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Deux femmes pro-vie noires arrêtées devant un avortoir, mais Black Lives Matter manifeste

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik

Il y a un évident parti pris dans la façon de traiter les pro-vie et les manifestants « antiracistes ». On ne sait trop pourquoi, si ce n’est que les autorités de l’État de New York sont pro-avortement, deux personnes éminemment noires ne peuvent pas protester contre le fléau de l’avortement devant un avortoir alors que des foules de plusieurs milliers de personnes manifestent comme bon leur semble. Selon LifeSiteNews :

Le 30 mai, Bevelyn Beatty et Edmee Chavannes se tenaient devant le Margaret Sanger Center Planned Parenthood de Manhattan dans l’espoir de persuader les femmes y entrant de ne pas se faire avorter, rapporte Live Action. Un garde de sécurité appela la police, qui leur ordonna de partir pour raison de « distanciation sociale ». N’obtempérant pas à l’injonction, elles furent arrêtées.

Planned Parenthood, ne suis « pas la distanciation sociale, remarquez-le bien - la personne avec qui je me trouve vit avec moi, aussi nous n’avons pas besoin d’observer une certaine distance entre nous. Mais la police disait que nous violions la distance sociale et les seuls qui étant censés être là sont ceux qui travaillent [à la clinique] », déclara Beatty à Live Action News. « Nous pensons que c’est un prétexte de plus employé par le maire de Blasio et le gouverneur Cuomo pour faire avancer ce plan [de l’avortement], car la réalité est la suivante : en quoi l’avortement est-il essentiel ? Comment se fait-il que les magasins soient fermés et que nous ne puissions pas aller au Red Lobster, que nous ne puissions pas aller à l’église ou fraterniser, mais que vous puissiez quand même aller tuer un bébé ? »

Un traitement inégal :

Beatty et Chavannes dirent à Fox News que l’hypocrisie de la situation était manifeste. « C’est une déclaration évidente de leur partialité maintenant. C’est flagrant maintenant », affirma Beatty. « C’est vraiment un parti pris contre les chrétiens, contre les abolitionnistes pro-vie. »

Le pro-avortement Black Lives Matter :

« Nous sommes des femmes noires mais nous ne soutenons pas Black Lives Matter parce que ce groupe marche la main dans la main avec le Planned Parenthood qui tue les bébés afro-américains », poursuivit-elle. « Ce sont de fourbes hypocrites... »

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Le Sénat de France vote la vérification de l’âge sur sites de porno

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : photoroyalty/Freepik

Le Sénat de France a voté un amendement à la loi contre les violences conjugales, y rajoutant la vérification obligatoire de l’âge à l’accès des sites de pornographie, afin d’empêcher les mineurs de les visiter, annoncent Pierre-Marie Sève, délégué général de Stop au porno, et Constance Prazel, vice-présidente de Stop au porno sur Le Salon Beige :

Le 9 juin dernier, le Sénat a déposé et voté un amendement à la loi contre les violences conjugales, ajoutant dans le texte l’obligation pour les sites pornographiques de vérifier l’âge de leurs utilisateurs. Il est intéressant de constater qu’à cette occasion, le combat contre les méfaits de la pornographie vienne s’insérer dans une réflexion plus large, sur les violences conjugales. Il n’y a là point de hasard : l’augmentation dramatique des violences dans les couples se nourrit bien entendu de la vision dévoyée de la sexualité et des rapports entre l’homme et la femme véhiculée par les contenus pornographiques.

L’objectif de l’amendement est clair : empêcher les mineurs d’accéder aux sites pornographiques. Il reprécise et renforce une disposition déjà contenue dans la proposition de loi votée en première lecture à l’Assemblée en janvier.

Cependant, il est un peu tôt pour chanter victoire, une telle disposition sera-t-elle efficace ? La Grande-Bretagne avait voté en 2017 une loi similaire :

Alors que le Royaume-Uni a voté une loi similaire en 2017, les solutions techniques et les discussions sans fin ont empêché, à ce jour, d’avoir un contrôle effectif de l’accès aux sites pornographiques.

Il faudrait que le gouvernement prenne des mesures plus draconiennes contre la pornographie pour obtenir de meilleurs résultats.

