France : le Sénat rejette l’allongement temporaire des délais d’avortement
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Le Sénat de France a rejeté par une mince majorité l’allongement temporaire des délais d’avortement. L’amendement du député socialiste Laurence Rossignol au projet de loi portant sur les « dispositions urgentes face à l’épidémie de Covid-19 », visant à allonger la limite de l’avortement électif de 12 à 14 semaines durant l’« épidémie » de coronavirus et trois mois subséquents, a été refusé par 156 voix contre et 143 pour. Selon Valeurs Actuelles :
Dans le camp du « oui », on retrouve notamment les groupes PS et Communiste, Républicain, Citoyen et Ecologiste (CRCE), à majorité communiste, mais aussi la plupart des sénateurs du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) et la moitié des centristes. A majorité à droite, le Sénat a néanmoins pu s’appuyer sur les sénateurs LR et Indépendants qui ont massivement voté contre. Le groupe LREM s’est, lui, majoritairement abstenu, alors que le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fresneau avait exprimé un avis défavorable. Il n’en fallait pas plus pour que la rapporteuse de l’amendement Laurence Rossignol y voit une alliance entre le gouvernement et « l’aile la plus conservatrice du Sénat ». « C’est une demande des médecins, n’obligeons pas les médecins à se mettre hors la loi pour défendre la détresse des femmes », a plaidé l’ancienne ministre des Familles dans l’hémicycle. « C’est un amendement qui est totalement circonscrit sur la période de la crise sanitaire, plus trois mois », a-t-elle insisté, soulignant que « la crise sanitaire avait eu un effet délétère sur l’accès à l’IVG ».
La demande de quels médecins ? Ce n’est pas tous les médecins qui veulent pratiquer des avortements ; quant à la détresse des femmes, faut-il y remédier en tuant un enfant à naître ? Voilà un remède immoral bien douteux…
Laissez un commentaireCalgary interdit la « thérapie de conversion »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Freepik
Le conseil municipal de Calgary en Alberta a décidé par un vote de quatorze contre un d’interdire complètement ce qu’il appelle la « thérapie de conversion », ou l’aide à surmonter l’attraction pour les personnes de même sexe, ou à vaincre la dysphorie de genre. Bien sûr, et là repose toute l’hypocrisie de l’affaire, le conseil municipal n’interdit pas la « transition » de sexe qui est bien plus que de changer de sortes d’attirances. Selon une lettre du président de Campaign Life Coalition, mouvement pro-vie canadien :
Laissez un commentaireJ’ai quelques mauvaises nouvelles.
La ville de Calgary a approuvé un nouveau règlement anticonstitutionnel et antichrétien, visant à interdire la « thérapie de conversion » dans le territoire de la municipalité.
Cette loi draconienne a été adoptée par quatorze votes contre un. Le conseiller du quartier 2, Joe Magliocca, a été le seul à opposer son Non.
Le Conseil a même rejeté un amendement présenté par le conseiller du quartier 4, Sean Chu, visant à inclure une exemption de « consentement éclairé » dans le libellé du règlement, afin de réduire sa portée et de permettre aux adultes, qui veulent des conseils ou une thérapie pour des sentiments sexuels non désirés, d’y avoir accès.
Même cet amendement a été rejeté. Les militants LGBT ont été sans équivoque. Ils ne veulent aucune exemption qui pourrait aider les gens à surmonter leur confusion d’identité sexuelle non désirée ou leur attirance pour le même sexe.
En plus d’être illégal pour les adultes, il est maintenant également illégal pour les parents de Calgary d’obtenir une thérapie clinique ou des conseils pastoraux pour un enfant qui souffre de confusion d’identité sexuelle ou d’attirance homosexuelle.
Les parents qui ont des enfants souffrant de dysphorie de genre ne seront autorisés par la mairie qu’à traiter avec des thérapeutes qui encourageront leur enfant sexuellement troublé à se « convertir » au sexe opposé, et à suivre des traitements contre la puberté, prendre des hormones de l’autre sexe et subir des mutilations chirurgicales.
