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Justin Trudeau promeut l’avortement de concert avec 38 autres premiers ministres

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Justin Trudeau, notre pitoyable premier ministre, a participé à une déclaration endossée par 38 autres premiers ministres, dont ceux d’Allemagne, Angela Merkel, du Royaume-Uni, Boris Johnson, de France, Édouard Philippe, et d’Italie, Giuseppe Conte, trente-neuf en tout, pour soutenir ce qu’ils appellent les « services de santé sexuelle et reproductive pour toutes les femmes et les filles » (avortement, contraception) durant ce qu’ils considèrent comme étant une « pandémie » de coronavirus, et ce, au nom de 59 nations. Ils craignent que des restrictions n’empêchent cette abominable pratique de se poursuivre comme d’habitude. Selon LifeSiteNews :

Le gouvernement libéral du premier ministre canadien Justin Trudeau a publié mercredi une déclaration commune au nom de 59 nations, préconisant l’accès mondial aux « besoins en matière de santé sexuelle et reproductive » en réaction à la pandémie de coronavirus.

« Nous en appelons aux gouvernements du monde entier à garantir un accès complet et sans entrave à tous les services de santé sexuelle et reproductive pour toutes les femmes et les filles », indique la déclaration publiée le 6 mai par Affaires mondiales Canada.

Le gouvernement Trudeau est bien connu pour sa promotion agressive de l’avortement sur la scène internationale. Il s’est engagé à verser 7,1 milliards de dollars d’ici 2030 pour financer et promouvoir l’avortement dans le cadre de son aide internationale, et a décrit l’accès mondial à l’avortement et les « droits sexuels et reproductifs » comme étant « au cœur » de sa politique étrangère.

La « Déclaration sur la protection de la santé et des droits sexuels et reproductifs et la promotion de l’égalité des genres pendant la crise de la COVID-19 » publiée sur Affaires mondiales Canada l’a été également sur l’ordre des ministres de 38 nations différentes « au nom des peuples et des gouvernements de 59 pays ».

Pour éviter la mortalité infantile ! :

« Le financement de la santé et des droits sexuels et reproductifs doit rester une priorité pour éviter une augmentation de la mortalité maternelle et infantile, répondre au besoin accru de méthodes contraceptives et éviter la hausse d’avortements à risque et d’infections sexuellement transmissibles », y déclare-t-on.

Alors c’est en tuant un enfant à naître qu’on le sauver d’une possible mort plus tard ? Quel est donc ce raisonnement débilement tordu ? Si vous tuez un enfant dans le sein de sa mère, vous ne réduirez pas la mortalité infantile !

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Le Canada va faire l’essai d’un vaccin chinois cultivé sur une lignée cellulaire de fœtus avorté

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : jcomp/Freepik

SIGNEZ LA PÉTITION : Non à un vaccin contre le Covid 19 cultivé sur une lignée cellulaire de fœtus avorté >>

Beaucoup de choses viennent de la Chine communiste (que les Trudeau admirent de père en fils), notamment un coronavirus et un vaccin contre ce virus, vaccin qui a été cultivé sur une lignée de cellules provenant d'un bébé avorté. Le Conseil national de recherches Canada a annoncé qu’il s’associerait avec la société chinoise CanSinoBIO en vue de tester ce vaccin sur des Canadiens. Outre le fait que ce vaccin ne sera probablement pas efficace à cause de ses composantes particulières, on n’est pas trop certain si Justin Trudeau ne voudra pas rendre un vaccin ou un autre obligatoire… Selon LifeSiteNews :

Le plus grand organisme fédéral de recherche et de développement du Canada a annoncé qu’il ferait équipe avec une société chinoise de vaccins dans le but de tester au Canada un nouveau vaccin expérimental contre le coronavirus, qui, prévient un observateur, est cultivé sur une lignée de cellules de fœtus avorté.

