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L’avortement source d’« angoisse », mais pourquoi au fait ?

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Needpix

Pendant ce temps de confinement forcé on essaie de nous apitoyer sur le sort des femmes qui veulent se faire avorter, mais d’une façon qui me paraît curieuse. Le Tabloïd nous décrit, dans un de ses articles, l’angoisse que traversent les femmes qui se rendent à l’avortoir ; l’angoisse en question ne relève donc pas d’une restriction de l’accès à l’avortement.

Le Tabloïd nous affirme que les directives sanitaires mises en place pour cause de coronavirus n’« épargnent pas les services d’avortement » (quelle emphase !), car depuis le commencement du confinement les Québécoises doivent vivre seules « l’épreuve » de leur avortement. Ainsi il reconnaît au moins que l’avortement est une épreuve.

Le fait est que les avortoirs n’autorisent pas les accompagnateurs à suivre les femmes à l’intérieur comme d’habitude ce qui augmente le traumatisme enduré par les femmes, d’après le Tabloïd :

« J’ai rendez-vous demain matin à 10 h. D’aller au rendez-vous, seule, et de devoir faire l’opération seule est très inquiétant. Je suis très angoissée, je n’en dors pas la nuit. Je cogite tout le temps, à me demander comment ça va se passer », confie Marie.

Tandis qu’une certaine Sandra, qui s’est déjà fait avorter une fois, raconte :

« Y’avait une certaine tristesse dit-elle. L’avortement c’est émotif, on vit un traumatisme à chaque fois. C’est sûr qu’avoir un accompagnateur, ça aide. »

Un sentiment de difficulté se rajoute à l’avortement :

« On voyait que c’était quand même bizarre parce que les femmes disaient : je trouve ça difficile de pas être là avec mon conjoint », poursuit Sandra.

« C’est pas le fun d’aller là seule, s’inquiète pour sa part Karine. Mon conjoint, faut qu’il attende dans l’auto. Il peut pas rentrer dans la clinique. Je sais pas à quoi m’attendre. C’est l’inconnu. Je fais beaucoup d’anxiété. »

Et cette situation provoque un sentiment d’insécurité chez ces femmes :

Cette règlementation, bien que nécessaire, provoque de l’insécurité supplémentaire chez plusieurs femmes.

Être seule pendant l’intervention pourrait même jouer sur la perception de la douleur physique, selon Marie-Eve Blanchard, accompagnante professionnelle à l’interruption de grossesse.

Donc, rapporte le Tabloïd, l’avortement est une épreuve, « c’est émotif », il est source d’angoisse et d’anxiété, de sentiments d’insécurité, c’est un traumatisme qui provoque même de la douleur physique… Est-ce la seule douleur que redoutent toutes ces femmes ou le danger que représente cette opération ? Mais on a martelé partout que c’était une procédure « sécuritaire ». Si ce n’est donc ça, qu’est-ce donc ? Est-ce parce qu’elles vont se faire ôter un « amas de cellules », une « tumeur » ou une « excroissance » ? Si c’était le cas, elles n’en seraient pas si émues. C’est donc quelque chose de plus important et de plus cher qui est définitivement supprimé, et non interrompu…

Dans tout l’article on n’emploie pas une seule fois le terme « bébé », ni le banal mot « fœtus », ni même le méprisant « amas de cellules », rien. On tourne autour du pot, du centre même du sujet, l’enfant à naître qui se fait tuer.

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