Une étude révèle que 25 % des patients « inconscients » ont une « conscience cachée »
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gorodenkoff/Adobe Stock
Une étude publiée le 14 août dans le New England Journal of Medicine et intitulée « Cognitive Motor Dissociation in Disorders of Consciousness » (Dissociation cognitive et motrice dans les troubles de la conscience) révèle que 25 % des personnes diagnostiquées comme étant inconscientes sont en réalité conscientes. L’étude parle d’un état de « conscience cachée ».
Michael Irving a fourni une explication de l’étude qui a été publiée par le New Atlas le 16 août. Voici ce qu’il déclare :
Après une lésion cérébrale grave, telle qu’un traumatisme ou un accident vasculaire cérébral, les patients peuvent entrer dans un état où ils cessent de répondre aux stimuli de leur environnement, tels que le son, la lumière, la douleur et les instructions. Il peut s’agir d’un état comateux, qui ressemble à un sommeil profond persistant ; d’un état végétatif, où le patient peut sembler éveillé et même avoir les yeux ouverts, mais ne réagit toujours pas ; ou d’un état de conscience minimale, où les patients peuvent même suivre les mouvements avec leurs yeux, mais ne peuvent pas répondre aux ordres.
Mais cela ne signifie pas nécessairement que ces patients ne sont pas au moins partiellement conscients de ce qui se passe. Au cours des dernières décennies, des scientifiques ont détecté des signes de « conscience cachée » chez certains patients qui ne réagissaient pas. Lors des tests, des instructions telles qu’« imaginez que vous ouvrez et fermez votre main » ont été données aux patients pendant que leur activité cérébrale était surveillée grâce à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) ou l’électroencéphalographie (EEG).
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Un jeune de 18 ans se réveille du coma alors que les médecins allaient prélever ses organes le jour même
Lewis Roberts.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jade Roberts/Facebook
L’adolescent britannique Lewis Roberts a échappé de justesse à la mort à deux reprises ce printemps.
La première fois, le 13 mars, Roberts a été renversé par une camionnette, rapporte The Sun. Puis, la seconde s’est produite quatre jours plus tard lorsque, après que les médecins l’aient déclaré en état de mort cérébrale* et que sa famille ait accepté de faire don de ses organes, l’adolescent a commencé à respirer par lui-même, raconte l’article.
« Un miracle que toute famille pourrait souhaiter après avoir appris qu’il n’avait aucune chance de s’en sortir », a exprimé sa famille dans un communiqué.
Roberts, 18 ans, originaire du Staffordshire, a subi des lésions cérébrales lorsqu’il a été percuté par une camionnette à Leek, en Angleterre, le 13 mars. Sa famille a déclaré que l’adolescent avait immédiatement été transporté par avion au Royal Stoke University Hospital pour y être soigné.
Peu de temps après, la famille a annoncé que les médecins donnaient au jeune homme de 18 ans « zéro chance » de survie. Les médecins ont officiellement constaté son décès* et l’ont signalé au coroner, raconte sa sœur, Jade Roberts, 28 ans.
Jade Roberts témoigne que la famille avait accepté de faire don de ses organes pour aider d’autres patients dans le besoin, mais qu’elle continuait également à espérer un miracle.
Lire la suiteUn hôpital britannique veut prélever les organes d’un Polonais comateux, retirant pour cela son hydratation
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel
Disons-le simplement, ce cas représente un double crime : le premier, retirer l’hydratation et l’alimentation, supports de base de la vie et non « traitements » ou « soins », dans le but de mettre la personne en état de « mort cérébrale » ; secondement, vouloir prélever les organes à une personne, la tuant par conséquent puisque le concept de « mort cérébrale » ne signifie aucunement que la personne est morte.
Il s’agit du cas d’un Polonais (britannique aussi sans doute) vivant en Grande-Bretagne, en état plus ou moins comateux depuis novembre 2020. Comme apparemment en Grande-Bretagne il serait permis de retirer ce qui y est appelé des « traitements » en vue faire mourir une personne en état comateux, et que tout Britannique est automatiquement inclus dans une liste de candidats au prélèvement d’organes depuis mai 2020 (à moins qu’il n’en fît l’objection expresse), l’hôpital proposa à l’épouse de l’homme, dont on fait mention par les lettres « RS », de procéder au retrait l’alimentation et de l’hydratation, et de prélever ses organes.
Celle-ci acquiesça à la proposition de l’hôpital, tandis qu’une bonne partie de sa famille s’y opposa. Un tribunal donna raison à l’épouse. Maintenant, après plusieurs recours, la famille a présenté une requête auprès des Nations-Unies tandis que l’hôpital a commencé le processus mortel, selon LifeSiteNews.