Dans un communiqué de presse diffusé le 12 mai, le Conseil national de recherches Canada (CNRC) a annoncé sa collaboration avec la société chinoise CanSino Biologics Inc. (CanSinoBIO), pour tester au Canada son vaccin expérimental anticoronavirus, connu sous le nom de Ad5-nCoV.

Le docteur Alan Moy, fondateur et directeur scientifique de l’Institut de recherche médicale Jean-Paul II et Président du Cellular Engineering Technologies, confirme à LifeSiteNews que l’Ad5-nCoV a effectivement été produit d’une façon non éthique. Dans sa fabrication on a employé la lignée cellulaire HEK293 du CNRC, qui a été développée par le CNRC et a été fabriquée à partir de lignées cellulaires de fœtus avorté.

« Puisqu’il utilise un vecteur adénoviral non réplicatif, il emploie donc le HEK293. HEK293 est une lignée cellulaire de fœtus avorté », affirme Moy à LifeSiteNews.

Moy affirme que le vaccin Ad5-nCoV promu par le gouvernement canadien en collaboration avec la Chine pourrait se révéler peu efficace.

« Je n’envie pas les Canadiens. Votre gouvernement et le Premier ministre vous ont imposé des politiques draconiennes qui anti-vie », dit Moy.

« Un autre problème provient de ce qu’il y a une forte incidence d’immunité contre l’Ad5, donc les chances sont grandes que [le système immunitaire] des patients rejette le vaccin. Ce n’est pas une bonne solution en termes de vaccin, qu’il soit pro-vie ou pro-choix », ajoute M. Moy, en se référant à un résumé pour appuyer son affirmation.

Le vaccin expérimental Ad5-nCoV a été produit conjointement par l’Institut de biotechnologie de Pékin et le CanSinoBIO. Ad5-nCoV a déjà été utilisé dans des premiers essais sur l’homme depuis la mi-mars en Chine. Selon le communiqué de presse du CNRC, il s’agit du premier vaccin contre les coronavirus au monde à entamer la phase 2, et serait approuvé pour être utilisé avec « innocuité » dans des essais sur l’homme.

CanSinoBIO remplit actuellement les paperasses nécessaires afin de faire approuver le vaccin Ad5-nCoV pour être testé au Canada. Avant que cela ne se fasse, Santé Canada devra encore autoriser l’essai.

SIGNEZ LA PÉTITION : Non à un vaccin contre le Covid 19 cultivé sur une lignée cellulaire de fœtus avorté >>

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L’Alberta interdit-elle la communion dans les églises pouvant maintenant ouvrir ?

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Le gouvernement albertain a émis des directives destinées aux lieux de culte, leur permettant de rouvrir leurs portes à l’instar des commerces et en suivant les mêmes précautions. Un couac cependant, la communion est interdite par ce Guide des lieux de culte. Mais, d’après Tom McMillan, directeur adjoint des communications du ministère de la Santé, ces directives ne seraient pas contraignantes (du moins pour l’instant), bien qu’elles utilisassent un ton impératif, à l’inverse des mesures de santé publique (mais ne sont-ce pas justement des mesures visant ce domaine ?). Allez donc savoir. Selon LifeSiteNews :

Le gouvernement d’Alberta interdit aux églises catholiques de distribuer la communion, celles-ci pouvant rouvrir dès le 14 mai à suivant la levée partielle des restrictions mise en place par le premier ministre Jason Kenney pour la pandémie de coronavirus.

Selon le Guide des lieux de culte de la province, les services religieux « ne doivent pas inclure de partage de nourriture ou de boisson » et « ne doivent pas inclure de contact entre les fidèles comme la poignée de main ou le partage d’objets communs (par exemple, le calice de communion) ».

Franchement, le partage du calice n’est pas une bonne pratique liturgique, aussi il n’y aurait pas à pleurer si on la cessait, bien que ce ne soit pas au gouvernement d’en décider.

Pas chanter (est-ce parce qu’on ouvre trop grand la bouche ?) ! :

Les orientations précisent également que « le chant de congrégation est une activité à haut risque et n’est pas autorisé ».