Toute infraction est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an et d’une amende pouvant atteindre 10 000 dollars. Cela s’applique aux entreprises et aux églises.
En outre, la définition de la « thérapie de conversion » est si large qu’elle inclut la prédication de la bible en chaire allant contre les péchés des modes de vie homosexuels ou transsexuels. Oui, l’enseignement chrétien et l’expression des croyances bibliques sont désormais illégaux à Calgary.
L’adoption de cette interdiction est un coup dur pour les droits parentaux et la liberté de religion. C’est aussi un grand pas dans la descente de notre nation vers la tyrannie fasciste [ou communiste].
Il est toutefois important de noter que, bien que cette bataille particulière ait été perdue, la vaste guerre est loin d’être terminée.
Saxe : l’État menace les parents qui ne remplissent pas un formulaire sanitaire quotidien
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Teddy Rawpixel/Rawpixel
La Saxe, ou État libre de Saxe, va jusqu’à menacer de retirer les enfants aux parents qui ne rempliraient pas un certain formulaire sanitaire quotidien à remettre à l’école de leurs enfants (encore une affaire d’hystérie coronaviresque). La menace de prendre les enfants, inscrite dans une lettre mentionnant le fameux formulaire, serait une « formulation malheureuse » affirme le ministre de l’Éducation de Saxe, selon Correctiv… On peut s’interroger sur ce que le ministère a bien pu vouloir signifier par cette « formulation malheureuse », comment peut-on parler d’enlever les enfants tout en voulant dire autre chose, ce n’est pas la sorte d’idée qui se retrouve par hasard dans un texte, il peut difficilement s’agir d’un quiproquo. Une intention pareille ne m’étonnerait pas venant de l’Allemagne, où l’école maison est interdite depuis les nazis et peut faire précisément l’objet du retrait des enfants. D’après une vidéo de Vlad Tepes :
Laissez un commentaireUne lettre des autorités scolaires saxonnes adressée aux parents répand maintenant une véritable indignation.
La lettre concerne un formulaire de confirmation sanitaire que les parents doivent remplir chaque jour pour l’école de leurs enfants.
Le pire dans toute l’affaire n’est pas de remplir le formulaire, mais de ce que les parents soient menacés, s’ils oublient de le remplir ou s’ils ne veulent tout simplement pas le faire.
L’État de Saxe menace les parents avec une sévérité absolue s’ils ne se plient pas à ses exigences. L’école est obligée d’appeler les services de l’ordre public qui pourrait venir, et même, prendre les enfants à leur garde.
Oui, vous avez bien lu. Ils menacent vraiment d’enlever les enfants à leurs parents si ceux-ci ne remplissent pas ce stupide formulaire et ne le remettent pas à leurs enfants.
C’est maintenant que vous pouvez dire que le gouvernement est en train de devenir complètement fou.
Nous sommes constamment surveillés : avec qui nous allons dîner, où, quand. Maintenant, le gouvernement menace de prendre les enfants en sa garde. C’est complètement absurde. Au fait, il faut mentionner que les enfants ne représentent pas un groupe à risque. Mais le gouvernement agit comme s’il y avait un grand danger, dans le dessein de pouvoir brandir une excuse contre les parents qui verraient toutes ces mesures d’un œil critique, pour ensuite utiliser ce prétexte afin de les effrayer.
Mais comme il est dit dans la lettre : « Nous faisons cela pour la santé et l’éducation de nos enfants. » Ah oui, vraiment.
Québec : les lieux de cultes dans les dernières phases de déconfinement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Circe Denyer/PublicDomainPictures
Le gouvernement du Québec a publié le 25 mai son plan de déconfinement (temporaire), dans lequel il place l’ouverture des lieux de culte dans les dernières phases de déconfinement, dans la liste Phases ultérieures, après la sixième phase, sans préciser aucune date. Si ce n’est manifester avec superbe son mépris de Dieu, je me demande ce que c’est.