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Cour suprême des États-Unis : discriminer un homosexuel c’est discriminer selon le sexe…

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Shutterstock

La Cour suprême des États-Unis a émis un jugement dans lequel il assimile la discrimination dans l'emploi contre les homosexuels et les transgenres à de la discrimination selon le sexe, bien que dans les faits cette discrimination soit plutôt selon le comportement ou des prétentions (d’être femme quand on est un homme), par rapport au sexe certes, mais non contre la nature de la personne (ou selon son sexe).

Six juges de la cour ont interprété le sens du terme « sexe » d’une nouvelle façon dans le Title VII de la Civil Right Act, loi sur laquelle se concentrait le jugement et qui protège les citoyens de la discrimination dans l’emploi. Ces juges prétendaient vouloir éviter d’interpréter l’intention des législateurs qui ont voté la loi pour ne se fier qu’au seul texte.

Les deux des cinq juges dits conservateurs se sont joints aux quatre juges gauchistes de la cour : Neil Gorsuch et John Roberts — on voit de quel côté ils se rangent maintenant — c’est même Neil Gorsuch qui a rédigé l’opinion de la majorité. D’après LifeSiteNews :

Le raisonnement de la majorité va à l’encontre à la fois de la signification légale du terme « sexe » tel qu’il l’était en 1964 et de l’intention évidente des législateurs qui ont rédigé et adopté le Civil Rights Act, comme l’explique John Bursch, avocat principal de l’Alliance Defending Freedom (ADF). « Il est incontestable qu’en 1964, le terme “sexe” était publiquement compris, comme il l’est aujourd’hui, comme désignant le sexe biologique* : homme et femme », écrit-il. Après tout, le terme « “identité de genre” ne faisait même pas partie du lexique américain à l’époque. Il a été utilisé pour la première fois lors d’une conférence médicale européenne en 1963. Et aucun semblant de ce terme n’est apparu dans la loi fédérale avant 1990 ».

Mais l’opinion de Gorsuch a remis en question la notion d’intention d’auteur, un principe fondamental de la tradition légale de l’interprétation selon l’origine (judicial originalism), en déclarant que les juges « ne sont pas libres d’ignorer les décrets pleinement statutaires sur la base de rien de plus que des suppositions sur les intentions ou des suppositions sur des perspectives. Dans le Title VII, le Congrès a adopté un langage large rendant illégal pour un employeur de se baser sur le sexe d’un employé à fin de renvoi ».

Pourtant, c’est encore une affaire d’interprétation de la loi dans le cas présent.

Remarquons au passage que le juge Brett Kavanaugh, sur lequel les pro-vie comptent pour infirmer Roe vs Wade, a salué cette débâcle de nouveaux droits pour les transgenres et les homosexuels, regrettant toutefois l'entorse faite à l'esprit de la loi... Ça ne s'annonce pas bon avec ce juge-là.

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Directeur de la Santé publique de Nouvelle-Écosse : les églises pourraient ne pas retrouver leur pleine capacité avant 1 ou 2 ans


Robert Strang, directeur de la Santé publique de Nouvelle-Écosse.

Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gouvernement de Nouvelle-Écosse/YouTube

La plupart des provinces canadiennes ont permis l’ouverture des églises, ou leur prochaine réouverture, excepté le Québec. Cependant, cette « permission » s’accompagne de mesures restrictives, visant à aseptiser les relations humaines et celles que nous entretenons avec Dieu. On pourrait penser que tout ce cirque ne durera pas longtemps, mais les autorités tiennent mordicus à nous imposer leur dictature. D’après le directeur de la Santé publique de la Nouvelle-Écosse, les églises ne devraient pas retrouver leur pleine capacité d’accueil avant qu’un vaccin (douteux, tant en efficacité qu’en sa fabrication) contre le coronavirus ne soit produit, ce qui devrait prendre un à deux ans. Dans une ou deux années, la « pandémie » ne sera-t-elle donc pas passée ? C’est de la folie furieuse. Selon LifeSiteNews :

Le directeur de la Santé publique de la Nouvelle-Écosse a déclaré la semaine dernière [31 mai-6 juin] sur un forum en ligne que les services religieux ne retrouveraient pas leur pleine capacité avant plus d’un an, peut-être même deux.