Comme les boutiques :

Le plan du gouvernement maintient le confinement actuel à Calgary et à Brooks, les villes les plus touchées par le virus de Wuhan, mais permet ailleurs dans la province à un certain nombre d’entreprises — boutique, salons de coiffure, musées, garderies, camps de jour, restaurants et cafés — de rouvrir avec des restrictions le 14 mai, rapportait la CBC.

Les églises, les mosquées et les synagogues et « tout autre lieu de culte » sont également autorisés à rouvrir jeudi avec des restrictions, déclarait Tom McMillan, directeur adjoint des communications du ministère de la Santé.

« Lorsque la première étape commencera, les lieux de culte pourront organiser des services, à condition de suivre les directives fournies par le gouvernement albertain », déclara-t-il à LifeSiteNews dans un courriel.

50 ou 1/3 :

« Ils devront maintenir le rassemblement à moins de 50 personnes ou à 1/3 de leur capacité (le plus petit nombre), ainsi que prendre des mesures pour atténuer les risques en suivant les directives et s’assurer que l’activité se déroule en toute sécurité ».

Pas de communion… mais :

Interrogé sur la distribution de la communion, M. McMillan a déclaré que les églises « ne devraient pas le faire, comme indiqué dans le guide. Dans la mesure du possible, elles devraient trouver d’autres options pour limiter le toucher et le partage des objets ».

Toutefois, McMillan a également fait une distinction entre le guide, qui est « non contraignant et impératif », et les ordres de santé publique, qui le sont.

« En ce qui concerne les restrictions, il y a des mesures de santé publique spécifiques qui resteront en place, comme l’éloignement physique, des choses comme ça, donc elles continueront à être appliquées. Mais les directives générales ne sont pas obligatoires pour le moment », a-t-il déclaré à LifeSiteNews lors d’un entretien téléphonique.

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CNN invite Greta Thunberg à son groupe d’« experts » sur le coronavirus !


Greta Thunberg.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Anders Hellberg/Wikimedia Commons

Il était déjà plutôt surprenant qu’on attirât l’attention de la planète entière sur une adolescente en ce qui concerne le « changement climatique », maintenant CNN continue cette sombre farce en invitant Greta Thunberg à son groupe d’« experts » sur le coronavirus ; au nom de sa « renommée » j’imagine. Selon The Millennial Post :

CNN a officiellement mis Greta Thunberg sur son prochain groupe de discussion ouverte intitulé Coronavirus : Facts and Fears. Bien qu’elle ne fût ni épidémiologiste, ni scientifique, ni chercheuse, ni virologue, ni fonctionnaire investie de quelque pouvoir, Greta Thunberg est une lycéenne suédoise, célèbre pour sa non-fréquentation du lycée et d'en être courroucée.

Dans un discours prononcé devant les dirigeants mondiaux à Davos, en Suisse, l’année dernière, Thunberg déclara : « Je veux que vous paniquiez ». Au sujet du changement climatique, elle a déclaré : « Notre maison est en feu. Je suis ici pour vous dire que notre maison est en feu ».

Mlle Greta avait déclaré il y a quelques semaines que si le coronavirus était un phénomène redoutable, « il montre aussi une chose : qu’une fois que nous sommes dans une crise, nous pouvons agir pour faire quelque chose rapidement, agir vite », mentionnant sans doute par là toutes les mesures drastiques et débiles qui ont été mises en œuvre pour contrer le coronavirus.

Mais au fait, puisque son sujet préféré semble plutôt être le « réchauffement climatique », pourquoi l’invite-t-on à une discussion télévisée à propos du coronavirus ?

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Connecticut : Un juge interdit aux avocats d’appeler « hommes » les « femmes transgenres »


Selina Soule.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : The Daily Signal

Le juge aurait au moins pu attendre de rendre son jugement avant de montrer son parti pris. Il s'agit d'un procès intenté par trois étudiantes du secondaire américain, surpassées dans les compétitions scolaires féminines par des garçons qui se prétendent « filles ». Selon LifeSiteNews :

Les avocats représentant un trio d’étudiantes du secondaire au Connecticut demandent le remplacement du juge qui supervise le cas dans lequel ils sont impliqués, celui-ci ayant révélé son jeu en leur interdisant d’appeler « hommes » les athlètes biologiquement masculins*.