Recours et rejets :
Lire la suiteRS a été au cœur d’une bataille judiciaire qui a commencé après que les médecins eussent informé sa femme qu’il avait peu de chances de reprendre conscience suite aux dommages cérébraux qu’il avait subis lors d’une crise cardiaque. RS est à l’hôpital depuis le 6 novembre 2020, et l’établissement du Service national de santé responsable de ses soins a demandé à la Cour de protection l’autorisation d’arrêter tout traitement de survie. L’épouse de RS a soutenu cette demande, mais sa famille, dont sa mère et sa sœur en Pologne, ainsi qu’une sœur et une nièce en Angleterre, n’ont pas approuvé cette demande. Le 15 décembre 2020, le juge Cohen a décidé qu’« il revient au Trust et à la femme de RS de décider entre eux si l’hydratation doit être retirée ».
Cette décision a déjà été suspendue deux fois, une fois lorsque la famille de RS a indiqué au tribunal qu’elle ferait appel de la décision, et une deuxième fois lorsque la famille de RS et le gouvernement polonais ont révélé qu’ils intentaient un troisième recours auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Le juge Cohen lui-même a décidé que l’ordonnance devait être suspendue jusqu’au 7 janvier, afin de laisser à la CEDH le temps d’examiner l’affaire. Cependant, la CEDH a rejeté la demande tard dans la soirée, et la nutrition et l’hydratation de la RS ont été prestement retirées.
Une Québécoise de 19 ans dans le coma à cause de la pilule contraceptive
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Une jeune femme de 19 ans a été à l’hôpital pendant deux mois et est actuellement incapable de bouger et de parler, suite à une thrombose causée par la pilule contraceptive. Elle souffre d’un déficit héréditaire de protéine C, molécule empêchant la formation de caillots de sang, qui, combiné à la pilule contraceptive, augmente radicalement le risque de thrombose. La pilule contraceptive est connue pour favoriser la coagulation du sang.
Envoyée à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus de Québec le 7 mai 2020, alors qu’elle avait des maux de tête, vomissait, entendait très mal et se sentait très faible, elle fut placée « dans un coma artificiel », rapporte TVA Nouvelles :
« Elle avait des caillots de sang partout dans la tête jusque dans son cou », souffle le père.
Le 11 mai, le téléphone sonne à nouveau en pleine nuit. Lydia doit se faire opérer d’urgence sinon elle va mourir.
« C’était bouché à la grandeur. Son cerveau était tellement enflé qu’ils devaient enlever un volet de sa boîte crânienne », confie-t-il.
C’est alors que les médecins confirmèrent que la jeune femme souffrait d’un déficit de protéine C. Ce manque, additionné à l’œstrogène de la pilule, augmente les risques de thrombose, rapporte TVA Nouvelles :
Et lorsque le déficit en protéine est conjugué avec l’œstrogène contenu dans la pilule contraceptive, qui favorise lui aussi la coagulation sanguine, le risque est multiplié.
« Une femme entre 20 et 40 ans a une chance sur 10 000 de faire une thrombose, explique la Dre Catherine Taillefer, gynécologue au CHU Sainte-Justine. Si elle souffre d’un déficit en protéine C et prend la pilule, le risque se situe entre 1 sur 100 et 1 sur 1000. »
Ce que j'aimerais que le Dr Catherine Taillefer explique, c'est si cette chance sur dix-mille survient chez des femme ordinaires qui ne prennent pas la pilule ou chez des femmes tout aussi ordinaires qui ne prennent pas la pilule ?
Les pilules contraceptives distribuées « comme des bonbons », rapporte TVA Nouvelles :
Malgré les antécédents familiaux, aucun test n’a été fait avant de prescrire la pilule contraceptive. Son père déplore qu’elle soit donnée « comme des bonbons ».
« Lorsqu’un médecin prescrit des contraceptifs oraux, il doit comprendre l’historique familial », prévient la Dre Sylvie Desmarais, interniste de l’Hôpital Pierre-Boucher.
Le mieux encore c’est que la pilule contraceptive ne soit jamais prescrite. La contraception est non seulement immorale, mais elle est dangereuse, et la thrombose n’est pas le seul problème qu’elle entraîne à sa suite ; conséquences bien normales, car la capacité procréative est une fonction importante du corps féminin, aussi la déranger, voire l’empêcher, comporte forcément de graves problèmes.