Le Dr Robert Strang, qui fait également partie du Comité consultatif spécial sur la COVID-19 émettant des avis sur la politique nationale en matière de protocoles sur le coronavirus, a fait ses remarques lors d’un forum du Global Leadership Network le 28 mai dernier, rapporte le Catholic Register.

Les églises doivent s’attendre à ce que la participation soit limitée à 50 personnes, et « au maximum » 100, pendant un an ou deux, jusqu’à ce qu’un vaccin COVID-19 soit trouvé ou que les Canadiens acquièrent l’« immunité collective », déclara le Dr Strang.

Il semble exclure indéfiniment l’idée que les services religieux puissent reprendre pleinement.

« Il est très douteux que cela puisse être fait en toute sécurité dans notre nouvelle normalité », a déclaré Strang.

Attention ! Ne l’oubliez surtout pas (ils ne vous laisseront pas oublier), nous sommes dans une « nouvelle normalité »… Ce qui était normal avant ne le sera désormais plus, cela signifie-t-il que ce qui était anormal le sera maintenant ? Combien de comportements et d’habitudes humains et sains (comme se serrer la main) passeront à la trappe ?

Ne pas chanter :

Le « milieu le plus à risque » est celui où un grand nombre de personnes se rassemblent pendant de longues périodes, soutenait Strang. Il trancha également sur le fait que chanter et jouer d’instruments à vent augmentait « considérablement le risque » de propagation du virus.

Enfin… pas les orgues, j’imagine.

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Quand, une personne devient-elle une personne ?

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik

La question la plus importante du débat sur l’avortement repose sur la nature de son objet : ce que certains appellent un « amas de cellules » (ignorant par là même les principes les plus fondamentaux de la science), d’autres un « embryon » ou un « fœtus » (humain… ce qu’ils oublient) et d’autres encore un « être humain », nom que je retiendrai dorénavant.

Cette question tient à la négation d’une présence personnelle en l’être humain dès sa conception, cas dans lequel plusieurs se croient autorisés à mettre fin à sa vie avant sa naissance, et à l’affirmation que l’être humain est une personne dès la conception, ce qui exclue de facto (bien que pour certain le fait d’être innocent ne vous protège pas d’un assassinat légal) la mise à mort de l’être humain innocent jusqu’à sa mort naturelle.

C’est dans un texte fortement intéressant, paru sur OnePeterFive et dont voici quelques extraits ci-dessous, que Peter Kwasniewski, théologien thomiste, explique les divers raisonnements, basés sur la philosophie aristotélico-thomiste, qui démontrent l’inanité des arguments déshumanisant l’être humain. Je vous présente l'un des principaux thèmes d'arguments.

Si nous ne devenions une personne qu’au moment où nous commençons à justement raisonner, nous ne le serions pas avant l’âge de six ans :

Déjà le début des temps modernes, le physicien anglais William Harvey (1578-1657) avait pu observer la formation complexe des parties du corps aux premiers stades de la grossesse, et il émit l’hypothèse selon laquelle l’animal [rationnel] entier était présent dès le moment de la conception, bien qu’en puissance. Harvey a appliqué la doctrine de l’acte et de la puissance d’Aristote de manière plus cohérente que son auteur même ne l’avait fait.

La plupart des éthiciens catholiques du siècle dernier adoptèrent comme position la plus plausible le fait que l’animation — c’est-à-dire l’implantation de l’âme rationnelle, le principe de la vie humaine — se produit au moment de la conception, puisque chaque moment suivant semble n’être que le déploiement d’un modèle préexistant, une explicitation de ce qui est implicite. Il n’existe pas de ligne de démarcation évidente entre le non rationnel et le rationnel. Si l’on voulait vraiment faire du raisonnement réel la marque distinctive de l’humain, alors on ne pourrait pas être défini comme humain avant l’âge de six ans environ. Lorsqu’il s’agit de l’épanouissement complet de l’identité humaine, il est évident que nous avons affaire à quelque chose qui reste « en puissance » pendant assez longtemps. On peut rappeler ici la thèse poignante de Jean Piaget (1896-1980) selon laquelle un enfant termine son développement humain dans l’« utérus social »* de la famille dans laquelle il est né.