D’après le document du gouvernement du Québec, appelé Planification du déconfinement et conditionnel à l’évolution de la pandémie, nous serions rendus à la quatrième étape qui comprend la réouverture des commerces de détail dans la CMM (Communauté métropolitaine de Montréal) ayant un accès direct sur l’extérieur, les fabriques manufacturières, et, pour le 29 mai, les musées et les bibliothèques (pour les bibliothèques, seulement le comptoir de prêts).
Plus tard les centres commerciaux pourront rouvrir hors CMM dans la Phase 5 le 1er juin et dans la CMM lors de la Phase 6.
Tandis que pour les lieux de cultes… ils sont mis dans les Phases ultérieures, sans précision de dates, pêle-mêle avec les bars, les gymnases, les grands rassemblements (comme si la messe constituait forcément un grand rassemblement), et cætera, avec le reste, avec les divertissements, les loisirs, ce qui est éminemment secondaire, comme si l’assistance au culte dû à Dieu n’était pas plus importante que tout cela.
Par contre, se faire avorter (ce meurtre) a toujours été possible, également acheter de l’alcool ou… du cannabis (si ce n’est un signe de décadence).
Laissez un commentaireLe prélèvement d’organes se fera en Angleterre sur consentement présumé
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : peoplecreations/Freepik
L’Angleterre a décidé que le prélèvement d’organes pourra s’effectuer sur la base du consentement présumé des personnes déclarées « mortes », c’est-à-dire les gens qui n’auront pas demandé au gouvernement de ne pas les considérer comme consentants. Précisons que le prélèvement d’organe s’opère sur des personnes dites en état de « mort cérébrale », concept fumeux expressément inventé pour prélever des organes sur des personnes mourantes, ou dans un coma irréversible (encore que les médecins puissent se tromper dans ce cas) ; on ne récolte pas d’organes vivants sur un cadavre. Mais le critère de « mort cérébrale » est plus moins libéral selon les pays, et l’est de plus en plus, comme en Australie où l’arrêt « permanent » de la fonction cardiaque (qui peut être restaurée) en est un. Selon LifeSiteNews :
La loi anglaise permettra désormais à l’État de présumer le consentement à fin de prélèvement d’organes des personnes déclarées « mortes ».
La nouvelle loi qui est entrée en vigueur la semaine dernière accorde au gouvernement l’autorité de prélever les organes des personnes déclarées mortes, à moins que la personne n’ait spécifiquement déclaré qu’elle ne voulait pas que ses organes fussent utilisés. Le gouvernement affirme que la loi a été modifiée « pour aider à sauver et améliorer plus de vies ».
Une loi similaire existe au Pays de Galles depuis 2015. En Écosse, une loi supposant le consentement au don d’organes entrera en vigueur en mars 2021.
« Des cadavres au cœur battant » :
« La prétendue “mort cérébrale” permet aux médecins de prélever des organes vitaux de patients qui sont très probablement encore en vie, bien qu’ils soient peut-être inconscients et proches de la mort », a expliqué le Dr McCarthy [de SPUC].
Les cœurs des donneurs, par exemple, sont en pratique prélevés sur des « cadavres au cœur battant ». La publicité incitant les gens à faire don de leurs organes ne révèle pas que les donneurs dont le cœur bat encore peuvent bouger lors du prélèvement, à moins qu’ils ne soient paralysés par des produits », a-t-il poursuivi.
« Les chirurgiens en transplantation le savent et ils savent aussi que la pression sanguine de la personne augmente lorsqu’une incision est faite. Certains anesthésistes recommandent que ledit “cadavre” soit anesthésié lors du prélèvement de ses organes ».