Un Chinois se réveille après 5 ans de coma. Sa femme lui a prodigué des soins complets et affectueux
Li Zhihua et sa femme Zhang Guihuan.
Alex Schadenberg (Euthanasia Prevention Coalition) — traduit par Campagne Québec-Vie
Li Zhihua, Chinois originaire de Xiangyang dans la province du Hubei, s’est réveillé d’un coma de 5 ans grâce à sa femme qui s’est littéralement occupée de lui nuit et jour.
Tracy You rapportait le 22 août pour le Mailonline :
Selon les informations, M. Li a été renversé par une moto en août 2013, alors qu’il se rendait au travail à bord d’un scooter.
Décrivant son état, le Dr Wan Qing'an a déclaré aux journalistes : « Quand il a été transporté à l’hôpital, il était dans un état végétatif. Il ne pouvait répondre à rien. »
L’épouse du comateux, Zhang Guihuan, 57 ans, se souvient : « Le médecin m’a dit qu’il était possible qu’il soit dans un état végétatif persistant. »
Elle a dit qu’elle n’était pas prête à accepter le diagnostic et qu’elle voulait prouver que les médecins avaient tort.
Selon l’article, sa femme aimante a été persistante.
Jour après jour, l’épouse déterminée restait à côté du lit de M. Li pour lui parler et faire jouer ses chansons préférées, en espérant que son état s’améliorerait.
« Ces choses lui ont été très utiles pour stimuler son système nerveux », a déclaré le Dr Wan.
La femme résolue ne dormait que deux à trois heures par jour et s’occupait de M. Li sous tous les aspects possibles. En conséquence, elle a perdu 10 kg durant cette période.
Mme Zhang a expliqué que pour nourrir son mari, elle devait soigneusement mettre la nourriture dans sa bouche, puis presser doucement sa langue pour lui faire savoir qu’il pouvait manger.
M. Li a miraculeusement repris connaissance l’année dernière.
Cette histoire montre comment l’amour peut amener quelqu’un à prodiguer des soins, et dans ce cas, ses soins ont permis à son mari de se rétablir.
Ce cas montre également comment la stimulation et les soins peuvent permettre à une personne de se remettre d’un traumatisme crânien.
En 2004, j’ai assisté à une conférence sur le Persistent Vegetative State (état végétatif persistant) au cours de laquelle un médecin qui dirigeait un ‘centre d’éveil’ a parlé de ce qu’ils faisaient pour obtenir un taux de réussite si élevé dans l’éveil de patients comateux.
La Haute Cour du Royaume-Uni entendra la demande des parents de Tafida Raqeeb
Tafida Raqeeb.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Famille de Tafida Raqeeb
La Haute Cour du Royaume-Uni a décidé d’entendre la plainte des parents de Tafida Raqeeb, petite fille de cinq ans en état comateux depuis une rupture d'un vaisseau sanguin dans le cerveau survenue le 9 février, que le King’s College Hospital de Londres veut débrancher, car la considérant comme incapable de sortir de son état actuel, alors que l’hôpital spécialisé pour enfants Gaslini de Gênes se propose de la soigner. L’affaire, comme elle débute, est semblable à celles de Charlie Gard et d’Alfie Evans. Extrait de CNA :
La Haute Cour a accepté d’entendre en septembre la demande des parents de Tafida Raqeeb requérant de l’emmener en Italie pour la faire soigner. La fillette de cinq ans est dans le coma depuis février, et les médecins britanniques veulent lui retirer son aide respiratoire.
Les médecins britanniques ont interdit aux parents de Raqeeb de l’emmener à l’étranger pour un traitement.
Deux médecins de l’hôpital pour enfants Gaslini de Gênes ont examiné Raqeeb par le biais d’une vidéo au début du mois, et ont accepté de la soigner en Italie. Ils ont dit qu’ils ne la croyaient pas en état de mort cérébrale [ce principe absurde qui ne signifie nullement que la personne soit morte].
[...]
Les parents de Raqeeb, Mohammed Raqeeb et Shelina Begum, ont demandé à la Haute Cour de Londres, le 16 juillet, de lui permettre de quitter le pays ; sa décision d’entendre l’affaire a été prise le 22 juillet.
Le tribunal tiendra une audience d’une semaine sur l’affaire Raqeeb. Ils examineront également le refus du Royal London Hospital de l’autoriser à être renvoyée puis emmenée en Italie.