L’être fini est déjà présent dans ses capacités… embryonnaires :

Sachant ce que nous connaissons aujourd’hui sur les cellules et l’ADN, nous réalisons que même les êtres vivants les plus simples, comme les amibes ou les paramécies, ont une complexité de structure presque insondable. Cela est encore plus vrai pour le zygote humain. La matière est aussi prête qu’elle ne le sera jamais à recevoir sa forme, l’âme rationnelle. Si nous prenons l’âme comme un principe immatériel entièrement présent dans chaque partie, donnant l’être au corps, nous ne penserons pas que l’âme a besoin de vastes organes pour son existence ; elle n’en a besoin que pour l’opération de ses puissances. En d’autres termes, ce qui est nécessaire pour que l’âme soit reliée à la matière première est la capacité primordiale de fonctionnalité différenciée, et non une architecture finie de fonctionnement actuel. Une telle capacité est possédée en vertu de l’ADN humain dans sa structure cellulaire, puisque de cette source fondamentale procèdent toutes les parties ultérieures.

Comme une pièce de musique enregistrée est entière sur le disque et n’a besoin que d’être exprimée, l’être humain est complet, même dans le zygote unicellulaire humain : On pourrait objecter que « ce que nous voyons ici » n’est pas seulement un tas de cellules. On voit très bien ce qui se passe à l’intérieur de ces cellules : les gènes humains vont orienter l’embryon vers la formation d’un corps humain avec toutes ses structures spécifiques dont le cerveau, qui semble intégrer le fonctionnement de l’organisme et qui est le principal organe utilisé par les puissances intellectuelles de l’âme. Cette information génétique est matérielle et déjà humaine — spécifiquement la matière humaine, à savoir le plan primordial du corps et de tous ses organes. Cette petite « chose » ne peut devenir un arbre ou un chat, et il n’y a de phase dans son développement où il est une plante ou quelque animal. Il est toujours un homme parce qu’il en a toutes les structures déjà présentes sous une forme condensée, de même que celui qui possède un opéra de Mozart sur un CD-ROM possède l’opéra entièrement présent sous forme d’information, qu’il soit joué par les haut-parleurs ou non. Il n’y a rien à ajouter pour compléter l’opéra, mais seulement pour le traduire sous forme audible.


*Traduit de l'anglais. — A. H.

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Les provinces canadiennes autorisent plus ou moins l’ouverture des églises, sauf le Québec

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Thomas Vitali/Pexels

Les provinces du Canada ont toutes permis l’ouverture des églises, ou leur réouverture prochaine, accompagnée de restrictions et mesures qui varient d’un gouvernement à l’autre (ab gubernatione usque ad gubernationem*), excepté le Québec, bon dernier dans son déconfinement.

Serait-ce parce que Québec est la province la « plus touchée » par le coronavirus ou est-ce à cause du laïcisme maladif de ses dirigeants ? Peut-être les deux. Les évêques (qui s’étaient dépêchés de fermer les églises avant l’interdiction des rassemblements…) ont pourtant présenté un plan de mesures pour les messes. Toujours est-il qu’on aura fait passer en général dans tout le Canada, mais surtout au Québec, les marchands avant le temple.

Usquequo Domine ?**


* de gouvernement en gouvernement

** Combien de temps, Seigneur ?

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Femme enlevée pour un avortement forcé

Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik

Les partisans de l’avortement clament souvent tout haut que pas assez de femmes ont accès à l’avortement et réclament davantage de subventions, de permissions et de privilèges (bien que cela paraisse plutôt grotesque quand il s’agit du Canada).

Cependant, se soucient-ils des femmes qui ne voudraient pas avorter, comme dans le cas extrême ci-dessous (j'imagine que oui), ou dans des situations plus courantes, où l’homme ne veut pas de l’enfant à naître (bien que ça soit parfois la femme qui n’en veuille pas) ? La solution largement présentée à la femme enceinte est l’avortement, comme si cela représentait le désir de son cœur… « L'avortement est une souffrance pour la femme » (ce qui est vrai) entend-t-on parfois, certes, alors proposez à ces femmes de les aider avec leur enfant, répandez, publiez, publicisez cette aide.

