Extrait d’un article d'Alex Schadenberg d'Euthanasia Prevention Coalition — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : AdobeStock
Hier [7 juin], j’ai parlé à une femme en deuil de son père. Son père était atteint de démence et vivait dans une maison de retraite. La maison de retraite était considérée comme bonne et n’avait en fait pas été touchée par le COVID-19. Elle me contacta parce que son père était récemment mort de faim et de déshydratation.
La famille rendait visite à son père tous les jours et l’aidait régulièrement à manger. Il n’est pas rare que les personnes atteintes de démence aient besoin d’aide pour manger. Lorsque la crise COVID-19 éclata, la maison de retraite cessa de permettre aux gens de lui rendre visite.
Comme la famille ne pouvait pas lui rendre visite, personne n’aida son père à manger. Il se peut qu’à un moment donné, certaines infirmières l’aient encouragé à manger, mais il perdit 35 livres. Je considère que c’est une forme de maltraitance des personnes âgées.
Alors qu’il approchait de la mort, le personnel de la maison de retraite obtint de lui donner de la morphine pour son inconfort, et de lui retirer son hydratation. Son père est mort 6 jours plus tard de déshydratation.
Pour vous protéger d’une situation similaire, vous pouvez vous procurer un contrat de mandat relatif aux soins de la personne pour la protection de sa vie auprès d’Euthanasia Prevention Coalition. Ce document stipule que vous souhaitez être nourri et hydraté, et recevoir des traitements ou des soins bénéfiques.
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