Le critère australien de perte « permanente » (c.-à.-d., qui demeure pendant une période de temps longue et indéterminée) :
Laissez un commentaire« Un exemple d’évolution inquiétante est le passage en Australie du prélèvement d’organes ne devant être tenté qu’après une perte “irréversible” de la fonction cardiaque, au prélèvement d’organes pouvant être tenté dès la perte “permanente” de la fonction cardiaque, ce dernier cas peut inclure des situations où il a déjà été décidé que la réanimation ne serait pas tentée. Comme l’indique un rapport, “on ne peut prétendre à juste titre que la mort est survenue si la fonction cardiaque peut être rétablie, même si une décision a été prise de ne pas le faire”.
Nombreux décès attribués au coronavirus dans les maisons de soins de New York et peu dans celles de Floride: deux méthodes différentes
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Shutterstock
Le gouverneur démocrate de l’État de New York, Andrew Cuomo, diffère grandement du gouverneur républicain de la Floride, Ron DeSantis, dans son approche du coronavirus, virus sur lequel les médias, organismes internationaux et gouvernements ont braqué les projecteurs de la scène depuis quelques mois.
Andrew Cuomo, qui a légalisé l’avortement tardif pour à peu près n’importe quelle raison en 2019 dans son État, avait ordonné au mois de mars dernier que les patients atteints de coronavirus, étant dans un état stable, devaient être renvoyés des hôpitaux aux maisons de soins, sans avoir été auparavant testés, ce qui eut, selon Fox News, des résultats désastreux :
« En conséquence, beaucoup de ces personnes sont retournées dans les maisons de soins ; les gens sont tombés malades — les maisons de soins qui n’avaient pas été touchées par le COVID-19 sont soudainement devenues des foyers de COVID-19 — et malheureusement beaucoup de personnes âgées ont commencé à mourir en grand nombre dans les maisons de soins », fit remarquer Murdock. « Le nombre de décès s’élève actuellement à environ 5 300 [ou] quelque chose comme ça [autour du 14 mai] ».
Cuomo a modifié son décret depuis.
Aux États-Unis, vers le 14 mai, on comptait 25 000 décès attribués au coronavirus dans les maisons de soins, ce qui représente environ le tiers des 86 000 décès comptabilisés (on ne va pas aborder ici la question de savoir si tous les gens dits décédés du coronavirus le sont vraiment). Ce qui montre en tout cas que ce sont plutôt des personnes âgées et malades qui en meurent (d’où la stupidité d’un confinement englobant toute la population).
Et ce n’était pas la place qui manquait dans les hôpitaux apparemment :
« Et, ç’aurait été une chose si tous les autres hôpitaux avaient été pleins. Mais, nous avons le Javits Center qu’à un tiers de sa capacité. Nous avions le USNS Comfort — le navire-hôpital que le président Trump a mis en place ici — qui avait 182 lits remplis sur un millier », poursuivit-il. « Ce n’est donc pas comme s’il n’y avait pas eu d’autres solutions pour envoyer les gens là où ils pouvaient aller et être isolés, évitant par-là de contaminer des personnes âgées qui en sont ultimement mortes. »
Tandis qu’en Floride, le gouverneur DeSantis a plutôt veillé à ce que les maisons de soins eussent le nécessaire pour s’occuper de leurs patients :
« Ils ont envoyé du monde pour s’assurer que les maisons de soins disposaient de tout l’équipement nécessaire. Ils y ont donné une formation supplémentaire sur la manière d’éviter la contamination. Et, le résultat jusqu’à présent est qu’environ 665 personnes âgées sont mortes dans les maisons de retraite en Floride », souligna-t-il.
« Le taux de mortalité en Floride est d’environ 3 pour 100 000. Dans l’État de New York, il est de 27,5 pour 100 000. C’est donc neuf fois pire », ajouta-t-il. « Absolument tragique, totalement, totalement inutile ! »
Prenons quand même soin de souligner que ces nombres ne sont pas des plus fiables, vus qu’ils reposent et sur le nombre de décès que l’on attribue au coronavirus, et sur le nombre de tests réalisé, or il est évident que plus vous testerez, plus vous trouverez de cas asymptomatiques, dans le cas contraire, vous avez le champ large pour vous imaginer que le coronavirus tue une large proportion de ceux qu’il atteint.