Le manuel officiel du Connecticut Interscholastic Athletic Conference (CIAC) indique que cet organisme « s’en remettra à la détermination de l’élève et de son école locale en ce qui concerne l’identification de genre », sans aucune condition relative aux transitions physiques ou au niveau de testostérone, au motif qu’il « serait fondamentalement injuste » d’« empêcher un élève de faire partie d’une équipe sportive d’un genre spécifique, qui est conforme à l’identité de genre publique de cet élève à toutes autres fins ».

À cause de la politique du CIAC, les concurrents biologiquement masculins* ont systématiquement surpassé les vraies femmes, selon une plainte déposée par l’Alliance Defending Freedom (ADF) au nom des athlètes Selina Soule, Alana Smith et Chelsea Mitchell. Cette situation prive ces jeunes filles non seulement de la possibilité de progresser dans la compétition, mais aussi de gains dans le domaine qui leur auraient donné la possibilité d’acquérir une bourse d’études.

Le mois dernier, le juge de district Robert Chatigny a demandé aux avocats de l’ADF de ne pas qualifier les concurrents transgenres des jeunes filles — qui sont en fait des hommes — d’« hommes », rapporte le National Review.

Le juge Chatigny a affirmé que l’expression « femmes transgenres » était « conforme à la science, aux pratiques courantes et peut-être à la décence humaine » sans concéder aucun des « intérêts ou positions légitimes » de l’ADF, tranchant que le terme « hommes » était « inutilement provocateur ».


*Remarquez que puisqu’un homme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, il ne peut donc pas devenir femme, d’où il est absurde de parler d’« homme biologique » (ou de personnes biologiquement masculines) quand on veut mentionner un vrai homme, car en fait d’homme, il n’y a que des hommes biologiques. La même chose est vraie pour les « femmes biologiques ». — A. H.

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La Nouvelle-Zélande autorise les foules à retourner dans les cinémas, mais pas dans les églises

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : PxHere

Me direz-vous pourquoi le gouvernement néo-zélandais permet maintenant les rassemblements de cent personnes dans les cinémas et non dans les églises, où il n’autorise que dix personnes en temps ordinaire et cinquante pour les funérailles ? Considérerait-il les églises comme moins importantes que les cinémas ? Selon LifeSiteNews :

Dans le cadre d’un assouplissement progressif du confinement national, le gouvernement de la Nouvelle-Zélande a adopté une nouvelle loi qui permet à dix personnes seulement d’assister à un service religieux tout en autorisant cent personnes à se rassembler dans d’autres lieux publics tels que les restaurants, les centres commerciaux et les cinémas.

La législation a maintenant passé les trois lectures au Parlement et a reçu la sanction royale.

À la dernière minute, les funérailles ont bénéficié d’une petite dérogation permettant à un maximum de cinquante personnes de se réunir pendant deux heures au plus. Plus important encore, les mesures révisées qui étaient censées être pleinement en vigueur pendant deux ans seront désormais révisées tous les quatre-vingt-dix jours.

Les évêques de Nouvelle-Zélande, au moins, demandent au gouvernement d’étendre le nombre de personnes pouvant être présent dans une église.

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15 mai, date limite pour devenir membre électeur du Parti conservateur pour l’élection du chef

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pxfuel

Le 15 mai prochain est la date limite pour s’inscrire en tant que membre du Parti conservateur du Canada et pouvoir voter lors de l’élection du chef du parti.

Des quatre candidats en lices, deux sont pro-vie, Derek Sloan, avocat et député conservateur ontarien à la Chambre des communes et Leslyn Lewis, également avocate. Les deux autres candidats, Erin O’Toole et Peter MacKay sont notoirement pro-avortement.

