrivent-ils en reprenant le Justice Centre Bulletin, 6 millions de citoyens non vaccinés n’ont pas le droit de voyager en train, en bateau ou en avion et sont effectivement empêchés de quitter le pays, ce qui revient à dire qu’une cohorte de plus de 15 % est prisonnière sur son propre sol.
Le budget fédéral de 2022 approuve le financement de trois années supplémentaires de maintien des mandats de vaccination pour les voyages : « Tous les voyageurs qui partent maintenant d’un aéroport canadien, qui empruntent un train de VIA Rail ou de Rocky Mountaineer, ou qui voyagent à bord d’un navire de croisière (ou d’un navire de passagers non essentiel pour des voyages de 24 heures ou plus) doivent être entièrement vaccinés, sauf exception très limitée. » Les non-vaccinés, comme on dit, peuvent aller se faire voir ailleurs. Mais le gouvernement Trudeau ne s’arrêtera pas à l’incarcération de facto de ses citoyens dissidents. Le registre des actes autoritaires s’allonge de jour en jour.
Le gouvernement a récemment adopté le projet de loi C-4, qui modifie le Code criminel afin de cibler ce que l’on appelle péjorativement et à tort la « thérapie de conversion », c’est-à-dire le droit des parents d’agir au nom du bien-être de leurs enfants en les conseillant contre la modification du genre et les traitements chimiques transgenres. Le gouvernement a affirmé que la thérapie de conversion reflète « les mythes et les stéréotypes concernant les communautés lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers et bispirituelles (LGBTQ2) » et que les pratiques qui « renforcent les idées hétéronormatives et cis-normatives... [sont] nuisibles ».
Ce document bizarre est formulé de manière à donner l’impression que l’orientation LGBTQ2 est en fait le statut sexuel par défaut. Protéger l’identité sexuelle biologique de ses enfants est désormais une infraction pénale, qui conduit à retirer les enfants de leur foyer et à les placer sous la tutelle de l’État, un acte de terreur totalitaire. Naturellement, les couples sans enfants sont épargnés par ce traumatisme ; beaucoup semblent indifférents ou ignorent même l’existence d’une telle atrocité.
Le gouvernement fédéral réfléchit à des projets de loi, tels que les projets de loi C-11 et C-18, également connus sous le nom de Lois sur la diffusion en ligne, analogues au Disinformation Governance Board (Conseil de gouvernance de la désinformation) récemment créé par le gouvernement américain, qui renforcera la réglementation d’Internet pour combattre ce que le gouvernement appelle commodément la « désinformation ». Les gens ne seront plus libres d’exprimer leurs convictions personnelles en ligne sans crainte d’annulation ou pire encore.
Lire la suiteDes baptistes poursuivent le gouvernement québécois pour imposition du passeport covid dans les lieux de culte
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jo Panuwat D/Adobe Stock
7 mars 2022 Québec, Québec (LifeSiteNews) — Une église baptiste du Québec a intenté une action en justice contre le gouvernement provincial parce qu’il a exigé des passeports de vaccination COVID pour entrer dans les lieux de culte, affirmant que de tels diktats violent la liberté de religion.
Le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF) représentera l’Église baptiste de Saint-Augustin et son pasteur, le révérend Guillaume Roy. La JCCF a annoncé sa demande de révision judiciaire au nom de l’église et du pasteur contre le gouvernement du Québec dans un communiqué de presse envoyé à la fin de la semaine dernière.
Selon la JCCF, la demande du pasteur Roy fait valoir que les passeports de vaccins COVID « violent les libertés de religion, de conscience, d’association, de réunion pacifique et le droit à l’autonomie corporelle protégés par la Charte ».
« La demande de contrôle judiciaire du pasteur Roy réclame également à la Cour de se prononcer sur le fait que le gouvernement n’a pas consolidé les nouveaux décrets et arrêtés, ce qui a rendu leur compréhension presque impossible pour le citoyen moyen », indique la JCCF.
Selon M. Roy, « nous demandons aux tribunaux de sanctionner les abus commis par les autorités provinciales. Plus jamais nous ne devrions accepter que des responsables médicaux troquent leurs blouses blanches pour des uniformes de sergents et, dans une sorte de délire “germophobe”, ferment des églises. »
« Les églises sont les sanctuaires du peuple, pas le bras répressif du gouvernement ».