En France, à Toulouse, les membres de la famille d’une femme de 25 ans l’ont enlevée pour empêcher son mariage avec le père de son enfant et l’avorter de force, selon actu.fr :

Ils auraient assuré vouloir la faire avorter de force. Une jeune femme de 25 ans, issue de la communauté turque, a été victime d’un enlèvement de la part de sa propre famille, samedi 6 juin 2020, à Toulouse.

Ses proches refuseraient l’idée d’une union avec le père de l’enfant et auraient organisé ce kidnapping, selon une source proche de l’enquête.

Une dizaine d’individus se sont présentés au domicile des futurs beaux-parents où la femme résidait, armés de couteaux et de bâtons :

Après avoir fracturé la porte d’entrée de l’immeuble à coups de batte de baseball, l’opération « extraction » a débuté. Le père du petit-ami, un homme de 56 ans, a reçu un coup de couteau à la cuisse dans la bagarre en tentant de protéger sa future bru.

[…]

La future maman a bien été enlevée, inconsciente, après avoir heurté un meuble dans la mêlée.

Plusieurs arrestation ont eu lieu parmi les membres de cette famille.

Relevons pour finir l’expression absurde « future maman » : est déjà maman celle qui porte en elle son enfant.

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Élargissement de l’euthanasie au Canada : un sursis de cinq mois ?

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik

Le gouvernement de Justin Trudeau a demandé un autre délai à la Cour supérieure du Québec, prétextant un empêchement de légiférer attribué au coronavirus, afin de pouvoir reformuler la loi sur l’euthanasie sans le critère de « mort naturelle raisonnablement prévisible » conformément à la décision de ladite cour. Selon TVA Nouvelles :

Le gouvernement de Justin Trudeau se dit incapable de changer sa loi avant l’échéance du 11 juillet. Un projet de loi avait été présenté en février.

[…]

« Sans cette prolongation, le critère de “mort naturelle raisonnablement prévisible” de la loi fédérale ne s’appliquera plus au Québec à compter du 12 juillet, mais resterait en vigueur dans d’autres provinces et territoires. Cela signifie que le droit pénal ne serait plus appliqué de façon uniforme partout au pays », ont-ils ajouté.

Ils demandent donc à la Cour supérieure du Québec d’avoir cinq mois supplémentaires, jusqu’au 18 décembre, pour modifier les règles de l’aide médicale à mourir pour se conformer à la décision Truchon rendue par ce même tribunal en septembre 2019.

Tant mieux si la libéralisation de l’euthanasie peut encore un peu attendre, bien que je n’aime pas le fait que nous dussions ce répit à la propagande gouvernementale sur le coronavirus.

On peut se demander pourquoi le gouvernement libéral ne se pourvoit pas devant la Cour suprême du Canada. Veut-il ne pas avoir l’air de s’opposer à cette extension de l’euthanasie ? Sait-il que la cour rendrait un jugement favorable en un tel cas ? Craint-il au contraire sa désapprobation ?

Au fond, je ne me fierais pas à la Cour suprême du Canada pour rendre un jugement juste…

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Saviez-vous que Black Lives Matter soutient l’avortement, l’homosexualité, et la destruction de la famille ?

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Cynthia Lawson/Flickr

Black Lives Matter (BLM) prétend défendre la vie des noirs (c’est le mot que le groupe utilise) et se fait entendre plus que d’ordinaire ces temps-ci en faisant mousser l’indignation provoquée par le meurtre d’un noir aux États-Unis. Mais qu’est-ce qu’en fait BLM ? Selon LifeSiteNews :

Dans son manifeste en ligne intitulé « Ce que nous croyons », les fondatrices de Black Lives Matter, Patrisse Khan-Cullors, Alicia Garza et Opal Tometi, affirment qu’elles et leurs adeptes perturbent la famille « prescrite par l’Occident ». Elles déclarent aussi qu’elles se sont libérées de la « pensée hétéronormative » et réclament une « justice reproductive ».