Derek Sloan disait tout récemment dans un courriel envoyé aux membres du parti « Je n’ai pas caché le fait que je suis une personne pro-vie » :

Je suis aussi « pro-débat » et « pro-discussion ».

Et contrairement à ce que l’élite libérale continue de vous dire, non, la question de la protection de l’enfant à naître n’est pas une « question réglée ».

Comment pourrait-elle l’être ?

Ce débat est attendu depuis longtemps au Canada. Depuis trop longtemps nous avons entendu que « le débat est clos », mais la vérité pure et simple est que nous n’avons jamais eu de débat.

Pour toutes ces raisons, je vais encourager les débats parlementaires et les votes sur l’avortement ainsi que les questions reliées à l’avortement.

Je ne me fais pas d’illusions sur les perspectives que toute législation pro-vie soit adoptée bientôt au parlement, mais les cœurs et les esprits ne sont pas gagnés par le silence total.

Nous ne pouvons pas continuer à avoir peur d’avoir ces discussions, et ce publiquement.

Depuis 2005 le Parti conservateur a instauré une politique de non-appui aux lois visant l’avortement :

Selon la politique 70 de l’Énoncé de politique du PCC, « Un gouvernement conservateur ne soutiendra pas de loi visant à régir l’avortement ». Cette résolution a été adoptée lors du congrès de fondation du parti en 2005.

Cette résolution a eu l’effet de fournir une « couverture » pour les personnes pro-avortement, à l’intérieur du parti. Tout comme ils soutiennent que nous ne pouvons pas avoir un débat ou une discussion sur la question.

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Un évêque américain : Vous ne pouvez être catholique et « pro-avortement »


Mgr Thomas J. Tobin, évêque de Providence, Rhode Island.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : WPRI/YouTube

Mgr Thomas J. Tobin, évêque de Providence Rhodes Island aux États-Unis, a mis les points sur les « i » au sujet d’une question évidente : « Vous ne pouvez être catholique, du moins pas un catholique authentique, et être “pro-avortement”. Ou “pro-choix”. C’est la même chose », rapporte LifeSiteNews :

L’évêque du plus petit état américain a vivement critiqué ceux qui se disent catholiques et qui pensent pourtant qu’il n’y a aucun inconvénient à défendre l’avortement.

Dans un tweet émis le 7 mai, l’évêque Thomas J. Tobin de Providence, Rhode Island, a déclaré qu’on ne pouvait être un « authentique » catholique et avoir une position pro-avortement.

« Je viens de voir un gros titre dans un journal catholique contenant l’expression “catholique pro-avortement”. Désolé. Il y a une contradiction dans les termes. Vous ne pouvez être catholique, du moins pas un catholique authentique, et être “pro-avortement”. Ou “pro-choix”. C’est la même chose », disait Mgr Tobin.

Le 7 mai, le National Catholic Register a publié un article intitulé Running for President as a Pro-Abortion Catholic, Is Biden a Problem for US Bishops? (Se présenter à la présidence en tant que catholique pro-avortement, Biden est-il un problème pour les évêques américains ?).

L’ancien vice-président Joe Biden, qui se dit catholique pratiquant, est le candidat de facto du Parti démocrate à la présidence et est pro-avortement.

En 2019, Joe Biden s’est vu refuser la communion. Il déclara par la suite qu’il était « un catholique pratiquant ».

Pour exemples, le gouverneur de Rhodes Island, la démocrate catholique Gina M. Raimondo, a signé une loi extrêmement pro-avortement en 2019.

Justin Trudeau, premier ministre du Canada, se dit ou se disait catholique et est le chef d’un parti qu’il a rendu plus pro-avortement et pro-euthanasie que jamais.

Pour revenir à Mgr Tobin, sa déclaration au député fédéral Patrick Kennedy, lui disant qu’il ne pouvait recevoir la communion à cause de sa position politique pro-avortement, a fait la une des journaux en 2009.