Un homme se réveille du coma malgré son diagnostic fatal
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : cocoparisienne/Pixabay
Un Espagnol victime d’un accident de voiture survenu le 21 août 2018 s’était retrouvé dans le coma, la connexion entre son cerveau et son cervelet ayant été endommagée. La lésion était si grave, disaient les médecins à Eliza Arcaya mère de l’accidenté, qu’il n’y avait rien à faire et que ce qui était recommandable était de débrancher l’homme, d’après ces praticiens, selon Gènéthique :
« Débranchez-le… Il ne va pas sortir de son lit et il ne va pas se réveiller : “Il sera un légume” ».
Mais… :
Mais cette mère refuse d’abandonner son fils […] Elle décide de s’occuper de son fils. Progressivement il se remet. Le 6 septembre, un premier signe : « il a entrouvert un œil ». Et le 20 octobre, il ouvre les yeux et pleure. Sa mère, toujours confiante, n’a de cesse de l’encourager et de l’aider autant que possible. Son fils continue à s’améliorer grâce à de nombreuses heures de thérapies. Aujourd’hui, il arrive à marcher et est parfaitement lucide. Ses problèmes résident principalement dans ses facultés motrices et sa capacité à parler.
Une mère dans le coma entend tout, y compris les médecins qui parlent de mettre fin aux soins qui la maintiennent en vie
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Trois petits mots ont changé la perspective d'une famille d'Arizona alors qu‘elle se tenait au lit de mort de leur mère.
Les médecins pensaient que Lyndee Brown Pellettiere-Swapp, 47 ans, était en train de mourir et ne se réveillerait jamais de son coma. Mais peu de temps après avoir été débranchée du maintien des fonctions vitales, Lyndee a dit trois mots à haute voix: « Je me bats. »
Le Daily Mail rapporte que Lyndee Pellettiere-Swapp n'était pas en état de mort cérébrale* mais souffrait du syndrome de verrouillage, une condition où elle pouvait entendre des choses autour d'elle, mais était incapable de répondre ou de bouger.
Sa famille l'a retrouvée inconsciente un jour en 2015 et l’a immédiatement transportée à l'hôpital. Elle a souffert de plusieurs crises, et après 12 jours à l'hôpital, les médecins ont dit que ses organes étaient défaillants. Ils ont dit que la meilleure option serait de la débrancher, selon le rapport.
Lire la suiteUn nouveau traitement neurologique efficace sur un homme en « état végétatif persistant »
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Cela faisait 15 ans qu’un patient – dont l’identité n’a pas été révélée – était dans un état d’« éveil non répondant » à la suite d’un accident de voiture. Ce qu’on appelle habituellement l’état végétatif – l’état d’une personne dont on estime qu’elle n’a aucune conscience de son entourage ni d’elle-même – a pu être levé grâce à un traitement innovant mis en place par l’Institut des sciences cognitives Marc-Jeannerod du CNRS de l’université de Lyon avec les hospices civils de Lyon. Il a pu en un mois recouvrer un état de conscience minimale grâce à la stimulation électrique répétée du nerf vagal au moyen d’un implant thoracique.
Son état était à l’origine plus mauvais que celui de Vincent Lambert, qui se trouve, lui, en état de conscience minimale. Ce qui est censé justifier la mise à mort de l’un est salué comme un progrès remarquable chez l’autre…
Lire la suiteUn homme se réveille après 12 ans de coma - il dit qu'il était conscient de « tout »
Par Nancy Flanders de LiveActionNews, traduit par Campagne Québec-Vie
À l’âge de 12 ans, Martin Pistorius tomba grièvement malade. Après deux ans à passer la majeure partie de son temps à dormir, il devint si malade qu'il perdit toute habileté à bouger. Puis il perdit sa capacité à établir un contact visuel, et enfin sa capacité à parler. Il sombra dans le coma. Le diagnostique tombe, Martin est atteint d’une méningite cryptococcique. Aujourd’hui, sa famille nous raconte leur histoire.
Rodney et Joan, parents de Martin, racontent à la Radio Publique Nationale (NRP) que le corps médical a renvoyé Martin à la maison avec la consigne de le garder simplement confortable. Pour autant que l'on savait, Martin n'était tout simplement plus là, et ses parents se sont fait dire qu'il n'avait plus d'intelligence. Les médecins ont dit qu'il ne vivrait pas longtemps.
Mais Martin ne meurt pas. Le temps passe, la routine s’installe. Chaque matin, Rodney se lève à 5 h, habille Martin et l’emmène à un centre de soins spécialisés. Huit heures plus tard, il le récupère. Ils reviennent à la maison, Rodney le baigne, le nourrit et le met au lit. La nuit, le réveil sonne toutes les deux heures afin que ses parents aillent le retourner pour éviter les escarres.
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