« Nous perturbons l’exigence de structure familiale nucléaire prescrite par l’Occident en nous soutenant mutuellement en tant que familles plus larges et “villages”, qui s’occupent collectivement les uns des autres, et en particulier de nos enfants dans la mesure où les mères, les parents et les enfants sont à l’aise », écrivent-elles

« Nous encourageons un réseau de soutien aux homosexuels. Lorsque nous nous réunissons, nous le faisons dans l’intention de nous libérer de la forte emprise de la pensée hétéronormative ou, plutôt, de la croyance que tous les gens dans le monde sont hétérosexuels (à moins qu’ielle [s/he] ou ils n’indiquassent autrement le contraire) », poursuivent-elles.

« Nous méritons et nous demandons donc une justice reproductive [c’est-à-dire l’avortement] qui nous donne l’autonomie sur notre corps et notre identité tout en garantissant que nos enfants et nos familles sont soutenus, en sécurité et capables de s’épanouir. »

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Canada : 8,9 millions de dollars destinés à l’avortement et à la contraception dans les pays pauvres

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Si une chose est certaine, c’est que l’argent ne coûte pas cher à Trudeau et qu’il est, ainsi que son gouvernement, profondément pro-avortement. Nous affrontons ce qui s’annonce comme une grande crise économique, et notre gouvernement ne trouve pas mieux que de dilapider l’argent des Canadiens… si seulement cela avait été pour une noble cause ! Mais que ne ferait pas Justin Trudeau pour promouvoir l’avortement à travers le monde ? Selon LifeSiteNews :

Le gouvernement canadien dirigé par Justin Trudeau a annoncé un nouveau financement de 8,9 millions de dollars, destiné aux organisations internationales d’avortement dans le cadre de son engagement à exporter l’avortement dans les pays en développement [...]

La plus grande partie de l’argent, 4,9 millions de dollars, « ira à Marie Stopes International, une organisation mondiale qui fournit des contraceptifs et des avortements dans 37 pays », rapporte The Canadian Press. Marie Stopes International a été expulsée de Zambie en 2012 pour avoir pratiqué des avortements illégaux. En 2018, le Niger a ordonné la fermeture de deux cliniques de Marie Stopes parce qu’elles pratiquaient des avortements illégaux.

Sur son site internet, Marie Stopes International se vante d’avoir procuré plus de 4,6 millions de « services d’avortement et de soins post-avortement aux femmes et aux jeunes filles qui se sont tournées vers nous pour obtenir de l’aide » rien qu’en 2019. Au cours de cette même période, « 14 millions de femmes ont été vues par nos équipes et ont choisi une méthode contraceptive adaptée à leurs besoins individuels ».

Si Marie Stopes International est présente dans des pays comme les États-Unis et le Royaume-Uni, elle se concentre sur les pays en développement, notamment en Afrique et en Asie.

« Deux millions de dollars iront à Ipas, un autre organisme international qui travaille avec les gouvernements à la promotion de l’avortement sûr et légal et pour rendre la contraception largement disponible », poursuit l’article de The Canadian Press.

[…]

Deux autres millions de dollars des fonds canadiens sont consacrés au « Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, pour aider à combattre la violence sexiste internationalement ».

Karina Gould, ministre du Développement international, a déclaré : « Nous pensons particulièrement en ce moment qu’il est important de faire cette annonce de financement pour démontrer que nous sommes toujours engagés en faveur de la santé et des droits sexuels et reproductifs, même en cas de pandémie, et afin de souligner le fait que ces besoins existent et sont, en fait, accentués par la pandémie actuelle ».

Une habitude :

En 2019, le gouvernement Trudeau a annoncé qu’il dépenserait 1,4 milliard de dollars chaque année dans le monde entier jusqu’en 2030 pour « la santé sexuelle, reproductive, maternelle, néonatale et infantile ». 700 millions de dollars ont été spécifiquement affectés aux « droits à la santé sexuelle et reproductive ».

Avant cela, environ 400 millions de dollars étaient alloués chaque année à la contraception et à l’avortement.

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