Remarquez que l’État de New York n’est pas le seul à avoir une façon désastreuse de s’occuper des personnes âgées confinées dans leur maison de retraite, au Québec par exemple. L’on avait interdit aux familles de visiter leurs parents ou les membres âgés des leurs, sous prétexte de ne pas les contaminer, résultat, plusieurs se sont laissés mourir de faim, car ces visites étaient ce qui leur donnait encore le goût de vivre. Ajoutez à cela que l’on a tellement effrayé la population avec Le virus qu’une partie du personnel de ces établissements quitta son travail, de crainte de contracter l’épouvantable maladie…
Laissez un commentaireL’ONU propose un vocabulaire plus neutre !
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : yanalya/Freepik
L’ONU a récemment pondu un curieux tweet dans lequel elle invite tout un chacun à employer un langage neutre à l’égard du « genre » des personnes en général, pour éviter de froisser accidentellement quelqu’un en lui attribuant un genre grammatical qui ne lui conviendrait pas, même si cette personne est comprise dans un groupe qui ne la représente pas forcément. Je ne vois franchement pas l’intérêt d’une telle démarche (à coup sûr idéologique) :
Aidez à créer un monde plus égalitaire en utilisant un langage neutre sur le genre si vous n’êtes pas sûr du genre d’une personne ou si vous faites référence à un groupe.
Je ne traduirais pas la liste d’exemples que nous fournit l’ONU, il n’y a pas forcément de différence dans l’équivalent français des choix proposés (« mankind » ― « humankind » : humanité), mais je relèverai que les propositions escamotent les mots « man » (homme), « girl » (fille), « boy » (garçon), « lord » (seigneur), « husband » (mari) ou « wife » (femme), exercice auquel je ne me plierai sûrement pas, ni en français ni en anglais.
En outre, les choix de remplacement ne sont pas forcément pertinents ou pratiques, quand je dis « chairman » (président) au moins on comprend bien de quoi il s’agit, tandis que si j’emploie « chair » (président, mais aussi fauteuil) on risque le quiproquo cocasse. De même mettre « family name » (nom de famille) au lieu de « maiden name » (nom de jeune fille) c’est faire injure à la signification des expressions !
Par contre, je n’utiliserai pas plus le terme « boyfriend » (petit ami) ou son équivalent féminin que le neutre « partenaire » pour désigner des personnes entretenant des relations extra-conjugales, préférant à ces euphémismes les termes concrets « adultères », « concubins » ou « fornicateurs », ou pour parler d’un homme et d’une femme qui se fréquentent chastement.
Laissez un commentaireLes évêques catholiques du Minnesota déclarent qu’ils ouvriront leurs églises
Mgr Bernard A. Hebda, archevêque de Saint Paul et Minneapolis.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :
Les évêques catholiques du Minnesota aux États-Unis ont publié un communiqué dans lequel ils annoncent donner la permission aux paroisses de rouvrir leurs portes le 26 mai, en suivant les directives sanitaires émises par les évêques, et tout cela sans l’accord du gouvernement de l’État qui a permis aux commerces d’accueillir jusqu’à 50 % de leur capacité en clientèle, mais aux lieux de culte uniquement jusqu’à 11 personnes. Précisons que les évêques ont tenté à plusieurs reprises de parlementer avec l’État, sans succès, selon le site Archidiocese of Saint Paul and Minneapolis.