Samuel Bachand, avocat de la JCCF, a déclaré que le système juridique canadien est fondé sur la primauté du droit, mais aussi sur la suprématie de Dieu.
Lire la suiteUrgent covid-19 : démarche auprès de votre député fédéral avant 15 h
Appel à l'action d'après une lettre d'une lectrice — Photo : fizkes/Adobe Stock
L’opposition au parlement fédéral, dans la personne de Mme Bergen (Portage—Lisgar) appuyée par M. Berthold (Mégantic—L'Érable), a déposé une motion pour mettre fin aux mandats et aux restrictions de la COVID-19.
Selon l’horaire de la Chambre des communes, à 15 heures, ce lundi 14 février 2022, il y aura un vote. Il est urgent d’appeler nos députés fédéraux ou de leur écrire un courriel afin qu’ils votent pour l’annulation des mesures sanitaires, et surtout pour le retrait du PASSEPORT VACCINAL (dans son application fédérale), et cela de façon DÉFINITIVE afin de retrouver nos libertés perdues.
Campagne Québec-Vie vous invite à agir le plus vite possible pour protéger la liberté de conscience de tous ceux qui refusent de se faire vacciner en raison du lien des vaccins avec l’avortement.
Un appel téléphonique a plus de poids qu’un courriel et les deux c’est encore mieux.
1- PAR TÉLÉPHONE
Pour chaque député, on peut téléphoner au bureau du comté ou au bureau à Ottawa. En laissant un message téléphonique, idéalement aujourd’hui, restez en ligne pour appuyer sur le 1 (un). En restant en ligne, il y a souvent la possibilité d’envoyer son message de façon urgente.
Se nommer, puis dire : « Je vous appelle pour vous demander de voter en faveur du retrait des mesures d’urgence et pour le retrait du PASSEPORT VACCINAL, et ceci de façon définitive. Merci de nous aider à préserver nos LIBERTÉS. »
Trouver son député avec son code postal : https://www.ourcommons.ca/members/fr
Pour appeler tous les députés du Canada : (pour trouver les coordonnées du député, cliquez sur sa photo.) https://www.noscommunes.ca/members/fr/constituencies
2— PAR COURRIEL
Modèle de lettre :
Le 13 février 2022,
Veuillez agréer (Monsieur le Député/Madame la Députée) mes cordiales salutations,
Je suis résident de (ville, province si vous écrivez à votre député).
Il a été porté à mon attention qu’une motion a été présentée à la Chambre des communes pour mettre fin aux mandats et aux restrictions de la COVID-19, qui sera votée par les députés. Je vous demanderais de voter pour mettre fin à tous les mandats de la COVID-19, incluant la fin du PASSEPORT VACCINAL, et ceci de façon définitive.
Merci de soutenir nos LIBERTÉS
Sincèrement,
Nom
Adresse (si cela s’adresse à votre député)
Le plus grand groupe pro-vie du Canada demande aux évêques d’annuler l’obligation des injections covid liées à l’avortement
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie
Hamilton, Ontario, 26 janvier 2022 (Campaign Life Coalition) — Campaign Life Coalition a envoyé une lettre à tous les évêques, archevêques et cardinaux catholiques du Canada pour leur demander de respecter les prêtres et les fidèles laïcs qui ont décidé en toute conscience de refuser les vaccins COVID-19 parce qu’ils sont contaminés par l’avortement.
« Veuillez respecter et prendre en compte leur conscience ainsi que leur décision libre et éclairée. Veuillez faire en sorte que les églises restent ouvertes à tous, quel que soit leur statut vaccinal », indique la lettre du 14 janvier du président de CLC, Jeff Gunnarson (lire la lettre complète ci-dessous, version PDF imprimable ici).
La lettre, envoyée à 77 prélats dans plus de 70 diocèses du pays, dont les cardinaux Thomas Collins de Toronto et Gérald Lacroix de Québec, ainsi que le nonce apostolique du pape au Canada, Mgr Ivan Jurkovič, attire l’attention sur les bébés qui ont été assassinés et dont les parties du corps ont été prélevées pour fabriquer les lignées cellulaires HEK-293 et PER. C6 qui sont utilisées dans la production ou les tests de tous les vaccins COVID dont l’utilisation est actuellement approuvée au Canada (Moderna, Pfizer, AstraZeneca et Johnson & Johnson).