Et en 2016, il a déclaré aux catholiques lors des primaires des élections présidentielles qu’ils ne devaient pas voter pour un candidat ou un parti qui soutient l’avortement. Il s’est également attiré l’ire d’activistes LGBT en 2019 pour avoir affirmé que les défilés de la fierté gaie étaient nuisibles aux enfants.

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Montréal : messe à l’intention de la dignité de la vie humaine, jeudi 14 mai 2020

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Le jeudi 14 mai, à 8 h, Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal, célébrera « une messe spéciale destinée à l’intention de la vie, de la famille, des plus vulnérables d’entre nous ainsi que de leurs proches et de leurs soignants », selon le communiqué de presse de l’Archidiocèse catholique romain de Montréal, à l’occasion de la journée de la Marche nationale pour la Vie, empêchée cette année pour cause de confinement.

« Il s’agit d’une messe célébrée à huis clos dans la cathédrale Marie-Reine-du-Monde et qui peut être suivie en direct ici », annonce le communiqué.

La Marche nationale pour la Vie annuelle d’Ottawa rassemblait ces dernières années environ 20 000 personnes qui marchaient pour soutenir l’enfant à naître et protester auprès du gouvernement du massacre de l’avortement.

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États-Unis : Projet de loi « H.R.6666 » pour dépister, tracer et confiner

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : HwangManjoo/Rawpixel

Le numéro du projet de loi déposé le 1er mai 2020 par le démocrate Bobby Lee Rush à la Chambre des représentants des États-Unis est pour le moins étrange, surtout appliqué à un projet de loi censé traiter de dépistage, de traçage et de confinement contre le coronavirus. Si vous ne me croyez pas, vous pouvez toujours vérifier sur le site du Congrès américain.

Coïncidence ? Le H.R.6666 - COVID-19 Testing, Reaching, And Contacting Everyone (TRACE) Act n’est pas le seul projet de loi à commencer par « 666 », le H.R.6665 et le H.R.6667 (par exemple) ayant été présentés le même jour. Ce projet de loi aurait-il pu être présenté plus tôt ? Ce qui est sûr c’est qu’il aurait pu être déposé plus tard, recevant ainsi un autre numéro.

Ce « 6666 » n’est pas sans rappeler le signe de la bête « 666 » mentionné dans l’Apocalypse de saint Jean :

Elle fera encore que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, s’il n’a la marque ou le nom de la bête, ou le chiffre de son nom.

C’est ici qu’est la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête ; car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. (Apoc. 13 : 16-18)

Bien sûr, le projet de loi en question ne parle pas de marquer les gens d’une façon ou d’une autre, mais l’auteur de la loi (qui serait baptiste) n’ignore évidemment pas ce nombre, ni sa signification, du moins, littérale.

Le H.R.6666 demande la somme astronomique de 100 milliards de dollars pour l’année fiscale 2020, et la même somme pour chaque année subséquente durant lesquelles la « période d’urgence » continuerait (ce qui est improbable). 100 milliards de dollars représente un vaste ensemble de mesures qui s’étendront à tous les États-Unis.

Ceux qui mettraient en place un tel déploiement se contenteraient-ils de la participation volontaire de la population (sauf en matière de confinement s’entend), participation qui risque d’être limitée comme en Alberta, où le gouvernement insiste auprès du peuple pour que davantage de personnes téléchargeassent l’application destinée à les pister et à déterminer avec qui ils sont entrés en contact par le biais de leur téléphone cellulaire. Comme le fait remarquer John-Henry Westen sur LifeSiteNews, tout ce déploiement n’est internement logique que si on l’applique à tous, et sans qu’aucun ne puisse y échapper :

Cela n’est pertinent que s’ils sont sérieux dans le repérage des contacts et d’insister pour l’emploi de l’application comme ils le font en Chine. Et cela serait également logique de faire en sorte que les gens ne puissent pas laisser le dispositif de traçage à la maison lorsqu’ils quittent leur domicile, d’où l’idée de puces de traçage implantables.

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