Jusqu’à 33 % de capacité :
Les évêques du Minnesota sont unis dans la conviction que nous pouvons reprendre les messes publiques en toute sécurité, conformément à nos devoirs religieux et aux normes de santé et de sécurité publiques reconnues. Nous pouvons pratiquer notre culte d’une manière qui reflète à la fois l’amour de Dieu et l’amour de nos prochains (cf. Marc 12 : 30-31). Par conséquent, nous donnons à nos paroisses la permission de reprendre la célébration publique de la messe le mardi 26 mai, ce qui nous donnera le temps d’être prêts pour la célébration de la Pentecôte le 31 mai. Les paroisses devront suivre les protocoles stricts que nous avons publiés sur les mesures sanitaires et l’éloignement social, et devront limiter l’assistance à un tiers de la capacité d’accueil de l’église.
11 personnes pour des milliers de places ? Pas raisonnable :
Un décret qui balaie si largement qu’il interdit, par exemple, un rassemblement de 11 personnes dans une cathédrale de plusieurs milliers de places assises défie la raison. C’est pourquoi nous avons choisi d’aller de l’avant en l’absence de tout échéancier précis du gouverneur Walz et son administration.
Voici de courageux évêques, pour eux « la vie de la foi est essentielle » !
Ce sont en l'occurrence :
Laissez un commentaireMgr Bernard A. Hebda, archevêque de l'archidiocèse de Saint-Paul et Minneapolis
Mgr Michael J. Hoeppner, évêque du diocèse de Crookston
Mgr Donald J. Kettler, évêque du diocèse de St. Cloud
Mgr John M. LeVoir, évêque du diocèse de New Ulm
Mgr John M. Quinn, évêque du diocèse de Winona-Rochester
Mgr Andrew H. Cozzens, évêque auxiliaire de l'archidiocèse de Saint-Paul et Minneapolis
Très Révérend Père James Bissonette, administrateur diocésain du diocèse de Duluth
Alice von Hildebrand : la femme, la féminité et le féminisme
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Piqsels
Quel est la qualité même qui caractérise la femme et que le féminisme a rejeté comme « faiblesse » ? : la féminité.
C'est ce que démontre Alice von Hildebrand, qui obtint un doctorat en philosophie à l’Université de Fordham et est professeur émérite du Hunter College de la City University of New York, dans un un entretien accordé à Zenit en 2003 que le site a rapporté sous forme d’extraits.
Dans cette entrevue, l’épouse du célèbre philosophe feu Dietrich von Hildebrand, elle-même philosophe et auteur du livre The Privilege of Being a Women (Le privilège d’être une femme), elle explique que le rôle de mère a une valeur infinie aux yeux de Dieu, et que la femme peut trouver une force surnaturelle dans ce que le féminisme considère comme une faiblesse : la féminité que caractérise la douceur, la patience, le désintéressement, le don de soi, la tendresse, féminité qui en Marie atteint sa perfection.
Mme von Hildebrand dénonce la sécularisation qui a empoisonné en profondeur la société en progressant par étapes et s'attaquant d'abord à l’homme, selon Zenit :
« Le poison de la sécularisation a pénétré en profondeur dans notre société, explique Alice von Hildebrand. La pénétration a eu lieu par étapes. L’homme a été sa première victime : il s’est laissé convaincre de plus en plus que pour être “quelqu’un” il devait réussir dans la vie. Le succès signifie l’argent, le pouvoir, la célébrité, la reconnaissance, la créativité, l’esprit inventif, etc. »
Pour devenir ce « quelqu’un », beaucoup d’hommes ont sacrifié leur vie de famille, le travail représentant pour eux la partie sérieuse de leur existence, ne rentrant à la maison que pour se détendre ou s’amuser, attitude qui a détruit de nombreux mariages. Il ne leur restait que peu de temps et d’attention à porter à leur femme ou a leurs enfants. Les femmes, à juste titre, se sont senties considérées comme secondaires, sortes d’appendices ou de délassements ; de là une souffrance compréhensible et légitime.