« La lignée de cellules fœtales HEK-293 [Human Embryonic Kidney ou HEK, c’est-à-dire rein embryonnaire humain], utilisée dans la recherche et le développement des vaccins Moderna, Pfizer et AstraZeneca, provient d’une fille en bonne santé, avortée de manière volontaire à un minimum de 12 semaines de gestation aux Pays-Bas au début des années 1970. Elle a été ciblée pour ses organes. Ses reins ont d’abord été prélevés, puis “hachés avec des ciseaux” par le Dr Alex van der Eb, biologiste moléculaire néerlandais, et le Dr Frank Graham, biologiste canadien, dans le but de produire une lignée cellulaire “immortalisée” », indique la lettre.
M. Gunnarson poursuit en présentant le bébé aux évêques.
« Le mouvement pro-vie lui a donné le nom de Johanna, qui signifie “Dieu est miséricordieux”. Cette précieuse enfant a été créée à l’image de Dieu pour être aimée et pour aimer. Johanna avait son propre ADN, ses propres empreintes digitales, son propre beau sourire. Nous ne saurons jamais la couleur de ses yeux. Si on lui avait donné une chance de vivre, elle aurait aujourd’hui une cinquantaine d’années, avec peut-être des enfants et des petits-enfants. Alors que Johanna a été tuée pour les parties de son corps il y a tant d’années, ses cellules vivantes ont été utilisées pour créer une lignée cellulaire qui est encore utilisée aujourd’hui ─ et tout cela, sans son consentement. »
Lire la suiteFrance: la croisade du chapelet public prend de l’ampleur alors que le Parlement s’apprête à rendre obligatoire le passeport vaccinal
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Myriams-Fotos/Pixabay
Note : Campagne Québec-Vie a lancé un mouvement similaire pour le Québec, si vous voulez rejoindre ou créer un groupe priant le chapelet hebdomadairement, voyez ici. — A.H.
13 janvier 2022 (LifeSiteNews) — Des centaines de groupes ont rejoint mercredi une nouvelle croisade du Rosaire qui a finalement atteint la France après avoir été lancée fin novembre en Autriche.
Alors que le Parlement français continue de discuter de la mise en œuvre d’un passeport vaccinal que le gouvernement veut imposer la semaine prochaine avec peu d’espoir d’une opposition significative, de nombreux catholiques français semblent avoir compris que la seule solution réside dans la Sainte Vierge, qui est « forte comme une armée rangée en bataille ».
Le projet de loi sur les passeports vaccinaux, qui ne contient aucune indication qu’ils seront retirés sous quelque condition que ce soit, a été adopté à la fin de la semaine dernière par l’Assemblée nationale au milieu de la nuit, avec seulement environ deux tiers des députés présents. C’est pendant la discussion au Sénat qu’un groupe Telegram invitant les particuliers à organiser des réunions de prière informelles a pris un départ fulgurant.
Le groupe a été créé le 7 janvier par Louis-Pierre Laroche, un citoyen français originaire de Vendée qui vit désormais à Vienne avec sa famille de 11 enfants. Lui-même membre d’une famille nombreuse, il pouvait compter sur l’aide de la France et, en effet, une vidéo qu’il a réalisée appelant à une « Croisade du Rosaire » a rapidement été partagée via les médias sociaux. Le groupe a pris de la vitesse mardi, passant rapidement d’environ 500 membres à plus de 6 000 en moins de 24 heures, alors que de plus en plus de personnes en France décidaient de le rejoindre et d’organiser une récitation publique du Rosaire en de multiples endroits mercredi soir.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, jeudi soir en France, le groupe compte 7 243 membres et plus, et pas moins de 900 participants en ligne.
