Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Une jeune femme de 19 ans a été à l’hôpital pendant deux mois et est actuellement incapable de bouger et de parler, suite à une thrombose causée par la pilule contraceptive. Elle souffre d’un déficit héréditaire de protéine C, molécule empêchant la formation de caillots de sang, qui, combiné à la pilule contraceptive, augmente radicalement le risque de thrombose. La pilule contraceptive est connue pour favoriser la coagulation du sang.
Envoyée à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus de Québec le 7 mai 2020, alors qu’elle avait des maux de tête, vomissait, entendait très mal et se sentait très faible, elle fut placée « dans un coma artificiel », rapporte TVA Nouvelles :
« Elle avait des caillots de sang partout dans la tête jusque dans son cou », souffle le père.
Le 11 mai, le téléphone sonne à nouveau en pleine nuit. Lydia doit se faire opérer d’urgence sinon elle va mourir.
« C’était bouché à la grandeur. Son cerveau était tellement enflé qu’ils devaient enlever un volet de sa boîte crânienne », confie-t-il.
C’est alors que les médecins confirmèrent que la jeune femme souffrait d’un déficit de protéine C. Ce manque, additionné à l’œstrogène de la pilule, augmente les risques de thrombose, rapporte TVA Nouvelles :
Et lorsque le déficit en protéine est conjugué avec l’œstrogène contenu dans la pilule contraceptive, qui favorise lui aussi la coagulation sanguine, le risque est multiplié.
« Une femme entre 20 et 40 ans a une chance sur 10 000 de faire une thrombose, explique la Dre Catherine Taillefer, gynécologue au CHU Sainte-Justine. Si elle souffre d’un déficit en protéine C et prend la pilule, le risque se situe entre 1 sur 100 et 1 sur 1000. »
Ce que j'aimerais que le Dr Catherine Taillefer explique, c'est si cette chance sur dix-mille survient chez des femme ordinaires qui ne prennent pas la pilule ou chez des femmes tout aussi ordinaires qui ne prennent pas la pilule ?
Les pilules contraceptives distribuées « comme des bonbons », rapporte TVA Nouvelles :
Malgré les antécédents familiaux, aucun test n’a été fait avant de prescrire la pilule contraceptive. Son père déplore qu’elle soit donnée « comme des bonbons ».
« Lorsqu’un médecin prescrit des contraceptifs oraux, il doit comprendre l’historique familial », prévient la Dre Sylvie Desmarais, interniste de l’Hôpital Pierre-Boucher.
Le mieux encore c’est que la pilule contraceptive ne soit jamais prescrite. La contraception est non seulement immorale, mais elle est dangereuse, et la thrombose n’est pas le seul problème qu’elle entraîne à sa suite ; conséquences bien normales, car la capacité procréative est une fonction importante du corps féminin, aussi la déranger, voire l’empêcher, comporte forcément de graves problèmes.
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