Mais la réaction du féminisme a conduit les femmes à adopter une mentalité sécularisée, qui leur a enseigné qu’elles devaient aussi se jeter dans le monde du travail pour entrer en compétition avec les hommes, afin de se prouver qu’elles étaient « quelqu’un », qu’elles étaient leurs égaux, souligne-t-elle. En suivant ce chemin, elles oublièrent la beauté et la dignité du rôle de femme et de mère, méprisant la féminité comme une faiblesse, méconnaissant le pouvoir spirituel qu’elles peuvent exercer auprès de leur mari, et perdant de vue qu’étant égaux en dignité ontologique, l’homme et la femme sont différents et complémentaires, explique-t-elle :
Laissez un commentaire Lire la suite« Elles se sont laissées convaincre que féminité signifiait faiblesse, poursuit Alice von Hildebrand. Elles ont commencé à mépriser les vertus comme la patience, le désintéressement, le don de soi, la tendresse, et ont cherché à devenir comme les hommes en tout […] Elles sont devenues aveugles au fait que les hommes et les femmes, bien qu’égaux en dignité ontologique, ont été créés différents par choix de Dieu : homme et femme il les créa. Différents et complémentaires.
Chaque sexe a ses propres forces et ses propres faiblesses. Selon le plan admirable de Dieu, le mari doit aider sa femme à surmonter ces faiblesses afin que tous les trésors de sa féminité puissent s’épanouir pleinement, et vice versa ».
Justin Trudeau promeut l’avortement de concert avec 38 autres premiers ministres
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Justin Trudeau, notre pitoyable premier ministre, a participé à une déclaration endossée par 38 autres premiers ministres, dont ceux d’Allemagne, Angela Merkel, du Royaume-Uni, Boris Johnson, de France, Édouard Philippe, et d’Italie, Giuseppe Conte, trente-neuf en tout, pour soutenir ce qu’ils appellent les « services de santé sexuelle et reproductive pour toutes les femmes et les filles » (avortement, contraception) durant ce qu’ils considèrent comme étant une « pandémie » de coronavirus, et ce, au nom de 59 nations. Ils craignent que des restrictions n’empêchent cette abominable pratique de se poursuivre comme d’habitude. Selon LifeSiteNews :
Le gouvernement libéral du premier ministre canadien Justin Trudeau a publié mercredi une déclaration commune au nom de 59 nations, préconisant l’accès mondial aux « besoins en matière de santé sexuelle et reproductive » en réaction à la pandémie de coronavirus.
« Nous en appelons aux gouvernements du monde entier à garantir un accès complet et sans entrave à tous les services de santé sexuelle et reproductive pour toutes les femmes et les filles », indique la déclaration publiée le 6 mai par Affaires mondiales Canada.
Le gouvernement Trudeau est bien connu pour sa promotion agressive de l’avortement sur la scène internationale. Il s’est engagé à verser 7,1 milliards de dollars d’ici 2030 pour financer et promouvoir l’avortement dans le cadre de son aide internationale, et a décrit l’accès mondial à l’avortement et les « droits sexuels et reproductifs » comme étant « au cœur » de sa politique étrangère.
La « Déclaration sur la protection de la santé et des droits sexuels et reproductifs et la promotion de l’égalité des genres pendant la crise de la COVID-19 » publiée sur Affaires mondiales Canada l’a été également sur l’ordre des ministres de 38 nations différentes « au nom des peuples et des gouvernements de 59 pays ».
Pour éviter la mortalité infantile ! :
« Le financement de la santé et des droits sexuels et reproductifs doit rester une priorité pour éviter une augmentation de la mortalité maternelle et infantile, répondre au besoin accru de méthodes contraceptives et éviter la hausse d’avortements à risque et d’infections sexuellement transmissibles », y déclare-t-on.
Alors c’est en tuant un enfant à naître qu’on le sauver d’une possible mort plus tard ? Quel est donc ce raisonnement débilement tordu ? Si vous tuez un enfant dans le sein de sa mère, vous ne réduirez pas la mortalité infantile !
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