Le résultat est spectaculaire et surprenant : mercredi soir, jour recommandé pour le chapelet hebdomadaire public, plus de 500 lieux avaient été mentionnés sur le groupe Telegram intitulé « La France prie ». Alors que de nouveaux points de rendez-vous affluaient au cours de la journée, les bénévoles du groupe ont eu du mal à suivre le rythme des annonces, avertissant même à un moment donné qu’il faudrait attendre 2 ½ heures avant que les nouveaux messages soient pris en compte et affichés sur une carte Google interactive, disponible ici. À ce jour, plus de 780 lieux ont déjà été répertoriés pour mercredi prochain en France.
Lire la suiteEn réponse à la fermeture des églises, des catholiques à Montréal lancent un Rosaire public
Catholiques priants le chapelet devant la cathédrale Marie-Reine du monde à Montréal pour la réouverture des églises.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
En réponse à la passe sanitaire obligatoire dans les églises et à la fermeture des églises, un groupe de catholiques pro-vie, qui désirent rester anonymes, a décidé d’agir avec l’arme puissante du Rosaire.
Quoi : chapelet public
Où: sur le parvis de la cathédrale de Montréal (Marie-Reine-du-Monde)
Quand : 11h00 tous les dimanches
Le 20 décembre 2021, le gouvernement a imposé la passe vaccinale dans les lieux de culte et a ensuite fermé toutes les églises, classant ce service absolument essentiel comme « service non essentiel ».
Le dimanche suivant, le 26 décembre 2021 ce groupe débute leur premier Rosaire extérieur pour prier pour la réouverture des églises et la disparition du passeport sanitaire, croyant fermement que, « la vaccination doit être volontaire comme indiqué par le numéro 5 de la CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI »
L’une des responsables explique, « Nous avons un énorme besoin de prier et rentrer dans la maison du Seigneur surtout dans ces temps difficiles et nos églises sont fermées. »
Depuis 3 semaines, ils se réunissent devant la cathédrale Marie-Reine-du-Monde à Montréal chaque dimanche. Face à l’injustice, face à la privation des sacrements, face au besoin de rendre gloire à Dieu, ils demandent instamment l’intercession de la Vierge Marie pour que les autorités ouvrent les églises.
Leurs objectifs se résument à quatre points,
- La réouverture de nos églises
- La disparition du passeport sanitaire pour les églises
- La réparation de nos péchés
- La persévérance finale
Ils lancent un appel à tous à s’unir et prier ensemble.
Le gouvernement priorisait la santé avant Dieu. Il ne restait qu’une seule chose à faire : assaillir le ciel de prières !
Washington annonce un passeport vaccinal qui entrera en vigueur quelques jours avant la Marche pour la Vie de 2022
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie
23 décembre 2021, Washington (LifeSiteNews) — À partir du 15 janvier le gouvernement de Washington, D.C., exigera une preuve de vaccination contre le COVID-19 pour entrer dans les espaces publics intérieurs, notamment les restaurants, les bars, les théâtres, les salles de sport et les lieux de réunion et de congrès.
Les nouvelles mesures rigoureuses, annoncées par le ministère de la Santé de Washington, doivent entrer en vigueur quelques jours avant la 2022 National March for Life [Marche nationale pour la vie de 2022] du 21 janvier, et la marche « Defeat the Mandates » [Marche pour l’abolition des mandats] à Washington du 23 janvier.
Bien que la réglementation n’empêche pas les personnes qui ont choisi de ne pas recevoir le vaccin non testé et contaminé par l’avortement de participer à l’une ou l’autre des marches, elles ne pourront pas dîner dans les restaurants de D.C. ni s’abriter facilement du temps souvent glacial et inclément de janvier dans la capitale du pays.
La réglementation exigera une preuve de vaccination pour l’entrée aux nombreux événements intérieurs entourant la Marche pour la Vie, y compris l’EXPO qui permet aux participants d’entrer en contact avec les nombreuses organisations et les ministères pro-vie de tout le pays, le Dîner annuel de la Rose, et les nombreuses discussions, tables rondes et présentations normalement offertes pour éduquer et encourager ceux qui luttent au nom de la vie et de la dignité humaine.
Lire la suiteUn pasteur montréalais : « Je ne prendrai pas part à cet apartheid médical »
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Eno1/AdobeStock
En réaction aux nouvelles mesures sanitaires imposées par Legault, le pasteur Carlos Norbal proteste à nouveau contre les restrictions du gouvernement.
Le mercredi 22 décembre à 13 h ce pasteur s’est présenté devant le bureau du premier ministre pour lui demander de cesser « d’oppresser le peuple québécois » et d’arrêter « d’outrager les églises ».
« Imposer le passeport vaccinal comme condition pour entrer dans l’église est une violation de ma conscience en tant que pasteur et berger d’une communauté religieuse. Je ne prendrai pas part à cet apartheid médical qui crée un retour à une nouvelle forme de ségrégation dans notre société », a déclaré le pasteur.
« Ceci est une agressive attaque contre notre droit à la religion. L’État n’a aucune juridiction dans les choses de l’Église*, c’est-à-dire de la maison de Dieu. Si aucune loi n’est brisée dans les opérations relatives à l’Église, ses affaires ne regardent nullement l’État. »
En novembre 2020, ce même pasteur avait défié publiquement les normes gouvernementales, et avait prédit la violation de nos droits, « On a commencé la descente vers la tyrannie, où n’importe quelle loi peut s’inventer, et le peuple est appelé à se soumettre sans réfléchir. On est dans une passe dangereuse. Les droits qui nous sont pris ne seront jamais remis. »
Dans son récent communiqué de presse plus récent, Carlos Norbal a menacé de s’opposer aux lois si celles-ci venaient à contrevenir à la charte canadienne des droits et libertés, « … si les lois sont injustes, immorales et amorales nous ne les suivrons guère. Nous les opposerons pacifiquement et fermement afin d’exercer et protéger nos droits et nos libertés comme citoyen dans un État démocratique. »
Faisant appel à la constitution, les chartes des droits et libertés, la loi et le Code civil, ce pasteur prend une position claire et met l’autorité en garde contre les violations de ceux-ci, « tout policier ou autorité qui nuit, gène, intimide avant, pendant et après des services religieux ou réunion spirituelle est passible jusqu’à 2 ans de prison. Nous poursuivrons personnellement chaque individu impliqué dans cette violation de la loi afin qu’ils subissent la pleine force de la loi. »
*Certes, « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu », et ceci s’applique aux rapports entre l’Église catholique et l’État. Quant aux autres religions, en matière religieuse, l’État devrait consulter l’Église en ce qui concerne la politique à tenir par rapport à celles-ci. — A.H.
Un évêque québécois dénonce le passeport sanitaire
Guy Desrochers, évêque de Pembroke (Ontario et Québec).
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Site du Diocèse de Pembroke
Lundi 20 décembre, Mgr Guy Desrochers a remis en question le passeport sanitaire dans sa déclaration aux fidèles du diocèse de Pembroke.
Sa déclaration va droit au but : pourquoi des passeports vaccinaux obligatoires pour les lieux de culte ? « … veuillez prendre note que les évêques du Québec n’ont même pas été consultés avant la publication de cette annonce qui m’apparaît totalement injuste pour une partie de nos fidèles, et qui, de toute évidence, ne comporte aucun fondement scientifique, puisque même les vaccinés peuvent être contaminés et en contaminer d’autres, comme l’ont révélé les scientifiques et les médias encore dernièrement. Si tel est le cas, comment pouvons-nous justifier cette idée d’imposer un passeport vaccinal, comme si, par magie, on pouvait ainsi éviter la contamination ? »
S’appuyant sur le droit canonique lui-même, l’évêque québécois rappelle que l’État ne doit pas enfreindre les lois de l’Église, « Je me demande sérieusement si la ligne de séparation entre ce que l’État peut et ne peut pas dicter aux diverses communautés religieuses ne vient pas d’être franchie avec cette obligation de présenter des passeports vaccinaux à l’entrée de nos églises. Le Code de droit canonique est pourtant clair : aucun fidèle ne doit être privé des sacrements. »
Lançant un puissant appel à ses fidèles, Mgr Desrochers les invite à oser, « interpeller vos représentants de gouvernement à modifier cette loi qui outrepasse en fait le rôle et le devoir qu’ils doivent jouer dans notre société. Leur rôle est terrestre, et nous reconnaissons que c’est Dieu lui-même qui leur a confié cette responsabilité, mais le nôtre est céleste, car le Christ lui-même nous confie la gérance spirituelle de son Royaume. Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu, nous dit notre Maître et Sauveur. »